TELOMENS - La rivastigmine est un inhibiteur de l'acétyl et de la butyrylcholinestérase, de type carbamate : on estime qu'elle facilite la neurotransmission cholinergique en ralentissant la dégradation de l'acétylcholine libérée par les neurones cholinergiques intacts sur le plan fonctionnel.
Le médicament TELOMENS appartient au groupe appelés Anticholinesterasiques
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - N06DA03
Elpen Pharmaceutical Co. Inc (GRECE) - Telomens gélule 1,5 mg , 2012-02-01
Elpen Pharmaceutical Co. Inc (GRECE) - Telomens solution buvable 2 mg , 2014-09-29
Elpen Pharmaceutical Co. Inc (GRECE) - Telomens gélule 3 mg , 2012-02-01
Telomens 1,5 mg
gélule 6 mg
Elpen Pharmaceutical Co. Inc (GRECE)
Telomens 2 mg/ml
solution buvable 6 mg
Elpen Pharmaceutical Co. Inc (GRECE)
Telomens 3 mg
gélule 6 mg
Elpen Pharmaceutical Co. Inc (GRECE)
Telomens 4,5 mg
gélule 6 mg
Elpen Pharmaceutical Co. Inc (GRECE)
Telomens 6 mg
gélule 6 mg
Elpen Pharmaceutical Co. Inc (GRECE)
Traitement symptomatique des formes légères à modérément sévères de la maladie d'Alzheimer.
Traitement symptomatique des formes légères à modérément sévères d'une démence chez les patients avec une maladie de Parkinson idiopathique.
La rivastigmine est un inhibiteur de l'acétyl et de la butyrylcholinestérase, de type carbamate : on estime qu'elle facilite la neurotransmission cholinergique en ralentissant la dégradation de l'acétylcholine libérée par les neurones cholinergiques intacts sur le plan fonctionnel. La rivastigmine est donc susceptible d'avoir un effet favorable sur les déficits cognitifs dépendant de ces voies cholinergiques au cours de la maladie d'Alzheimer et d'une démence associée à la maladie de Parkinson.
La rivastigmine interagit avec les enzymes cibles en formant un complexe lié par une liaison covalente qui entraîne une inactivation transitoire des enzymes. Chez le sujet sain jeune, une dose de 3 mg par voie orale entraîne une diminution d'environ 40 % de l'activité de l'acétylcholinestérase (AChE) dans le LCR dans les 1,5 heures après administration. L'activité enzymatique revient à son niveau initial 9 heures environ après le pic d'activité inhibitrice. Chez les patients atteints de la maladie d'Alzheimer, l'inhibition de l'acétylcholinestérase dans le LCR par la rivastigmine est dose-dépendante jusqu'à une posologie de 6 mg 2 fois par jour, qui a été la dose maximale étudiée. L'inhibition de l'activité de la butyrylcholinestérase dans le LCR chez 14 patients atteints de la maladie d'Alzheimer, traités par rivastigmine, était similaire à l'inhibition de l'activité de l'AChE.
Absorption
L'absorption de la rivastigmine est rapide et complète. Le pic de concentration plasmatique est atteint au bout d'une heure environ. En raison de l'interaction du principe actif avec l'enzyme cible, l'augmentation de la biodisponibilité est environ de 1,5 fois supérieure à celle attendue lors de l'augmentation des doses. La biodisponibilité absolue après l'administration d'une dose de 3 mg est d'environ 36 ± 13 %.
La prise de rivastigmine simultanément avec la nourriture ralentit la vitesse d'absorption (tmax) d'environ 90 minutes, diminue la Cmax et augmente l'aire sous la courbe (ASC) d'environ 30 %.
Distribution
La liaison de la rivastigmine aux protéines est approximativement de 40 %. Elle traverse facilement la barrière hématoencéphalique et son volume de distribution apparent se situe entre 1,8 et 2,7 l/kg.
Métabolisme
La rivastigmine fait l'objet d'une biotransformation très importante et rapide (demi-vie plasmatique d'une heure environ), essentiellement par hydrolyse en son métabolite décarbamylé grâce à la cholinestérase. In vitro, ce métabolite n'exerce qu'une inhibition minime de l'acétylcholinestérase (< 10 %). Les résultats des études in vitro et des études effectuées chez l'animal indiquent que les isoenzymes principales du cytochrome P450 ne participent que de façon mineure au métabolisme de la rivastigmine. La clairance plasmatique totale de la rivastigmine est approximativement de 130 l/h après une dose intraveineuse de 0,2 mg et n'est plus que de 70 l/h après une dose intraveineuse de 2,7 mg.
