SULFAGUANIDINE - ANTIINFECTIEUX INTESTINAL.
Le médicament SULFAGUANIDINE appartient au groupe appelés Sulfamidés utilisés dans les infections intestinales
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - A07AB03
LABORATOIRE LAFRAN (FRANCE) - Sulfaguanidine comprimé 500 mg , 1995-08-17
Sulfaguanidine LAFRAN 500 mg
comprimé 500 mg
LABORATOIRE LAFRAN (FRANCE)
Diarrhée aiguë présumée d'origine bactérienne en l'absence de suspicion de phénomènes invasifs (altération de l'état général, fièvre, signes toxi-infectieux .)
Le traitement ne dispense pas de mesures diététiques et d'une réhydratation si elle est nécessaire. L'importance de la réhydratation par soluté de réhydratation orale ou par voie intraveineuse doit être adaptée en fonction de l'intensité de la diarrhée, de l'âge et des particularités du patient (maladies associées, ..)
ANTIINFECTIEUX INTESTINAL.
Les sulfamides exercent leur activité bactériostatique en inhibant la transformation de l'acide para-aminobenzoïque en acide tétrahydrofolique, substrat indispensable à certaines bactéries pour leur croissance.
Absorption
Absorption : La sulfaguanidine est faiblement absorbée (20 %). Cependant, son absorption peut être augmentée chez les sujets présentant une pathologie digestive.
Distribution
Distribution : Les sulfamides traversent les barrières placentaire et méningée et passent dans le lait maternel. Le taux de fixation de la sulfaguanidine aux protéines plasmatiques est de 25 %.
Biotransformation
Biotransformation : Les sulfamides sont essentiellement métabolisés au niveau du foie. Les dérivés acétylés formés sont inactifs et peu solubles dans l'eau. Le degré d'acétylation de la sulfaguanidine est de 20 à25 %.
Élimination
Excrétion : Les sulfamides et leurs dérivés acétylés sont éliminés majoritairement au niveau rénal, il existe d'autres voies mineures d'élimination : La bile, la salive, le lait maternel et la sueur.
La clairance, chez l'homme, de la sulfaguanidine est de 50 ml/min.
Linéarité/non-linéarité
Relations pharmacocinétique/pharmacodynamique
Sans objet
Troubles digestifs : Nausées, vomissements, gastralgies.
Manifestations cutanées : Rash, urticaire, exceptionnellement : Syndrome de Lyell.
Manifestations hématologiques : Anémies hémolytique, agranulocytose, méthémoglobinémie. Les manifestations cutanées ou hématologiques imposent l'arrêt immédiat et définitif du traitement.
Troubles rénaux : des cas d'altération de la fonction rénale ont été rapportés.
Population pédiatrique
Contre-indiqué.Ce médicament est contre indiqué dans les cas suivants :
Déficit en G6PD y compris chez l'enfant allaité : risque de déclenchement d'une hémolyse,
Insuffisance rénale sévère
Insuffisance hépatique sévère
Pendant l'allaitement si le nouveau-né a moins de 1 mois
En cas d'intolérance au gluten, en raison de la présence d'amidon de blé
Ce médicament est déconseillé dans les situations suivantes :
Grossesse et allaitement lorsque le nourrisson a plus de 1 mois
En association avec la méthénamine et la phénytoïne.
Fertilité
Sans objet
Grossesse
Il n'y a pas de donnes fiables de tératogenèse chez l'animal.
En clinique, il n'existe pas actuellement de données pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou ftotoxique de ce médicament lorsqu'il est administré pendant la grossesse.
Chez des nouveau-nés exposés in utero et présentant un déficit en G6PD, des hémolyses ont été rapportées. Par ailleurs, des cas d'ictère nucléaire, après exposition maternelle en fin de grossesse, ont été rapportés avec les sulfamides à demi-vie longue, du fait de l'immaturité des systèmes détoxifiant la bilirubine chez le nouveau-né.
