Résumé des caractéristiques du médicament - NEARTHRIN

Langue

- Français

NEARTHRIN

NEARTHRIN - Le méloxicam est un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) de la famille des oxicams, doté de propriétés anti-inflammatoires, analgésiques et antipyrétiques.

Le médicament NEARTHRIN appartient au groupe appelés AINS dérivés oxicam

Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - M01AC06

Substance active: MÉLOXICAM
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

PLURIPHARM (FRANCE) - Nearthrin solution injectable 10 mg , 2000-03-28

PLURIPHARM (FRANCE) - Nearthrin suspension buvable 0,15 g , 2001-01-10


Nearthrin 15 mg/1,5 ml

solution injectable 0,15 g

PLURIPHARM (FRANCE)

Nearthrin 7,5 mg/5 ml

suspension buvable 0,15 g

PLURIPHARM (FRANCE)







Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • solution injectable : 10 mg
  • suspension buvable : 0,15 g

Indications

Traitement symptomatique de courte durée des poussées aiguës de polyarthrite rhumatoïde et de spondylarthrite ankylosante, lorsque la voie orale et la voie rectale ne peuvent être utilisées.

Pharmacodynamique

Le méloxicam est un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) de la famille des oxicams, doté de propriétés anti-inflammatoires, analgésiques et antipyrétiques.

L'activité anti-inflammatoire du méloxicam a été démontrée dans des modèles classiques d'inflammation. Comme avec les autres AINS, son mécanisme d'action précis reste inconnu.

Cependant, il existe au moins un mode d'action commun à tous les AINS, y compris le méloxicam : l'inhibition de la biosynthèse des prostaglandines, médiateurs connus de l'inflammation.

Pharmacocinétique

Absorption

Le méloxicam est bien absorbé au niveau du tractus gastro-intestinal et présente une biodisponibilité absolue de 89 % après administration orale sous forme de gélule. La bioéquivalence a été établie entre les gélules, les comprimés et la suspension buvable.

Après administration d'une dose unique de méloxicam, les concentrations plasmatiques maximales moyennes sont atteintes en 2 heures pour la suspension buvable et en 5 à 6 heures pour les formes orales solides (comprimés et gélules).

Après administration de doses réitérées, l'état d'équilibre est atteint en 3 à 5 jours. Lors d'une administration quotidienne, les concentrations plasmatiques varient entre 0,4 à 1,0 µg/ml pour une dose de 7,5 mg et 0,8 à 2,0 µg/ml pour une dose de 15 mg (Valeurs des Cmin et Cmax à l'état d'équilibre), avec une amplitude assez faible. Les concentrations plasmatiques maximales à l'état d'équilibre sont atteintes en 5 heures à 6 heures pour les formes comprimés, gélules et suspension buvable respectivement. Lors de traitements en continu sur des périodes de plus d'un an, les concentrations plasmatiques sont comparables à celles observées à l'état d'équilibre lors de l'initiation du traitement. L'absorption du méloxicam après administration orale n'est pas modifiée en cas d'administration au milieu d'un repas.

Distribution

Le méloxicam est très fortement lié aux protéines plasmatiques, essentiellement à l'albumine (99 %). Il pénètre dans le liquide synovial où il atteint des concentrations correspondant environ à la moitié de la concentration plasmatique. Le volume de distribution est faible, de 11 litres en moyenne. Les variations interindividuelles sont de l'ordre de 30 à 40 %.

Métabolisme

Le méloxicam est métabolisé de façon intense au niveau hépatique. Quatre métabolites différents, tous pharmacologiquement inactifs, ont été identifiés dans l'urine. Le métabolite principal, le 5'-carboxyméloxicam (correspondant à 60 % de la dose) est formé par oxydation d'un métabolite intermédiaire, le 5'-hydroxyméthylméloxicam, qui est également excrété dans une moindre mesure (correspondant à 9 % de la dose). Des études in vitro suggèrent que le CYP2C9 joue un rôle important dans cette voie métabolique, avec une contribution mineure de l'isoenzyme CYP3A4. L'activité peroxydase est probablement à l'origine des deux autres métabolites, qui correspondent respectivement à 16 et 4 % de la dose administrée.

