Résumé des caractéristiques du médicament - PNEUMOGENOL

Langue

- Français

PNEUMOGENOL

PNEUMOGENOL - Codéine: Alcaloïde de l'opium; antitussif d'action centrale, ayant un effet dépresseur sur les centres respiratoires.

Le médicament PNEUMOGENOL appartient au groupe appelés Antalgiques opioïdes de palier II

Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - N02AA Alcaloïdes naturels de l'opium

Substance active: CAMSILATE DE CODÉINE
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

MERCK MEDICATION FAMILIALE (FRANCE) - Pneumogenol sirop 0,127 g , 1996-03-18


Pneumogenol

sirop 0,127 g

MERCK MEDICATION FAMILIALE (FRANCE)



Сlassification pharmacothérapeutique :




Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • sirop : 0,127 g

Dosage

RESERVE A L'ADULTE.
1 cuillère à soupe (15 ml) contient 19 mg de codéine base.
Le traitement symptomatique doit être court (quelques jours) et limité aux horaires où survient la toux.
En l'absence d'autre prise médicamenteuse apportant de la codéine ou tout autre antitussif central, la dose quotidienne de codéine à ne pas dépasser est de 120 mg chez l'adulte.
La posologie usuelle est de:
Chez l'adulte: 1 cuillère à soupe à renouveler au bout de 6 heures en cas de besoin, sans dépasser 4 cuillères à soupe par jour.
Chez le sujet âgé ou en cas d'insuffisance hépatique: La posologie initiale sera diminuée de moitié par rapport à la posologie conseillée chez l'adulte, et pourra éventuellement être augmentée en fonction de la tolérance et des besoins. Les prises devront être espacées de 6 heures au minimum.

Indications

Traitement symptomatique des toux non productives gênantes.

Pharmacodynamique

Codéine:

Alcaloïde de l'opium; antitussif d'action centrale, ayant un effet dépresseur sur les centres respiratoires.

Pharmacocinétique

Codéine:

Le temps d'obtention du pic de concentration plasmatique est de l'ordre d'1 heure.

Métabolisme essentiellement hépatique qui met en jeu des réactions d'O-déméthylation, N déméthylation et glycuro-conjugaison.

la codéine est faiblement liée aux protéines plasmatiques, 25% environ, elle traverse le placenta et diffuse dans le lait maternel.

la codéine est excrétée par voie rénale, essentiellement sous forme de métabolites glycuro-conjugés. Ceux-ci présentent une faible affinité pour les récepteurs opioïdes.

Demi-vie plasmatique de l'ordre de 3h (chez l'adulte).

Effets indésirables

Aux doses thérapeutiques les effets indésirables de la codéine sont comparables à ceux des autres opiacés, mais ils sont plus rares et modérés.

Possibilité de:

constipation,

somnolence,

états vertigineux,

nausées, vomissements.

Rarement:

bronchospasme,

réactions cutanées allergiques,

dépression respiratoire .

Aux doses supra-thérapeutiques:

Il existe un risque de dépendance et de syndrome de sevrage à l'arrêt brutal, qui peut être observé chez l'utilisateur et chez le nouveau-né de mère intoxiquée à la codéine.

Contre-indications

Insuffisance respiratoire.

Toux de l'asthmatique.

Allergie à l'un des constituants.

Grossesse/Allaitement

Grossesse

Les données épidemiologiques actuelles n'ont pas mis en évidence un effet malformatif particulier de la codéine dans l'espèce humaine.

Cependant, en fin de grossesse, des posologies élevées de codéine sont susceptibles d'entraîner une dépression respiratoire chez le nouveau-né.

De plus, il existe un risque de syndrome de sevrage chez le nouveau-né de mère toxicomane.

Compte tenu de ces données, il est possible d'utiliser ce médicament chez la femme enceinte pendant les deux premiers trimestres.

Pendant le troisième trimestre, la codéine peut être administrée ponctuellement en cas d'indication formelle.

Allaitement

La codéine passe dans le lait maternel.

Quelques cas d'hypotonie et de pauses respiratoires ayant été décrits chez des nourrissons, après ingestion par les mères, de codéine à doses supra-thérapeutiques.

Par conséquent, si le traitement doit être entrepris chez une femme qui allaite, elle devra être informée de ce risque afin d'éviter un usage abusif .

Surdosage

Signes en cas d'absorption massive:

Chez l'adulte:

dépression aiguë des centres respiratoires (cyanose, bradypnée), somnolence, rash, vomissements, convulsions, coma.

Chez l'enfant (seuil toxique: 2 mg/kg en prise unique):

bradypnée, pauses respiratoires,

myosis,

convulsions,

flush et œdème du visage, éruption urticarienne, rétension d'urine, collapsus.

Traitement

Assistance respiratoire,

Naloxone en cas d'intoxication massive.

Interactions avec d'autres médicaments

Associations déconseillées

+ Alcool

Majoration par l'alcool de l'effet sédatif des antitussifs centraux. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.

Eviter la prise de boissons alcoolisées et d'autres médicaments contenant de l'alcool.

Associations à prendre en compte

+ Autres dépresseurs du SNC

Analgésiques morphiniques, certains antidépresseurs, les antihistaminiques H1 sédatifs, barbituriques, benzodiazépines, clonidine et apparentés, hypnotiques, neuroleptiques, anxiolytiques autres que benzodiazépines.

Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.

+ Autres dérivés morphiniques (analgésiques ou antitussifs)

Dépression respiratoire (synergie potentialisatrice) des effets dépresseurs des morphiniques en particulier chez le sujet âgé.

Mises en garde et précautions

Mises en garde spéciales

Un traitement prolongé à fortes doses peut conduire à un état de dépendance.

Les toux productives, qui sont un élément fondamental de la défense broncho-pulmonaire, sont à respecter.

Il est illogique d'associer un expectorant ou mucolytique à un antitussif.

Avant de prescrire un traitement antitussif, il convient de rechercher les causes de la toux qui requièrent un traitement spécifique.

Si la toux résiste à un antitussif administré à une posologie usuelle, on ne doit pas procéder à une augmentation des doses, mais à un rééxamen de la situation clinique.

L'attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.

Liées aux excipients:

Ce médicament contient du saccharose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au saccharose.

Ce médicament contient 1 % V/V d'éthanol (alcool), c'est-à-dire jusqu'à 0,127 g par cuillère à soupe. L'utilisation de ce médicament est dangereuse pour les sujets alcooliques et doit être prise en compte chez les femmes enceintes ou allaitant, les enfants et les groupes à haut risque tels que les insuffisants hépatiques ou les épileptiques.

Précautions d'emploi

Prudence en cas d'hypertension intracrânienne qui pourrait être majorée.

La prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool pendant le traitement est déconseillée.

Liées aux excipients:

Ce médicament contient 12 g de saccharose par cuillère à soupe dont il faut tenir compte dans la ration journalière en cas de régime pauvre en sucres ou de diabète.



CIM-10 codes des maladies, dont la thérapie comprend PNEUMOGENOL



Analogues du médicament PNEUMOGENOL qui a la même composition

Analogues en Russie


Rien trouvé

Analogues en France

  • solution buvable:

    0,100 g

  • sirop:

    1 mg

  • sirop:

    1,0 mg

  • sirop:

    0,10270 g

  • comprimé enrobé:

    15,22 mg

  • sirop:

    0,1075 g

  • sirop:

    0,127 g