Résumé des caractéristiques du médicament - QLAIRA

Langue

- Français

QLAIRA

QLAIRA - Dans les études cliniques effectuées avec QLAIRA dans l'Union Européenne et aux Etats-Unis/Canada les indices de Pearl suivants ont été calculés :Indice de Pearl (18 - 50 ans) Echec de la méthode : 0,42 (limite supérieure IC à 95 % 0,77) Echec de la patiente + échec de la méthode : 0,79 (limite supérieure IC à 95 % 1,23)Indice de Pearl (18 - 35 ans) Echec de la méthode : 0,51 (limite supérieure 95% IC 0,97) Echec de la patiente + échec de la méthode : 1,01 (limite supérieure IC à 95 % 1,59)L'effet contraceptif des COC repose sur l'interaction de différents facteurs, les plus importants étant l'inhibition de l'ovulation, les modifications des sécrétions cervicales et de l'endomètre.

Le médicament QLAIRA appartient au groupe appelés Estroprogestatifs

Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - G03AB08

Substance active: DIÉNOGEST + ESTRADIOL
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

BAYER HEALTHCARE (FRANCE) - Qlaira comprimé pelliculé 2 mg+2 mg+3 mg+2 mg+3 mg+1 mg , 2008-12-10


Qlaira

comprimé pelliculé 2 mg+2 mg+3 mg+2 mg+3 mg+1 mg

BAYER HEALTHCARE (FRANCE)







Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • comprimé pelliculé : 2 mg+2 mg+3 mg+2 mg+3 mg+1 mg

Indications

Contraception orale.

Traitement des saignements menstruels abondants chez les femmes sans pathologie organique désirant une contraception orale.

La décision de prescrire QLAIRA doit être prise en tenant compte des facteurs de risque de la patiente, notamment ses facteurs de risque de thrombo-embolie veineuse (TEV), ainsi que du risque de TEV associé à QLAIRA en comparaison aux autres CHC (Contraceptifs Hormonaux Combinés) .

Pharmacodynamique

Dans les études cliniques effectuées avec QLAIRA dans l'Union Européenne et aux Etats-Unis/Canada les indices de Pearl suivants ont été calculés :

Indice de Pearl (18 - 50 ans)

Echec de la méthode : 0,42 (limite supérieure IC à 95 % 0,77)

Echec de la patiente + échec de la méthode : 0,79 (limite supérieure IC à 95 % 1,23)

Indice de Pearl (18 - 35 ans)

Echec de la méthode : 0,51 (limite supérieure 95% IC 0,97)

Echec de la patiente + échec de la méthode : 1,01 (limite supérieure IC à 95 % 1,59)

L'effet contraceptif des COC repose sur l'interaction de différents facteurs, les plus importants étant l'inhibition de l'ovulation, les modifications des sécrétions cervicales et de l'endomètre.

Dans l'étude d'inhibition de l'ovulation sur 3 cycles, QLAIRA a conduit à la suppression du développement folliculaire chez la majorité des femmes. Le retour de l'activité ovarienne à des niveaux identiques à ceux précédant la prise de QLAIRA s'est fait durant le cycle suivant l'arrêt du traitement.

Le schéma de QLAIRA consiste en une diminution progressive du dosage en estrogène et une augmentation progressive du dosage en progestatif qui peut être utilisé pour traiter des saignements menstruels abondants en l'absence de pathologie organique, symptômes parfois appelés saignements utérins anormaux.

Deux études multicentriques, randomisées, en double aveugle de méthodologie similaire ont été menées pour évaluer l'efficacité et la sécurité de QLAIRA chez des femmes présentant des saignements utérins anormaux et désirant une contraception orale. Au total, 269 femmes ont été randomisées sous QLAIRA et 152 patientes sous placebo.

Après 6 mois de traitement, la perte sanguine menstruelle médiane a diminué de 88% (de 142 ml à 17 ml) dans le groupe QLAIRA et de 24% (de 154 ml à 117 ml) dans le groupe placebo.

