Résumé des caractéristiques du médicament - SPORANOX

Langue

- Français

SPORANOX

SPORANOX - L'itraconazole inhibe l'enzyme fongique lanosterol 14 alpha-demethylase (CYP51), qui catalyse une étape indispensable de la biosynthèse de l'ergostérol, un constituant essentiel de la membrane fongique.

Le médicament SPORANOX appartient au groupe appelés Dérivés Triazoles

Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - J02AC02

Substance active: ITRACONAZOLE
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

JANSSEN CILAG (FRANCE) - Sporanox solution buvable 1,00 g , 1997-12-30

JANSSEN CILAG (FRANCE) - Sporanox 10 mg , 2004-08-20

JANSSEN CILAG (FRANCE) - Sporanox gélule 100 mg , 1992-02-26


Sporanox 10 mg/ml

solution buvable 100 mg

JANSSEN CILAG (FRANCE)

Sporanox 10 mg/ml

100 mg

JANSSEN CILAG (FRANCE)

Sporanox 100 mg

gélule 100 mg

JANSSEN CILAG (FRANCE)



Сlassification pharmacothérapeutique :




Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • solution buvable : 1,00 g
  • gélule : 100 mg

Dosage

Posologie
Mycoses superficielles
L'élimination de l'itraconazole des tissus est plus longue que celle du plasma; l'effet de la thérapeutique se poursuit plusieurs jours après l'arrêt du traitement.
Kératites fongiques: 2 gélules (200 mg) une fois par jour pendant 21 jours. La durée du traitement pourra être ajustée selon la réponse clinique obtenue.
Pityriasis versicolor: 2 gélules (200 mg) une fois par jour pendant 5 à 10 jours.
Dermatophyties cutanées: 1 gélule (100 mg) par jour pendant 15 à 30 jours.
Mycoses systémiques ou viscérales
2 à 4 gélules par jour, les plus fortes posologies sont notamment recommandées chez l'immunodéprimé.
La durée du traitement sera fonction de l'affection en cause et de la pathologie sous-jacente.
Mode d'administration
Les gélules doivent être absorbées sans être ouvertes, immédiatement après un repas, de préférence en une seule prise.
Populations particulières
Utilisation dans la population pédiatrique
Les données cliniques disponibles chez les enfants âgés de moins de 18 ans étant limitées, ce médicament ne sera utilisé chez ces patients que si le bénéfice attendu l'emporte sur les risques potentiels .
Utilisation chez le sujet âgé
Les données cliniques sur l'utilisation de SPORANOX gélule chez les patients âgés étant limitées, ce médicament ne sera utilisé chez ces patients que si le bénéfice attendu l'emporte sur les risques potentiels.
Utilisation chez l'insuffisant hépatique
Les données disponibles sur l'utilisation de l'itraconazole par voie orale chez les patients insuffisants hépatiques sont limitées. La prudence est recommandée lors de l'administration de ce médicament à cette population de patients. .
Utilisation chez l'insuffisant rénal
L'hémodialyse ou la dialyse rétropéritonéale résulte en une extraction minimale de l'itraconazole.
Les données disponibles sur l'utilisation de l'itraconazole par voie orale chez les patients insuffisants rénaux sont limitées. L'exposition à l'itraconazole peut être plus faible chez certains patients atteints d'une insuffisance rénale. La prudence est recommandée lors de l'administration de ce médicament à cette population de patients et un ajustement de la dose peut être envisagé. .

Indications

Mycoses superficielles

Kératites fongiques notamment à Aspergillus

Pityriasis versicolor, dermatophyties cutanées: lorsque ces infections ne peuvent être traitées localement du fait de l'étendue des lésions ou de la résistance aux traitements antifongiques habituels.

L'efficacité de l'itraconazole n'a pas été déterminée dans les onychomycoses.

Mycoses systémiques ou viscérales

Aspergillomes inopérables symptomatiques.

Aspergillose bronchopulmonaire et pulmonaire nécrosante, y compris chez l'immunodéprimé.

Aspergillose invasive de l'immunodéprimé: l'expérience est encore trop limitée pour préciser la place de l'itraconazole par rapport à l'amphotéricine B, en particulier chez le neutropénique. Quelques observations suggèrent son intérêt en relais de l'amphotéricine B sans qu'il soit possible de préciser la durée utile du traitement d'attaque par l'amphotéricine B.

Chromomycoses.

Histoplasmoses.

Paracoccidioïdomycoses.

Sporotrichoses et autres mycoses rares à germes sensibles.

