NOYADA 2 - Le captopril est un inhibiteur compétitif hautement spécifique de l'enzyme de conversion de l'angiotensine I.
Le médicament NOYADA 2 appartient au groupe appelés Inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensinogène seuls
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - C09AA01
MARTINDALE PHARMACEUTICALS (ROYAUME-UNI) - Noyada 2 solution buvable 5 mg , 2017-06-14
Noyada 2 5 mg/5 ml
solution buvable 5 mg
MARTINDALE PHARMACEUTICALS (ROYAUME-UNI)
Posologie | NOYADA 5mg/5ml | NOYADA 25mg/5ml | |
Adultes | 6.25 mg | 6.25ml | |
12.5 mg | 12.5 ml | ||
25 mg | 5ml | ||
37.5 mg | 7.5ml | ||
50mg | 10ml | ||
75mg | 15ml | ||
100mg | 20ml | ||
150mg | 30ml | ||
Population pédiatrique | 0.15mg/kg | 0.15ml/kg | |
0.3mg/kg | 0.3ml/kg |
Clairance de la créatinine (ml/min/1,73m2) | Doses initiales recommandées (mg) | Doses journalières maximales (mg) |
>40 | 25-50 | 150 |
21-40 | 25 | 100 |
10-20 | 12.5 | 75 |
<10 | 6.25 | 37.5 |
NOYADA est indiqué dans le traitement de :
- l'hypertension artérielle
- l'insuffisance cardiaque : NOYADA en association avec des diurétiques et, le cas échéant, des digitaliques et des bêta-bloquants est indiqué dans le traitement de l'insuffisance cardiaque chronique associée à une réduction de la fonction ventriculaire systolique.
- l'infarctus du myocarde :
Traitement de courte durée (4 semaines) : NOYADA est indiqué dans les 24 premières heures chez les patients en situation hémodynamique stable.
Prévention à long terme de l'insuffisance cardiaque symptomatique : NOYADA est indiqué chez les patients cliniquement stables avec dysfonction ventriculaire gauche asymptomatique (fraction d'éjection ≤ à 40 %).
- la néphropathie diabétique du diabète de type I : NOYADA est indiqué dans le traitement de la néphropathie diabétique macroprotéinurique du diabète insulinodépendant .
NOYADA peut être utilisé seul ou en association avec d'autres agents antihypertenseurs .
Le captopril est un inhibiteur compétitif hautement spécifique de l'enzyme de conversion de l'angiotensine I.
Le bénéfice des inhibiteurs de l'enzyme de conversion semble résulter essentiellement de l'inhibition du système rénine-angiotensine-aldostérone plasmatique. La rénine est une enzyme endogène produite par les reins, et libérée dans la circulation où elle convertit l'angiotensinogène en angiotensine I, un décapeptide relativement inactif.
L'enzyme de conversion de l'angiotensine (une peptidyldipeptidase) convertit l'angiotensine I en angiotensine II. L'angiotensine II est un vasoconstricteur puissant, qui provoque une vasoconstriction artérielle et augmente la pression sanguine. Elle est aussi responsable de la stimulation de la sécrétion d'aldostérone par le cortex surrénalien.
L'inhibition de l'enzyme de conversion de l'angiotensine entraîne la diminution de l'angiotensine II plasmatique. Il en résulte une diminution de l'activité vasopressive et de la sécrétion d'aldostérone. Cette dernière diminution est faible, mais elle peut entraîner une légère augmentation de la kaliémie, associée à une perte de sodium et de liquides.
Lorsque l'angiotensine II n'exerce plus de rétrocontrôle négatif sur la sécrétion de rénine, l'activité de la rénine plasmatique augmente.
L'enzyme de conversion de l'angiotensine dégrade également la bradykinine, un peptide de type kinine (puissant vasodilatateur), en métabolites inactifs. Par conséquent, l'inhibition de l'enzyme de conversion de l'angiotensine entraîne l'augmentation du système kallikréine-kinine circulant et local, ce qui contribue à la vasodilatation périphérique par activation du système des prostaglandines. Ce mécanisme, qui est responsable de certains effets secondaires, pourrait jouer un rôle dans l'effet hypotenseur du captopril.
L'activité anti-hypertensive après une prise unique par voie orale de captopril est en général maximale entre 60 et 90 minutes après la prise. La durée d'action est dose dépendante. La baisse de la pression artérielle peut être progressive, et plusieurs semaines de traitement peuvent être nécessaires pour atteindre un effet thérapeutique optimal. Les effets antihypertenseurs du captopril et des diurétiques thiazidiques sont cumulatifs.
Chez les patients présentant une hypertension, le captopril entraîne une baisse de la tension artérielle en décubitus et en orthostatisme, sans induire la moindre hausse compensatoire du rythme cardiaque, ni de rétention hydrosodée.