Après 6 mois de traitement, la proportion de femmes qui étaient complètement exemptes de saignements utérins anormaux était de 29% dans le groupe QLAIRA et de 2% dans le groupe placebo.

L'estrogène contenu dans QLAIRA est le valérate d'estradiol, un ester du 17ß-estradiol humain naturel (1 mg de valérate d'estradiol correspond à 0,76 mg de 17β-estradiol). Cet estrogène diffère des estrogènes que sont l'éthinylestradiol ou sa prodrogue, le mestranol utilisés dans d'autres pilules estroprogestatives par l'absence d'un groupement éthinyl en position 17 alpha.

Le diénogest est un dérivé de la nortestostérone dépourvu d'activité androgénique mais exerçant plutôt une activité anti androgénique correspondant à un tiers environ de celle de l'acétate de cyprotérone. Le diénogest se lie au récepteur de la progestérone présent dans l'utérus humain avec 10% seulement de l'affinité relative de la progestérone. Malgré sa faible affinité pour le récepteur de la progestérone, le diénogest exerce un puissant effet progestatif in vivo. Le diénogest ne présente aucune activité androgénique, minéralocorticoïde ou glucocorticoïde significative in vivo.

L'histologie endométriale a été examinée dans un sous-groupe de patientes (n=218) lors d'un essai clinique après 20 cycles de traitement. Aucune anomalie n'a été notée.

Pharmacocinétique

DIENOGEST

Absorption

Administré par voie orale, l'absorption du diénogest est rapide et presque complète. Le pic de concentration sérique de 90,5 ng/ml est atteint environ 1 heure après administration orale du comprimé de QLAIRA contenant 2 mg de valérate d'estradiol + 3 mg de diénogest. La biodisponibilité est d'environ 91 %. Les caractéristiques pharmacocinétiques du diénogest sont proportionnelles à la dose sur une plage de 1 à 8 mg.

La prise concomitante d'aliments ne présente aucun effet clinique significatif sur le taux et le degré d'absorption du diénogest.

Distribution

Une partie relativement importante des 10 % de diénogest en circulation se trouve sous forme libre, tandis que les 90 % restants environ sont liés de façon non spécifique à l'albumine. Le diénogest ne se lie pas aux protéines de transport spécifiques que sont la SHBG et la CBG. Le volume de distribution à l'état d'équilibre (Vd,éq.) du diénogest est de 46 L après administration intraveineuse de 85 µg de 3H-diénogest.

Biotransformation

Le diénogest est presque intégralement métabolisé par les voies de métabolisation connues des stéroïdes (hydroxylation, conjugaison), principalement par le CYP3A4. Les métabolites pharmacologiquement inactifs sont rapidement excrétés, si bien que le diénogest constitue la fraction majeure dans le plasma, comptant pour environ 50% des composés dérivés circulants du diénogest. La clairance totale, après administration intraveineuse de 3H-diénogest, a été évaluée à 5,1 l/h.

Élimination

La demi-vie plasmatique du diénogest est d'environ 11 heures. Le diénogest subit un métabolisme intense et seulement 1% du médicament est excrété sans modification. Le ratio d'excrétion urinaire/fécale est de 3/1 environ après administration orale de 0,1 mg/kg. Après administration orale, 42 % de la dose sont éliminés dans les 24 premières heures et 63 % dans les 6 jours, par excrétion rénale. Au total, 86 % de la dose sont excrétés dans les urines et les selles en l'espace de 6 jours.

Conditions à l'état d'équilibre

Les taux de SHBG n'ont pas d'incidence sur les caractéristiques pharmacocinétiques du diénogest. L'équilibre est atteint au bout de 3 jours à posologie constante (3 mg de diénogest associés à 2 mg de valérate d'estradiol). Les concentrations sériques minimales, maximales et moyennes à l'état d'équilibre sont respectivement de 11,8 ng/ml, 82,9 ng/ml et 33,7 ng/ml. Le rapport d'accumulation moyen pour l'ASC (0-24 h) a été évalué à 1,24.

