POLERY - Association d'un antitussif morphinique et d'un extrait de plante :Codéine : alcaloïde de l'opium ; antitussif d'action centrale inhibant la toux par dépression du centre de la toux.
Le médicament POLERY appartient au groupe appelés Antalgiques opioïdes
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - R05DA04
PIERRE FABRE MEDICAMENT (FRANCE) - Polery sirop 11,8 mg+442,8 mg , 2009-11-04
PIERRE FABRE MEDICAMENT (FRANCE) - Polery sirop 11,8 mg+442,8 mg , 1997-12-29
Polery ADULTES SANS SUCRE
sirop 11,8 mg+442,8 mg
PIERRE FABRE MEDICAMENT (FRANCE)
Polery ADULTES
sirop 11,8 mg+442,8 mg
PIERRE FABRE MEDICAMENT (FRANCE)
Traitement symptomatique des toux non productives gênantes.
POLERY est indiqué chez les adultes et les adolescents de plus de 15 ans.
Association d'un antitussif morphinique et d'un extrait de plante :
Codéine : alcaloïde de l'opium ; antitussif d'action centrale inhibant la toux par dépression du centre de la toux. Son effet dépresseur central est moindre que celui de la morphine.
Erysimum : phytothérapie à visée antitussive.
CODEINE
Absorption
La codéine est absorbée relativement rapidement par le tractus gastrointestinal.
Le pic de concentration plasmatique est atteint en 60 minutes environ l.
Distribution
La codéine est faiblement liée aux protéines plasmatiques, 25% environ, elle traverse le placenta et diffuse dans le lait maternel.
Biotransformation / Elimination
La demi-vie plasmatique est de l'ordre de 3 heures (chez l'adulte).
La codéine et ses sels sont métabolisés par le foie et sont excrétés par voie rénale sous forme inactive, essentiellement sous forme de métabolites glucuro-conjugués.
Ceux-ci présentent une faible affinité pour les récepteurs opioïdes.
La codéine est aussi métabolisée par l'enzyme hépatique CYP2D6 en morphine, son métabolite actif.
ERYSIMUM
Il n'existe aucune donnée pharmacocinétique spécifique pour cet extrait de plante.
La fréquence des effets indésirables listés ci-dessous ne peut être évaluée d'après les données disponibles.
Affections gastro-intestinales : constipation, nausées, vomissements, pancréatites.
Affections hépatobiliaires : syndrome douloureux abdominal aigu de type biliaire ou pancréatique, évocateur d'un spasme du sphincter d'Oddi, survenant particulièrement chez les sujets cholécystectomisés.
Affections du système nerveux : somnolence, états vertigineux.
Affections psychiatriques : dépendance et syndrome de sevrage à l'arrêt brutal, qui peut être observé chez l'utilisateur et chez le nouveauné de mère toxicomane.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales : bronchospasme, dépression respiratoire .
Affections de la peau et du tissu sous-cutané : réactions cutanées allergiques.
Insuffisance respiratoire.
Toux de l'asthmatique.
Allaitement .
Patients connus comme étant des métaboliseurs ultrarapides des substrats du CYP2D6.
D'une façon générale, la codéine est contre-indiquée chez les enfants de moins de 12 ans en raison d'un risque accru d'effets indésirables graves pouvant engager le pronostic vital .
Grossesse
Par mesure de précaution, sauf si un professionnel de santé le juge nécessaire, il est préférable de ne pas utiliser POLERY ADULTES SANS SUCRE pendant la grossesse.
En cas d'administration en fin de grossesse, tenir compte des propriétés morphinomimétiques de ce médicament (risque théorique de dépression respiratoire chez le nouveau-né après de fortes doses avant l'accouchement, risque de syndrome de sevrage en cas d'administration chronique en fin de grossesse).
Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence un effet tératogène et embryotoxique de la codéine.
En clinique, bien que quelques études cas-témoin mettent en évidence une augmentation du risque de survenue de malformations cardiaques, la plupart des études épidémiologiques n'ont cependant pas mis en évidence un risque malformatif.
Allaitement
POLERY ADULTES SANS SUCRE est contre-indiqué pendant l'allaitement .
Aux doses thérapeutiques habituelles, la codéine et son métabolite actif passent très faiblement dans le lait maternel, ce qui a priori, n'expose pas le nourrisson allaité au risque de survenue d'effets indésirables.
Toutefois, si la femme qui allaite est un métaboliseur ultrarapide des substrats du CYP2D6, des taux plus élevés du métabolite actif, la morphine, peuvent être présents dans le lait maternel ce qui peut, dans de très rares cas, entraîner des effets des opiacés qui peuvent être fatals pour le nourrisson allaité.
Fertilité
Aucune étude n'a été réalisée chez l'animal pour évaluer l'effet de la codéine sur la fertilité masculine et féminine.
Signes chez l'adulte :
vomissements,
rash,
somnolence,
dépression aiguë des centres respiratoires (cyanose, bradypnée),
convulsions,
coma.
Signes chez l'enfant (seuil toxique : 2 mg/kg en prise unique):
flush et dème du visage, éruption urticarienne,
rétention d'urine,
myosis,
bradypnée, pauses respiratoires,
convulsions,
collapsus.
Traitement :
assistance respiratoire,
naloxone en cas d'intoxication.
