KETESSE - Le dexkétoprofène trométamol est le sel de trométhamine de l'acide S-(+)-2(3-benzoylphényl) propionique, molécule analgésique, anti-inflammatoire et antipyrétique, qui appartient à la famille des AINS (M01AE).
Le médicament KETESSE appartient au groupe appelés AINS Acides 2-arylpropioniques dérivés (profènes)
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - M01AE17
MENARINI INTERNATIONAL OPERATIONS LUXEMBOURG (LUXEMBOURG) - Ketesse comprimé pelliculé 12,50 mg , 1998-03-09
MENARINI INTERNATIONAL OPERATIONS LUXEMBOURG (LUXEMBOURG) - Ketesse granulés pour solution buvable 12,5 mg , 2012-06-22
MENARINI INTERNATIONAL OPERATIONS LUXEMBOURG (LUXEMBOURG) - Ketesse comprimé pelliculé 25 mg , 1998-03-09
Ketesse 12,5 mg
comprimé pelliculé 50 mg
MENARINI INTERNATIONAL OPERATIONS LUXEMBOURG (LUXEMBOURG)
Ketesse 12,5 mg
granulés pour solution buvable 50 mg
MENARINI INTERNATIONAL OPERATIONS LUXEMBOURG (LUXEMBOURG)
Ketesse 25 mg
comprimé pelliculé 50 mg
MENARINI INTERNATIONAL OPERATIONS LUXEMBOURG (LUXEMBOURG)
Ketesse 25 mg
granulés pour solution buvable 50 mg
MENARINI INTERNATIONAL OPERATIONS LUXEMBOURG (LUXEMBOURG)
Ketesse 25 mg
solution buvable 50 mg
MENARINI INTERNATIONAL OPERATIONS LUXEMBOURG (LUXEMBOURG)
Ketesse 50 mg/2 ml
solution injectable ou pour perfusion 50 mg
MENARINI INTERNATIONAL OPERATIONS LUXEMBOURG (LUXEMBOURG)
Traitement symptomatique de court terme des douleurs d'intensité légère à modérée, telles que douleurs aiguës de l'appareil locomoteur, dysménorrhées et douleurs dentaires.
Ketesse est destiné à l'adulte
Le dexkétoprofène trométamol est le sel de trométhamine de l'acide S-(+)-2(3-benzoylphényl) propionique, molécule analgésique, anti-inflammatoire et antipyrétique, qui appartient à la famille des AINS (M01AE).
Le mécanisme d'action des anti-inflammatoires non stéroïdiens est lié à la réduction de la synthèse des prostaglandines par inhibition de la voie de la cyclo-oxygénase. Plus précisément, les AINS inhibent la transformation de l'acide arachidonique en endoperoxydes cycliques PGG2 et PGH2, desquels dérivent les prostaglandines PGE1, PGE2, PGF2α et PGD2, ainsi que la prostacycline (PGI2) et les thromboxanes (TxA2 et TxB2).
De plus, l'inhibition de la synthèse des prostaglandines pourrait affecter d'autres médiateurs de l'inflammation comme les kinines, provoquant un effet indirect qui s'ajouterait à l'effet direct.
Des études expérimentales menées chez l'animal et chez l'homme ont démontré que le dexkétoprofène inhibe la COX-1 et la COX-2.
Les études cliniques effectuées sur plusieurs modèles de douleur ont démontré l'activité analgésique effective du dexkétoprofène trométamol. Cette activité apparaît 30 minutes après l'administration et persiste 4 à 6 heures.
Une étude de bioéquivalence chez des volontaires sains a été menée pour comparer une dose de 25 mg de dexkétoprofène solution buvable et comprimés.
Absorption
Le dexkétoprofène est absorbé rapidement après administration orale, avec des concentrations plasmatiques détectables dès 5 minutes et des concentrations plasmatiques maximales obtenues après 15 minutes (plage 10 40 minutes) après administration de la solution buvable.
La comparaison entre la libération moyenne de dexkétoprofène administré par voie orale sous formes de comprimé et de solution buvable de 25 mg a indiqué que les deux formulations étaient bioéquivalentes en termes de biodisponibilité (ASC). Les pics de concentration (Cmax) étaient approximativement 20% plus élevés pour la solution buvable par rapport aux comprimés.
En cas de prise concomitante avec de la nourriture, l'ASC ne change pas ; cependant la Cmax diminue et la vitesse d'absorption est retardée (augmentation du Tmax).