VALERATE D'ESTRADIOL

Absorption

Après administration orale, le valérate d'estradiol est absorbé en totalité. Un clivage donnant de l'estradiol et de l'acide valérique se produit lors de l'absorption par la muqueuse intestinale ou au cours du premier passage hépatique. De ce clivage résulte l'estradiol et ses métabolites, l'estrone et l'estriol. Les concentrations sériques maximales de 70,6 pg/ml d'estradiol sont atteintes 1,5 à 12 heures après ingestion unique d'un comprimé contenant 3 mg de valérate d'estradiol au Jour 1.

Distribution

Dans le sérum, l'estradiol est lié à 38 % avec la SHBG, à 60 % avec l'albumine et les 2-3 % restants sont en circulation sous forme libre. L'estradiol peut avoir un léger effet inducteur, en fonction de la dose, sur les concentrations sériques de la SHBG. Au 21ème jour du cycle de traitement, le taux de SHBG a atteint 148 % environ du taux initial, puis il est redescendu à 141 % environ du taux initial au 28ème jour (fin de la phase placebo). Un volume de distribution apparent d'environ 1,2 l/kg a été observé après administration IV.

Biotransformation

L'acide valérique est métabolisé très rapidement. Après administration orale, 3 % environ de la dose se trouvent directement biodisponibles sous forme d'estradiol. L'estradiol est très largement soumis à l'effet du premier passage et une partie considérable de la dose administrée est déjà métabolisée par la muqueuse gastro-intestinale. Si l'on ajoute à cela la biotransformation hépatique présystémique, 95 % environ de la dose administrée par voie orale est métabolisée avant d'atteindre la circulation systémique. Les principaux métabolites sont l'estrone, le sulfate d'estrone et le glucuronide d'estrone.

Élimination

La demi-vie plasmatique de l'estradiol en circulation est d'environ 90 min. Après administration orale, la situation est toutefois différente. En raison de la quantité importante de sulfate et de glucuronide d'estrogène en circulation, et du fait du cycle entéro-hépatique, la demi-vie finale de l'estradiol après administration orale est un paramètre composite qui dépend de tous ces processus et se situe dans une plage de 13 à 20 h environ.

L'estradiol et ses métabolites sont principalement excrétés dans les urines, et seuls 10 % environ dans les selles.

Conditions à l'état d'équilibre

Les taux de SHBG ont une influence sur les caractéristiques pharmacocinétiques de l'estradiol. Chez la jeune femme, le taux d'estradiol plasmatique est une valeur composite intégrant l'estradiol endogène et l'estradiol généré par QLAIRA. Pendant la phase de traitement par 2 mg de valérate d'estradiol + 3 mg de diénogest, les concentrations sériques maximale et moyenne de l'estradiol à l'équilibre sont respectivement de 66,0 pg/ml et 51,6 pg/ml. Les concentrations minimales de l'estradiol se maintiennent à un niveau stable pendant la totalité des 28 jours du cycle, sur une plage de 28,7 pg/ml à 64,7 pg/ml.

Populations spécifiques

Les caractéristiques pharmacocinétiques de QLAIRA n'ont pas été étudiées sur les patientes souffrant d'insuffisance rénale ou hépatique.

Effets indésirables

Résumé du profil de sécurité

Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés avec QLAIRA lors d'une utilisation en tant que contraceptif oral ou dans le traitement des saignements menstruels abondants chez les femmes sans pathologie organique désirant une contraception orale sont l'acné, la gêne mammaire, les céphalées, les saignements intra-cycliques, les nausées et la prise de poids.

