TRAVOPROST - Le travoprost, analogue de la prostaglandine F2α, est un agoniste complet hautement sélectif ayant une haute affinité pour le récepteur FP aux prostaglandines qui diminue la pression intraoculaire en augmentant l'écoulement de l'humeur aqueuse par le système trabéculaire et les voies uvéosclérales.
Le médicament TRAVOPROST appartient au groupe appelés Prostaglandine F2 (PGF2)
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - S01EE04
ARROW GENERIQUES (FRANCE) - Travoprost collyre 40 microgrammes , 2018-10-16
BIOGARAN (FRANCE) - Travoprost collyre 40 microgrammes , 2017-04-28
BIOGARAN (FRANCE) - Travoprost collyre 40 microgrammes , 2018-03-12
Travoprost ARROW 40 microgrammes/mL
collyre 40 microgrammes
ARROW GENERIQUES (FRANCE)
Travoprost BGR 40 microgrammes/mL
collyre 40 microgrammes
BIOGARAN (FRANCE)
Travoprost BIOGARAN 40 microgrammes/ml
collyre 40 microgrammes
BIOGARAN (FRANCE)
Travoprost CRISTERS 40 microgrammes/ml
collyre 40 microgrammes
CRISTERS (FRANCE)
Travoprost EG 40 microgrammes/mL
collyre 40 microgrammes
EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS (FRANCE)
Travoprost MEDIPHA 40 microgrammes/mL
collyre 40 microgrammes
MEDIPHA SANTE (FRANCE)
Travoprost MYLAN PHARMA 40 microgrammes/mL
collyre 40 microgrammes
MYLAN SAS (FRANCE)
Travoprost SANDOZ 40 microgrammes/mL
collyre 40 microgrammes
SANDOZ (FRANCE)
Travoprost TEVA 40 microgrammes/mL
collyre 40 microgrammes
TEVA SANTE (FRANCE)
Travoprost TEVA SANTE 40 microgrammes/mL
collyre 40 microgrammes
TEVA SANTE (FRANCE)
Travoprost ZENTIVA 40 microgrammes/mL
collyre 40 microgrammes
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Réduction de la pression intraoculaire élevée chez les patients pédiatriques âgés de 2 mois à 18 ans atteints d'hypertonie intraoculaire ou de glaucome pédiatrique .
Le travoprost, analogue de la prostaglandine F2α, est un agoniste complet hautement sélectif ayant une haute affinité pour le récepteur FP aux prostaglandines qui diminue la pression intraoculaire en augmentant l'écoulement de l'humeur aqueuse par le système trabéculaire et les voies uvéosclérales. Chez l'homme, la diminution de la pression intraoculaire débute environ 2 heures après l'administration et l'effet maximal est atteint au bout de 12 heures. Après une administration unique, une baisse significative de la pression intraoculaire peut être maintenue pour des périodes excédant 24 heures.
Absorption
Le travoprost est une prodrogue de type ester. Il est absorbé à travers la crnée où l'ester d'isopropyl devient actif après hydrolyse en acide. Des études chez le lapin nt montré que des pics de concentration, dans l'humeur aqueuse, de 20 ng/mL d'acide libre ont été atteints une à deux heures après instillation oculaire du travoprost. Les concentrations dans l'humeur aqueuse déclinent avec une demi-vie de 1,5 heure environ.
Distribution
À la suite de l'administration locale oculaire de travoprost chez des vlontaires sains, une faible exposition systémique à la forme active (acide libre) a été démontrée. Des pics de concentrations plasmatiques de forme active (acide libre) de 25 pg/mL ou mins ont été observés entre 10 et 30 minutes après administration. Ainsi, les taux plasmatiques diminuent rapidement au-dessous de la valeur quantifiable de 10 pg/mL une heure après administration. En raison de la faible concentration plasmatique et de l'élimination rapide après administration locale, la demi-vie d'élimination de la forme active (acide libre) n'a pas pu être déterminée.
Biotransformation
Le métabolisme est la principale voie d'élimination du travoprost et de sa forme active (acide libre). Les mécanismes métaboliques systémiques sont équivalents à ceux de la prostaglandine F2αendogène, qui sont caractérisés par la réduction de la double liaison 13-14, l'oxydation de la fonction 15-hydroxyle ainsi que le clivage par oxydation β de la partie supérieure de la chaîne latérale.
