NATEAD - contient principalement des immunoglobulines G (IgG).
LFB-BIOMEDICAMENTS (FRANCE) - Natead poudre et solvant pour solution injectable (IV) 100 microgrammes , 1998-09-11
Natead 100 microgrammes/2 ml
poudre et solvant pour solution injectable (IV) 100 microgrammes
LFB-BIOMEDICAMENTS (FRANCE)
1) Prévention de l'allo-immunisation fto-maternelle Rh D chez une femme Rh D négatif [RH(-1)]:
après accouchement d'un enfant Rh D positif [RH(1)] et ce, dans les 72 heures suivant l'accouchement,
après interruption volontaire de grossesse, fausse couche spontanée, grossesse extra-utérine, interruption thérapeutique de grossesse ou mort ftale in utero, sans phénotypage érythrocytaire de l'embryon,
après situations et manuvres anténatales exposant à un risque d'immunisation fto-maternelle: amniocentèse, ponction de sang ftal, biopsie de villosité choriale, réduction embryonnaire, cerclage du col de l'utérus, version céphalique externe, traumatisme abdominal, métrorragies ou menace d'accouchement prématuré.
2) Prévention de l'allo-immunisation à l'antigène D (Rh) après transfusion incompatible d'un produit sanguin labile contenant des globules rouges D (Rh) positif chez un receveur Rh D négatif.
NATEAD contient principalement des immunoglobulines G (IgG). Cette préparation présente une activité anticorps spécifique, dirigée contre l'antigène D (Rh) des érythrocytes humains.
La biodisponibilité est immédiate avec un taux de récupération proche de 90%. La demi-vie de NATEAD n'a pas été étudiée. Néanmoins, les études de cinétique des immunoglobulines humaines normales ou spécifiques, dont les procédés de fabrication sont comparables à celui de NATEAD, suggèrent une demi-vie comprise entre 3 et 4 semaines.
Les IgG et les complexes antigène-anticorps sont dégradés par le système monocytaire-macrophagique.
L'élimination des hématies Rh D positif de la circulation survient rapidement la plupart du temps dans les 8 heures suivant l'injection intraveineuse. Pour des volumes de sang incompatible importants, l'élimination se fait de façon beaucoup plus lente (par exemple, dans les 48 heures pour des volumes allant jusqu'à 100 ml), étant donné la durée d'administration de NATEAD et la capacité de clairance des complexes immuns par le système monocyto-phagocytaire.
Des allergies ou des réactions anaphylactiques ont pu être observées dans de rares cas. Les patients doivent être informés des signes précoces des réactions urticariennes, urticaire généralisée, oppression thoracique, respiration asthmatiforme, hypotension et anaphylaxie. Si de tels symptômes apparaissent, suspendre immédiatement l'administration du produit. En cas de choc, le traitement de l'état de choc devra être instauré.
En cas d'administration massive d'immunoglobuline humaine anti-D, le risque de réaction hémolytique justifie une surveillance clinique et biologique stricte. En cas de frissons qui parfois accompagnent la réaction hémolytique dès les premières heures suivant le début de la perfusion, injecter par voie intraveineuse de l'hémisuccinate d'hydrocortisone (100 mg).
chez les sujets Rh D positif, notamment les nouveau-nés;
chez les femmes Rh D négatif déjà immunisées contre l'antigène D (Rh), au vu du résultat d'un dosage des anticorps anti-D (Rh);
chez les sujets ayant des antécédents allergiques à l'un des constituants de la préparation, notamment aux immunoglobulines;
chez les sujets présentant un déficit en IgA et des anticorps anti-IgA.
Aucune étude de reproduction chez l'animal n'a été conduite avec NATEAD. Cependant, ce médicament a été largement utilisé pendant la grossesse et au cours de l'allaitement; aucun effet nocif sur le déroulement de la grossesse ou sur le nouveau-né n'a été décelé.
Aucune donnée n'est disponible quant aux conséquences du surdosage.
En cas d'administration massive d'immunoglobuline humaine anti-D, le risque de réaction hémolytique justifie une surveillance clinique et biologique stricte.
Vaccins constitués de virus vivants atténués
L'administration d'immunoglobulines peut entraver l'efficacité des vaccins constitués de virus vivants atténués tels que les vaccins contre la rougeole, la rubéole, les oreillons et la varicelle. Après administration de ce médicament, attendre au minimum six semaines (de préférence 3 mois) avant d'administrer ce type de vaccins.
Si le patient a reçu des vaccins anti-viraux vivants atténués (rougeole, rubéole, oreillons, varicelle) au cours des 2 semaines précédant l'injection, un contrôle des anticorps protecteurs post-vaccinaux peut être nécessaire en vue d'un éventuel rappel.
Interférence avec des tests sérologiques
Après administration d'immunoglobulines, l'augmentation transitoire de la concentration de divers anticorps transférés peut être responsable de sérologies positives temporaires.
L'immunoglobuline humaine anti-D contenant des anticorps anti-érythrocytaires d'autres spécificités, son administration peut -être suivie de façon transitoire de la positivation du test de Coombs et de la présence d'agglutinines irrégulières.
Les vraies réponses allergiques à l'immunoglobuline humaine anti-D sont rares. Une intolérance aux immunoglobulines peut se développer dans les très rares cas de déficit en IgA où le patient possède des anticorps contre les IgA.
Le patient doit être maintenu en observation pendant 20 minutes au moins après l'administration.
Si des réactions de type allergique ou anaphylactique sont soupçonnées, il convient d'interrompre immédiatement l'injection.
En cas de choc anaphylactique, le traitement symptomatique de l'état de choc devra être instauré.
L'administration d'immunoglobuline humaine anti-D après une transfusion de sang total ou de culots globulaires doit être effectuée de façon très lente pour éviter une réaction hémolytique trop brutale.
Elle entraîne une hémolyse des globules rouges transfusés et annule par conséquent l'effet thérapeutique attendu de la transfusion.
En revanche, lorsqu'il s'agit d'une transfusion de concentré plaquettaire, l'administration d'immunoglobuline humaine anti-D n'altère pas l'effet de la transfusion plaquettaire.
Le risque de transmission d'agents infectieux, y compris ceux dont la nature est encore inconnue, ne peut pas être définitivement exclu lorsque sont administrés des médicaments préparés à partir de sang ou de plasma humain.
Ce risque est cependant limité par:
de stricts contrôles effectués lors de la sélection des dons par un entretien médical avec les donneurs et la réalisation de tests de dépistage sur chaque don, en particulier pour trois virus pathogènes majeurs, VIH, VHC, VHB;
la recherche du matériel génomique du virus VHC sur les pools de plasma;
le procédé d'extraction/purification qui inclut des étapes d'élimination et/ou d'inactivation virale, dont la capacité a été validée pour le VIH, le VHC, le VHB, à l'aide de virus modèles.
L'efficacité de l'élimination et/ou de l'inactivation virale reste cependant limitée vis-à-vis de certains virus non enveloppés particulièrement résistants, notamment le parvovirus B19.
Analogues en Russie
р-р д/в/м введ.:
1500 МЕ
р-р д/в/м введ.:
300 мкг/доза
лиофилизат д/пригот. р-ра д/в/м введ.:
300 мкг
р-р д/в/м введ.:
150 мкг/мл (750 МЕ/мл)
р-р д/в/м введ.:
1.25 тыс.МЕ/мл
р-р д/в/в и в/м введ.:
1500 МЕ (300 мкг)/2мл
Analogues en France
poudre et solvant pour solution injectable (IV):
100 microgrammes
solution injectable:
625 UI
solution injectable:
200 microgrammes, 300 microgrammes