Résumé des caractéristiques du médicament - PANZYGA

Langue

- Français

PANZYGA

PANZYGA - contient principalement des immunoglobulines G (IgG) présentes chez la population normale.

Le médicament PANZYGA appartient au groupe appelés Sérums, immunoglobulines et antitoxines

Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - J06BA02

Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

OCTAPHARMA FRANCE (FRANCE) - Panzyga solution pour perfusion 100 mg , 2016-05-11


Panzyga 100 mg/mL

solution pour perfusion 100 mg

OCTAPHARMA FRANCE (FRANCE)



Сlassification pharmacothérapeutique :




Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • solution pour perfusion : 100 mg

Dosage

Le traitement de substitution doit être initié et surveillé par un médecin expérimenté dans le traitement des déficits immunitaires.
Posologie
La dose et la posologie dépendent de l'indication. Dans les traitements de substitution, la dose doit éventuellement être individualisée pour chaque patient, selon la réponse pharmacocinétique et clinique.
Les posologies suivantes sont fournies à titre indicatif :
Traitement de substitution des déficits immunitaires primitifs
Le schéma d'administration doit viser à maintenir un taux résiduel d'IgG (mesuré avant la perfusion suivante d'immunoglobuline humaine normale) d'au moins 5-6 g/l. Après l'instauration du traitement par les IgIV, l'équilibre s'effectue en 3 à 6 mois. La dose de charge recommandée est de 0,4 à 0,8 g/kg administrée en une fois, suivie d'une perfusion d'au moins 0,2 g/kg toutes les trois à quatre semaines.
La dose d'IgIV nécessaire pour atteindre un taux résiduel de 5‑6 g/L est de l'ordre de 0,2 à 0,8 g/kg/mois.
A l'équilibre, l'intervalle entre les administrations varie de 3 à 4 semaines.
Les concentrations résiduelles d'IgG doivent être mesurés et évalués en fonction de la fréquence des infections. Pour réduire la fréquence de survenue des infections, il peut être nécessaire d'augmenter la posologie afin d'augmenter le taux résiduel d'IgG.
Hypogammaglobulinémie et infections bactériennes récurrentes chez les patients atteints de leucémie lymphoïde chronique pour qui un traitement antibiotique prophylactique a échoué ; Hypogammaglobulinémie et infections bactériennes récurrentes chez les patients atteints de myélome multiple en phase de plateau résistant à une immunisation pneumococcique ;
Infections bactériennes récurrentes chez les patients atteints de SIDA congénital
La dose recommandée est de 0,2 à 0,4 g/kg toutes les trois à quatre semaines.
Hypogammaglobulinémie consécutive à une allogreffe de cellules souches hématopoïétiques
La dose recommandée est de 0,2‑0,4 g/kg toutes les trois à quatre semaines. Le taux résiduel d'IgG doit être maintenu au-dessus de 5 g/l.
Thrombocytopénie immune primaire
Il existe deux schémas d'administration :
0,8‑1 g/kg administré au jour 1; cette dose peut éventuellement être renouvelée une fois au cours des 3 jours suivants.
0,4g/kg administré quotidiennement pendant 2 à 5 jours.
Le traitement peut être renouvelé en cas de rechute.
Syndrome de Guillain‑Barré
0,4 g/kg/jour pendant 5 jours.
Maladie de Kawasaki
La posologie est de 1,6 à 2,0 g/kg, administrés en plusieurs doses réparties sur 2 à 5 jours, ou 2,0 g/kg administrés en dose unique. Les patients doivent être parallèlement traités avec l'acide acétylsalicylique.
Les posologies recommandées sont résumées dans le tableau suivant:
Indication
Dose
Fréquence de perfusion
Traitement de substitution des déficits immunitaires primitifs
Dose de charge: 0,4‑0,8 g/kg Dose d'entretien : 0,2‑0,8 g/kg
toutes les 3‑4 semaines pour obtenir un taux résiduel d'IgG d'au moins 5‑6 g/L
Traitement de substitution des déficits immunitaires secondaires
0,2‑0,4 g/kg
toutes les 3‑4 semaines pour obtenir un taux résiduel d'IgG d'au moins 5‑6 g/L
SIDA congénital
0,2‑0,4 g/kg
toutes les 3‑4 semaines
Hypogammaglobulinémie (< 4 g/l) consécutive à une allogreffe de cellules souches hématopoïétiques
0,2‑0,4 g/kg
toutes les 3‑4 semaines pour obtenir un taux résiduel d'IgG supérieurs à 5 g/L.
Effet immunomodulateur :
Thrombocytopénie immune primaire
0,8‑1 g/kg
ou
0,4 g/kg/j
Au jour 1, éventuellement renouvelé une fois au jour 3
pendant 2‑5 jours
Syndrome de Guillain‑Barré
0,4 g/kg/j
pendant 5 jours
Maladie de Kawasaki
1,6‑2 g/kg
ou
2 g/kg
en plusieurs doses réparties sur 2 à 5 jours en association avec l'acide acétylsalicylique ;
en une dose en association avec l'acide acétylsalicylique
Population pédiatrique
La posologie chez les enfants et les adolescents (0‑18 ans) ne diffère pas de celle des adultes car pour chaque indication, la posologie est donnée en fonction du poids corporel et ajustée selon l'évolution clinique des affections susmentionnées.
Mode d'administration
Par voie intraveineuse.
Les immunoglobulines humaines polyvalentes doivent être injectées par voie intraveineuse à une vitesse initiale de 0,6 mL/kg/h pendant 30 minutes. Si cette vitesse est bien tolérée , elle peut être progressivement augmentée jusqu'à un maximum de 4,8 mL/kg/h.
Chez les patients atteints de DIP ayant bien toléré la vitesse d'injection de 4,8 mL/kg/h, cette vitesse peut encore être progressivement augmentée jusqu'à 8,4 mL/kg/h.