Dans les études hémodynamiques, le captopril a provoqué une réduction marquée de la résistance artérielle périphérique. En général, il n'y avait pas de modifications cliniquement pertinentes du débit plasmatique rénal ou du taux de filtration glomérulaire. Pour la plupart des patients, l'activité antihypertensive se manifeste environ 15 à 30 minutes après la prise par voie orale du captopril ; l'effet maximal étant atteint après 60 à 90 minutes. La baisse maximale de la pression artérielle pour une dose définie de captopril était généralement visible après trois à quatre semaines.
A la dose journalière recommandée, l'effet antihypertenseur persiste même pendant un traitement à long terme. L'interruption temporaire du captopril ne provoque pas d'augmentation rapide et excessive de la tension artérielle (effet rebond). Le traitement de l'hypertension par captopril entraîne également une réduction de l'hypertrophie ventriculaire gauche.
Les études hémodynamiques chez les patients présentant une insuffisance cardiaque ont indiqué que le captopril provoquait une diminution de la résistance périphérique totale et un effet vasodilatateur veineux. Cela entraîne une diminution de la pré-charge et de la post-charge du cur (baisse de la pression de remplissage ventriculaire). De plus, des augmentations du débit cardiaque, de l'index cardiaque et de la capacité d'exercice ont été observées au cours du traitement par captopril.
Dans une large étude contrôlée versus placebo chez des patients présentant une dysfonction ventriculaire gauche (FEVG ≤ 40 %) après infarctus du myocarde, il est apparu que le captopril (initié entre le 3ème et le 16ème jour après l'infarctus) a prolongé la survie et a réduit la mortalité cardiovasculaire par une réduction de l'évolution vers l'insuffisance cardiaque symptomatique et réduction de l'hospitalisation pour insuffisance cardiaque en comparaison au placebo. Il y avait également une réduction des récidives d'infarctus du myocarde et des revascularisations cardiaques et/ou de la nécessité de traitements complémentaires par diurétiques et/ou digitaliques ou une augmentation de leur dosage en comparaison au placebo.
Une analyse rétrospective a montré que le captopril avait réduit les récidives d'infarctus du myocarde et les revascularisations cardiaques (aucun d'eux n'était des critères de l'étude).
Une autre large étude contrôlée versus placebo chez des patients présentant un infarctus du myocarde a montré que le captopril (administré dans les 24 heures et poursuivi pendant un mois) réduit significativement la mortalité totale après 5 semaines en comparaison au placebo. L'effet bénéfique du captopril sur la mortalité totale restait détectable même après une année. Aucune indication d'un effet négatif lié à la mortalité précoce le premier jour du traitement n'a été découverte.
Les effets cardioprotecteurs du captopril sont observés quel que soit l'âge, le sexe du patient, la localisation de l'infarctus et les traitements associés à l'efficacité démontrée dans le post-infarctus (thrombolytiques, bêtabloquants et aspirine).
Néphropathie associée au diabète de type I
Un essai multicentrique contrôlé versus placebo en double aveugle a montré que l'administration du captopril chez des patients présentant un diabète insulino-dépendant avec protéinurie, associée ou non à une hypertension artérielle (l'administration simultanée d'autres antihypertenseurs pour contrôler la tension artérielle était autorisée) a entrainé une réduction significative (51 %) du temps de doublement de la créatininémie et une réduction significative (51 %) de l'insuffisance rénale en phase terminale (dialyse ou transplantation rénale) et de la mortalité en comparaison au placebo. Chez les patients atteints de diabète avec microalbuminurie, le traitement par le captopril réduisait l'excrétion d'albumine dans les deux ans.
Les effets du traitement par le captopril sur la préservation de la fonction rénale complètent les bénéfices induits par la baisse de la tension artérielle.
L'utilisation de l'association d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion (IEC) avec un antagoniste des récepteurs de l'angiotensine II (ARA II) a été analysée au cours de deux larges essais randomisés et contrôlés (ONTARGET (ONgoing Telmisartan Alone and in combination with Ramipril Global Endpoint Trial) et VANEPHRON-D (The Veterans Affairs Nephropathy in Diabetes). L'étude ONTARGET a été réalisée chez des patients ayant des antécédents de maladie cardiovasculaire ou de maladie vasculaire cérébrale, ou atteints d'un diabète de type 2 avec atteinte des organes cibles. L'étude VA NEPHRON-D a été réalisée chez des patients diabétiques de type 2 et atteints de néphropathie diabétique. En comparaison à une monothérapie, ces études n'ont pas mis en évidence d'effet bénéfique significatif sur l'évolution des atteintes rénales et/ou cardiovasculaires et sur la mortalité, alors qu'il a été observé une augmentation du risque d'hyperkaliémie, d'insuffisance rénale aiguë et/ou d'hypotension. Ces résultats sont également applicables aux autres IEC et ARA II, compte tenu de la similarité de leurs propriétés pharmacodynamiques. Les IEC et les ARA II ne doivent donc pas être associés chez les patients atteints de néphropathie diabétique. L'étude ALTITUDE (Aliskiren Trial in Type 2 Diabetes Using Cardiovascular and Renal Disease Endpoints) a été réalisée dans le but d'évaluer le bénéfice de l'ajout d'aliskiren à un traitement standard par IEC ou un ARA II chez des patients atteints d'un diabète de type 2 et d'une insuffisance rénale chronique, avec ou sans troubles cardiovasculaires. Cette étude a été arrêtée prématurément en raison d'une augmentation du risque d'événements indésirables. Les décès d'origine cardiovasculaire et les accidents vasculaires cérébraux ont été plus fréquents dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo ; de même les événements indésirables et certains événements indésirables graves tels que l'hyperkaliémie, l'hypotension et l'insuffisance rénale ont été rapportés plus fréquemment dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo.