Tableau récapitulatif des effets indésirables

Le tableau ci-dessous décrit les effets indésirables (EI) selon la classification système-organe MedDRA. Le terme MedDRA le plus approprié (version 12.0) pour décrire un certain type de réaction est répertorié. Les synonymes ou les pathologies liées ne sont pas répertoriés, mais doivent également être pris en compte. Les fréquences sont issues de données d'essais cliniques. Les effets indésirables ont été enregistrés au cours de 5 études de phase III (N = 2266 femmes à risque de grossesse, N = 264 femmes souffrant de saignements utérins anormaux sans pathologie organique désirant une contraception orale) et considérés comme au moins potentiellement liés à l'utilisation de QLAIRA. Tous les EI répertoriés dans la catégorie « rare » ont été observés chez 1 à 2 volontaires, soit une fréquence de < 0,1 %.

N = 2530 femmes (100,0 %)

Classification système- organe

Fréquent

(³ 1/100 à < 1/10)

Peu fréquent

(³ 1/1 000 à < 1/100)

Rare

(³ 1/10 000 à < 1/1 000)

Infections et infestations

Infection fongique

Infection vulvo-vaginale mycosique¹

Infection vaginale

Candidose

Herpès oral

Maladie inflammatoire pelvienne

Syndrome d'histoplasmose oculaire présumé

Pityriasis versicolor

Infection des voies urinaires

Vaginite bactérienne

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Augmentation de l'appétit

Rétention hydrique

Hypertriglycéridémie

Affections psychiatriques

Dépression/humeur déprimée

Troubles émotionnels²

Insomnie

Baisse de libido³

Troubles mentaux

Changement d'humeur4

Agressivité

Anxiété

Dysphorie

Augmentation de la libido

Nervosité

Cauchemars

Agitation

Troubles du sommeil

Stress

Affections du système nerveux

Céphalées5

Etourdissements

Migraine6

Troubles de l'attention

Paresthésie

Vertiges

Affections oculaires

Intolérance aux lentilles de contact

Sécheresse des yeux

Gonflement des yeux

Affections cardiaques

Infarctus du myocarde

Palpitations

Affections vasculaires

Bouffées de chaleur

Hypertension

Saignement des varices

Evénement thromboembolique veineux (TEV)

Evénement thromboembolique artériel (TEA)