Élimination
Le travoprost sous forme d'acide libre et ses métablites sont principalement excrétés par les reins. Travoprost a été étudié chez les insuffisants hépatiques légers à sévères et chez les insuffisants rénaux légers à sévères (clairance de la créatinine jusqu'à 14 mL/min). Aucune adaptation de la posologie n'est nécessaire chez ces patients.
Population pédiatrique
Une étude pharmacocinétique chez des patients âgés de 2 mois à 18 ans a démontré une exposition plasmatique au travoprost sous forme d'acide libre très faible, avec des concentrations allant d'une valeur inférieure à la limite de dosage de 10 pg/mL à 52,0 pg/mL. Tandis que la majorité des valeurs plasmatiques dans toutes les études était non-quantifiable, rendant les comparaisons statistiques de l'exposition systémique à travers les groupes d'âge irréalisables, la tendance générale montre que l'exposition plasmatique au travoprost sous forme d'acide libre après une administration topique de travoprost est extrêmement faible à travers tous les groupes d'âge évalués.
Résumé du profil de sécurité
Au cours des études cliniques portant sur le travoprost, les effets indésirables les plus fréquents étaient l'hyperémie oculaire et une hyperpigmentation de l'iris, survenant respectivement chez environ 20 % et 6 % des patients.
Tableau listant les effets indésirables
Les effets indésirables suivants ont été considérés comme liés au traitement avec le travoprost (conservé avec du chlorure de benzalkonium) en monothérapie et ont été classés de la façon suivante : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100), rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000), très rare (< 1/10 000) ou fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Dans chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité. Les effets indésirables ont été obtenus à partir d'études cliniques sur le travoprost et de données depuis sa commercialisation.
Travoprost en collyre (conservé avec du chlorure de benzalkonium)
Classe de systèmes d'organes | Fréquence | Terme préférentiel |
Infections et infestations | Rare | herpès simplex, kératite herpétique |
Affections du système immunitaire | Peu fréquent | hypersensibilité, allergie saisonnière |
Affections psychiatriques | Fréquence indéterminée | dépression, anxiété |
Affections du système nerveux | Peu fréquent | céphalées, sensation vertigineuse, anomalie du champ visuel |
Rare | dysgueusie | |
Affections oculaires | Très fréquent | hyperémie oculaire |
Fréquent | hyperpigmentation de l'iris, douleur oculaire, gêne oculaire, sécheresse oculaire, prurit oculaire, irritation de l'il | |
Peu fréquent | érosion de la cornée, uvéite, iritis, inflammation de la chambre antérieure, kératite, kératite ponctuée, photophobie, sécrétions oculaires anormales, blépharite, érythème des paupières, dème périorbital, prurit des paupières, baisse de l'acuité visuelle, vision trouble, augmentation de la sécrétion lacrymale, conjonctivite, ectropion, cataracte, bord de la paupière croûteux, croissance des cils, décoloration des cils, asthénopie | |
Rare | iridocyclite, inflammation de l'il, photopsie, eczéma des paupières, dème conjonctival, effet de halo, follicules conjonctivaux, hypoesthésie oculaire, meibomite, pigmentation de la chambre antérieure, mydriase, épaississement des cils | |
Fréquence indéterminée | dème maculaire, yeux enfoncés dans les orbites | |
Affections de l'oreille et du labyrinthe | Fréquence indéterminée | vertige, acouphènes |
Affections cardiaques | Peu fréquent | palpitations |
Rare | fréquence cardiaque irrégulière, fréquence cardiaque diminuée | |
Fréquence indéterminée | douleur thoracique, bradycardie, tachycardie | |
Affections vasculaires | Rare | diminution de la pression artérielle diastolique, augmentation de la pression artérielle systolique, hypotension, hypertension |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | Peu fréquent | dyspnée, asthme, congestion nasale, irritation de la gorge |
Rare | trouble respiratoire, douleur oro-pharyngée, toux, dysphonie | |
Fréquence indéterminée | asthme aggravé | |
Affections gastro-intestinales | Rare | réactivation d'ulcère gastro-duodénal, affection gastro-intestinale, constipation, bouche sèche |
Fréquence indéterminée | diarrhée, douleur abdominale, nausées | |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Peu fréquent | hyperpigmentation cutanée (péri-oculaire), coloration de la peau, texture anormale des cheveux, hypertrichose |