Le captopril est actif par voie orale sans nécessiter de biotransformation. L'absorption minimale moyenne est d'environ 75%. Les pics plasmatiques sont atteints dans les 60-90 minutes. La présence d'aliments dans le tube digestif réduit l'absorption d'environ 30-40%. Environ 25-30% de la substance circulante sont liés aux protéines plasmatiques. La demi-vie d'élimination apparente du captopril inchangé dans le sang est d'environ 2 heures. Plus de 95% de la dose absorbée sont éliminés dans les urines en 24 heures; 40-50% sont sous forme inchangée et le reste est formé de métabolites disulphides inactifs (captopril disulphide et captopril cysteine disulphide). L'insuffisance rénale peut induire une accumulation. En conséquence, la dose doit être réduite et/ou l'intervalle entre les prises allongé chez les patients présentant une insuffisance rénale .
Au cours d'une étude de bioéquivalence, croisée, randomisée, à dose unique, le pic plasmatique de captopril après administration orale d'un comprimé de référence à 25 mg (Cmax 268,821±114,5752 ng/ml) a été légèrement plus élevé que celui observé après administration de NOYADA 25 mg/5ml (Cmax 229,796±60,9135 ng/ml).
Les études animales démontrent que le captopril ne traverse pas la barrière hémato-encéphalique de façon significative.
Allaitement :
Après administration d'une dose de 100 mg de captopril administré par voie orale 3 fois par jour, chez 12 femmes, les concentrations maximales de captopril dans le lait étaient de 4,7 μg/L 3,8 heures après la prise. On estime qu'un enfant allaité exclusivement à partir du lait maternel serait exposé à une dose maximale correspondant à 0,002% de la dose quotidienne de captopril de la mère.
Les effets indésirables rapportés avec le captopril et présentés ci-dessous sont classés par ordre de fréquence, selon la convention suivante : effets très fréquents (≥ 1/10), fréquents (≥ 1/100 ; < 1/10), peu fréquents (≥ 1/1 000 ; < 1/100), rares (≥ 1/10 000 ; < 1/1 000) et très rares (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité.
Tableau 1. Effets indésirables rapportés avec le captopril au cours des études cliniques et de l'expérience après commercialisation
FréquenceClasse de système d'organes | Fréquent | Peu fréquent | Rare | Très rare |
Affections hématologiques et du système lymphatique | Neutropénie/agranulocytose pancytopénie particulièrement chez les patients avec une fonction rénale altérée, anémie (y compris aplasique et hémolytique), thrombopénie, lymphadénopathie, éosinophilie, maladies auto-immune et/ou anticorps antinucléaires positifs. | |||
Troubles du métabolisme et de la nutrition | Anorexie | Hyperkaliémie, hypoglycémie | ||
Affections psychiatriques | Troubles du sommeil | Confusion, dépression | ||
Affections du système nerveux | Altération du goût, sensations vertigineuses | Somnolence, céphalées et paresthésie | Incidents cérébrovasculaires, y compris accident vasculaire cérébral et syncope | |
Affections oculaires | Vision trouble | |||
Affections cardiaques | Tachycardie ou tachyarythmie, angor, palpitations | Arrêt cardiaque, choc cardiogénique | ||
Affections vasculaires | Hypotension, syndrome de Raynaud, flush, pâleur | |||
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | Toux sèche et irritative (non productive) et dyspnée | Bronchospasme, rhinite, alvéolite allergique/pneumopathie à éosinophiles | ||
Affections gastro-intestinales | Nausées, vomissements, irritations gastriques, douleurs abdominales, diarrhée, constipation, sécheresse buccale | Angio-oedème intestinal, stomatite/ulcération aphteuses | Glossite, ulcère gastro-duodénal, pancréatite | |
Affections hépatobiliaires | Insuffisance hépatique et cholestase (incluant l'ictère), hépatite, éventuellement nécrotique, enzymes hépatiques et bilirubine élevés | |||
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Prurit avec ou sans rash, rash, et alopécie | Angio-oedème | Urticaire, syndrome de Stevens-Johnson, érythème polymorphe, photosensibilité, érythrodermie, réactions pemphigoïdes et dermatite exfoliatrice | |
Affections musculo-squelettiques et systémiques | Myalgie, arthralgie | |||
Affections du rein et des voies urinaires | Troubles de la fonction rénale dont insuffisance rénale, polyurie, oligurie, augmentation de la fréquence des mictions | Syndrome néphrotique | ||
Affections des organes de reproduction et du sein | Impuissance, gynécomastie | |||
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | Douleur thoracique, fatigue, malaise | Fièvre | ||
Investigations | Protéinurie, éosinophilie, hyperkaliémie, hyponatrémie, augmentation de l'urémie, de la créatinine et de la bilirubine sériques, baisse de l'hémoglobine, de l'hématocrite, des leucocytes, des plaquettes, anticorps antinucléaires positifs, augmentation de la vitesse de sédimentation |
Population pédiatrique
Les effets indésirables les plus importants observés dans la population pédiatrique étaient une toux sèche persistante, une hyperkaliémie, un angio-oedème, une diminution du taux de filtration glomérulaire, une hypotension, une neutropénie, une insuffisance hépatique et des troubles de la fonction rénale.