Distribution
Les demi-vies de distribution et d'élimination du dexkétoprofène sont respectivement de 0,35 et de 1,65 heures. Comme c'est le cas pour d'autres médicaments avec une forte liaison aux protéines plasmatiques (99 %), le volume de distribution a une valeur moyenne inférieure à 0,25 L/kg.
Dans des études pharmacocinétiques portant sur des doses multiples, il a été observé que l'AUC après la dernière administration ne diffère pas de celle obtenue après une dose unique, ce qui indique l'absence d'accumulation du médicament.
Biotransformation
Après l'administration de dexkétoprofène, seul l'énantiomère S-(+) est retrouvé dans les urines, ce qui démontre l'absence de conversion vers l'énantiomère R-(-) chez l'homme.
Élimination
La principale voie d'élimination du dexkétoprofène est la glucuronoconjugaison suivie de l'excrétion rénale.
Absorption
Après administration intramusculaire de dexkétoprofène trométamol chez l'homme, la Cmax est atteinte en 20 minutes (entre 10 et 45 min). Pour des doses uniques de 25 mg à 50 mg l'aire sous la courbe (AUC) était proportionnelle à la dose après administration intramusculaire et intraveineuse.
Distribution
Comme c'est le cas pour d'autres médicaments avec une forte liaison aux protéines plasmatiques (99%), le volume de distribution a une valeur moyenne inférieure à 0,25 l/kg. Les demi-vies de distribution et d'élimination du dexkétoprofène sont respectivement de 0,35 et de 1 à 2,7 heures.
Dans des études pharmacocinétiques portant sur des doses multiples, il a été observé que l'AUC après la dernière administration ne diffère pas de celle obtenue après une dose unique, ce qui indique l'absence d'accumulation du médicament.
Biotransformation et élimination
Après l'administration de dexkétoprofène trométamol, seul l'énantiomère S-(+) est retrouvé dans les urines, ce qui démontre l'absence de conversion vers l'énantiomère R-(-) chez l'homme.
La principale voie d'élimination du dexkétoprofène est la glucuronoconjugaison suivie de l'excrétion rénale.
Sujets âgés
Chez les sujets âgés sains (65 ans et plus), l'exposition était significativement plus élevée que chez les jeunes volontaires sains après dose orale unique et répétée (jusqu'à 55%) mais il n'y avait pas de différence statistiquement significative en termes de Cmax et de Tmax. La demi-vie d'élimination moyenne était prolongée après dose unique et répétée (jusqu'à 48%), et la clairance totale apparente était réduite.
Absorption
Après administration orale, le dexkétoprofène trométamol est rapidement absorbé ; sous forme de granulés, la Cmax est atteinte en 0,25 à 0,33 heures.
La comparaison entre la libération moyenne de dexkétoprofène administré par voie orale sous formes de comprimé et de granulés aux doses de 12,5 mg et 25 mg a indiqué que les deux formulations étaient bioéquivalentes en termes de biodisponibilité (ASC). Les pics de concentration (Cmax) étaient approximativement 30% plus élevés pour les granulés par rapport aux comprimés.
En cas de prise concomitante avec de la nourriture, l'ASC ne change pas ; cependant la Cmax de dexketoprofène diminue et la vitesse d'absorption est retardée (augmentation du Tmax).
Distribution
Les demi-vies de distribution et d'élimination du dexkétoprofène sont respectivement de 0,35 et de 1,65 heures. Comme c'est le cas pour d'autres médicaments avec une forte liaison aux protéines plasmatiques (99 %), le volume de distribution a une valeur moyenne inférieure à 0,25 L/kg.
Biotransformation et élimination
La principale voie d'élimination du dexkétoprofène est la glucuronoconjugaison suivie de l'excrétion rénale.
Après l'administration de dexkétoprofène trométamol, seul l'énantiomère S-(+) est retrouvé dans les urines, ce qui démontre l'absence de conversion vers l'énantiomère R-(-) chez l'homme.
Dans des études pharmacocinétiques portant sur des doses multiples, il a été observé que l'AUC après la dernière administration ne diffère pas de celle obtenue après une dose unique, ce qui indique l'absence d'accumulation du médicament.
Après administration orale le dexkétoprofène trométamol est rapidement absorbé, la Cmax est atteinte entre 0,25 et 0,33 heures (environ 15 minutes) lorsqu'il est administré sous forme de granulés.