Pharmacodynamique

L'itraconazole inhibe l'enzyme fongique lanosterol 14 alpha-demethylase (CYP51), qui catalyse une étape indispensable de la biosynthèse de l'ergostérol, un constituant essentiel de la membrane fongique.

Relation pharmacocinétique (PK) / pharmacodynamique (PD)

Pour les agents triazolés antifongiques, incluant l'itraconazole, le ratio de l'aire sous la courbe des concentrations en fonction du temps/concentration minimale inhibitrice (ASC/CMI) est le paramètre le plus étroitement associé à l'efficacité.

Microbiologie

L'itraconazole a démontré être actif in vitro contre les microorganismes suivants :

Candida spp. (dont Candida albicans, C. tropicalis,C. parapsilosis et Candida dubliniensis).

Candida krusei, Candida glabrata et Candida guillermondii sont généralement les espèces de Candida les moins sensibles, avec quelques isolats ayant montré in vitro une résistance sans équivoque à l'itraconazole

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Mécanisme d'action

Pharmacocinétique

Caractéristiques pharmacocinétiques générales

Le pic plasmatique des concentrations d'itraconazole est atteint 2,5 heures après administration de la solution buvable.

En raison de sa pharmacocinétique non linéaire, l'itraconazole s'accumule dans le plasma après administrations répétées. Les concentrations plasmatiques à l'état d'équilibre sont généralement atteintes en approximativement 15 jours avec des valeurs Cmax et ASC 4 à 7 fois plus élevées que celles observées après administration unique. A l'état d'équilibre, une valeur Cmax d'environ 2 µg/ml est atteinte après administration orale de 200 mg par jour.

La demi-vie d'élimination terminale de l'itraconazole varie généralement de 16 à 28 heures après une administration unique et augmente pour atteindre 34 à 42 heures après administrations répétées. Lorsque le traitement est arrêté, les concentrations plasmatiques en itraconazole diminuent pour atteindre des concentrations presque indétectables en 7 jours à 14 jours, suivant la dose et de la durée du traitement.

La clairance plasmatique totale moyenne de l'itraconazole après administration intraveineuse est de 278 ml/min. La clairance de l'itraconazole diminue aux doses élevées, du fait d'une saturation de son métabolisme hépatique.

Absorption

L'itraconazole est rapidement résorbé après administration de la solution buvable. Le pic plasmatique de l'itraconazole est atteint environ 2,5 heures après administration à jeun de la solution buvable.

La biodisponibilité absolue observée de l'itraconazole administré en présence de nourriture est d'environ 55% et augmente de 30% quand la solution buvable est administrée à jeun.

L'exposition à l'itraconazole est plus élevée avec la solution buvable qu'avec les gélules lorsque la même dose est administrée.

Dans certains groupes de patients, la biodisponibilité de l'itraconazole est diminuée d'un facteur 1,5 à 2,5 (sujet HIV, neutropénique, mycose systémique à Aspergillus) pouvant atteindre 3 à 5 (dialyse péritonéale, mycose systémique à Cryptococcus). L'ensemble de ces données se traduit par une très forte variabilité interindividuelle du paramètre biodisponibilité.

Distribution

La majorité de l'itraconazole est liée aux protéines plasmatiques (99,8%) et plus particulièrement à l'albumine (99,6% pour le métabolite hydroxylé). Il présente également une affinité pour les lipides. Seulement 0,2% de l'itraconazole plasmatique est libre.

Le volume de distribution est élevé (700 l) et indique une large pénétration tissulaire associée à un fort tropisme cellulaire.

Les concentrations dans les poumons, les reins, le foie, les os, l'estomac, la rate et les muscles trouvées ont été deux à trois plus élevées que celles dans le plasma. La recapture par les tissus kératineux, et plus particulièrement par la peau est jusqu'à 4 fois plus importante que dans le plasma.

Les concentrations dans le liquide cérébrospinal sont bien plus faibles que dans le plasma.

Biotransformation

L'itraconazole est métabolisé de façon extensive dans le foie en de nombreux métabolites. Les études in vitro ont montré que le CYP 3A4 est la principale enzyme impliquée dans le métabolisme de l'itraconazole.

Le métabolite principal est l'hydroxy-itraconazole qui possède in vitro une activité antifongique comparable à celle de l'itraconazole. Les taux plasmatiques de ce métabolite sont environ 2 fois plus élevés que ceux de l'itraconazole.

Excrétion

L'itraconazole est principalement éliminé sous forme de métabolites inactifs dans les urines (35%) et dans les fécès (54%) dans la semaine après l'administration d'une dose sous forme de solution buvable. L'excrétion rénale de l'itraconazole et de son métabolite actif, l'hydroxy-itraconazole, représente moins de 1% de la dose intraveineuse administrée. Sur la base d'une dose orale d'itraconazole radio marquée, l'excrétion fécale du produit inchangé varie entre 3 et 18% de la dose administrée.