Indications

Traitement de substitution chez l'adulte, l'enfant et l'adolescent (0-18 ans) :

Déficits immunitaires primitifs (DIP) avec altération de la production d'anticorps .

Hypogammaglobulinémie et infections bactériennes récurrentes chez les patients atteints de leucémie lymphoïde chronique pour qui un traitement antibiotique prophylactique a échoué.

Hypogammaglobulinémie et infections bactériennes récurrentes chez les patients atteints de myélome multiple en phase de plateau résistant à une immunisation pneumococcique.

Hypogammaglobulinémie consécutive à une allogreffe de cellules souches hématopoïétiques (HSCT)

Infections bactériennes récurrentes chez les patients atteints de SIDA congénital.

Effet immunomodulateur chez l'adulte, l'enfant et l'adolescent (0-18 ans) dans:

Thrombocytopénie immune primaire (TIP) chez les patients à haut risque hémorragique, ou préalablement à une intervention chirurgicale pour normaliser le taux de plaquettes

Syndrome de Guillain‑Barré.

Maladie de Kawasaki.

Pharmacodynamique

PANZYGA contient principalement des immunoglobulines G (IgG) présentes chez la population normale.

Ce produit est préparé à partir de pools de plasma provenant d'un minimum de 1000 dons.

Ces IgG présentent un large spectre d'anticorps dirigés contre les agents infectieux, dont les taux peuvent être mis à disposition du corps médical sur demande.

Le respect des fonctions biologiques des immunoglobulines a été validé par un test de la fonction Fc.

Le mécanisme d'action du traitement immunomodulateur des IgIV est multifactoriel, impliquant l'immunité humorale et cellulaire.

Des administrations appropriées de ce médicament sont susceptibles de ramener à une valeur normale un taux anormalement bas d'IgG.

Pharmacocinétique

Absorption

Après administration intraveineuse, les immunoglobulines humaines polyvalentes sont immédiatement et entièrement disponibles dans le sang du patient.

Distribution

Elles se répartissent relativement rapidement entre le plasma et le compartiment extravasculaire. Après environ 3‑5 jours, l'équilibre est atteint entre les compartiments intra et extravasculaires.

Biotransformation

La demi‑vie moyenne de PANZYGA est d'environ 26‑39 jours. Cette demi‑vie peut varier d'un patient à l'autre, en particulier en cas de déficit immunitaire primitif.

Élimination

Les IgG et les complexes IgG sont dégradés dans les cellules du système réticulo-endothélial.

Population pédiatrique

Les résultats des études pharmacocinétiques dans les différentes tranches d'âge pédiatriques sont récapitulés dans le tableau suivant, par comparaison aux adultes.