Elimination
La rivastigmine non métabolisée n'est pas retrouvée dans les urines ; l'excrétion rénale est la voie principale d'élimination des métabolites. Après l'administration de 14C-rivastigmine, l'élimination rénale est rapide et pratiquement complète (> 90 %) en 24 heures. Moins de 1 % de la dose administrée est éliminée dans les selles. Il n'y a pas d'accumulation de la rivastigmine ou de son métabolite décarbamylé chez les patients présentant une maladie d'Alzheimer.
Sujets âgés
La biodisponibilité de la rivastigmine est plus élevée chez le sujet âgé que chez les jeunes volontaires sains. Néanmoins, les études menées chez des patients présentant une maladie d'Alzheimer et âgés de 50 à 92 ans n'ont pas mis en évidence de modification de la biodisponibilité avec l'âge.
Sujets insuffisants hépatiques
Chez les sujets présentant une insuffisance hépatique légère à modérée comparativement à des sujets à fonction hépatique normale, la Cmax de rivastigmine est augmentée d'environ 60 % et l'ASC est plus que doublée.
Sujets insuffisants rénaux
Chez les sujets présentant une insuffisance rénale modérée, la Cmax et l'ASC de la rivastigmine sont plus que doublées par rapport à des sujets à fonction rénale normale. Par contre, chez l'insuffisant rénal sévère, aucune modification de la Cmax ou de l'ASC n'a été retrouvée.
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés sont d'ordre gastro-intestinal, incluant nausées (38 %) et vomissements (23 %), en particulier pendant la phase d'ajustement posologique. Dans les études cliniques, il a été observé que les femmes étaient plus susceptibles que les hommes de présenter des effets indésirables gastro-intestinaux et une perte de poids.
Les effets indésirables présentés dans le Tableau 1 et dans le Tableau 2 sont répertoriés par classe de systèmes d'organes MedDRA et par fréquence. Les catégories de fréquence sont définies selon la convention suivante :
Très fréquent (≥ 1/10)
Fréquent (≥ 1/100 à < 1/10)
Peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100)
Rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000)
Très rare (< 1/10 000)
Fréquence indéterminée (ne peut pas être estimée sur la base des données disponibles).
Les effets indésirables suivants, énumérés dans le Tableau 1 ci-dessous, ont été rapportés chez les patients atteints de la maladie d'Alzheimer et traités par rivastigmine.
Tableau 1
Infections et infestations | |
Très rare | Infection urinaire |
Troubles du métabolisme et de la nutrition | |
Très fréquent | Anorexie |
Indéterminée | Déshydratation |
Affections psychiatriques | |
Fréquent | Agitation, confusion, anxiété |
Peu fréquent | Insomnie, dépression |
Très rare | Hallucinations |
Indéterminée | Agressivité, agitation |
Affections du système nerveux | |
Très fréquent | Etourdissements |
Fréquent | Céphalée, somnolence, tremblements |
Peu fréquent | Syncope |
Rare | Convulsions |
Très rare | Symptômes extrapyramidaux (y compris aggravation d'une maladie de Parkinson). |
Affections cardiaques | |
Rare | Angine de poitrine |
Très rare | Arythmie (par exemple : bradycardie, bloc auriculo-ventriculaire, fibrillation auriculaire et tachycardie) |
Indéterminée | Maladie du sinus |
Affections vasculaires | |
Très rare | Hypertension |
Affections gastro-intestinales | |
Très fréquent | Nausées, vomissements, diarrhée. |
Fréquent | Douleur abdominale et dyspepsie |
Rare | Ulcères gastriques et duodénaux |
Très rare | Hémorragie gastro-intestinale, pancréatite |
Inconnu | Quelques cas de vomissements sévères ont été associés à une rupture de l'sophage |
Affections hépatobiliaires | |
Peu fréquent | Élévation des enzymes hépatiques |
Indéterminée | Hépatite |
Affections de la peau et du tissu sous cutané | |
Fréquent | Hyperhidrose |
Rare | Rash |
Indéterminée | Prurit, troubles généraux et anomalies au site d'administration |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | |
Fréquent | Fatigue et asthénie, malaise |
Peu fréquent | Chute accidentelle |
Investigations | |
Fréquent | Perte de poids |
Des effets indésirables supplémentaires ont été observés avec les dispositifs transdermiques de rivastigmine : état confusionnel, pyrexie (fréquent).