Populations particulières

Insuffisants hépatiques

L'itraconazole est principalement métabolisé par le foie. Une étude pharmacocinétique a été conduite chez 6 sujets sains et 12 sujets cirrhotiques ayant reçu une seule dose d'itraconazole (gélule de 100 mg). Une diminution statistiquement significative de la Cmax moyenne de l'itraconazole (47%) et un doublement de sa demi-vie d'élimination (37± 17 heures versus 16 ± 5 heures) ont été observés chez les sujets cirrhotiques comparativement aux sujets sains. Toutefois, l'exposition globale à l'itraconazole, calculée sur la base de l'ASC était similaire chez les patients cirrhotiques et chez les sujets sains. Les données sur l'utilisation à long terme de l'itraconazole chez des patients cirrhotiques ne sont pas disponibles .

Insuffisants rénaux

Les données disponibles sur l'utilisation de l'itraconazole par voie orale chez des patients insuffisants rénaux sont limitées. Une étude pharmacocinétique dans laquelle l'itraconazole a été administré à la dose unique de 200 mg (quatre gélules de 50 mg) a été conduite dans trois groupes de patients ayant une insuffisance rénale (urémie : n=7 ; hémodialyse : n=7 ; et dialyse péritonéale continue ambulatoire: n=5). Chez les patients urémiques avec une clairance de la créatinine moyenne de 13 ml/min x 1,73 m2, l'exposition, calculée sur la base de l'ASC, était légèrement réduite comparée à celle de la population normale. Cette étude n'a pas montré d'effet significatif de l'hémodialyse ou de la dialyse péritonéale continue ambulatoire sur la pharmacocinétique de l'itraconazole (Tmax, Cmax et ASC0-8h). Les profils des concentrations plasmatiques en fonction du temps ont montré une large variation interindividuelle entre les trois groupes.

Après administration intraveineuse d'une seule dose, les demi-vies d'élimination terminale moyennes de l'itraconazole chez les patients atteints d'une insuffisance rénale légère (définie dans l'étude par une ClCr de 50-79 ml/min), modérée (définie dans l'étude par une ClCr de 20-49 ml/min), et sévère (définie dans l'étude par une ClCr < 20 ml/min) étaient similaires à celles des sujets sains (intervalle de 42-49 heures chez les patients insuffisants rénaux versus 48 heures chez les patients sains). L'exposition globale à l'itraconazole, calculée sur la base de l'ASC, diminuait d'approximativement 30% et 40 % chez les patients insuffisants rénaux modérés et sévères respectivement, comparée aux sujets avec une fonction rénale normale.

Les données sur l'utilisation à long terme de l'itraconazole chez des patients insuffisants rénaux ne sont pas disponibles La dialyse n'a pas d'effet sur la demi-vie ou la clairance de l'itraconazole ou de l'hydroxy-itraconazole .

Population pédiatrique

Deux études de pharmacocinétiques ont été conduites chez des enfants neutropéniques âgés de 6 mois à 14 ans. Lors de ces études, l'itraconazole en solution buvable a été administré à la dose de 5 mg/kg une ou deux fois par jour. L'exposition à l'itraconazole a été quelques peu plus élevée chez les enfants plus âgés (6 à 14 ans) comparés aux enfants plus jeunes. Chez tous les enfants, les concentrations plasmatiques efficaces d'itraconazole ont été atteintes entre 3 et 5 jours après l'instauration du traitement et ont été maintenues pendant toute la durée du traitement.

Hydroxypropyl-ß-Cyclodextrine

La biodisponibilité orale de l'hydroxypropyl-β-cyclodextrine utilisée en tant qu'agent solubilisant est en moyenne plus faible que 0,5% et est similaire à celle de l'hydroxypropyl-β-cyclodextrine seule. Cette faible biodisponibilité orale de l'hydroxypropyl-β-cyclodextrine n'est pas modifiée par la présence de nourriture et est similaire après administration unique et administrations répétées.

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Informations supplémentaires sur la pharmacocinétique du médicament SPORANOX en fonction de la voie d'administration

Effets indésirables

Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés sont de nature gastro-intestinale, en particulier dyspepsie, nausées, vomissements, diarrhée, douleurs abdominales et constipation.