Les réactions le plus fréquemment observées au cours du traitement par captopril étaient maux de tête, tachycardie, vomissements, troubles posturaux, anémie, éruptions cutanées et anorexie.
Des effets indésirables comme une apnée, des convulsions, une insuffisance rénale et une hypotension sévère non prévisible sont très fréquents au cours du premier mois de vie, par conséquent il est recommandé d'utiliser les inhibiteurs de l'enzyme de conversion avec précaution, notamment chez les nouveau-nés prématurés .
Les patients prématurés traités par captopril présentent un risque d'oligurie .
- Antécédent d'angio-dème lié à la prise d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion de l'angiotensine.
- Angio-dème héréditaire/idiopathique.
- 2ème et 3ème trimestres de la grossesse .
- L'association de NOYADA à des médicaments contenant de l'aliskiren est contre-indiquée chez les patients présentant un diabète ou une insuffisance rénale (DFG [débit de filtration glomérulaire] < 60 ml/min/1,73 m2) .
Grossesse
L'utilisation des IEC est déconseillée pendant le 1er trimestre de la grossesse . L'utilisation des IEC est contre-indiquée aux 2ème et 3ème trimestres de la grossesse .
Les données épidémiologiques disponibles concernant le risque de malformation après exposition aux IEC au 1er trimestre de la grossesse ne permettent pas de conclure. Cependant une petite augmentation du risque de malformations congénitales ne peut être exclue.
A moins que le traitement par IEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé aux patientes qui envisagent une grossesse de modifier leur traitement antihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité bien établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêté immédiatement et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté.
L'exposition aux IEC au cours des 2ème et 3ème trimestres de la grossesse est connue pour entraîner une foetotoxicité (diminution de la fonction rénale, oligohydramnios, retard d'ossification des os du crâne) et une toxicité chez le nouveau-né (insuffisance rénale, hypotension, hyperkaliémie) . En cas d'exposition à un IEC à partir du 2ème trimestre de la grossesse, il est recommandé d'effectuer une échographie foetale afin de vérifier la fonction rénale et les os de la voûte du crâne. Les nouveau-nés de mère traitée par IEC doivent être surveillés sur le plan tensionnel .
Allaitement
Les données limitées de pharmacocinétique montrent des concentrations très faibles dans le lait maternel . Bien que ces concentrations ne semblent pas cliniquement pertinentes, l'administration de NOYADA est déconseillée au cours de l'allaitement des enfants prématurés et au cours des premières semaines de vie, en raison du risque hypothétique d'effets cardiovasculaires et rénaux et du manque d'expérience clinique.
Dans le cas des enfants plus âgés, l'administration de NOYADA au cours de l'allaitement peut être envisagée si ce traitement est nécessaire pour la mère et que l'apparition de tout effet indésirable est surveillée chez l'enfant.
Fertilité
Il n'existe pas de données sur la fertilité humaine. Aucun effet sur la fertilité n'a été détecté dans les études chez l'animal .
Les symptômes de surdosage sont une hypotension sévère, choc, stupeur, une bradycardie, un désordre électrolytique et une insuffisance rénale.
En cas de surdosage, le patient doit être étroitement surveillé, de préférence en unité de soins intensifs. Les niveaux sériques d'électrolytes et la créatinine doivent être fréquemment surveillés, ainsi que la pression artérielle. Les mesures thérapeutiques dépendent de la nature et de la gravité des symptômes.