Associations déconseillées
+ Morphiniques agonistes-antagonistes (buprénorphine, nalbuphine, pentazocine)
Diminution de l'effet antitussif de la codéine, par blocage compétitif des récepteurs, avec risque d'apparition d'un syndrome de sevrage.
+ Consommation d'Alcool
Majoration par l'alcool de l'effet sédatif des antitussifs centraux. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
+ Naltrexone
Risque de diminution de l'effet de la codéine.
Associations à prendre en compte
+ Autres médicaments sédatifs (dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), neuroleptiques, barbituriques, benzodiazépines, anxiolytiques autres que les benzodiazépines (par exemple, le méprobamate), hypnotiques, antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine), antihistaminiques H1 sédatifs, antihypertenseurs centraux, baclofène, thalidomide).
Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
+ Analgésiques morphiniques agonistes (alfentanil, codéine, dextromoramide, dihydrocodéine, fentanyl, hydromorphone, morphine, oxycodone, péthidine, phénoperidine, rémifentanil, sufentanil, tapentadol, tramadol), antitussifs morphine-like ou morphiniques vrais, méthadone, barbituriques, benzodiazépines et apparentés.
Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.
Mises en garde spéciales
Ce médicament contient 2% V/V d'éthanol (alcool) c'est-à-dire jusqu'à 237 mg d'alcool par mesure de 15 ml de sirop, ce qui équivaut à 6 ml de bière ou 2,5 ml de vin par dose.
L'utilisation de ce médicament est dangereuse chez les sujets alcooliques et doit être prise en compte chez les femmes enceintes ou allaitant, les enfants et les groupes à haut risque tels que les insuffisants hépatiques ou les épileptiques.
Ce médicament contient 9 g de saccharose par mesure de 15 ml de sirop dont il faut tenir compte dans la ration journalière en cas de régime pauvre en sucres ou de diabète.
Ce médicament contient du saccharose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption de glucose et du galactose ou un déficit en sucrase/isomaltase.
Ce médicament contient du parahydroxybenzoate de méthyle (E218) et peut provoquer des réactions allergiques (éventuellement retardées).
Un traitement prolongé par la codéine à fortes doses peut conduire à un état de dépendance.
Les toux productives, qui sont un élément fondamental de la défense broncho-pulmonaire, sont à respecter.
Il est illogique d'associer un expectorant ou mucolytique à ce médicament antitussif.
Avant de prescrire un traitement antitussif, il convient de rechercher les causes de la toux qui requièrent un traitement spécifique.
Si la toux résiste à un antitussif administré à une posologie usuelle, on ne doit pas procéder à une augmentation des doses, mais à un réexamen de la situation clinique.
Précautions d'emploi
La prudence est requise en cas d'hypertension intracrânienne qui pourrait être majorée lors de l'administration de codéine.
La prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool est déconseillée pendant le traitement .
Chez le patient cholécystectomisé, la codéine peut provoquer un syndrome douloureux abdominal aigu de type biliaire ou pancréatique, le plus souvent associé à des anomalies biologiques, évocateur d'un spasme du sphincter d'Oddi.
Métabolisme par le CYP2D6
La codéine est métabolisée en morphine, son métabolite actif, par le cytochrome CYP2D6 au niveau hépatique. En cas de déficit ou d'absence totale de cette enzyme, l'effet thérapeutique attendu ne sera pas obtenu. On estime que jusqu'à 7 % de la population caucasienne pourrait présenter ce déficit.
Toutefois, si le patient est un métaboliseur important ou ultrarapide, le risque de survenue d'effets secondaires liés à la toxicité des opiacés est accru, même aux doses habituellement prescrites. Chez ces patients, le métabolisme de la codéine en morphine est plus rapide, ce qui entraîne des taux sériques de morphine plus élevés.
Les symptômes d'un effet toxique des opiacés comprennent : confusion mentale, somnolence, polypnée (respiration superficielle), myosis, nausées, vomissements, constipation et perte d'appétit. Dans les cas sévères, il peut survenir une défaillance circulatoire et respiratoire, pouvant engager le pronostic vital, avec une issue fatale rapportée dans de très rares cas.
Les estimations de la prévalence des métaboliseurs ultrarapides dans différentes populations sont résumées ci-dessous :
Population | Prévalence (%) |
Africain/Éthiopien | 29% |
Afro-américain | 3,4% à 6,5% |
Asiatique | 1,2% à 2% |
Caucasien | 3,6% à 6,5% |
Grec | 6,0% |
Hongrois | 1,9% |
Européen du Nord | 1% à 2% |
Population pédiatrique
L'utilisation de la codéine n'est pas recommandée chez les adolescents dont la fonction respiratoire est altérée, y compris en cas de déficit neuromusculaire, d'affections cardiaques ou respiratoires sévères, d'infections des voies aériennes supérieures ou des poumons, de polytraumatisme ou d'interventions chirurgicales lourdes. Ces facteurs peuvent aggraver les symptômes liés à la toxicité de la morphine.
Analogues en Russie
Rien trouvé
Analogues en France
solution buvable:
0,100 g
sirop:
1 mg
sirop:
1,0 mg
sirop:
0,10270 g
comprimé enrobé:
15,22 mg
sirop:
0,1075 g
sirop:
0,127 g