D'autres effets indésirables ont été rapportés en particulier céphalées, augmentations réversibles des enzymes hépatiques, hépatites, troubles menstruels, sensations de vertige et réactions allergiques (telles que prurit, rash, urticaire et œdème de Quincke), neuropathie périphérique, syndrome de Stevens-Johnson, alopécie, hypokaliémie, œdèmes par insuffisance cardiaque congestive et œdème pulmonaire.

De très rares cas de toxicité hépatique graves, incluant quelques cas d'insuffisance hépatique aiguë d'évolution fatale ont été rapportés chez des patients traités par SPORANOX.

Contre-indications

SPORANOX solution buvable ne doit pas être administré aux patients ayant une dysfonction ventriculaire démontrée tels qu'une insuffisance cardiaque congestive ou des antécédents d'insuffisance cardiaque congestive sauf en cas d'infections sévères ou mettant en jeu le pronostic vital.

La co-administration d'un grand nombre de substrats du CYP3A4 est contre-indiquée avec SPORANOX solution buvable. Une augmentation de la concentration plasmatique de ces médicaments, provoquée par la co-administration avec l'itraconazole, peut augmenter ou prolonger les effets thérapeutiques ou indésirables à un tel niveau que des situations potentiellement graves peuvent survenir. Par exemple l'augmentation de la concentration plasmatique de certains de ces médicaments peut entrainer un allongement de l'intervalle QT et des tachycardies ventriculaires incluant la survenue de torsades de pointes, une arythmie potentiellement létale.

SPORANOX solution buvable ne doit pas être administré en association avec : les alcaloïdes de l'ergot de seigle vasoconstricteurs (tels que dihydroergotamine, ergotamine, méthylergométrine, methysergide), l'alfuzosine, l'aliskiren, l'atorvastatine, l'avanafil, la colchicine (chez les sujets avec insuffisance rénale sévère ou insuffisance hépatique sévère), le dabigatran, la dapoxétine, la dompéridone, la dronédarone, l'éplérénone, la fésotérodine (chez les sujets ayant une atteinte de la fonction rénale modérée à sévère ou un trouble de la fonction hépatique modéré à sévère), l'ivabradine, le lomitapide, la lurasidone, le millepertuis, la mizolastine, l'association ombitasvir + paritaprévir, le pimozide, la quétiapine, la quinidine, la ranolazine, le sildénafil (dans l'indication du traitement de l'hypertension artérielle pulmonaire), la simvastatine, la solifénacine (chez les sujets ayant une insuffisance rénale modérée à sévère ou une insuffisance hépatique modérée à sévère), la télithromycine (chez les sujets ayant une insuffisance rénale sévère ou une insuffisance hépatique sévère), le ticagrélor, le vardénafil (chez l'homme de plus de 75 ans) .

SPORANOX solution buvable ne doit pas être utilisé pendant la grossesse pour des pathologies ne mettant pas en jeu le pronostic vital .

Les femmes en âge de procréer, et traitées par SPORANOX doivent utiliser un moyen de contraception efficace. Une contraception efficace doit être poursuivie jusqu'au début des règles suivant l'arrêt du traitement par SPORANOX.

Grossesse/Allaitement

Grossesse

Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence un effet tératogène .

Il a été montré que l'itraconazole traverse le placenta dans un modèle chez le rat.

Des cas d'anomalies congénitales ont été rapportés au cours de la commercialisation de SPORANOX, sans qu'aucun lien de cause à effet avec la prise de SPORANOX n'ait été établi. Ces cas incluaient notamment des malformations du squelette et des altérations chromosomiques.

Les données cliniques sur l'utilisation de SPORANOX pendant la grossesse sont globalement limitées. Par conséquent, SPORANOX solution buvable ne doit pas être utilisé pendant la grossesse, sauf dans les pathologies mettant en jeu le pronostic vital, où le bénéfice potentiel pour la mère l'emporte sur le préjudice potentiel pour le fœtus .

Femmes en âge de procréer

Les femmes en âge de procréer, et traitées par SPORANOX, solution buvable doivent utiliser un moyen de contraception efficace. Une contraception efficace doit être poursuivie jusqu'au début des règles suivant l'arrêt du traitement par SPORANOX.

Allaitement

En raison de l'excrétion de l'itraconazole dans le lait maternel et compte-tenu de son profil d'effets secondaires, l'allaitement est déconseillé en cas de traitement par ce médicament.

Fertilité

Les données animales chez le rat n'ont pas mis en évidence un effet de l'itraconazole sur la fertilité mâle ou femelle.

Surdosage

Symptômes et signes

De manière générale, les effets indésirables rapportés en cas de surdosage ont été cohérents avec ceux rapportés lors de l'utilisation de l'itraconazole .

Traitement

En cas de surdosage, un traitement symptomatique sera mis en place.