La comparaison entre la libération moyenne de dexkétoprofène administré par voie orale sous forme de comprimé et de granulés aux doses de 12,5 mg et 25 mg a indiqué que les deux formulations étaient bioéquivalentes en ce qui concerne la biodisponibilité (ASC). Les pics de concentration (Cmax) étaient approximativement 30 % plus élevés pour les granulés par rapport aux comprimés.
Les demi-vies de distribution et d'élimination du dexkétoprofène trométamol sont respectivement de 0,35 et 1,65 heures. Comme pour d'autres composés fortement liés aux protéines plasmatiques (99 %), le volume de distribution moyen est inférieur à 0,25 l/kg.
L'élimination est essentiellement rénale sous forme glucuroconjuguée.
Après administration du dexkétoprofène trométamol, seul l'énantiomère S-(+) est retrouvé dans les urines, indiquant l'absence de conversion en énantiomère R-(-) chez l'homme.
Dans des études pharmacocinétiques à doses réitérées, l'aire sous la courbe (ASC) obtenue après la dernière administration n'est pas différente de celle obtenue après dose unique, indiquant l'absence d'accumulation du produit.
En cas de prise concomitante avec de la nourriture, l'ASC ne change pas ; cependant la Cmax diminue et la vitesse d'absorption est retardée (augmentation du tmax).
Les effets indésirables rapportés comme probablement liés à la prise de dexkétoprofène trométamol rapportés au cours d'essais cliniques (pour la forme comprimé) et après la commercialisation de KETESSE 12,5 mg, granulés pour solution buvable en sachet sont résumés ci-dessous, classés par type d'organes et par ordre de fréquence :
Parce que les valeurs de la Cmax plasmatique du dexkétoprofène pour la forme granulé sont plus élevées que celles rapportées pour la forme comprimé, un risque potentiellement accru d'effets indésirables (gastro-intestinaux) ne peut être exclu.
Types d'organes | Fréquents (≥ 1/100 à < 1/10) | Peu fréquents (≥ 1/1 000 à < 1/100) | Rares (≥ 1/10 000 à < 1/1 000) | Très rares/Cas isolés (< 1/10 000) | Indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles) |
Troubles du système sanguin et lymphatique | Neutropénie Thrombocytopénie | ||||
Troubles du système immunitaire | Réaction anaphylactique, y compris choc anaphylactique | dème laryngé | |||
Troubles du métabolisme et de la nutrition | Anorexie | ||||
Troubles psychiatriques | Insomnie, anxiété | ||||
Troubles du système nerveux | Céphalées, étourdissements, somnolence | Paresthésie, syncope | |||
Troubles visuels | Vision floue | ||||
Troubles de l'audition | Vertiges | Acouphène | |||
Troubles cardiaques | Palpitations | Tachycardie | |||
Troubles vasculaires | Bouffées vasomotrices | Hypertension | Hypotension | ||
Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux | Bradypnée | Bronchospasme, dyspnée | |||
Troubles gastro-intestinaux | Nausée et/ou vomissement, douleur abdominale, diarrhée, dyspepsie | Gastrite, constipation, xérostomie, flatulence | Ulcère gastro-duodénal, hémorragie gastro-intestinale ou perforation gastro-intestinale | Pancréatite | |
Troubles hépatobiliaires | Lésion hépatique | Atteinte hépato-cellulaire | Hépatite | ||
Troubles de la peau et des tissus sous-cutanés | Eruption | Urticaire, acné, augmentation de la transpiration | Syndrome de Stevens Johnson, nécrolyse épidermique (syndrome de Lyell), dème angioneurotique (dème de Quincke), dème facial, réactions de photo-sensibilité, prurit | ||
Troubles musculo-squelettique et du tissu conjonctif | Douleurs lombaires | ||||
Troubles rénaux et urinaires | Polyurie | Néphrite ou syndrome néphrotique | Insuffisance rénale aiguë | ||
Troubles de la reproduction et de l'allaitement | Troubles des menstruations, troubles prostatiques | ||||
Troubles généraux et au site d'administration | Fatigue, douleur, asthénie, frissons ou malaise | dème périphérique | |||
Analyses | Anomalies des paramètres hépatiques |
Les effets indésirables les plus fréquemment observés sont de nature gastro-intestinale. Des ulcères peptiques, perforations ou hémorragies gastro-intestinales, parfois fatales, peuvent survenir, en particulier chez le sujet âgé . Des nausées, vomissements, diarrhées, flatulences, constipation, dyspepsie, douleur abdominale, melaena, hématémèse, stomatite ulcérative, exacerbation d'une recto-colite hémorragique ou d'une maladie de Crohn ont été rapportées à la suite de l'administration d'AINS. Moins fréquemment, des gastrites ont été observées.
dèmes, hypertension et insuffisance cardiaque ont été rapportés en association au traitement par AINS.