Relations pharmacocinétique/pharmacodynamique

Présentation des caractéristiques pharmacocinétiques des IgG totales pour PANZYGA, selon les différentes tranches d'âge (valeurs médianes)

Population pédiatrique

Adultes

Toutes les tranches d'âge

Enfants

Adolescents

≥ 2 ans, < 12 ans

≥ 12 ans, < 16 ans

≥ 16 ans, ≤ 75 ans

Paramètre

Unité

N = 13

N = 12

N = 26

N = 51

Cmax

g/L

18,6

19,3

17,1

18,2

Cmin

[amplitude]

g/L

10,7

[7,2‑16,8]

9,3

[7,4‑20,4]

10,1

[6,8‑20,6]

9,9

[6,8‑20,6]

ASC0‑tau

hxg/L

6 957

6 826

7 224

7 182

t½

jours

36

33

37

36

Effets indésirables

Les effets secondaires liés à l'administration d'IgIV sont plus fréquents chez les malades atteints de déficits immunitaires primitifs.

Comme avec les autres IgIV, des réactions de type frissons-hyperthermie parfois accompagnées de céphalées, nausées, vomissements, manifestations allergiques, élévation ou chute de la pression artérielle, arthralgies, et lombalgies modérées peuvent survenir occasionnellement.

Le risque de réaction anaphylactique est plus élevé en cas de première perfusion, et peut survenir immédiatement, ou entre 30 et 60 minutes après le début de la perfusion (voir Mises en garde et Précautions particulières d'emploi), en cas de perfusion intraveineuse rapide (voir paragraphe Mode d'administration), chez des patients agammaglobulinémiques avec déficit en IgA ou hypogammaglobulinémiques qui n'ont jamais reçu d'immunoglobulines ou dont le dernier traitement par IgIV remonte à plus de 8 semaines. Un débit rapide pourrait être responsable d'accidents thrombotiques artériels et veineux plus particulièrement chez le sujet à risque vasculaire.

De rares cas d'hypotension et de chocs anaphylactiques ont été rapportés même chez des patients n'ayant pas présenté de réactions d'hypersensibilité lors d'injections antérieures.

De rares cas de poussées hypertensives isolées ont été rapportés chez les patients recevant des IgIV.

Comme avec les autres IgIV, de rares cas de réactions cutanées surtout eczématiformes, régressives, de rares cas d'anémie hémolytique et/ou hémolyse régressive et des cas d'élévation de la créatininémie et/ou d'insuffisance rénale aiguë et de très rares cas d'augmentation transitoire des transaminases ont été rapportés.

Des cas de réaction méningée aseptique, particulièrement chez les patients présentant un purpura thrombopénique idiopathique ont été rapportés avec les IgIV. Cette atteinte méningée est réversible en quelques jours après l'arrêt du traitement.

De rares cas de thrombose ont été rapportés avec les immunoglobines humaines normales en majorité chez les sujets âgés ainsi que chez les patients présentant des risques d'ischémie (diminution de l'apport sanguin) cérébrale ou cardiaque, une surcharge pondérale ou atteints d'hypovolémie (diminution du volume sanguin circulant) sévère.

Contre-indications

Hypersensibilité aux immunoglobulines humaines, en particulier chez les patients présentant des anticorps anti-IgA.

Grossesse/Allaitement

Grossesse

Aucune étude clinique contrôlée n'a permis d'établir la sécurité de l'administration de ce médicament au cours de la grossesse, c'est pourquoi son éventuelle administration chez la femme enceinte ou au cours de l'allaitement doit être faite avec prudence. Le passage des immunoglobulines à travers le placenta, en particulier lors du troisième trimestre de grossesse a été démontré. L‘expérience clinique avec les immunoglobulines qu'il n'existe pas d'effet nocif sur le déroulement de la grossesse ou sur le développement du fœtus et du nouveau‑né.

Allaitement

Il existe un passage des immunoglobulines dans le lait maternel, ce qui peut contribuer à la protection du nouveau-né contre les agents pathogènes qui possèdent une porte d'entrée muqueuse.

Fertilité

L'expérience clinique avec les immunoglobulines ne suggère aucun effet nocif sur la fertilité.

Surdosage

Le surdosage peut conduire à une surcharge hydrique et à une hyperviscosité, en particulier chez les patients à risque, notamment les patients âgés et les insuffisants cardiaques ou rénaux.

Interactions avec d'autres médicaments

Population pédiatrique

Les interactions énoncées s'appliquent aussi bien aux adultes qu'aux enfants.