Du charbon activé peut être administré, si nécessaire.

L'itraconazole n'est pas éliminé par hémodialyse.

Il n'existe aucun antidote spécifique.

Interactions avec d'autres médicaments

Associations contre-indiquées

+ Alcaloïdes de l'ergot de seigle vasoconstricteurs (tels que dihydroergotamine, ergotamine, méthylergométrine et méthysergide) :

Risque de vasoconstriction coronaire ou des extrémités (ergotisme), ou de poussées hypertensives.

+ Alfuzosine

Risque d'augmentation des concentrations plasmatiques de l'alfuzosine et de ses effets indésirables.

+ Aliskiren

Augmentation, de près de 6 fois des concentrations plasmatiques d'aliskiren et majoration du risque de ses effets indésirables.

+ Atorvastatine

Risque majoré d'effets indésirables (concentration-dépendants) à type de rhabdomyolyse (diminution du métabolisme hépatique de l'atorvastatine).

+ Avanafil

Augmentation très importante des concentrations plasmatiques de l'avanafil avec risque d'hypotension.

+ Colchicine chez les sujets avec insuffisance rénale sévère ou insuffisance hépatique sévère

Augmentation des effets indésirables de la colchicine aux conséquences potentiellement fatales.

+ Dabigatran

Augmentation de plus du double des concentrations plasmatiques de dabigatran, avec majoration du risque de saignement.

+ Dapoxétine

Risque de majoration des effets indésirables notamment à type de vertiges ou de syncopes.

+ Dompéridone

Augmentation des concentrations plasmatiques de dompéridone par diminution de son métabolisme hépatique par l'itraconazole.

+ Dronédarone

Augmentation importante des concentrations de dronédarone par diminution de son métabolisme.

+ Eplérénone

Risque d'augmentation des concentrations plasmatiques de l'éplérénone par l'itraconazole et de ses effets indésirables, notamment l'hyperkaliémie.

+ Fésotérodine chez les sujets avec insuffisance rénale modérée à sévère ou insuffisance hépatique modérée à sévère

Risque de majoration des effets indésirables, notamment à type de troubles du rythme cardiaque.

+ Ivabradine

Augmentation des concentrations plasmatiques de l'ivabradine et par conséquent de ses effets indésirables (inhibition de son métabolisme hépatique par l'itraconazole).

+ Lomitapide

Augmentation des concentrations plasmatiques du lomitapide par diminution de son métabolisme hépatique par l'itraconazole.

+ Lurasidone

Augmentation des concentrations plasmatiques de la lurasidone par diminution de son métabolisme hépatique par l'itraconazole.

+ Millepertuis

Risque de diminution importante des concentrations plasmatiques d'itraconazole, avec risque de perte d'efficacité, par augmentation de son métabolisme hépatique par le millepertuis.

+ Mizolastine

Risque de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

+ Ombitasvir + Paritaprévir

Augmentation des concentrations plasmatiques de la bithérapie par diminution de son métabolisme hépatique par l'itraconazole.

+ Pimozide

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

+ Quétiapine

Augmentation importante des concentrations de quétiapine, avec risque de surdosage.

+ Quinidine

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes, ainsi que d'acouphènes et/ou de diminution de l'acuité auditive (cinchonisme), par diminution du métabolisme hépatique de la quinidine.

+ Ranolazine

Augmentation des concentrations de ranolazine par diminution de son métabolisme par l'itraconazole.

+ Sildénafil (dans le traitement de l'hypertension artérielle pulmonaire)

Augmentation très importante des concentrations plasmatiques du sildénafil, avec risque d'hypotension.

+ Simvastatine

Risque majoré d'effets indésirables (concentration-dépendants) à type de rhabdomyolyse (diminution du métabolisme hépatique de la simvastatine).

+ Solifénacine chez les sujets avec insuffisance rénale modérée à sévère ou insuffisance hépatique modérée à sévère

Risque de majoration des effets indésirables, notamment à type de troubles du rythme cardiaques.

+ Télithromycine chez les sujets avec insuffisance rénale sévère ou insuffisance hépatique sévère

Risque de majoration des effets indésirables, notamment à type de troubles du rythme cardiaque.

+ Ticagrélor

Augmentation des concentrations plasmatiques de ticagrélor par diminution de son métabolisme hépatique par l'itraconazole.

+ Vardénafil (chez l'homme de plus de 75 ans)

Augmentation très importante des concentrations plasmatiques de vardénafil, avec risque d'hypotension sévère.

Associations déconseillées

+ Apixaban

Augmentation des concentrations plasmatiques de l'apixaban par l'itraconazole avec majoration du risque de saignement.