Les études cliniques et les données épidémiologiques suggèrent que l'utilisation d'AINS (surtout lorsqu'ils sont utilisés à doses élevées et sur une longue durée) peut être associée à une légère augmentation du risque d'évènement artériel thrombotique (par exemple infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral) .
Les effets indésirables suivants peuvent survenir car ils ont été observés avec d'autres AINS : méningite aseptique qui apparaît principalement chez les patients atteints d'un lupus érythémateux disséminé ou autre connectivite et des réactions hématologiques (purpura, anémie aplasique et hémolytique, rarement agranulocytose et hypoplasie médullaire).
KETESSE 50 mg/2 ml, solution injectable/pour perfusion ne doit pas être administré dans les cas suivants :
patients chez lesquels des substances ayant un mode d'action similaire (par exemple acide acétylsalicylique ou autres AINS) entraînent des crises d'asthme, un bronchospasme, une rhinite aiguë ou provoquent des polypes nasaux, de l'urticaire ou un dème angioneurotique ;
réactions photoallergiques ou phototoxiques connues au cours d'un traitement par kétoprofène ou fibrates ;
patients ayant des antécédents d'hémorragie ou de perforation gastro-intestinale, liées à un traitement antérieur par AINS ;
patients présentant un ulcère gastroduodénal actif ou une hémorragie gastro-intestinale active ou tout antécédent d'hémorragie, d'ulcération ou de perforation gastro-intestinale ;
patients présentant une dyspepsie chronique ;
patients présentant d'autres hémorragies actives ou des troubles hémorragiques ;
patients présentant une maladie de Crohn ou une rectocolite hémorragique (colite ulcéreuse) ;
patients présentant une insuffisance cardiaque sévère ;
patients présentant une insuffisance rénale modérée à sévère (clairance de la créatinine : ≤ 59 ml/min) ;
patients présentant une insuffisance hépatique sévère (Child-Pugh : 10-15) ;
patients présentant un terrain hémorragique et d'autres troubles de la coagulation ;
patients présentant une déshydratation sévère (provoquée par des vomissements, une diarrhée, ou une prise insuffisante de liquides) ;
au cours du 3ème trimestre de la grossesse et durant l'allaitement .
KETESSE, solution injectable/pour perfusion est contre-indiqué pour les administrations par voie neuraxiale (intrathécale ou épidurale) en raison de la présence d'éthanol.
KETESSE 12,5 mg, granulés pour solution buvable en sachet est contre-indiqué chez la femme enceinte ou allaitante .
Grossesse
L'inhibition de la synthèse des prostaglandines peut affecter le déroulement de la grossesse et/ou le développement de l'embryon et du ftus. Les données des études épidémiologiques suggèrent une augmentation du risque de fausses couches, de malformations cardiaques et de gastroschisis après traitement par un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines en début de grossesse.
Le risque absolu de malformation cardiaque était augmenté de moins de 1 % à approximativement 1,5 %. Le risque paraît augmenter en fonction de la dose et de la durée du traitement. Chez l'animal, il a été montré que l'administration d'un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines provoquait une perte pré- et post-implantatoire accrue et une augmentation de la létalité embryo-ftale.
De plus, une incidence supérieure de certaines malformations, y compris cardiovasculaires, a été rapportée chez des animaux ayant reçu un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines au cours de la phase d'organogenèse de la gestation. Toutefois, les études sur l'animal avec du dexketoprofène trometamol n'ont pas montré de toxicité de la reproduction .
Sauf absolue nécessité, le dexketoprofène trometamol ne doit pas être administré pendant le premier et le second trimestre de la grossesse.
Si le dexkétoprofène trometamol est administré chez une femme souhaitant être enceinte ou enceinte de moins de six mois, la dose devra être la plus faible possible et la durée du traitement la plus courte possible.