Le Tableau 2 présente les effets indésirables rapportés chez des patients atteints de démence associée à la maladie de Parkinson et traités par des gélules de rivastigmine.
Tableau 2
Troubles du métabolisme et de la nutrition | |
Fréquent | Diminution de l'appétit, déshydratation |
Affections psychiatriques | |
Fréquent | Insomnie, anxiété, agitation, hallucination visuelle, dépression |
Indéterminée | Agressivité |
Affections du système nerveux | |
Très fréquent | Tremblements |
Fréquent | Vertiges, somnolence, céphalée, aggravation d'une maladie de Parkinson, bradykinésie, dyskinésie, hypokinésies, hypertonie (Phénomène de la roue dentée) |
Peu fréquent | Dystonie |
Affections cardiaques | |
Fréquent | Bradycardie |
Peu fréquent | Fibrillation auriculaire, bloc auriculo-ventriculaire |
Indéterminée | Maladie du sinus |
Affections vasculaires | |
Fréquent | Hypertension |
Peu fréquent | Hypotension |
Affections gastro-intestinales | |
Très fréquent | Nausées, vomissements |
Fréquent | Diarrhée, douleur abdominale et dyspepsie, hypersécrétion salivaire |
Affections hépatobiliaires | |
Indéterminée | Hépatite |
Affections de la peau et du tissu sous cutané | |
Fréquent | Hyperhidrose |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | |
Très fréquent | Chute |
Fréquent | Fatigue et asthénie, troubles de la marche, démarche parkinsonnienne |
L'effet indésirable supplémentaire suivant a été observé dans une étude menée chez des patients atteints d'une démence associée à la maladie de Parkinson et traités par les dispositifs transdermiques de rivastigmine : agitation, dépression (fréquent).
Le Tableau 3 liste le nombre et le pourcentage de patients ayant présentés des effets indésirables prédéfinis qui pourraient être le reflet d'une aggravation des symptômes parkinsoniens dans le cadre de l'étude clinique spécifique conduite pendant 24 semaines avec la rivastigmine chez les patients atteints de démence associée à la maladie de Parkinson.
Tableau 3
Effets indésirables prédéfinis susceptibles de provenir d'une aggravation des symptômes parkinsoniens chez des patients atteints de démence associée à la maladie de Parkinson | Rivastigmine n (%) | Placebo n (%) |
Nombre total de patients étudiés | 362 (100) | 179 (100) |
Nombre total de patients présentant des effets indésirables prédéfinis | 99 (27,3) | 28 (15,6) |
Tremblements | 37 (10,2) | 7 (3,9) |
Chute | 21 (5,8) | 11 (6,1) |
Maladie de Parkinson (aggravation) | 12 (3,3) | 2 (1,1) |
Hypersécrétion salivaire | 5 (1,4) | 0 |
Dyskinésie | 5 (1,4) | 1 (0,6) |
Syndrome parkinsonien | 8 (2,2) | 1 (0,6) |
Hypokinésie | 1 (0,3) | 0 |
Trouble du mouvement | 1 (0,3) | 0 |
Bradykinésie | 9 (2,5) | 3 (1,7) |
Dystonie | 3 (0,8) | 1 (0,6) |
Troubles de la marche | 5 (1,4) | 0 |
Rigidité musculaire | 1 (0,3) | 0 |
Trouble de l'équilibre | 3 (0,8) | 2 (1,1) |
Raideurs musculo-squelettiques | 3 (0,8) | 0 |
Rigidité | 1 (0,3) | 0 |
Dysfonctionnement moteur | 1 (0,3) | 0 |
L'utilisation de ce médicament est contre-indiquée chez les patients présentant :
Antécédents de réactions au site d'application suggérant une dermatite allergique de contact avec le dispositif transdermique de rivastigmine
Pour la rivastigmine, il n'existe pas de données sur l'utilisation de ce médicament chez la femme enceinte. Aucun effet sur la fertilité ou le développement embryoftal n'a été observé chez le rat et le lapin, sauf à des doses entraînant une toxicité maternelle. Au cours d'études péri/postnatales menées chez le rat, une augmentation de la durée de gestation a été observée. La rivastigmine ne doit pas être utilisée pendant la grossesse sauf en cas de nécessité clairement définie.