+ Bédaquiline

Augmentation des concentrations plasmatiques de bédaquiline par diminution de son métabolisme hépatique par l'itraconazole.

Si l'association est nécessaire, une surveillance ECG plus fréquente et une surveillance des transaminases sont recommandées.

+ Buspirone

Augmentation des concentrations plasmatiques de la buspirone par diminution de son métabolisme hépatique, avec majoration importante de la sédation.

+ Busulfan

Avec le busulfan à fortes doses : doublement des concentrations de busulfan par l'itraconazole.

+ Colchicine (sauf chez les sujets avec insuffisance rénale sévère ou insuffisance hépatique sévère : voir association contre-indiquée)

Augmentation des effets indésirables de la colchicine aux conséquences potentiellement fatales.

+ Darifénacine

Augmentation des concentrations de darifénacine avec risque de majoration de ses effets indésirables.

Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de darifénacine.

+ Ebastine

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire chez les sujets prédisposés (syndrome du QT long congénital).

+ Inhibiteurs des tyrosines kinases : axitinib, bosutinib, dabrafénib, dasatinib, ibrutinib, nilotinib, sunitinib

Pour les autres inhibiteurs de tyrosine kinase, voir en associations faisant l'objet d'une précaution d'emploi

Risque de majoration des effets indésirables de l'inhibiteur de tyrosine kinase par diminution de son métabolisme.

Avec l'ibrutinib, si l'association ne peut être évitée, adaptation de la posologie d'ibrutinib ou interruption temporaire (7 jours).

+ Halofantrine

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Si cela est possible, interrompre l'azolé antifongique. Si l'association ne peut être évitée, contrôle préalable du QT et surveillance ECG monitorée.

+ Halopéridol

Risque de troubles du rythme ventriculaire notamment de torsade de pointes, par diminution du métabolisme de l'halopéridol par l'itraconazole.

+ Immunosuppresseurs (ciclosporine, évérolimus, sirolimus, tacrolimus, temsirolimus)

Augmentation très importante des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur par inhibition de son métabolisme hépatique. En cas d'association, contrôle strict de la fonction rénale, dosage des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur et adaptation éventuelle de la posologie

+ Inducteurs enzymatiques (carbamazépine, dabrafénib, éfavirenz, enzalutamide, esclicarbazépine, fosphénytoïne, névirapine, oxcarbazépine, phénobarbital, phénytoïne, primidone, rifabutine, rifampicine)

Diminution des concentrations plasmatiques d'itraconazole, avec risque de perte d'efficacité, par augmentation de son métabolisme hépatique par l'inducteur.

+ Irinotécan

Risque de majoration des effets indésirables de l'irinotécan par augmentation des concentrations plasmatiques de son métabolite actif.

+ Lercanidipine

Risque majoré d'effets indésirables, notamment d'œdèmes, par diminution du métabolisme hépatique de la dihydropyridine.

+ Luméfantrine

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Si cela est possible, interrompre le torsadogène associé. Si l'association ne peut être évitée, contrôle préalable du QT et surveillance ECG monitorée.

+ Midazolam per os

Augmentation des concentrations plasmatiques de midazolam par diminution de son métabolisme hépatique avec majoration de la sédation.

+ Oxycodone

Augmentation des concentrations plasmatiques de l'oxycodone. Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie d'oxycodone pendant la durée du traitement par l'itraconazole.

+ Régorafénib

Augmentation des concentrations plasmatiques de régorafénib par diminution de son métabolisme hépatique par l'itraconazole.

+ Riociguat

Augmentation des concentrations plasmatiques de riociguat par diminution de son métabolisme hépatique par l'itraconazole.

+ Rivaroxaban

Augmentation des concentrations plasmatiques de rivaroxaban, avec majoration du risque de saignement.

+ Siméprévir

Risque d'augmentation des concentrations plasmatiques de siméprévir par diminution de son métabolisme hépatique par l'itraconazole.

+ Tadalafil (dans le traitement de l'hypertension artérielle pulmonaire ou des symptômes et signes de l'hypertrophie bénigne de la prostate)

Augmentation des concentrations plasmatiques du tadalafil, avec risque d'hypotension.

+ Tamsulosine

Risque de majoration des effets indésirables de la tamsulosine, par inhibition de son métabolisme hépatique.

+ Toltérodine

Risque de majoration des effets indésirables.

+ Trabectédine

Risque d'augmentation des concentrations plasmatiques de la trabectédine par l'itraconazole. Si l'association est nécessaire, surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de la trabectédine pendant la durée du traitement par l'itraconazole.