Pendant le troisième trimestre de la grossesse, tous les inhibiteurs de la synthèse des prostaglandines exposent le ftus à :
une toxicité cardiopulmonaire (avec fermeture prématurée du canal artériel et hypertension artérielle pulmonaire) ;
un dysfonctionnement rénal pouvant évoluer vers une insuffisance rénale associée à un oligohydramnios.
En fin de grossesse, la mère et le nouveau-né peuvent présenter :
un allongement du temps de saignement du fait d'une action anti-agrégante pouvant survenir même après administration de très faibles doses de médicament ;
une inhibition des contractions utérines entraînant un retard de terme ou un accouchement prolongé.
Fertilité
L'utilisation de KETESSE 12,5 mg, granulés pour solution buvable en sachet peut altérer la fertilité et n'est pas recommandée chez les femmes qui souhaitent concevoir. Chez les femmes qui présentent des difficultés pour concevoir ou chez lesquelles des investigations sur la fonction de reproduction sont en cours, l'arrêt du traitement par dexkétoprofène trométamol doit être envisagé.
Allaitement
Le passage du dexkétoprofène trometamol dans le lait maternel n'est actuellement pas connu. KETESSE 12,5 mg, granulés pour solution buvable en sachet est contre-indiqué pendant l'allaitement .
Les symptômes de surdosage peuvent comprendre des symptômes du SNC tels que le mal de tête, des vertiges, une léthargie, une perte de conscience (convulsions myocloniques également chez les enfants), des douleurs abdominales, des nausées, des vomissements, une hémorragie gastro-intestinale et un dysfonctionnement hépatique et rénal. Une hypotension, une dépression respiratoire et une cyanose.
En cas de surdosage accidentel ou délibéré, instaurer immédiatement un traitement symptomatique en fonction de l'état clinique du patient. Du charbon activé doit être administré si plus de 5 mg/kg ont été ingérés par un adulte ou un enfant dans l'heure.
Le dexkétoprofène trométamol peut être dialysé.
Les interactions suivantes s'appliquent aux médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) en général.
Associations déconseillées
+ Autres AINS (y compris les inhibiteurs sélectifs de la cyclooxygénase-2) et salicylés à forte dose (≥ 3 g/jour)
L'administration de plusieurs AINS à la fois peut accroître le risque d'ulcères et d'hémorragies gastro-intestinales par effet synergique.
+ Anticoagulants
Les AINS peuvent augmenter l'effet des anticoagulants tels que la warfarine en raison de la forte liaison aux protéines plasmatiques du dexkétoprofène, de l'inhibition de la fonction plaquettaire et de l'agression de la muqueuse gastroduodénale. Si l'association ne peut être évitée, une surveillance clinique étroite et un contrôle des constantes biologiques doivent être mis en place.
+ Héparines
Risque accru d'hémorragie (en raison de l'inhibition de la fonction plaquettaire et de l'agression de la muqueuse gastroduodénale). Si l'association ne peut être évitée, une surveillance clinique étroite et un contrôle des constantes biologiques doivent être mis en place.
+ Glucocorticoïdes
Risque accru d'ulcération ou de saignements gastro-intestinaux .
+ Lithium (décrit avec plusieurs AINS)
Les AINS augmentent la lithiémie qui peut atteindre des valeurs toxiques (diminution de l'excrétion rénale du lithium). Ce paramètre doit donc être surveillé lors de l'instauration, au cours et à l'arrêt du traitement par le dexkétoprofène.
+ Méthotrexate utilisé à forte dose (≥ 15 mg / semaine)
Augmentation de la toxicité hématologique du méthotrexate par diminution de sa clairance rénale par les anti-inflammatoires en général.
+ Hydantoïnes et sulfonamides
Les effets toxiques de ces substances peuvent être augmentés.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Diurétiques, inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine (IEC), aminosides antibactériens et antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II
Le dexkétoprofène peut diminuer les effets des diurétiques et des autres antihypertenseurs. Chez les patients dont la fonction rénale est altérée (par exemple les patients déshydratés ou patients âgés avec altération de la fonction rénale), l'administration concomitante d'un inhibiteur de la cyclo-oxygénase et d'IEC, d'antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II ou d'aminosides peut altérer davantage la fonction rénale, cette altération étant habituellement réversible. En cas de co-prescription de dexkétoprofène et d'un diurétique, il est nécessaire d'assurer une hydratation correcte du patient et de surveiller la fonction rénale en début de traitement .