Associations à prendre en compte

Vaccins vivants atténués

L'administration d'immunoglobulines peut altérer l'efficacité des vaccins vivants atténués tels que le vaccin contre la rougeole, la rubéole, les oreillons et la varicelle, pendant une période allant de 6 semaines à 3 mois. Après l'administration de ce médicament, un intervalle de 3 mois doit être respecté avant toute vaccination par des vaccins vivants atténués. Concernant la rougeole, l'efficacité du vaccin peut être réduite pendant 1 an. Par conséquent, les patients se faisant vacciner contre la rougeole doivent au préalable faire vérifier leur taux d'anticorps.

Mises en garde et précautions

Certains effets indésirables graves peuvent être liés à la vitesse de perfusion. La vitesse de perfusion recommandée doit être scrupuleusement respectée. Les patients doivent rester sous surveillance étroite pendant toute la durée de la perfusion afin de détecter d'éventuels signes d'intolérance.

Certains effets indésirables peuvent survenir plus fréquemment : en cas de vitesse de perfusion élevée, chez les patients recevant des immunoglobulines humaines polyvalentes pour la première fois ou, dans de rares cas, lors de changement de spécialité ou lorsqu'il s'est écoulé une longue période depuis la précédente administration du produit.

Les éventuelles complications peuvent souvent être évitées en s'assurant que les patients : ne présentent pas d'hypersensibilité aux immunoglobulines humaines polyvalentes, en injectant initialement le produit à vitesse lente (0,6‑1,2 mL/kg/h).

font l'objet d'une surveillance étroite afin de détecter tout symptôme pouvant apparaître pendant toute la durée de la perfusion ; en particulier lors d'un premier traitement par des immunoglobulines humaines polyvalentes, chez les patients recevant précédemment un autre produit à base d'Ig IV ou lorsqu'il s'est écoulé une longue période depuis la précédente administration du produit, les patients doivent être surveillés pendant la première perfusion ainsi que pendant la première heure suivant cette perfusion afin de détecter d'éventuels signes d'intolérance. Tous les autres patients doivent être surveillés pendant au moins 20 minutes après l'administration.

En cas d'effet indésirable, il convient de réduire la vitesse d'administration ou d'arrêter la perfusion. Le traitement nécessaire dépend de la nature et de la sévérité de l'effet indésirable.

En cas de choc, le traitement médical standard approprié doit être instauré.

Pour tous les patients, l'administration d'Ig IV nécessite : une hydratation adéquate avant le début de la perfusion d'Ig IV, une surveillance de la diurèse, une surveillance des taux sériques de créatinine, d'éviter l'utilisation concomitante de diurétiques de l'anse.

Hypersensibilité

Les véritables réponses allergiques à ce médicament sont rares. Elles peuvent survenir chez les patients présentant des anticorps anti‑IgA.

Les Ig IV ne sont pas indiquées chez les patients présentant un déficit sélectif en IgA, où le déficit en IgA est le seul déficit observé.

Dans de rares cas, les immunoglobulines humaines polyvalentes peuvent induire une chute brutale de la pression artérielle associée à une réaction anaphylactique, même chez les patients ayant présenté une bonne tolérance à un traitement antérieur par immunoglobulines humaines polyvalentes.

Evènements thromboemboliques

Il existe des preuves cliniques d'une corrélation entre l'administration d'Ig IV et la survenue de manifestations thromboemboliques notamment infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral (y compris l'ictus), embolie pulmonaire et thrombose veineuse profonde. Ces manifestations pourraient provenir d'une augmentation relative de la viscosité du sang due a un apport important d'immunoglobulines chez les patients à risques. Il convient d'apporter une attention particulière à la prescription et à la perfusion d'Ig IV chez les patients obèses et chez les patients présentant des facteurs de risque préexistants d'événements thrombotiques (tels que les patients âgés, une hypertension, un diabète, des antécédents d'affections vasculaires ou d'épisodes thrombotiques, les patients atteints de troubles thrombophiliques acquis ou héréditaires, les patients immobilisés sur des périodes prolongées, les patients présentant une hypovolémie sévère, les patients atteints de maladies augmentant la viscosité sanguine).

Chez les patients présentant un risque de réaction thromboembolique, les produits à base d'Ig IV doivent être administrés avec le débit de perfusion et la dose les plus faibles possibles.

Insuffisance rénale aiguë

Des cas d'insuffisance rénale aiguë ont été rapportés chez des patients traités par Ig IV. Dans la plupart des cas, des facteurs de risque ont été identifiés, tels qu'une insuffisance rénale pré-existante, un diabète, une hypovolémie, une surcharge pondérale, une prise concomitante de médicaments néphrotoxiques ou un âge supérieur à 65 ans.