Chez l'animal, la rivastigmine est excrétée dans le lait. Dans l'espèce humaine, il n'existe pas de données concernant le passage de la rivastigmine dans le lait maternel. En conséquence, les femmes traitées par la rivastigmine ne doivent pas allaiter.
Symptomatologie
La plupart des cas de surdosage accidentel n'ont entraîné aucune symptomatologie ou aucun symptôme clinique et presque tous les patients ont poursuivi le traitement par rivastigmine. Lorsque des symptômes ont été observés, il s'agissait de nausées, vomissements et diarrhées, hypertension ou hallucinations. En raison de l'effet vagotonique connu des inhibiteurs de la cholinestérase sur le rythme cardiaque, une bradycardie et/ou une syncope peuvent également survenir. Un cas d'ingestion de 46 mg a été rapporté: ce malade a récupéré totalement au bout de 24 heures avec un traitement symptomatique.
Traitement
La demi-vie plasmatique de la rivastigmine est de 1 heure environ et la durée de l'inhibition de l'acétylcholinestérase est d'environ 9 heures: en cas de surdosage asymptomatique, il est donc recommandé de suspendre l'administration de rivastigmine pendant les 24 heures suivantes. En cas de surdosage s'accompagnant de nausées et de vomissements importants, des antiémétiques pourront être utilisés. Les autres effets indésirables feront l'objet d'un traitement symptomatique si nécessaire.
En cas de surdosage massif, l'atropine peut être utilisée. Il est recommandé d'administrer initialement 0,03 mg/kg de sulfate d'atropine par voie intraveineuse, puis d'ajuster les doses ultérieures en fonction de la réponse clinique. L'administration de scopolamine comme antidote n'est pas recommandée.
En tant qu'inhibiteur de la cholinestérase, la rivastigmine peut potentialiser les effets des myorelaxants analogues de la succinylcholine au cours d'une anesthésie. La prudence est recommandée lors du choix des anesthésiques. Des ajustements posologiques ou un arrêt temporaire du traitement peuvent être envisagés si nécessaire.
En raison de ses propriétés pharmacodynamiques, la rivastigmine ne doit pas être administrée simultanément à d'autres cholinomimétiques, et elle pourrait interférer avec l'activité des anticholinergiques.
Des études menées chez des volontaires sains n'ont pas mis en évidence d'interaction pharmacocinétique entre la rivastigmine et la digoxine, la warfarine, le diazépam ou la fluoxétine. La rivastigmine n'a pas d'incidence sur l'allongement du temps de prothrombine observé sous warfarine. L'administration simultanée de rivastigmine et de digoxine n'a pas entraîné d'effet indésirable sur la conduction cardiaque.
Compte tenu du métabolisme de la rivastigmine et bien qu'elle soit susceptible d'inhiber le métabolisme d'autres médicaments métabolisés par la butyrylcholinestérase, des interactions médicamenteuses métaboliques paraissent improbables.
Analogues en Russie
р-р д/приема внутрь:
2 мг/мл
капсулы:
1.5 мг, 4.5 мг, 3 мг, 6 мг
р-р д/приема внутрь:
2 мг/мл
капсулы:
1.5 мг, 4.5 мг, 3 мг, 6 мг
трансдермальная терапевтическая система (ТТС):
13.3 мг/24 ч, 4.6 мг/сут, 9.5 мг/сут
Analogues en France
dispositif transdermique:
18 mg, 9 mg
solution buvable:
2 mg
gélule:
1,5 mg, 3 mg, 4,5 mg, 6 mg
dispositif transdermique:
18 mg, 27 mg, 9 mg
gélule:
1,5 mg, 3 mg, 4,5 mg, 6 mg
comprimé orodispersible:
1,5 mg, 3 mg, 4,5 mg, 6 mg
gélule:
1,5 mg, 3 mg, 4,5 mg, 6 mg
solution buvable:
2 mg
gélule:
1,5 mg, 3 mg, 4,5 mg, 6 mg
dispositif transdermique:
13,8 mg, 18 mg, 6,9 mg, 9 mg
solution buvable:
2 mg