Hypotension

Phlébite superficielle

Douleur veineuse

Affections gastro-intestinales

Douleur abdominale7

Nausées

Diarrhées

Vomissements

Constipation

Sécheresse de la bouche

Dyspepsie

Reflux gastro-œsophagien

Affections hépatobiliaires

Elévation des enzymes hépatiques8

Hyperplasie nodulaire hépatique focale

Cholécystite chronique

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Acné9

Alopécie

Hyperhidrose

Prurit10

Eruption cutanée11

Réaction allergique cutanée12

Chloasma

Dermatite

Hirsutisme

Hypertrichose

Neurodermatite

Troubles de la pigmentation

Séborrhée

Troubles cutanés13

Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif

Spasmes musculaires

Douleur dorsale

Douleur dans la mâchoire

Sensation de lourdeur

Affections du rein et des voies urinaires

Douleur des voies urinaires

Affections des organes de reproduction et du sein

Aménorrhée

Gêne mammaire14

Dysménorrhée

Saignements intra-cycliques (Métrorragies)15

Hypertrophie mammaire16

Tuméfaction mammaire

Dysplasie cervicale

Saignements utérins anormaux

Dyspareunie

Fibrose kystique du sein

Ménorragies

Trouble menstruel

Kyste ovarien

Douleurs pelviennes

Syndrome prémenstruel

Léiomyome utérin

Spasme utérin

Saignements utérins/vaginaux, incl. spottings17

Pertes vaginales

Sécheresse vulvo-vaginale

Hémorragie de privation anormale

Tumeur bénigne du sein

Cancer du sein in situ

Kyste mammaire

Ecoulements mammaires

Polype cervical

Erythème cervical

Saignement coïtal

Galactorrhée

Pertes génitales

Hypoménorrhée

Retards de menstruation

Rupture du kyste ovarien

Odeurs vaginales

Sensation de brûlure vulvo-vaginale

Gêne vulvo-vaginale

Troubles du système lymphatique et sanguin

Lymphadénopathie

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Asthme

Dyspnée

Epistaxis

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Fatigue

Irritabilité

Oedème18

Douleurs dans la poitrine

Malaise

Fièvre

Investigations

Prise de poids

Perte de poids

Modifications de la pression artérielle19

Frottis cervical anormal

1 incluant candidose vulvo-vaginale et prélèvement fongique cervical identifié

2 incluant pleurs et labilité émotionnelle

3 incluant perte de la libido

4 incluant humeur altérée et sautes d'humeur

5 incluant céphalée de tension et céphalée d'origine sinusale

6 incluant migraine avec aura et migraine sans aura

7 incluant distension abdominale, douleur abdominale haute et douleur abdominale basse

8 incluant alanine aminotransférase augmentée, aspartate aminotransférase augmentée et gamma-glutamyltransférase augmentée

9 incluant acné pustuleuse

10 incluant prurit généralisé et éruption cutanée prurigineuse

11 incluant éruption maculaire

12 incluant dermatite allergique et urticaire

13 incluant tiraillement de la peau

14 incluant douleurs et sensibilité mammaires, troubles et douleurs des mamelons

15 incluant menstruations irrégulières

16 incluant gonflement mammaire

17 incluant hémorragie vaginale, hémorragie génitale et hémorragie utérine

18 incluant œdème périphérique

19 incluant pression artérielle augmentée et pression artérielle diminuée

Description de certains effets indésirables particuliers

:

Tumeurs

la fréquence de diagnostic du cancer du sein est très légèrement augmentée chez les utilisatrices de COC. Comme le cancer du sein est rare chez les femmes de moins de 40 ans, cette augmentation est faible par rapport au risque général de cancer du sein. La relation de causalité avec l'utilisation d'un COC reste inconnue.

tumeurs hépatiques.

Autres pathologies

érythème noueux, érythème polymorphe ;

écoulement mammaire ;

hypertension ;

survenue ou aggravation d'affections dont l'association avec les COC n'est pas certaine : maladie de Crohn, rectocolite hémorragique, épilepsie, migraine, fibrome utérin, porphyrie, lupus érythémateux disséminé, herpès gravidique, chorée de Sydenham, syndrome hémolytique et urémique, ictère cholestatique ;

éventuelle survenue ou aggravation des symptômes d'angio-œdème par les estrogènes exogènes chez les femmes présentant un angio-œdème héréditaire ;

perturbations chroniques ou aigües de la fonction hépatique pouvant nécessiter l'arrêt du COC jusqu'à normalisation des tests de la fonction hépatique ;

chloasma ;

hypersensibilité (incluant les symptômes tels que rash, urticaire).

Interactions

Des métrorragies et/ou un échec de la contraception peuvent être le résultat d'interactions entre les contraceptifs oraux et d'autres médicaments (inducteurs enzymatiques) .

Contre-indications

Les contraceptifs hormonaux combinés (CHC) ne doivent pas être utilisés dans les situations suivantes. En cas de survenue pour la première fois de l'une de ces pathologies lors de la prise d'un CHC, interrompre immédiatement le traitement :

Présence ou risque de thrombo-embolie veineuse (TEV)

Thrombo-embolie veineuse : présence de TEV (patiente traitée par des anticoagulants) ou antécédents de TEV (p. ex. thrombose veineuse profonde [TVP] ou embolie pulmonaire [EP])

Prédisposition connue, héréditaire ou acquise, à la thrombo-embolie veineuse, telle qu'une résistance à la protéine C activée (PCa) (y compris une mutation du facteur V de Leiden), un déficit en antithrombine III, un déficit en protéine C, un déficit en protéine S