En cas d'ingestion récente, des mesures doivent être prises pour empêcher l'absorption et accélérer l'élimination, par exemple le lavage gastrique, l'administration d'agents adsorbants et de sulfate de sodium dans les 30 minutes suivant l'ingestion.
En cas d'hypotension, mettre le patient en position adaptée au choc et administrer rapidement un supplément de chlorure de sodium et soluté de remplissage. Un traitement par angiotensine II peut être envisagé.
La bradycardie ou une réaction vagale étendue doivent être traitées par l'administration d'atropine. La pose d'un pacemaker peut être envisagée.
Le captopril est hémodialysable. L'utilisation de membranes de haut flux en polyacrylonitrile est déconseillée. La naloxone a été utilisée à la fois avec et sans succès pour réduire l'hypotension associée à un surdosage en captopril.
Diurétiques épargneurs de potassium ou suppléments en potassium : les inhibiteurs de l'enzyme de conversion atténuent la perte potassique induite par les diurétiques. Les diurétiques épargneurs de potassium (par exemple spironolactone, triamtérène ou amiloride), les suppléments en potassium, ou les sels de régime contenant du potassium peuvent entraîner des augmentations significatives de la kaliémie. Si l'utilisation concomitante est indiquée en raison d'une hypokaliémie démontrée, ils doivent être utilisés avec précaution et avec un contrôle fréquent de la kaliémie .
Diurétiques (thiazidiques ou diurétique de l'anse) : un traitement préalable avec des diurétiques à dose élevée peut provoquer une hypovolémie et un risque d'hypotension lors de l'instauration du traitement par le captopril . Les effets hypotenseurs peuvent être réduits par arrêt du diurétique, par augmentation de la prise sodée ou hydrique et l'initiation d'un traitement par une faible dose de captopril. Cependant, les études spécifiques avec l'hydrochlorotiazide ou le furosémide n'ont pas mis en évidence d'interactions médicamenteuses cliniquement significatives.
Autres agents antihypertenseurs : le captopril a été administré sans problème avec d'autres antihypertenseurs communément utilisés (bêta-bloquants, inhibiteurs calciques à longue durée d'action). L'administration concomitante de ces agents peut potentialiser les effets hypotenseurs du captopril.
Un traitement concomitant par nitroglycérine et autres dérivés nitrés ou par vasodilatateurs devra être administré avec prudence.
Alpha-bloquants : l'administration concomitante d'alpha-bloquants peut augmenter les effets antihypertenseurs du captopril et le risque d'hypotension orthostatique.
Traitement de l'infarctus aigu du myocarde : le captopril peut être administré en association avec l'acide acétylsalicylique (à doses cardiologiques), les thrombolytiques, les bêta-bloquants et/ou les dérivés nitrés chez des patients ayant subi un infarctus du myocarde.
Lithium : une augmentation réversible de la lithémie et de la toxicité du lithium a été rapportée lors de l'administration concomitante de lithium et d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion. L'administration concomitante de diurétiques thiazidiques peut augmenter le risque de toxicité du lithium et amplifier le risque déjà accru avec les inhibiteurs de l'enzyme de conversion de toxicité du lithium. L'association de captopril avec le lithium est déconseillée, mais si l'association est jugée nécessaire, une surveillance étroite de la lithémie doit être effectuée .
Antidépresseurs tricycliques/Antipsychotiques : les inhibiteurs de l'enzyme de conversion peuvent augmenter les effets hypotenseurs de certains antidépresseurs tricycliques et des antipsychotiques . Il existe un risque d'hypotension orthostatique.
Allopurinol, procaïnamide, cytostatiques ou immunosuppresseurs : l'administration concomitante d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion peut augmenter le risque de leucopénie et particulièrement lorsque ce dernier est utilisé à des doses supérieures à celles actuellement recommandées.
Anti-inflammatoires non stéroïdiens : Il a été décrit un effet additif des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) et des inhibiteurs de l'enzyme de conversion sur l'augmentation de la kaliémie, tandis que la fonction rénale peut décroître. En principe, ces effets sont réversibles. De rares cas d'insuffisance rénale aiguë peuvent survenir, particulièrement chez les patients à fonction rénale altérée comme les personnes âgées ou les personnes déshydratées. Une administration chronique d'anti-inflammatoires non stéroïdiens peut réduire l'effet antihypertenseur de l'inhibiteur de l'enzyme de conversion.
Sympathomimétiques : ils peuvent réduire les effets antihypertenseurs des inhibiteurs de l'enzyme de conversion ; les patients doivent être surveillés étroitement.
Antidiabétiques : Les études pharmacologiques ont montré que les IEC, dont le captopril, peuvent renforcer les effets hypoglycémiants de l'insuline et des antidiabétiques oraux, tels que les sulfonylurées. Si semblable interaction très rare survient, il peut s'avérer nécessaire de réduire la dose de l'antidiabétique en cas de traitement simultané par IEC.