Rare | dermatite allergique, dermatite de contact, érythème, rash, modification de la couleur des cheveux, madarose | |
Fréquence indéterminée | prurit, pousse anormale des cheveux ou des poils | |
Affections musculo-squelettiques et systémiques | Rare | douleur musculo-squelettique |
Fréquence indéterminée | arthralgie | |
Affections du rein et des voies urinaires | Fréquence indéterminée | dysurie, incontinence urinaire |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | Rare | asthénie |
Investigations | Fréquence indéterminée | augmentation d'un antigène prostatique spécifique |
Population pédiatrique
Lors d'un essai clinique de phase III d'une durée de 3 mois et d'une étude pharmacocinétique d'une durée de 7 jours, chez les 102 patients pédiatriques exposés au travoprost, le type et les caractéristiques des effets indésirables déclarés ont été similaires à ce qui a été observé pour les patients adultes. Les profils de tolérance à court terme pour les différents sous-groupes pédiatriques ont également été similaires . Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés dans la population pédiatrique ont été l'hyperémie oculaire (16,9 %) et la croissance des cils (6,5 %). Dans une étude similaire de 3 mois chez des patients adultes, ces événements sont survenus avec une incidence de 11,4 % et 0,0 % respectivement.
Les effets indésirables supplémentaires déclarés pour les enfants dans l'étude pédiatrique sur 3 mois (n = 77) comparés à une étude similaire chez l'adulte (n = 185) ont inclus érythème des paupières, kératite, augmentation de la sécrétion lacrymale et photophobie. Ces effets ont tous été déclarés avec une incidence de 1,3 % alors qu'aucun n'avait été observé chez l'adulte.
Femmes susceptibles d'être enceintes/contraception
Le travoprost ne doit pas être utilisé chez les femmes en âge de procréer sauf si une contraception adéquate est mise en place .
Grossesse
Le travoprost a des effets pharmacologiques néfastes sur la grossesse et/ou le ftus/nouveau-né. TRAVOPROST SANDOZ ne doit pas être utilisé au cours de la grossesse sauf si l'état clinique de la femme nécessite un traitement par le travoprost.
Allaitement
Il n'existe pas de données concernant l'excrétion du travoprost dans le lait maternel humain. Les données pharmacodynamiques/toxicologiques disponibles chez l'animal ont démontré une excrétion du travoprost et de ses métabolites dans le lait maternel. L'utilisation de travoprost n'est pas recommandée pendant l'allaitement.
Fertilité
Il n'existe pas de données sur les effets du travoprost sur la fertilité humaine. Les études chez l'animal n'ont pas montré d'effet du travoprost sur la fertilité à des doses 250 fois supérieures aux doses oculaires maximales recommandées chez l'Homme.
Aucun cas de surdosage n'a été rapporté. Il est peu probable qu'un surdosage local survienne ou soit associé à une toxicité. Un surdosage oculaire de travoprost peut être évacué de l'il (des yeux) avec de l'eau tiède. Le traitement d'une ingestion orale suspectée est symptomatique et de soutien.
Aucune étude d'interactions n'a été réalisée.
Modification de la couleur des yeux
Le travoprost peut modifier progressivement la couleur des yeux en augmentant le nombre de mélanosomes (granules pigmentaires) dans les mélanocytes. Avant l'instauration du traitement, les patients doivent être informés du risque de changement permanent de la couleur de l'il. Un traitement unilatéral peut avoir pour conséquence une hétérochromie définitive. Les effets à long terme sur les mélanocytes et leurs conséquences ne sont actuellement pas connus. La modification de couleur de l'iris évolue lentement et peut passer inaperçue pendant des mois, voire des années. Le changement de la couleur des yeux a surtout été observé chez des patients ayant l'iris bicolore, c'est-à-dire bleu-marron, gris-marron, jaune-marron et vert-marron ; cependant il a également été observé chez des patients ayant des yeux marron. Généralement, pour l'il concerné, la pigmentation brune entourant la pupille s'étend de façon concentrique vers la périphérie, et l'iris peut devenir, en partie ou en totalité, brun plus foncé. Après l'arrêt du traitement, aucune augmentation ultérieure de la pigmentation brune de l'iris n'a été observée.