+ Vardénafil (chez l'homme jusqu'à 75 ans)

Augmentation très importante des concentrations plasmatiques de vardénafil, avec risque d'hypotension sévère.

+ Vinca-alcaloïdes cytotoxiques

Majoration de la neurotoxicité de l'antimitotique, par diminution de son métabolisme hépatique par l'itraconazole.

Associations faisant l'objet de précautions d'emploi

+ Alfentanil, fentanyl

Augmentation de l'effet dépresseur respiratoire de l'analgésique opiacé par diminution de son métabolisme hépatique. Surveillance clinique et adaptation de la posologie de l'analgésique opiacé en cas de traitement par l'itraconazole.

+ Antagonistes des canaux calciques (diltiazem, vérapamil, classe des dihydropyridines) sauf lercanidipine (voir en associations déconseillées)

Majoration des effets indésirables de l'antagoniste des canaux calciques, le plus souvent à type d'hypotension notamment chez le sujet âgé. Surveillance clinique et adaptation posologique pendant le traitement par l'itraconazole et après son arrêt.

De plus avec le vérapamil, bradycardie et/ou troubles de la conduction auriculo-ventriculaire, par diminution du métabolisme hépatique du vérapamil par l'itraconazole. Surveillance clinique et ECG. S'il y a lieu, adaptation de la posologie du vérapamil pendant le traitement par l'itraconazole, et après son arrêt, le cas échéant.

+ Antivitamines K

Augmentation de l'effet de l'antivitamine K et du risque hémorragique. Contrôle plus fréquent de l'INR. Adaptation éventuelle de la posologie de l'antivitamine K pendant le traitement par l'itraconazole et 8 jours après son arrêt.

+ Aripiprazole

Risque d'augmentation des concentrations plasmatiques d'aripiprazole par l'itraconazole. Surveillance clinique et éventuellement adaptation de la posologie d'aripiprazole pendant et après l'arrêt du traitement par l'itraconazole.

+ Bortézomib

Risque de majoration des effets indésirables, notamment neurologiques du bortézomib par diminution de son métabolisme. Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie du bortézomib pendant la durée du traitement par l'itraconazole.

+ Bosentan

Risque majoré des effets indésirables du bosentan, notamment d'atteintes hépatiques, par diminution de son métabolisme par l'itraconazole. Surveillance clinique et biologique pendant l'association.

+ Buprénorphine

Augmentation des concentrations de buprénorphine par diminution de son métabolisme hépatique, avec risque de majoration de ses effets indésirables. Surveillance clinique et adaptation de la posologie de la buprénorphine pendant le traitement par l'itraconazole et, le cas échéant, après son arrêt.

+ Cabazitaxel

Risque de majoration des effets indésirables dose-dépendants du cabazitaxel par inhibition de son métabolisme par l'itraconazole Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie du cabazitaxel pendant le traitement par l'itraconazole.

+ Daclatasvir

Augmentation des concentrations de daclatasvir par l'itraconazole. La dose de daclatasvir doit être diminuée à 30 mg 1 fois par jour en cas de co-administration avec l'itraconazole.

+ Digoxine

Augmentation de la digoxinémie avec nausées, vomissements, troubles du rythme. Surveillance clinique et, s'il y a lieu, de l'ECG et de la digoxinémie avec adaptation de la posologie de la digoxine pendant le traitement par l'itraconazole et après son arrêt.

+ Disopyramide

Risque d'augmentation des concentrations du disopyramide et de ses effets indésirables par l'itraconazole. Surveillance clinique et éventuellement adaptation de la posologie du disopyramide.

+ Docétaxel

Risque de majoration des effets indésirables dose-dépendants du docétaxel par inhibition de son métabolisme par l'itraconazole. Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie du docétaxel pendant le traitement par l'itraconazole.

+ Fésotérodine (sauf chez les sujets avec insuffisance rénale modérée à sévère ou insuffisance hépatique modérée à sévère : voir association contre-indiquée)

Risque de majoration des effets indésirables, notamment à type de troubles du rythme cardiaque. Limiter la dose maximale de fésotérodine à 4 mg par jour lors de la co-administration avec l'itraconazole.

+ Hydroquinidine

Risque d'acouphènes et/ou de diminution de l'acuité auditive : cinchonisme lié à une diminution du métabolisme hépatique de l'antiarythmique par l'itraconazole. Surveillance des concentrations plasmatiques de l'antiarythmique et diminution éventuelle de sa posologie si nécessaire.

+ Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir ou cobicistat

Risque d'augmentation des concentrations plasmatiques de l'itraconazole. Surveillance clinique. L'administration de doses élevées d'itraconazole n'est pas recommandée (>200 mg par jour).