Elimination

Le méloxicam est éliminé principalement sous forme de métabolites, pour moitié par voie urinaire et pour moitié par voie fécale. Moins de 5 % de la dose quotidienne sont excrétés sous forme inchangée dans les faeces, seules des traces de méloxicam inchangé sont retrouvées dans les urines.

La demi-vie moyenne d'élimination est de l'ordre de 20 heures. La clairance plasmatique totale est de 8 ml/min en moyenne.

Linéarité/Non-linéarité

Les paramètres pharmacocinétiques du méloxicam sont linéaires entre les doses thérapeutiques de 7,5 à 15 mg après administration par voie orale ou intramusculaire.

Populations particulières

Insuffisance hépatique/rénale

Une insuffisance hépatique ou rénale à un stade léger à modéré n'a pas d'influence significative sur les paramètres pharmacocinétiques du méloxicam. Dans les cas d'insuffisance rénale sévère, l'augmentation du volume de distribution peut entraîner une augmentation des concentrations de la fraction libre de méloxicam. La dose quotidienne de 7,5 mg ne doit pas être dépassée dans ce cas .

Patients âgés

La clairance plasmatique moyenne à l'état d'équilibre chez les sujets âgés est légèrement plus faible que celle observée chez les sujets plus jeunes.

Montrer plus

Informations supplémentaires sur la pharmacocinétique du médicament NEARTHRIN en fonction de la voie d'administration

Effets indésirables

Des études cliniques et des données épidémiologiques suggèrent que l'utilisation de certains AINS (surtout lorsqu'ils sont utilisés à doses élevées et sur une longue durée) peut être associée à une légère augmentation du risque d'évènement thrombotique artériel (par exemple, infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral) .

Des ulcères peptiques, perforations ou hémorragies gastro-intestinales, parfois fatales, peuvent survenir, en particulier chez le sujet âgé, .

Des réactions cutanées sévères ont été rapportées ; des syndromes de Stevens-Johnson et des syndromes de Lyell .

Les fréquences des évènements rapportées ci-dessous sont basées sur les taux de survenue des effets indésirables observés lors des essais cliniques. Les données sont issues d'essais cliniques réalisés sur 3750 patients traités par des doses orales quotidiennes de 7,5 ou 15 mg de méloxicam sous forme de comprimés ou de gélules sur des périodes allant jusqu'à 18 mois (durée moyenne de traitement 127 jours).

Le tableau suivant résume les effets indésirables du méloxicam catégorisés par classe de système organe d'après la terminologie MedDRA avec leur fréquence : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100), rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000), très rare (< 1/10 000), inconnu (ne pouvant pas être estimée à partir des données disponibles).

Classe de système organe MedDRA

Fréquence

Effet indésirable

Affections hématologiques et du système lymphatique

Fréquent

Anémie

Peu fréquent

Leucopénie, thrombopénie, agranulocytose

Affections du système immunitaire

Rare

Réactions anaphylactiques/anaphylactoïdes

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Peu fréquent

Rétention sodique et hydrique, hyperkaliémie

Affections psychiatriques

Rare

Troubles de l'humeur, insomnie, cauchemars

Affections du système nerveux

Fréquent

Sensations vertigineuses, céphalées

Peu fréquent

Vertiges, acouphènes, somnolence

Rare

Confusion

Affections oculaires

Rare

Troubles visuels, y compris vision floue

Affections cardiaques

Peu fréquent

Palpitations, insuffisance cardiaque

Affections vasculaires

Peu fréquent

Hypertension, flush

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Rare

Crise d'asthme*

Affections gastro-intestinales

Fréquent

Dyspepsie, nausée, vomissements, douleurs abdominales, constipation, flatulences, diarrhées, méléna, hématémèse

Peu fréquent

Oesophagite, stomatite, hémorragie gastro-intestinale, ulcères gastro-duodénaux

Rare

Perforation gastro-intestinale, gastrite, colite, exacerbation d'une colite ou d'une maladie de Crohn

