LUTRELEF - Inducteur de l'ovulation : l'acétate de gonadoréline est un décapeptide de synthèse identique à la GnRH naturelle sécrétée de façon pulsatile par l'hypothalamus.
Le médicament LUTRELEF appartient au groupe appelés Analogues de la GnRH
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - H01CA01
FERRING (FRANCE) - Lutrelef poudre et solvant pour solution injectable (IV) 0,8 mg , 1985-12-18
FERRING (FRANCE) - Lutrelef poudre et solvant pour solution injectable (IV - SC) 3,2 mg , 1985-12-18
Lutrelef 0,8 mg
poudre et solvant pour solution injectable (IV) 3,2 mg
FERRING (FRANCE)
Lutrelef 3,2 mg
poudre et solvant pour solution injectable (IV - SC) 3,2 mg
FERRING (FRANCE)
Induction de l'ovulation pour le traitement de la stérilité dans les anovulations d'origine hypothalamique.
Selon la classification des anovulations par l'OMS, seules la classe I et la classe IIa en cas d'échec de citrate de clomifène relèvent de l'administration de GnRH.
Inducteur de l'ovulation : l'acétate de gonadoréline est un décapeptide de synthèse identique à la GnRH naturelle sécrétée de façon pulsatile par l'hypothalamus.
L'administration pulsatile de gonadoréline entraîne une stimulation de la sécrétion gonadotrope et la libération de LH et de FSH.
Le pic plasmatique de LUTRELEF est obtenu en 3 minutes après injection intraveineuse, avec retour au taux basal en 30 minutes, et en 15 minutes par injection sous-cutanée, avec retour au taux basal en 60 minutes.
La demi-vie est de 5,6 ± 0,4 minutes.
Clairance : 1 480 ± 40 ml/min.
La GnRH est inactivée par hydrolyse à l'aide des enzymes neuropeptidiques spécifiques (enzymes protéolytiques).
La principale voie de dégradation est rénale.
Il peut exister un faible risque de grossesses multiples.
Des réactions au point d'injection de type : douleur, induration ou urticaire, peuvent survenir.
Peu fréquent : réactions d'hypersensibilité immédiate pouvant se manifester par une urticaire, un dème de Quincke, un bronchospasme ou un choc anaphylactique.
Hypersensibilité à l'acétate de gonadoréline ou à l'un des autres constituants de la spécialité.
La gonadoréline est actuellement utilisée comme inducteur de l'ovulation en vue d'obtenir une grossesse. Elle n'est pas indiquée chez la femme enceinte.
Toutefois l'expérience montre que certaines femmes, après induction de l'ovulation lors d'un précédent cycle, développent une grossesse sans en avoir connaissance et entreprennent de ce fait une nouvelle stimulation ovarienne.
Les données actuellement disponibles sur les effets de cette classe de produits au cours de la grossesse sont les suivantes:
Chez l'animal, les études effectuées n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.
En clinique, l'utilisation de ces produits, sur des effectifs limités de grossesses exposées, n'a apparemment révélé aucun effet malformatif ou ftotoxique particulier à ce jour. Toutefois, des études complémentaires sont nécessaires pour vérifier les conséquences d 'une exposition en cours de grossesse.
L'acétate de gonadoréline, à la posologie préconisée, peut provoquer de manière rare, pour des raisons soit de sensibilité individuelle, soit de surdosage, une hyperstimulation avec production de plusieurs follicules dominants. Il convient, dans ce cas, d'interrompre le traitement et de le recommencer à une posologie inférieure.
La réponse des gonadotrophines FSH et LH est diminuée chez les sujets traités par le phénobarbital.
Mise en garde spéciales
Il a été rapporté dans la littérature que des médicaments utilisés dans le traitement de l'infertilité pourraient augmenter le risque de survenue de cancer de l'ovaire.
Toutefois cette éventualité repose actuellement sur des bases épidémiologiques insuffisantes.
Précautions particulières d'emploi
Il convient d'exclure les hyperandrogénies, l'insuffisance ovarienne primitive, les atrésies vaginales, les affections médicales cause de stérilité, les pathologies tumorales hypophysaires.
Il importe en outre de vérifier la perméabilité des trompes à l'hystérographie, la normalité du spermogramme du conjoint et la négativité du test au citrate de clomifène.
Le traitement par voie intraveineuse impliquant la mise en place d'un cathéter à demeure, il convient d'exercer la surveillance d'usage.