Résumé des caractéristiques du médicament - IOBENGUANE [131I] PRETHERAPEUTIQUE

Langue

- Français

IOBENGUANE [131I] PRETHERAPEUTIQUE

IOBENGUANE [131I] PRETHERAPEUTIQUE - Parmi les arylalkylguanidines, la méta-iodobenzylguanidine a été retenue car elle présente la fixation la plus faible au niveau hépatique et la meilleure stabilité in vivo, de sorte qu'elle permet de minimiser la captation thyroïdienne de l'iode libre.

Le médicament IOBENGUANE [131I] PRETHERAPEUTIQUE appartient au groupe appelés Radiopharmaceutiques diagnostiques

Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - V09IX02

Substance active: IOBENGUANE
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

CIS BIO INTERNATIONAL (FRANCE) - Iobenguane [131i] pretherapeutique solution injectable 9,25 MBq à la date de calibration , 1987-07-29


Iobenguane [131i] pretherapeutique CIS BIO INTERNATIONAL 9,25 MBq/mL

solution injectable 9,25 MBq à la date de calibration

CIS BIO INTERNATIONAL (FRANCE)



Сlassification pharmacothérapeutique :




Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • solution injectable : 9,25 MBq à la date de calibration

Indications

Ce médicament est à usage préthérapeutique uniquement.

Calcul de la dose thérapeutique d'iobenguane (131I) à partir de l'administration préalable d'une dose traceuse. Un traitement ultérieur par iobenguane (131I) doit être indiqué.

Pharmacodynamique

Parmi les arylalkylguanidines, la méta-iodobenzylguanidine a été retenue car elle présente la fixation la plus faible au niveau hépatique et la meilleure stabilité in vivo, de sorte qu'elle permet de minimiser la captation thyroïdienne de l'iode libre. A de faibles concentrations dans l'organisme (correspondant aux doses utilisées dans les explorations préthérapeutiques), l'iobenguane fait l'objet d'un transport actif à travers les membranes cellulaires des tissus dérivés de la crête neurale. Le mécanisme de captation peut être inhibé par des inhibiteurs tels que la cocaïne ou la déméthylimipramine. A des concentrations plus élevées (correspondant aux doses thérapeutiques), la diffusion passive participe également de façon importante au transport transmembranaire. Les éventuelles implications cliniques du point de vue de la dosimétrie restent à préciser.

Dans un deuxième temps, au moins une certaine partie de l'iobenguane intracellulaire fait l'objet d'un transport actif vers l'intérieur des granules de stockage cellulaire.

Pharmacocinétique

Distribution / Fixation aux organes

Le profil de distribution de l'iobenguane comporte une phase initiale rapide de fixation hépatique (33 % de la dose administrée) et une fixation beaucoup plus faible au niveau des poumons (3 %), du myocarde (0,8 %), de la rate (0,6 %) et des glandes salivaires (0,4 %). La fixation au niveau des surrénales saines (couche médullaire) est si faible que ces glandes ne peuvent être visualisées à l'aide de l'iobenguane (131I). Il existe une fixation importante en cas d'hyperplasie des surrénales.

Élimination / Demi-vie

L'iobenguane est essentiellement éliminé sous forme inchangée par voie rénale. Après 4 jours, 70 à 90 % de la dose administrée sont retrouvés dans les urines. Les produits suivants du catabolisme ont été identifiés dans l'urine : l'iode radioactif (131I), l'acide méta-iodohippurique radioactif (131I), l'hydroxy-iodobenzylguanidine radioactive (131I) et l'acide méta-iodobenzoïque radioactif (131I). Les quantités de ces substances correspondent à 5‑15 % environ de la dose administrée.

Effets indésirables

Le tableau suivant englobe les types de réactions observées et les symptômes classés par systèmes d'organes. Les fréquences ci-dessous sont définies selon la convention suivante :

Très fréquent (³1/10) ; Fréquent (³1/100 à <1/10) ; Peu fréquent (³1/1,000 à <1/100) ; Rare (³1/10,000 à <1/1,000) ; Très rare (<1/10,000) ; Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

Classes de systèmes d'organes MedDRA

Symptôme

Fréquence

Affections du système

Hypersensibilité

immunitaire

Réaction anaphylactoïde

Fréquence indéterminée

Affections vasculaires

Hypotension

Hypertension

Bouffées congestives

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Urticaire

Affections gastro-intestinales

Nausée

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Frissons

De rares cas de réaction anaphylactoïde sévère associant une hypotension, une rougeur du visage, une urticaire, des nausées et des frissons ont été observés.