Examens biologiques : le captopril peut conduire à un faux positif lors de la recherche urinaire d'acétone.
Les données issues des essais cliniques ont montré que le double blocage du SRAA par l'utilisation concomitante d'inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC), d'antagonistes des récepteurs de l'angiotensine-II (ARA II) ou d'aliskiren, est associé à une fréquence plus élevée des effets indésirables tels que l'hypotension, l'hyperkaliémie et l'altération de la fonction rénale (incluant l'insuffisance rénale aiguë) en comparaison à l'utilisation d'un seul médicament agissant sur le SRAA .
Hypotension
De rares cas d'hypotension ont été observés chez des patients présentant une hypertension non compliquée. Une hypotension symptomatique peut survenir plus particulièrement chez des patients hypertendus en état de déplétion hydrosodée suite à un traitement diurétique important, un régime hyposodé, une diarrhée, des vomissements ou une hémodialyse. La déplétion hydrosodée doit être corrigée avant d'administrer un inhibiteur de l'enzyme de conversion et une dose initiale plus faible doit être envisagée.
Les patients présentant une insuffisance cardiaque ont un plus grand risque d'hypotension et il est recommandé d'instaurer le traitement par un inhibiteur de l'enzyme de conversion de l'angiotensine à une dose initiale plus faible. La prudence est de rigueur en cas d'augmentation de la dose de captopril ou du diurétique chez les patients présentant une insuffisance cardiaque.
Comme avec tout antihypertenseur, une baisse excessive de la pression artérielle peut augmenter le risque d'infarctus du myocarde ou d'accident vasculaire cérébral chez les patients présentant une cardiopathie ischémique ou une pathologie vasculaire cérébrale.
Si une hypotension se développe, le patient doit être placé en position allongée. Un remplissage volémique par une solution saline administrée par voie intraveineuse peut être nécessaire.
Hypertension rénovasculaire
Le risque d'hypotension et d'insuffisance rénale augmente chez les patients avec sténose bilatérale des artères rénales ou sténose artérielle rénale sur rein fonctionnellement unique traités par un inhibiteur de l'enzyme de conversion. La perte de la fonction rénale peut survenir même en cas de modification légère de la créatinine sérique. Chez ces patients, le traitement doit être initié sous surveillance médicale étroite avec des posologies faibles, une titration prudente et un suivi de la fonction rénale.
Insuffisance rénale
En cas d'insuffisance rénale (clairance de la créatinine ≤ 40 ml/min), la dose initiale de captopril doit être adaptée en fonction de la clairance de la créatinine , puis en fonction de la réponse du patient au traitement. Une surveillance régulière du potassium et de la créatinine relèvent de la pratique médicale habituelle chez ces patients.
Angio-dème
Un angio-oedème des extrémités, de la face, des lèvres, des muqueuses, de la langue, de la glotte ou du larynx peut apparaître chez les patients traités par un inhibiteur de l'enzyme de conversion, particulièrement lors des premières semaines du traitement. Cependant, dans de rares cas, un angio-oedème sévère peut survenir après un traitement de longue durée par un inhibiteur de l'enzyme de conversion.
En cas de survenue d'un angio-oedème, le traitement doit être interrompu immédiatement. Un angio-oedème affectant la langue, la glotte ou le larynx peut être fatal. Un traitement d'urgence doit être initié. Le patient doit être hospitalisé et gardé sous observation pendant au moins 12 à 24 heures et ne doit pas sortir de l'hôpital avant résolution complète des symptômes.
Il a été rapporté que les patients de couleur noire recevant des inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine présentaient une incidence plus élevée d'angio-oedème en comparaison aux patients qui ne sont pas de couleur noire.
Les patients avec antécédent d'angio-oedème non lié à un traitement par inhibiteur de l'enzyme de conversion de l'angiotensine peuvent présenter un risque plus élevé d'angio-oedème lors de l'administration d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion .
Un angio-oedème intestinal a également été très rarement rapporté chez des patients traités par inhibiteurs de l'enzyme de conversion. Ces patients présentaient une douleur abdominale (avec ou sans nausées ou vomissements) ; dans certains cas, il n'y avait pas préalablement d'angio-oedème du visage et les taux de C-1 estérase étaient normaux. L'angio-oedème a été diagnostiqué par tomodensitométrie ou échographie abdominales ou au cours de la chirurgie, et les symptômes ont disparu après l'arrêt du traitement par l'inhibiteur de l'enzyme de conversion. Un angio-oedème intestinal doit être envisagé lors du diagnostic différentiel chez les patients traités par des inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine présentant une douleur abdominale .
Toux
Une toux a été rapportée suite à l'utilisation d'inhibiteurs de l'enzyme de conversion. Elle est non productive et caractérisée par sa persistance ainsi que par sa disparition à l'arrêt du traitement.