Fréquence inconnue

Pancréatite

Affections hépatobiliaires

Rare

Hépatite

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Fréquent

Prurit, éruption cutané

Peu fréquent

Urticaire

Rare

Œdème de Quincke, réactions de photosensibilisation

Très rare

Réactions bulleuses telles qu'érythème polymorphe, syndrome de Stevens-Johnson et syndrome de Lyell (nécrolyse épidermique toxique)

Affections du rein et des voies urinaires

rare

Insuffisance rénale aigüe**

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Fréquent

Oedème

Investigations

Peu fréquent

Augmentation des transaminases, augmentation de la bilirubinémie, augmentation de la créatininémie, augmentation de l'urémie

* chez certains sujets allergiques à l'acide acétylsalicylique (aspirine) ou à d'autres AINS.

** chez les patients présentant des facteurs de risque .

Réactions indésirables qui n'ont pas été observées avec le produit mais qui sont généralement considérées comme possibles avec d'autres médicaments de cette classe

Lésions rénales organiques entraînant une insuffisance rénale aiguë : des cas isolés de néphrite interstitielle, de nécrose tubulaire aiguë, de syndrome néphrotique et de nécrose papillaire rénales ont été signalés.

Contre-indications

Ce médicament est contre-indiqué dans les cas suivants :

Grossesse et allaitement ;

Hypersensibilité au méloxicam ou à l'un des excipients, ou hypersensibilité aux molécules d'activité proche telles que autres AINS, aspirine. NEARTHRIN ne doit pas être administré aux patients ayant développé des phénomènes d'asthme, de polypes nasaux, d'œdème de Quincke ou d'urticaire après administration d'aspirine ou d'autres AINS ;

Antécédents d'hémorragie ou de perforation digestive au cours d'un précédent traitement par AINS ;

Ulcère peptique évolutif, antécédents d'ulcère peptique ou d'hémorragie récurrente (2 épisodes distincts ou plus d'hémorragie ou d'ulcération objectivés) ;

Hémorragies gastro-intestinales, cérébrales ou de toute autre nature ;

Insuffisance hépato-cellulaire sévère ;

Insuffisance rénale sévère non dialysée ;

Insuffisance cardiaque sévère ;

Troubles de l'hémostase ou traitement anticoagulant en cours (contre-indications liées à la voie intra-musculaire).

Grossesse/Allaitement

Grossesse

L'inhibition de la synthèse des prostaglandines peut avoir un effet délétère sur la grossesse et/ou le développement embryonnaire ou fœtal. Les données issues des études épidémiologiques, suite à l'utilisation d'un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines au premier stade de la grossesse, suggèrent une augmentation du risque de fausse-couche, de malformation cardiaque et de la paroschisis. Le risque absolu de malformation cardiaque est augmenté de moins de 1 % à environ 1,5 %. Ce risque est supposé augmenter en fonction de la dose et de la durée du traitement.

Chez l'animal, l'administration d'un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines entraîne une augmentation des pertes pré-et post-implantatoires et de la mortalité embryo-fœtale. De plus, une augmentation de l'incidence de diverses malformations, y compris cardiovasculaires, a été observée chez des animaux ayant reçu un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines au cours de la période d'organogénèse.

A moins d'une nécessité clairement établie, l'utilisation du méloxicam est à éviter au cours du premier et du deuxième trimestre de la grossesse.

En cas d'utilisation du méloxicam chez une femme souhaitant concevoir, ou au cours du premier ou du deuxième trimestre de la grossesse, la dose et la durée du traitement doivent être maintenues aussi faibles que possible.

Au cours du troisième trimestre, tous les inhibiteurs de la synthèse des prostaglandines peuvent exposer :

le fœtus

à une toxicité cardiopulmonaire (avec fermeture prématurée du canal artériel et hypertension pulmonaire),

à une altération de la fonction rénale pouvant progresser vers une insuffisance rénale avec oligohydramnios.