En cas d'atteinte de la fonction rénale, il est recommandé d'envisager l'interruption du traitement par les IgIV. Bien que les cas de dysfonctionnement rénaux et d'insuffisance rénale aiguë aient été rapportées lors de l'utilisation d'un grand nombre de spécialités d'Ig IV autorisées contenant divers excipients tels que le saccharose, le glucose et le maltose; les spécialités contenant du saccharose comme stabilisant représenteraient une part très importante du nombre total de produit. Chez les patients à risque, l'utilisation de produits à base d'Ig IV ne contenant pas de tels excipients peut être envisagée. PANZYGA ne contient ni saccharose, ni maltose, ni glucose.

Chez les patients présentant des risques d'insuffisance rénale aiguë, les produits à base d'Ig IV doivent être administrés au débit de perfusion et la dose les plus faibles possibles.

Syndrome de méningite aseptique (SMA)

Des cas de syndrome de méningite aseptique ont été rapportés en association avec un traitement par Ig IV. L'arrêt du traitement par Ig IV a entraîné une rémission du SMA en plusieurs jours, sans séquelles. Le syndrome apparaît généralement entre quelques heures à 2 jours après le traitement par Ig IV. Les analyses du liquide céphalo-rachidien sont souvent positives, avec une pléocytose pouvant atteindre plusieurs milliers de cellules par mm3, essentiellement de type granulocytaire, et une hausse du taux de protéines jusqu'à plusieurs centaines de mg/dL.

Le SMA pourrait survenir plus fréquemment en association avec un traitement par Ig IV à forte dose (2 g/kg).

Anémie hémolytique

Les produits à base d'Ig IV peuvent contenir des anticorps de groupe sanguin susceptibles d'agir comme des hémolysines et d'induire le recouvrement in vivo des érythrocytes par les immunoglobulines, provoquant ainsi une réaction antiglobuline directe positive (test de Coombs) et, dans de rares cas, une hémolyse. Une anémie hémolytique peut survenir à la suite d'un traitement par Ig IV en raison de l'augmentation de la séquestration des érythrocytes. Les patients traités par Ig IV doivent être surveillés afin de détecter tous signes cliniques et symptômes d'hémolyse .

Interférences avec des tests sérologiques

Après l'injection d'immunoglobulines, l'élévation transitoire du taux des divers anticorps passivement transférés dans le sang du patient peut être à l'origine de résultats sérologiques faussement positifs.

La transmission passive d'anticorps anti-érythrocytaires, tels que les anticorps anti-A, anti-B ou anti-D peut interférer avec certains tests sérologiques portant sur les anticorps antiglobulaires, par exemple le test direct à l'antiglobuline (DAT, test de Coombs direct).

Agents transmissibles

Les mesures standard visant à prévenir les infections résultant de l'utilisation de spécialités médicamenteuses préparées à partir de sang ou de plasma humain incluent la sélection des donneurs, la recherche de marqueurs spécifiques d'infection sur les dons individuels et les mélanges de plasma et l'inclusion d'étapes de fabrication efficaces pour l'inactivation ou l'élimination virale. Cependant, lorsque des médicaments préparés à partir de sang ou de plasma humain sont administrés, la possibilité de transmettre des agents infectieux ne peut être totalement exclue. Ceci s'applique également aux virus inconnus ou émergents, et aux autres agents pathogènes.

Les mesures prises sont considérées comme efficaces vis à vis des virus enveloppés, tels que le VIH, le VHB et le VHC, et contre les virus non-enveloppés tels que le VHA et le parvovirus B19.

Des données cliniques rassurantes révèlent l'absence de transmission de l'hépatite A ou du parvovirus B19 avec les immunoglobulines, et il est également considéré que le taux d'anticorps contribue de façon importante à la sécurité virale.

Il est fortement recommandé à chaque injection de PANZYGA, de relever le nom et le numéro de lot du produit afin de conserver la traçabilité entre le patient et le lot du produit.

Teneur en sodium

Ce médicament ne contient pas plus de 0,03 mmol (ou 0,69 mg) de sodium par mL. Cela doit être pris en compte chez les patients suivant un régime contrôlé en sodium.

Population pédiatrique

Les avertissements et précautions énoncés s'appliquent aussi bien aux adultes qu'aux enfants.



CIM-10 codes des maladies, dont la thérapie comprend PANZYGA