L'exposition aux radiations ionisantes peut potentiellement induire des cancers ou favoriser le développement de déficiences héréditaires. Comme la dose efficace chez l'adulte est de 6 mSv lorsque l'activité maximale recommandée de 40 MBq est administrée, la probabilité que ces effets indésirables surviennent est faible.

Contre-indications

Grossesse.

Grossesse/Allaitement

Femmes en âge d'avoir des enfants

Quand l'administration d'un radiopharmaceutique est prévue chez une femme en âge d'avoir des enfants, il est important de déterminer si elle est ou non enceinte. Toute femme n'ayant pas eu ses règles doit être considérée comme enceinte jusqu'à preuve du contraire. En cas de doute quant à une éventuelle grossesse (en cas d'aménorrhée, de cycles très irréguliers, etc.), d'autres techniques n'impliquant pas l'emploi de radiations ionisantes (si elles existent) doivent être proposées à la patiente.

Grossesse

Allaitement

Avant d'administrer des produits radiopharmaceutiques à une mère qui allaite, il faut envisager la possibilité de retarder l'administration de radionucléides jusqu'à ce que la mère ait cessé l'allaitement, et à ce qui est le choix le plus approprié parmi les produits radiopharmaceutiques en tenant compte de la sécrétion de l'activité dans le lait maternel.

Si l'administration du médicament est jugée nécessaire, l'allaitement doit être arrêté.

Surdosage

Les conséquences d'un surdosage en iobenguane sont liées à la libération d'adrénaline. Ces phénomènes sont de courte durée et l'on fera appel à des mesures d'assistance destinées à réduire la pression artérielle, à savoir l'injection immédiate d'un alpha-bloquant d'action rapide (phentolamine) puis d'un bêta-bloquant (propranolol).

Dans le cas de l'administration d'un surdosage accidentel d'iobenguane 131I, la dose absorbée par le patient doit être réduite autant que possible en augmentant l'élimination du radionucléide de l'organisme par une diurèse forcée et des mictions fréquentes.

Interactions avec d'autres médicaments

Les médicaments suivants entraînent, ou peuvent entraîner, une prolongation ou une inhibition de la fixation de l'iobenguane au niveau des tumeurs intéressant les structures dérivées de la crête neurale:

Il a été fait état d'une prolongation du temps de rétention de l'iobenguane par la nifédipine (inhibiteur calcique).

Une diminution de la fixation a été constatée lors de la prise des médicaments ou produits suivants :

Des anti-hypertenseurs tels que la réserpine, le labétalol et les inhibiteurs calciques (diltiazem, nifédipine, vérapamil).

Les sympathomimétiques (utilisés dans les produits de décongestion nasale tels que la phényléphrine, l'éphédrine ou la phénylpropanolamine par exemple).

La cocaïne.

Les antidépresseurs tricycliques tels que l'amitryptiline et ses dérivés, l'imipramine et ses dérivés, la doxépine, l'amoxépine et la loxapine.

Il est permis d'avancer que les médicaments suivants sont susceptibles d'inhiber la fixation de l'iobenguane bien qu'on ne dispose pas de preuve d'une telle activité à ce jour :

Les anti-hypertenseurs bloquant les neurones adrénergiques (béthanidine, débrisoquine, brétylium et guanéthidine).

Les antidépresseurs tels que la maprotiline et la trazolone.

Ces médicaments doivent être arrêtés avant l'administration de l'iobenguane. Cinq demi-vies sont nécessaires à l'élimination d'un médicament.



CIM-10 codes des maladies, dont la thérapie comprend IOBENGUANE [131I] PRETHERAPEUTIQUE



Analogues du médicament IOBENGUANE [131I] PRETHERAPEUTIQUE qui a la même composition

Analogues en Russie

  • р-р д/в/в введ.:

    1 тыс.МБк, 400 МБк, 800 МБк

  • р-р д/в/в введ.:

    100 МБк, 150 МБк, 300 МБк

Analogues en France

  • solution pour perfusion:

    370 MBq à la date de calibration

  • solution injectable:

    9,25 MBq à la date de calibration

solution et solution et solution injectable:

1,33 mg