La mère et l'enfant, à la fin de la grossesse :

à une augmentation du temps de saignement, un effet anti-agrégant, pouvant survenir même à très faible dose,

à une inhibition des contractions utérines entraînant un travail retardé ou prolongé.

En conséquence, le méloxicam est contre-indiqué au cours du troisième trimestre de la grossesse.

Allaitement

Bien qu'aucune donnée spécifique ne soit disponible pour le méloxicam, les AINS sont connus pour passer dans le lait maternel. L'administration du méloxicam est contre-indiquée en cas d'allaitement.

Surdosage

En cas de surdosage aigu aux AINS, les symptômes sont limités à une léthargie, une somnolence, des nausées, des vomissements, des douleurs épigastriques, généralement réversibles avec un traitement adapté. Des hémorragies gastro-intestinales peuvent survenir. Un surdosage sévère peut conduire à une hypertension, une insuffisance rénale aiguë, une atteinte hépatique, une détresse respiratoire, un coma, des convulsions, un collapsus cardio-vasculaire et un arrêt cardiaque. Des réactions anaphylactoïdes ont été rapportées au cours de traitements par AINS et peuvent survenir en cas de surdosage.

En cas de surdosage aux AINS, un traitement symptomatique adapté doit être instauré. Lors d'un essai clinique, une accélération de l'élimination du méloxicam a été mise en évidence suite à l'administration par voie orale de cholestyramine (4 g, 3 fois par jour).

Interactions avec d'autres médicaments

Interactions pharmacodynamiques

+ Autres AINS, y compris les salicylés (aspirine > 3 grammes/jour)

L'administration de plusieurs AINS à la fois peut accroître le risque d'ulcères et d'hémorragies gastro-intestinaux, par effet synergique.

L'administration simultanée de méloxicam avec d'autres AINS n'est pas recommandée .

+ Corticoïdes administrés par voie orale :

Augmentation du risque d'ulcération et d'hémorragie gastro-intestinale .

+ Anticoagulants oraux

Risque accru d'hémorragie, par inhibition de la fonction plaquettaire et agression de la muqueuse gastro-duodénale.

Les AINS sont susceptibles de majorer les effets des anticoagulants, comme la warfarine .

L'administration concomitante d'AINS et d'anticoagulants oraux n'est pas recommandée .

Une surveillance étroite de l'INR est nécessaire si l'association ne peut être évitée.

+ Thrombolytiques et anti-agrégants plaquettaires

Risque accru d'hémorragie, par inhibition de la fonction plaquettaire et agression de la muqueuse gastro-duodénale.

+ Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) :

Augmentation du risque d'hémorragie gastro-intestinale .

+ Diurétiques, inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine et antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II

Les AINS peuvent réduire l'effet des diurétiques et d'autres agents antihypertenseurs. Chez certains patients présentant une fonction rénale altérée (par exemple des patients déshydratés ou certains patients âgés), l'association d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion de l'angiotensine ou d'un antagoniste des récepteurs de l'angiotensine II à des traitements inhibant la cyclo-oxygénase peut entraîner une nouvelle détérioration de la fonction rénale, y compris une insuffisance rénale aiguë, généralement réversible. En conséquence, toute association de ce type doit être administrée avec prudence, en particulier chez le sujet âgé. Les patients doivent être suffisamment hydratés et une surveillance de la fonction rénale doit être envisagée lors de l'initiation du traitement concomitant puis à intervalles réguliers .

+ Autres agents anti-hypertenseurs (y compris les bêta-bloquants)

Comme dans le cas des inhibiteurs de l'enzyme de conversion et des antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II, une diminution de l'effet anti-hypertenseur des bêta-bloquants peut survenir (due à l'inhibition des prostaglandines à effet vasodilatateur).

+ Ciclosporine

Les AINS peuvent accroître la néphrotoxicité de la ciclosporine, par le biais d'effets dépendant des prostaglandines rénales. En cas d'association, la fonction rénale doit être surveillée, en particulier chez le sujet âgé.