Intervention chirurgicale majeure avec immobilisation prolongée

Risque élevé de thrombo-embolie veineuse dû à la présence de multiples facteurs de risque

Présence ou risque de thrombo-embolie artérielle (TEA)

Thrombo-embolie artérielle : présence ou antécédents de thrombo-embolie artérielle (p. ex. infarctus du myocarde [IM]) ou de prodromes (p. ex. angine de poitrine)

Affection cérébrovasculaire : présence ou antécédents d'accident vasculaire cérébral (AVC) ou de prodromes (p. ex. accident ischémique transitoire [AIT])

Prédisposition connue, héréditaire ou acquise, à la thrombo-embolie artérielle, telle qu'une hyperhomocystéinémie ou la présence d'anticorps anti-phospholipides (anticorps anti-cardiolipine, anticoagulant lupique).

Antécédents de migraine avec signes neurologiques focaux

Risque élevé de thrombo-embolie artérielle dû à la présence de multiples facteurs de risque ou d'un facteur de risque sévère tel que :

diabète avec symptômes vasculaires

hypertension artérielle sévère

dyslipoprotéinémie sévère

Affection hépatique sévère ou antécédent d'affection hépatique sévère, en l'absence de normalisation des tests fonctionnels hépatiques ;

Tumeur hépatique (bénigne ou maligne) évolutive ou ancienne ;

Tumeur maligne hormono-dépendante connue ou suspectée (exemple : tumeur des organes génitaux ou des seins) ;

Saignements vaginaux d'origine inconnue ;

Surdosage

Aucun effet délétère grave lié au surdosage n'a été signalé. Les symptômes susceptibles d'apparaître dans le cas d'un surdosage de comprimés actifs sont les suivants : nausées, vomissements et chez les jeunes filles, légers saignements vaginaux. Il n'existe pas d'antidote et le traitement doit être purement symptomatique.

Interactions avec d'autres médicaments

NB : Le résumé des caractéristiques du produit des médicaments associés doit être consulté pour identifier toute interaction éventuelle.

Les études d'interaction ont été menées uniquement sur des adultes.

Les interactions suivantes proviennent en général de la littérature relative aux COC ou ont été évaluées lors des essais cliniques avec QLAIRA.

Effets d'autres médicaments sur QLAIRA

Des interactions peuvent se produire avec les médicaments inducteurs des enzymes microsomales pouvant aboutir à une augmentation de la clairance des hormones sexuelles, ce qui peut provoquer des métrorragies et/ou conduire à l'échec de la contraception.

Conduite à tenir

Une induction enzymatique peut déjà être observée après quelques jours de traitement. L'induction enzymatique maximale est généralement observée dans les premières semaines. Après l'arrêt du traitement, l'induction enzymatique peut perdurer environ 4 semaines.

Traitement à court terme

Les femmes traitées par des médicaments inducteurs enzymatiques doivent utiliser temporairement une méthode de contraception mécanique ou une autre méthode de contraception, en complément du COC. La méthode de contraception mécanique doit être utilisée pendant toute la durée du traitement concomitant et pendant les 28 jours après l'arrêt. Si le traitement concomitant se prolonge au-delà de la fin des comprimés actifs de la plaquette du COC, les comprimés placebos doivent être jetés et la plaquette suivante commencée immédiatement.

Traitement à long terme

Chez les femmes prenant à long terme un traitement ayant un effet inducteur sur les enzymes hépatiques, une autre méthode de contraception fiable, non hormonale, est recommandée.

Substances augmentant la clairance des COC (efficacité des COC diminuée par induction enzymatique), par exemple :

Les barbituriques, la carbamazépine, la phénytoïne, la primidone, la rifampicine, les médicaments utilisés dans le traitement des infections au VIH : le ritonavir, la névirapine et l'éfavirenz, et également potentiellement : le felbamate, la griséofulvine, l'oxcarbazépine, le topiramate, et les produits contenant du millepertuis (Hypericum perforatum), une plante médicinale.