En conséquence, l'utilisation de ce médicament est déconseillée pendant la grossesse
Allaitement
L'allaitement est contre-indiqué dans le cas où la mère ou l'enfant présente un déficit en G6PD, afin de prévenir la survenue d'hémolyses.
Avec les sulfamides à demi-vie longue, des ictères nucléaires ont été rapportés chez le nouveau-né.
En conséquence l'allaitement est contre-indiqué lorsque le nouveau-né a moins d'un mois.
Au-delà de cet âge, l'allaitement est déconseillé en cas de traitement par un sulfamide.
Aucun cas de surdosage n'a été rapporté.
Population pédiatrique
Les études d'interaction n'ont été réalisées que chez l'adulte.
Associations contre-indiquées
Par analogie avec le sulfaméthoxazole, le sulfafurazole et le sulfaméthizol et en raison de la variabilité d'absorption de la sulfaguanidine :
Prilocaïne : Risque d'addition des effets méthémoglobinisants, en particulier chez le nouveau-né du fait d'une immaturité des systèmes enzymatiques ainsi que de la présence d'hémoglobine ftale plus oxydable que l'hémoglobine adulte.
Associations déconseillées
Méthénamine : Précipitation cristalline dans les voies urinaires (favorisée par l'acidification des urines)
Phénytoine : Augmentation des taux plasmatiques de la phénitoïne jusqu'à des valeurs toxiques (inhibition de son métabolisme).
Utiliser de préférence une autre classe d'anti-infectieux, sinon surveillance clinique étroite, dosage des taux circulants de phénytoine et d'adaptation éventuelle de sa posologie pendant le traitement par les sulfamides anti-infectieux et après son arrêt.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
Chlorpropamide, tolbutamide :
Hypoglycémie sévère. Mécanisme invoqué : déplacement des liaisons aux protéines plasmatiques. Prévenir le malade et renforcer l'auto-surveillance sanguine. Adapter éventuellement la posologie des sulfamides hypoglycémiants pendant le traitement anti-infectieux et après son arrêt.
Méthotrexate :
Augmentation des effets de la toxicité hématologique du méthotrexate : Augmentation des concentrations sériques des méthotrexate par déplacement de sa liaison aux protéines plasmiques par certains sulfamides.
Dosage des taux circulants de méthotrexate. Adaptation posologique si nécessaire pendant l'association et après son arrêt.
Warfarine :
Augmentation de l'effet anticoagulant oral et du risque hémorragique. Mécanisme invoqué : Déplacement des liaisons aux protéines plasmatiques.
Surveillance du taux prothrombine et surveillance de l'INR. Adaptation de la posologie de l'anticoagulant oral pendant le traitement anti-infectieux et 8 jours après son arrêt.
Associations à prendre en compte
Autres médicaments méthémoglobinisants : Acetylsulfafurazol, benzocaïne, dapsone, flutamide, métoclopramide, prilocaine, sodium (nitroprussiate de), sulfadiazine, sulfadoxine, sulfafurazol, sulfamethizol, sulfamethoxazole
ð Risque d'addition des effets méthémoglobinisants
Mises en garde spéciales
Si au bout de 2 jours de traitement la diarrhée persiste, la conduite à tenir devra être réévaluée et la nécessité d'une réhydratation orale ou par voie intraveineuse devra être envisagée.
En cas de diarrhée infectieuse avec des manifestations cliniques suggérant un phénomène invasif, recourir à des antibactériens à bonne diffusion systémique.
Précautions d'emploi
Le patient devra être informé de la nécessité de :
Se réhydrater par des boissons abondantes salées ou sucrées, afin de compenser les pertes de liquide dues à la diarrhée (la ration quotidienne moyenne en eau de l'adulte est de 2 litres)
S'alimenter le temps de la diarrhée,
En excluant certains apports et particulièrement les crudités, les fruits, les légumes verts, les plats épicés, ainsi que les aliments ou boissons glacées.
En privilégiant les viandes grillées, le riz.
Analogues en Russie
таб.:
500 мг
Analogues en France