+ Dispositifs intra-utérins

Les AINS peuvent diminuer l'efficacité des dispositifs intra-utérins. Cette diminution de l'efficacité des dispositifs intra-utérins préalablement rapportée pour des traitements par AINS nécessite toutefois d'être confirmée.

Interactions pharmacocinétiques (effet du méloxicam sur la pharmacocinétique d'autres médicaments)

+ Lithium

Les AINS augmentent la lithiémie par diminution de l'excrétion rénale de lithium qui peut atteindre des valeurs toxiques. L'administration concomitante de lithium et d'AINS n'est pas recommandée . Si cette association ne peut être évitée, une surveillance étroite de la lithiémie est nécessaire lors de l'initiation, au cours et à l'arrêt du traitement par le méloxicam.

+ Méthotrexate

Les AINS peuvent réduire l'excrétion tubulaire du méthotrexate entraînant une augmentation des concentrations plasmatiques en méthotrexate. En conséquence, l'administration d'AINS n'est pas recommandée chez les patients traités par de fortes doses de méthotrexate (plus de 15 mg/semaine) .

Ce risque d'interaction entre les AINS et le méthotrexate doit également être pris en compte chez les patients traités par des doses plus faibles de méthotrexate, en particulier en cas d'altération de la fonction rénale.

En cas d'association, une surveillance de la numération sanguine et de la fonction rénale sont nécessaires. Des précautions particulières s'imposent en cas d'administration simultanée du méthotrexate et de l'AINS sur trois jours consécutifs, en raison du risque de toxicité liée à l'augmentation des taux plasmatiques de méthotrexate.

Bien que la pharmacocinétique du méthotrexate (15 mg/semaine) ne soit pas significativement modifiée par l'administration concomitante de méloxicam, il faut tenir compte du risque d'augmentation de la toxicité hématologique du méthotrexate en cas d'administration d'AINS (voir plus haut) .

Interactions pharmacocinétiques (effet d'autres médicaments sur la pharmacocinétique du méloxicam)

+ Cholestyramine

La cholestyramine accélère l'élimination du méloxicam en stoppant la circulation entérohépatique. Cet effet entraîne une augmentation de la clairance du méloxicam de 50 % et une diminution de la demi-vie à 13±3 heures. Cette interaction présente une significativité clinique.

Aucune interaction pharmacocinétique directe, présentant une significativité clinique, n'a été détectée avec les antiacides, la cimétidine ou la digoxine.






Analogues du médicament NEARTHRIN qui a la même composition

Analogues en Russie

Амелотекс
  • таб.:

    7.5 мг, 15 мг

  • суспенз. д/приема внутрь:

    7.5 мг|5 мл

  • р-р д/в/м введ.:

    10 мг/мл

  • гель д/наружн. прим.:

    1%

  • суппозитории ректальн.:

    7.5 мг, 15 мг

Артрозан
  • таб.:

    7.5 мг, 15 мг

  • р-р д/в/м введ.:

    6 мг/мл

Би-ксикам
  • таб.:

    7.5 мг, 15 мг

  • р-р д/в/м введ.:

    15 мг/1.5 мл

  • таб.:

    7.5 мг, 15 мг

  • р-р д/в/м введ.:

    10 мг/мл

  • таб.:

    7.5 мг, 15 мг

  • таб.:

    7.5 мг, 15 мг

Analogues en France

  • solution injectable:

    15 mg

  • comprimé:

    7,5 mg

  • suspension buvable:

    0,15 g

  • comprimé:

    15 mg, 7,5 mg

  • solution injectable:

    15 mg

  • comprimé:

    15 mg, 7,5 mg

  • gélule:

    15 mg, 7,5 mg

  • suspension buvable:

    0,15 g

  • suppositoire pour l'administration rectale:

    15 mg, 7,50 mg

  • comprimé:

    15 mg, 7,5 mg

  • suppositoire pour l'administration rectale:

    15 mg, 7,50 mg

  • solution injectable:

    10 mg

  • suspension buvable:

    0,15 g