+ Méthotrexate à faible dose (< 15 mg/semaine)
Augmentation de la toxicité hématologique du méthotrexate par diminution de sa clairance rénale par les anti-inflammatoires en général. Contrôle hebdomadaire de la numération de la formule sanguine durant les premières semaines de l'association. Surveillance accrue en cas d'altération (même légère) de la fonction rénale, notamment chez les sujets âgés.
+ Pentoxifylline
Augmentation du risque hémorragique. Renforcer la surveillance clinique et contrôler plus fréquemment le temps de saignement.
+ Zidovudine
Risque de toxicité accrue sur la lignée rouge par action sur les réticulocytes avec anémie sévère survenant une semaine après l'introduction de l'AINS. Contrôle de la numération de la formule sanguine et du taux de réticulocytes une à deux semaines après le début du traitement par l'AINS.
+ Sulfamides hypoglycémiants
Les AINS peuvent augmenter l'effet hypoglycémiant des sulfamides par déplacement des sites de liaison des protéines plasmatiques.
Associations à prendre en compte
+ Bêta-bloquants
Le traitement par un AINS peut diminuer l'effet antihypertenseur de ces médicaments par inhibition de la synthèse des prostaglandines.
+ Ciclosporine et tacrolimus
Les AINS peuvent accroître leur néphrotoxicité par le biais d'effets dépendant des prostaglandines rénales. En cas d'association, la fonction rénale doit être surveillée.
+ Thrombolytiques
Augmentation du risque hémorragique.
+ Antiagrégants plaquettaires et les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS)
Risque accru de saignements gastro-intestinaux .
+ Probénécide
Les concentrations plasmatiques de dexkétoprofène peuvent être augmentées. Cette interaction peut être due à un mécanisme inhibiteur au niveau du site de sécrétion tubulaire rénale et à une glucuroconjugaison. La dose de dexkétoprofène doit être réajustée.
+ Glucosides cardiotoniques
Les AINS peuvent accroître la concentration plasmatique de ces produits.
+ Mifépristone
Il existe un risque théorique que les inhibiteurs de la prostaglandine-synthétase affectent l'efficacité du mifépristone. Des preuves limitées suggèrent que la co-administration d'AINS le jour de l'administration de prostaglandines n'agit pas défavorablement sur les effets de la mifépristone ou des prostaglandines sur la maturation du col ou la contractilité utérine et ne réduit pas l'efficacité clinique de l'interruption médicale de grossesse.
+ Quinolones
Les données chez l'animal indiquent que de fortes doses de quinolones en association avec des AINS peuvent augmenter le risque d'apparition de convulsions.
+ Tenofovir
L'association avec un AINS peut entraîner une augmentation des taux plasmatiques d'azote uréique et de créatinine. La fonction rénale doit être surveillée afin de déceler une éventuelle influence synergique sur la fonction rénale.
+ Déférasirox
L'association avec des AINS peut entraîner une augmentation du risque de toxicité gastro-intestinale. Une surveillance clinique étroite est nécessaire lorsque le déférasirox est associé à ces substances.
+ Pémétrexed
L'association avec des AINS peut entraîner une diminution de l'élimination du pémétrexed. Par conséquent, il est nécessaire de faire preuve de prudence lors de l'administration de doses élevées d'AINS. Chez les patients présentant une insuffisance rénale légère à modérée (clairance de la créatinine comprise entre 45 et 79 ml/min), l'administration d'AINS doit être évitée 2 jours avant et 2 jours après l'administration de pémétrexed.
Administrer ce produit avec prudence chez les patients ayant des antécédents d'allergies ou un terrain allergique.
L'utilisation concomitante de KETESSE et d'autres AINS dont les inhibiteurs sélectifs de la cyclo-oxygénase 2 (cox-2), doit être évitée.
La survenue d'effets indésirables peut être minimisée par l'utilisation de la dose efficace la plus faible possible, pendant la durée de traitement la plus courte nécessaire au soulagement des symptômes .
Risques gastro-intestinaux
Des hémorragies, ulcérations et perforations gastro-intestinales, potentiellement fatales, ont été signalées avec tous les AINS à tout moment du traitement, sans qu'il y ait nécessairement eu de signes d'alerte ou d'antécédents d'événements gastro-intestinaux graves. En cas d'apparition d'hémorragie ou d'ulcération survenant chez un patient recevant KETESSE, le traitement doit être arrêté.