Dans une étude clinique, la rifampicine, puissant inducteur du cytochrome P450 (CYP) 3A4, a engendré des réductions significatives des concentrations à l'état d'équilibre et des expositions systémiques au diénogest et à l'estradiol. Les ASC (0-24h) du diénogest et de l'estradiol à l'état d'équilibre ont été réduites respectivement de 83 % et 44 %.

Substances ayant des effets variables sur la clairance des COC :

Co-administrées avec les COC, de nombreuses associations d'inhibiteurs de la protéase du VIH et d'inhibiteurs non-nucléosidiques de la transcriptase inverse, y compris les associations avec les inhibiteurs du VHC peuvent augmenter ou diminuer la concentration plasmatique des estrogènes ou progestatifs. L'effet net de ces modifications peut être cliniquement significatif dans certains cas.

Par conséquent, le résumé des caractéristiques du produit des médicaments utilisés dans le traitement des infections au VIH ou au VHC doit être consulté afin d'identifier les interactions potentielles et les recommandations associées.

En cas de doute, une méthode contraceptive mécanique complémentaire doit être utilisée par les femmes traitées par un inhibiteur de protéase ou un inhibiteur non-nucléosidique de la transcriptase inverse.

Substances diminuant la clairance des COC (inhibiteurs enzymatiques) :

Le diénogest est un substrat du CYP3A4.

La pertinence clinique d'interactions potentielles avec des inhibiteurs enzymatiques n'est pas connue.

L'administration concomitante d'inhibiteurs puissants du CYP3A4 peut augmenter les concentrations plasmatiques de l'estrogène, du progestatif ou des deux.

L'administration concomitante de kétoconazole, un inhibiteur enzymatique puissant du CYP3A4, a entrainé une augmentation de l'ASC (0-24h) d'un facteur 2,9 pour le diénogest et 1,6 pour l'estradiol à l'état d'équilibre. L'administration concomitante de l'érythromycine, un inhibiteur modéré du CYP3A4, a entrainé une augmentation de l'ASC (0-24h) d'un facteur 1,6 pour le diénogest et 1,3 pour l'estradiol à l'état d'équilibre.

Effets de QLAIRA sur d'autres médicaments

Les contraceptifs oraux peuvent modifier le métabolisme de certaines autres substances actives. Les concentrations plasmatiques et tissulaires peuvent donc être soit augmentées (par exemple la ciclosporine) ou diminuées (par exemple la lamotrigine).

La pharmacocinétique de la nifédipine n'a pas été affectée par l'administration concomitante de 2 mg de diénogest + 0,03 mg d'éthinylestradiol ; cela confirme les résultats des études in vitro, qui indiquent que l'inhibition des enzymes CYP par QLAIRA est peu probable à la dose thérapeutique.

Autres formes d'interactions

Examens biologiques

L'utilisation de contraceptifs stéroïdiens peut influencer les résultats de certains examens biologiques tels que les tests fonctionnels hépatiques, thyroïdiens, surrénaliens et rénaux, le taux plasmatique des protéines (porteuses) comme la corticosteroid-binding globulin (CBG) et des fractions lipidiques/lipoprotéiniques, les paramètres du métabolisme glucidique, les paramètres de coagulation et de la fibrinolyse. Les modifications restent en général dans la limite de la normale.



CIM-10 codes des maladies, dont la thérapie comprend QLAIRA



Analogues du médicament QLAIRA qui a la même composition

Analogues en Russie

Клайра
  • таб., покр. плен. обол.:

    2 мг+2 мг, 3 мг+2 мг и 1 мг, 3 мг

Analogues en France

  • comprimé enrobé:

    1,52 mg+2 mg

  • comprimé enrobé:

    2 mg+2 mg

  • comprimé pelliculé:

    2 mg+2 mg+3 mg+2 mg+3 mg+1 mg

  • comprimé pelliculé:

    0,764 mg+2 mg