Double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA)
Il est établi que l'association d'inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC), d'antagonistes des récepteurs de l'angiotensine-II (ARA II) ou d'aliskiren augmente le risque d'hypotension, d'hyperkaliémie et d'altération de la fonction rénale (incluant le risque d'insuffisance rénale aiguë). En conséquence, le double blocage du SRAA par l'association d'IEC, d'ARA II ou d'aliskiren n'est pas recommandé . Néanmoins, si une telle association est considérée comme absolument nécessaire, elle ne pourra se faire que sous la surveillance d'un spécialiste et avec un contrôle étroit et fréquent de la fonction rénale, de l'ionogramme sanguin et de la pression artérielle. Les IEC et les ARA II ne doivent pas être associés chez les patients atteints d'une néphropathie diabétique.
Insuffisance hépatique
Les inhibiteurs de l'enzyme de conversion ont été rarement associés à un syndrome débutant par un ictère cholestatique et progressant vers une nécrose hépatique fulminante et parfois une issue fatale. On ignore le mécanisme de ce syndrome. Les patients sous traitement par un inhibiteur de l'enzyme de conversion présentant un ictère ou une augmentation marquée des enzymes hépatiques doivent arrêter le traitement par un inhibiteur de l'enzyme de conversion et recevoir une surveillance médicale appropriée.
Hyperkaliémie
Une hyperkaliémie a été observée chez certains patients recevant un traitement par un inhibiteur de l'enzyme de conversion, dont le captopril. Les patients à risque de développer une hyperkaliémie comprennent les patients insuffisants rénaux, les patients diabétiques, et ceux recevant un traitement associé à des diurétiques d'épargne potassique, une supplémentation en potassium, des sels de régime contenant du potassium ou les patients prenant d'autres médicaments hyperkaliémiants (par exemple, l'héparine). Si l'administration concomitante de ces produits est considérée comme nécessaire, il est recommandé de surveiller la kaliémie régulièrement.
Lithium
L'association de lithium et de captopril n'est pas recommandée .
Rétrécissement aortique et mitral/myocardiopathie hypertrophique obstructive
Les inhibiteurs de l'enzyme de conversion doivent être utilisés avec précaution chez les patients présentant un rétrécissement valvulaire ou un obstacle à l'éjection ventriculaire gauche et évités en cas de choc cardiogénique et d'obstruction hémodynamique significative.
Neutropénie/agranulocytose
Une neutropénie/agranulocytose, une thrombopénie et une anémie ont été rapportées chez les patients recevant des inhibiteurs de l'enzyme de conversion, dont le captopril. La neutropénie survient rarement chez les patients à fonction rénale normale et ne présentant pas d'autres facteurs de risque. Le captopril doit être utilisé avec une prudence extrême chez les patients ayant une collagénose, chez ceux recevant un traitement immunosuppresseur, en cas de traitement par allopurinol ou procaïnimide ou en cas d'association de ces facteurs de risque, particulièrement en présence d'une insuffisance rénale pré-existante. Certains de ces patients ont présenté des infections graves qui, dans un petit nombre de cas, n'ont pas répondu à une antibiothérapie intensive.
Si le captopril est administré à ces patients, il est conseillé d'effectuer une numération des globules blancs et de la formule leucocytaire avant le début du traitement, puis toutes les deux semaines pendant les trois premiers mois du traitement par captopril et périodiquement par la suite. Pendant le traitement, chaque patient doit recevoir comme consigne de signaler tout signe d'infection (par exemple, maux de gorge, fièvre) et une numération de la formule leucocytaire doit être effectuée. Le captopril et tout autre traitement concomitant en cause seront interrompus si une neutropénie (granulocytes neutrophiles < 1000/mm3) est détectée ou suspectée.
Chez la plupart des patients, la numération des neutrophiles revient rapidement à la normale après arrêt du captopril.
Protéinurie
Une protéinurie peut survenir, notamment chez les patients présentant une insuffisance rénale pré-existante ou recevant des doses relativement élevées d'inhibiteur de l'enzyme de conversion.
Une protéinurie totale excédant 1 g par jour a été observée chez environ 0,7% des patients traités par captopril. La majorité des patients avait une pathologie rénale préexistante ou avait reçu des doses relativement élevées de captopril (plus de 150 mg/jour) ou les deux. Un cinquième des patients protéinuriques ont présenté un syndrome néphrotique. Dans la plupart des cas, la protéinurie a diminué ou totalement régressé en six mois, que le traitement par captopril ait été poursuivi ou non.
Les patients atteints de protéinurie ont rarement présenté des altérations des paramètres de la fonction rénale, tels que l'urée ou la créatinine. Une estimation de la protéinurie (« test-bandelette » sur les premières urines du matin) doit être effectuée, avant le début du traitement et périodiquement par la suite, chez les patients avec antécédents de pathologie rénale.