Le risque d'hémorragie, d'ulcération ou de perforations gastro-intestinales augmente avec la dose d'AINS chez les patients ayant des antécédents d'ulcère, en particulier en cas de complication à type d'hémorragie ou de perforation , ainsi que chez les patients âgés.
Les sujets âgés présentent un risque accru d'effets indésirables aux AINS, en particulier d'hémorragie et de perforations gastro-intestinales pouvant être fatales . Ces patients doivent commencer le traitement à la dose la plus faible disponible.
Comme pour tous les AINS, tout antécédent d'sophagite, de gastrite et/ou d'ulcère gastroduodénal doit être identifié afin de pouvoir s'assurer de leur guérison totale avant le début du traitement par dexkétoprofène. Les patients présentant des symptômes gastro-intestinaux ou des antécédents de pathologie gastro-intestinale doivent faire l'objet d'une surveillance des troubles digestifs, en particulier des hémorragies gastro-intestinales.
Les AINS doivent être utilisés avec précaution chez les patients ayant des antécédents de maladie gastro-intestinale (colite ulcéreuse, maladie de Crohn), car leur pathologie est susceptible d'être aggravée .
Les patients ayant des antécédents de toxicité gastro-intestinale, en particulier s'ils sont âgés, doivent signaler tout symptôme gastro-intestinal inhabituel (en particulier tout saignement gastro-intestinal), en particulier en début de traitement.
Une attention particulière doit être portée aux patients recevant des traitements concomitants susceptibles d'augmenter le risque d'ulcération ou d'hémorragie, tels que les corticostéroïdes oraux, les anticoagulants comme la warfarine, les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine ou les agents antiagrégants plaquettaires comme l'acide acétylsalicylique .
Risques rénaux
Une attention particulière doit être portée aux patients présentant une insuffisance rénale. Chez ces patients, l'utilisation d'AINS peut entraîner une détérioration de la fonction rénale, une rétention hydrique et des dèmes. Il est également nécessaire de faire preuve de prudence chez les patients recevant un traitement diurétique et chez ceux susceptibles de développer une hypovolémie, car le risque de néphrotoxicité est augmenté.
Une prise adéquate de liquides doit être assurée au cours du traitement afin de prévenir toute déshydratation et toute possible augmentation associée de la toxicité rénale.
Comme pour tous les AINS, KETESSE peut augmenter les taux plasmatiques d'urée et de créatinine. Comme d'autres inhibiteurs de la synthèse des prostaglandines, il peut être associé à des effets indésirables touchant le système rénal qui peuvent conduire à une glomérulonéphrite, une néphrite interstitielle, une nécrose papillaire rénale, un syndrome néphrotique et une insuffisance rénale aiguë.
Les personnes âgées sont plus susceptibles de présenter un trouble des fonctions rénales .
Risques hépatiques
Des précautions doivent être prises chez les patients insuffisants hépatiques. Comme les autres AINS, ce produit peut entraîner des augmentations légères et transitoires de certains paramètres hépatiques, ainsi que des augmentations significatives des SGOT et SGPT. En cas d'augmentation significative de ces paramètres, le traitement doit être arrêté.
Les personnes âgées sont plus susceptibles de présenter un trouble de la fonction hépatique .
Risques cardiovasculaires et cérébrovasculaires
Une surveillance adéquate et des conseils sont nécessaires chez les patients présentant des antécédents d'hypertension et/ou d'insuffisance cardiaque légère à modérée. Des précautions particulières sont à prendre chez les patients ayant des antécédents de pathologie cardiaque, notamment ceux ayant présenté des épisodes d'insuffisance cardiaque, compte-tenu du risque majoré de déclenchement d'une insuffisance cardiaque ; en effet, des cas de rétention liquidienne et d'dème ont été rapportés en association au traitement par AINS.
Des données cliniques et épidémiologiques suggèrent que l'utilisation de certains AINS (en particulier à doses élevées et à long terme) peut être associée à une légère augmentation du risque d'événements thrombotiques artériels (par exemple infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral). Les données sont insuffisantes pour écarter un tel risque avec le dexkétoprofène.
Par conséquent, les patients présentant une hypertension non contrôlée, une insuffisance cardiaque congestive, une cardiopathie ischémique établie, une pathologie artérielle périphérique et/ou une pathologie vasculaire cérébrale ne doivent être traités par dexkétoprofène uniquement après évaluation attentive du rapport bénéfice/risque.