+ Inhibiteurs des tyrosines kinases (sauf bosutinib, ibrutinib, axitinib, dabrafénib, dasatinib, nilotinib, sunitinib : voir en association déconseillée) : cabozantinib, crizotonib, erlotinib, géfitinib, imatinib, lapatinib, pazopanib, ponatinib, ruxolitinib, sorafénib.

Risque de majoration des effets indésirables de l'inhibiteur de tyrosine kinase par diminution de son métabolisme. Surveillance clinique.

+ Ivacaftor

Augmentation importante des concentrations d'ivacaftor avec risque de majoration des effets indésirables. Réduire la dose du quart, soit 150 mg 1 jour sur 2.

+ Maraviroc

Augmentation des concentrations de maraviroc par l'itraconazole. La dose de maraviroc doit être diminuée à 150 mg deux fois par jour en cas de co-administration avec l'itraconazole.

+ Midazolam IV

Augmentation des concentrations plasmatiques de midazolam par diminution de son métabolisme hépatique, avec majoration de la sédation. Surveillance clinique et réduction de la posologie de midazolam en cas de traitement par l'itraconazole.

+ Quinine

Risque de majoration des effets indésirables de la quinine, notamment troubles du rythme ventriculaire et troubles neurosensoriels (cinchonisme). Surveillance clinique et ECG. Adaptation éventuelle de la posologie de la quinine pendant le traitement par l'itraconazole et après son arrêt.

+ Sildénafil (dans le traitement de la dysfonction érectile)

Augmentation des concentrations plasmatiques du sildénafil, avec risque d'hypotension.

Débuter le traitement par sildénafil à la dose minimale en cas d'association avec l'itraconazole.

+ Solifénacine (sauf chez les sujets avec insuffisance rénale modérée à sévère ou insuffisance hépatique modérée à sévère : voir association contre-indiquée)

Risque de majoration des effets indésirables, notamment à type de troubles du rythme cardiaques. Limiter la dose maximale de solifénacine à 5 mg par jour lors de la co-administration avec l'itraconazole.

+ Sufentanil

Augmentation de l'effet dépresseur respiratoire de l'analgésique opiacé par diminution de son métabolisme hépatique. Surveillance clinique et adaptation de la posologie de l'analgésique opiacé en cas de traitement par l'itraconazole.

+ Tadalafil (dans le traitement de la dysfonction érectile)

Augmentation des concentrations plasmatiques du tadalafil, avec risque d'hypotension. Débuter le traitement par tadalafil à la dose minimale en cas d'association avec l'itraconazole.

+ Topiques gastro-intestinaux et adsorbants

Risque de diminution de l'absorption de l'itraconazole. Prendre les topiques ou les adsorbants à distance de l'itraconazole (plus de 2 heures si possible).

Associations à prendre en compte

+ Alprazolam

Possible augmentation de l'effet sédatif de l'alprazolam.

+ Aprépitant

Augmentation des concentrations d'aprépitant par diminution de son métabolisme hépatique par l'itraconazole.

+ Corticoïdes, notamment inhalés (budésonide, fluticasone, mométasone, ciclésonide, dexaméthasone, méthyprednisolone)

En cas d'utilisation prolongée par voie orale ou inhalée, augmentation des concentrations plasmatiques du corticoïde par diminution de son métabolisme hépatique par l'itraconazole, avec risque d'apparition d'un syndrome cushingoïde voire d'une insuffisance surrénalienne.

+ Idélalisib

Augmentation des concentrations plasmatiques d'idélalisib par diminution de son métabolisme hépatique par l'itraconazole.

+ Oxybutynine

Risque de majoration des effets indésirables de l'oxybutynine.

+ Salmétérol

Augmentation importante des concentrations de salmétérol par diminution de son métabolisme hépatique par l'itraconazole.

+ Venlafaxine

Augmentation des concentrations de venlafaxine avec risque de surdosage.

+ Zolpidem

Légère augmentation de l'effet sédatif du zolpidem.

+ Zopiclone

Légère augmentation de l'effet sédatif de la zopiclone.






Analogues du médicament SPORANOX qui a la même composition

Analogues en Russie

Ирунин
  • капсулы:

    100 мг

  • таб. вагинальн.:

    200 мг

Итразол
  • капсулы:

    100 мг

Итраконазол
  • капсулы:

    100 мг

Кандитрал
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Орунгал
  • капсулы:

    100 мг

Орунгамин
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    100 мг

Analogues en France

  • gélule:

    100 mg

  • solution buvable:

    1,00 g

  • gélule:

    100 mg