Modification de la peau périorbitaire et palpébrale
Au cours des essais cliniques contrôlés, un assombrissement de la peau périorbitaire et/ou palpébrale associé à l'utilisation du travoprost a été rapporté chez 0,4% des patients.
Des changements périorbitaires et ciliaires se traduisant par un approfondissement du sillon palpébral ont été observés avec les analogues de prostaglandines.
Le travoprost peut modifier progressivement les cils de l'il ou des yeux traité(s). Au cours des essais cliniques ces changements, représentés par une augmentation de la longueur, de l'épaisseur, de la pigmentation et/ou du nombre de cils, ont été observés chez la moitié des patients environ. Le mécanisme de modifications des cils et ses conséquences à long terme sont actuellement inconnus.
Lors des études chez le singe, le travoprost a entraîné une légère augmentation de la fente palpébrale. Cependant, cet effet n'a pas été observé au cours des essais cliniques et est considéré comme étant spécifique à l'espèce.
Il n'y a pas de données concernant l'utilisation du travoprost sur un il inflammatoire, dans les glaucomes néovasculaire, congénital, à angle étroit ou à angle fermé. L'expérience est encore limitée en ce qui concerne les atteintes oculaires d'origine thyroïdienne, le glaucome à angle ouvert des patients pseudophaques et les glaucomes pigmentaire ou pseudoexfoliatif. Par conséquent, le travoprost doit être utilisé avec précaution chez les patients présentant une inflammation intraoculaire active.
Patients aphaques
Des dèmes maculaires ont été rapportés durant le traitement avec les analogues de la prostaglandine F2α. Il est recommandé d'utiliser le travoprost avec précaution chez des patients aphaques, pseudophaques présentant une rupture capsulaire du cristallin ou porteurs d'implant de chambre antérieure ou chez des patients présentant des facteurs de risques connus d'dème maculaire cystoïde.
Iritis/uvéites
Chez les patients présentant des facteurs de risque connus aux iritis/uvéites, le travoprost devra être utilisé avec précaution.
Contact avec la peau
Le contact cutané avec le travoprost doit être évité étant donné que l'absorption transdermique a été démontrée chez le lapin.
Des cas de kératite ponctuée et/ou de kératopathie ulcérative toxique ont été rapportés avec l'utilisation de chlorure de benzalkonium, utilisé communément comme conservateur dans les médicaments ophtalmiques. TRAVOPROST ZENTIVA contenant du chlorure de benzalkonium, un suivi rapproché est demandé en cas d'utilisation fréquente ou prolongée.
Les prostaglandines et les analogues de prostaglandines sont des substances biologiquement actives pouvant être absorbées par la peau. Les femmes enceintes ou souhaitant le devenir devront prendre des précautions appropriées pour éviter une exposition directe au contenu du flacon. En cas de contact accidentel avec le contenu du flacon, laver immédiatement et soigneusement la zone concernée.
Lentilles de contact
Les patients doivent être informés d'enlever leurs lentilles de contact avant instillation de TRAVOPROST ZENTIVA et d'attendre 15 minutes après l'instillation de la dose avant de poser des lentilles de contact.
Excipients
Ce médicament contient du chlorure de benzalkonium qui peut provoquer une irritation oculaire et qui est connu pour colorer les lentilles de contact souples. Le contact avec les lentilles de contact souples doit être évité.
Ce médicament contient de l'hydroxystéarate de macrogolglycérol 40 qui peut provoquer une irritation de la peau.
Sujets pédiatriques
L'efficacité et la tolérance dans le groupe d'âge 2 mois à 3 ans (9 patients) sont limitées . Aucune donnée n'est disponible pour les enfants de moins de 2 mois.
Pour les enfants de moins de 3 ans qui souffrent principalement de GCP (glaucome congénital primaire), la chirurgie, (en particulier la trabéculotomie/goniotomie) reste le traitement de première intention.
Aucune donnée de tolérance à long terme n'est disponible pour les sujets pédiatriques.
Analogues en Russie
капли глазные:
0.04 мг/мл
капли глазные:
40 мкг/мл
Analogues en France
collyre:
30 microgrammes
collyre:
40 microgrammes
collyre:
40 microgrammes
collyre:
40 microgrammes
collyre:
40 microgrammes
collyre:
40 microgrammes