Une évaluation similaire doit être réalisée avant d'instaurer un traitement à long terme chez des patients présentant des facteurs de risque de pathologies cardiovasculaires (par exemple hypertension, hyperlipidémie, diabète, tabagisme).
Tous les AINS non sélectifs peuvent inhiber l'agrégation plaquettaire et rallonger le temps de saignement en inhibant la synthèse des prostaglandines. Par conséquent, l'utilisation de dexkétoprofène est déconseillée chez les patients recevant d'autres traitements interférant avec l'hémostase, tels que la warfarine ou autres coumarines ou l'héparine .
Les personnes âgées sont plus susceptibles de présenter une altération des fonctions cardiovasculaires .
Réactions cutanées
Des réactions cutanées graves, certaines fatales, incluant des dermatites exfoliatives, des syndromes de Stevens-Johnson et des nécrolyses épidermiques toxiques, ont été signalées très rarement lors de traitements par AINS . Le risque d'apparition de ces réactions semble être le plus élevé en début de traitement, la réaction survenant dans la majorité des cas au cours du premier mois de traitement. Le traitement par KETESSE doit être arrêté dès la première apparition d'une éruption cutanée, de lésions des muqueuses ou de tout autre signe d'hypersensibilité.
Autres informations
Une attention particulière est nécessaire chez les patients :
présentant un trouble congénital du métabolisme des porphyrines (par exemple porphyrie aiguë intermittente) ;
présentant une déshydratation ;
dans les suites immédiates d'une intervention chirurgicale majeure.
Si le médecin envisage un traitement au long terme par dexkétoprofène, les fonctions hépatique et rénale et la numération de la formule sanguine devront être régulièrement contrôlées.
Des réactions d'hypersensibilité aiguës sévères (choc anaphylactique, par exemple) ont été observées à de très rares occasions. Le traitement doit être interrompu dès les premiers signes de réactions d'hypersensibilité sévères après la prise de KETESSE. Selon les symptômes, toutes les procédures médicales nécessaires devront être initiées par des professionnels de santé spécialisés.
Les patients présentant un asthme associé à une rhinite chronique, une sinusite chronique et/ou une polypose nasale ont un risque plus élevé d'allergie à l'acide acétylsalicylique et/ou aux AINS que le reste de la population. L'administration de ce médicament peut provoquer des crises d'asthme ou un bronchospasme, en particulier chez les sujets allergiques à l'acide acétylsalicylique ou aux AINS .
De manière exceptionnelle, la varicelle peut être à l'origine de graves complications infectieuses touchant la peau et les tissus mous. A ce jour, il ne peut être exclu que les AINS jouent un rôle dans l'aggravation de ces infections. Par conséquent, il est recommandé d'éviter l'utilisation de ce médicament en cas de varicelle.
KETESSE doit être administré avec précaution aux patients souffrant de troubles hématopoïétiques, de lupus érythémateux systémique ou d'une connectivite mixte.
Comme d'autres AINS, le dexkétoprofène peut masquer les symptômes de pathologies infectieuses.
Ce médicament contient du saccharose. Les patients présentant des problèmes héréditaires rares d'intolérance au fructose, de malabsorption du glucose et du galactose ou d'insuffisance en sucrase-isomaltase ne doivent pas prendre ce médicament. Ceci devra être pris en compte chez les patients diabétiques.
Population pédiatrique
La sécurité d'emploi n'a pas été démontrée chez l'enfant et l'adolescent.
Analogues en Russie
таб., покр. плен. обол.:
25 мг
гранулы д/пригот. р-ра д/приема внутрь:
25 мг
р-р д/в/в и в/м введ.:
25 мг/мл
таб., покр. плен. обол.:
25 мг
р-р д/в/в и в/м введ.:
25 мг/мл
таб., покр. плен. обол.:
25 мг
р-р д/в/в и в/м введ.:
25 мг/мл
таб., покр. плен. обол.:
25 мг
р-р д/в/в и в/м введ.:
25 мг/мл
Analogues en France
comprimé pelliculé:
12,50 mg, 25 mg
solution buvable:
25 mg
solution injectable ou pour perfusion:
50 mg
granulés pour solution buvable:
12,5 mg, 25 mg
comprimé pelliculé:
12,50 mg, 25 mg
solution buvable:
25 mg
solution injectable ou pour perfusion:
50 mg
granulés pour solution buvable:
12,5 mg, 25 mg