Réactions anaphylactoïdes lors d'une désensibilisation
Des réactions anaphylactoïdes prolongées, menaçant le pronostic vital ont rarement été rapportées chez des patients suivant un traitement de désensibilisation au venin d'hyménoptère alors qu'ils recevaient un traitement par un autre inhibiteur de l'enzyme de conversion. Chez les mêmes patients, l'arrêt temporaire de l'inhibiteur de l'enzyme de conversion a permis d'éviter ces réactions mais celles-ci sont réapparues suite à une reprise involontaire. Par conséquent, une surveillance particulière doit être exercée chez les patients traités par inhibiteur de l'enzyme de conversion qui suivent ce type de désensibilisation.
Réactions anaphylactoïdes lors d'une dialyse à haut débit/apharèse des lipoprotéines (LDL)
Des réactions anaphylactoïdes ont été rapportées chez des patients hémodialysés avec des membranes de dialyse à haut débit ou soumis à une aphérèse des lipoprotéines de faible densité par absorption sur dextrane sulfate. Chez ces patients, un changement de type de membrane de dialyse ou de classe de médicament doit être envisagé.
Intervention chirurgicale/anesthésie
Une hypotension peut survenir chez des patients subissant une intervention chirurgicale majeure ou traités par un agent anesthésique connu pour faire baisser la pression artérielle. En cas d'hypotension celle-ci pourra être corrigée par un remplissage volémique.
Patients diabétiques
La glycémie fera l'objet d'une surveillance particulière chez les patients diabétiques préalablement traités par antidiabétiques oraux ou par insuline, notamment pendant le premier mois de traitement par un inhibiteur de l'enzyme de conversion.
Origine ethnique
Comme observé avec d'autres inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine, le captopril est apparemment moins actif sur la pression artérielle chez les personnes noires que chez les autres personnes, probablement en raison d'une plus forte prévalence d'un taux de rénine bas dans la population noire hypertendue.
Grossesse
Les inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine ne doivent pas être débutés au cours de la grossesse. A moins que le traitement par IEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé aux patientes qui envisagent une grossesse de modifier leur traitement antihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité bien établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêté immédiatement et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté .
Population pédiatrique
Nouveau-nés : la réponse au traitement par les inhibiteurs de l'enzyme de conversion est très variable chez les nouveau-nés, et certains développent une hypotension profonde même à de faibles doses ; le traitement doit être initié à une dose test qui sera augmentée avec précaution. Des effets indésirables comme une apnée, des convulsions, une insuffisance rénale et une hypotension sévère non prévisible sont très fréquents au cours du premier mois de vie, par conséquent il est recommandé d'utiliser les inhibiteurs de l'enzyme de conversion avec précaution, en particulier chez les nouveau-nés prématurés.
Les patients prématurés traités par captopril présentent un risque d'oligurie.
La surveillance de routine des nourrissons traités par inhibiteur de l'enzyme de conversion doit comprendre des évaluations de la fonction rénale, de la pression artérielle et des mesures de la saturation en oxygène transcutanées.
Enfants plus âgés : Comme pour les nouveau-nés, les enfants plus âgés peuvent présenter une hypotension sévère après administration de captopril. Une dose test initiale faible doit être administrée au patient en position allongée afin d'éviter une hypotension grave et une tachycardie. Comme chez les adultes, une hyperkaliémie peut survenir en association avec des diurétiques épargneurs de potassium. La surveillance de routine doit inclure des évaluations de la fonction rénale. Les doses doivent être réduites chez les patients présentant une insuffisance rénale.
Une leucopénie a été rapportée chez des enfants présentant une insuffisance rénale et traités par captopril.
NOYADA ne contenant pas d'agent de masquage de goût, il y a une possibilité de manque d'observance du patient qu'il est nécessaire de surveiller pour assurer la posologie appropriée.
NOYADA est disponible en deux dosages : 5 mg/5 ml et 25 mg/5 ml ; la prudence est de rigueur afin de s'assurer que le bon dosage est donné au patient. Le médecin doit prescrire le dosage le plus approprié en fonction des besoins du patient .
Ce médicament contient du sodium. Ce médicament contient 0,46 mmol de sodium par dose journalière maximum. A prendre en compte chez les patients suivant un régime hyposodé strict.
Analogues en Russie
таб.:
25 мг
таб.:
25 мг
таб.:
25 мг
таб.:
0.025 г, 0.05 г, 0.0125 г, 100 мг, 50 мг, 12.5 мг, 25 мг
таб., покр. обол.:
25 мг
Analogues en France
comprimé:
25 mg, 50 mg
comprimé:
12,5 mg, 12,50 mg, 25 mg, 25,00 mg, 50 mg, 50,00 mg
comprimé:
25 mg, 50 mg
solution buvable:
1 mg
solution buvable:
5 mg