SUCCICAPTAL - Le succimer augmente l'élimination urinaire des métaux lourds, en formant des complexes stables hydrosolubles.
Le médicament SUCCICAPTAL appartient au groupe appelés Antidotes. Chélateurs. Préparations radioprotectrices
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - V03AB Antidotes
SERB SA (FRANCE) - Succicaptal gélule 100 mg , 2013-02-13
SERB SA (FRANCE) - Succicaptal gélule 200 mg , 1996-02-01
Succicaptal 100 mg
gélule 200 mg
SERB SA (FRANCE)
Succicaptal 200 mg
gélule 200 mg
SERB SA (FRANCE)
Posologie
Poids | Dose |
8 15 kg | 100 mg / dose |
16 23 kg | 200mg / dose |
24 34 kg | 300 mg / dose |
35 44 kg | 400 mg / dose |
> 45 kg | 500 mg / dose |
Traitement des intoxications par le plomb et le mercure.
Le succimer augmente l'élimination urinaire des métaux lourds, en formant des complexes stables hydrosolubles.
L'excrétion est généralement maximale le premier jour du traitement chélateur et les symptômes induits par le plomb s'atténuent habituellement dans les deux jours. Cependant, le traitement doit être ajusté pour éviter un rebond de la plombémie et obtenir une efficacité complète de la chélation.
Absorption
Après administration par voie orale, l'absorption du succimer par le tractus gastro-intestinal est rapide (Tmax de 1 à 4 heures) mais incomplète (20%).
DistributionDans la circulation sanguine, le succimer se lie aux protéines plasmatiques (majoritairement à l'albumine) à 85%.
Le succimer est distribué principalement au niveau extracellulaire.
MétabolismeLe succimer est rapidement et intensivement métabolisé, probablement au niveau hépatique, majoritairement sous forme de cystéine-succimer-disulfides, métabolites actifs dans la chélation des métaux lourds.
Un cycle entérohépatique du succimer et/ou ses métabolites et un stockage des métabolites dans la vésicule biliaire ont été suggérés.
EliminationL'élimination du succimer absorbé se fait principalement par voie urinaire. Une excrétion dans la bile a été suggérée.
90% du succimer excrété dans les urines sont retrouvés sous forme de cystéine-succimer-disulfides tandis que 10% sont retrouvés sous forme inchangée.
Le pic d'excrétion urinaire survient vers 2 à 4 heures après administration par voie orale. Deux demi-vies d'élimination différentes ont été rapportées : une demi-vie initiale de moins de 4 heures et une demi-vie finale d'environ 48 heures (s'expliquant par un stockage dans la vésicule biliaire).
Les propriétés physico-chimiques théoriques du complexe chelaté avec le plomb ou le mercure suggèrent qu'il peut être dialysé.
Les effets indésirables les plus fréquents (>5%) sont d'ordre digestif, cutanés, ou biologique.
Troubles gastro-intestinauxNausées, vomissements,
Diarrhée,
Perte d'appétit.
Atteintes de la peau et des tissus sous-cutanésEruptions cutanées, parfois vésiculeuses et pouvant affecter les muqueuses
Anomalies biologiquesElévation transitoire des transaminases
augmentation de l'excrétion urinaire de cuivre et de zinc.
Autre
Possibilité d'odeur désagréable (haleine, urines).
De rares cas de réactions d'hypersensibilité ont également été rapportés (urticaire, dème de Quincke).
La plupart des événements indésirables rapportés sont d'intensité faible à modérée. L'ensemble de ces effets cesse à l'arrêt du traitement.
Ce médicament est contre-indiqué en cas de :
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients.
Grossesse
Les études chez l'animal ont révélé des effets malformatifs (fentes palatines, anomalies squelettiques, anomalies oculaires et d'anomalies de fermeture du tube neural). En clinique, il n'y a pas de donnée pertinente. Le passage du succimer à travers le placenta n'est pas connu.
En conséquence, le succimer ne pourra être administré pendant la grossesse que si les bénéfices maternels escomptés sont supérieurs aux risques potentiels encourus par le foetus.
AllaitementL'utilisation du succimer est déconseillée pendant l'allaitement.
L'expérience clinique concernant les conséquences d'un surdosage est limitée à celle d'un enfant de 3 ans resté cliniquement et biologiquement asymptomatique après l'ingestion de 2,4 g de succimer
Certains médicaments peuvent affecter la fonction rénale et modifier la fixation du succimère-technétium (99mTc), tels que :
Chlorure d'ammonium : diminution importante de la fixation rénale du succimère-technétium (99mTc) et augmentation de la fixation hépatique.
Bicarbonate de sodium : diminution de la fixation rénale du succimère-technétium (99mTc).
Mannitol : diminution de la fixation rénale du succimère-technétium (99mTc).
Inhibiteurs de l'enzyme de conversion (par exemple, le captopril) : chez le patient ayant une sténose unilatérale de l'artère rénale, on peut observer une diminution de la fixation rénale du succimère-technétium (99mTc) par le rein atteint. Ce phénomène est réversible après l'arrêt de l'inhibiteur de l'enzyme de conversion.
Pour éviter ces interférences, le traitement avec ces médicaments doit être suspendus si possible.
Chimiothérapie : des recherches expérimentales chez l'animal ont montré que le methotrexate, le cyclophosphamide ou la vincristine peuvent affecter la biodistribution du succimère-technétium (99mTc).
Mises en garde spéciales
Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).
Insuffisance rénale ou hépatique : en l'absence de données, ce médicament doit être administré avec précaution chez les malades présentant une insuffisance rénale ou hépatique.
Précautions d'emploi :Analogues en Russie
Rien trouvé
Analogues en France
trousse pour solution injectable:
1 mg
trousse pour préparation radiopharmaceutique:
1 mg
gélule:
100 mg, 200 mg
poudre pour solution injectable (IV):
1,2 mg