VIVAGLOBIN - L'immunoglobuline humaine normale contient principalement des immunoglobulines G (IgG) ayant un large spectre d'anticorps dirigés contre divers agents infectieux.
Le médicament VIVAGLOBIN appartient au groupe appelés Sérums, immunoglobulines et antitoxines
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - J06BA01
CSL Behring GmbH (ALLEMAGNE) - Vivaglobin solution injectable (SC) 160 mg , 2005-04-05
Vivaglobin 160 mg/ml
solution injectable (SC) 160 mg
CSL Behring GmbH (ALLEMAGNE)
Traitement de substitution chez l'adulte et l'enfant, atteint de déficit immunitaire primitif (DIP) tel que:
agammaglobulinémie et hypogammaglobulinémie congénitales,
déficit immunitaire commun variable,
déficit immunitaire combiné sévère,
déficits en sous-classe d'IgG avec infections récurrentes.
Traitement de substitution du myélome ou de la leucémie lymphoïde chronique avec hypogammaglobulinémie sévère secondaire et infections récurrentes.
L'immunoglobuline humaine normale contient principalement des immunoglobulines G (IgG) ayant un large spectre d'anticorps dirigés contre divers agents infectieux.
VIVAGLOBIN contient les immunoglobulines G présentes dans la population normale. Elle est préparée à partir de pools de plasma provenant d'au moins 1 000 donneurs. La répartition des sous-classes d'immunoglobulines G est, en proportion, très proche de celle du plasma humain natif.
Des administrations appropriées de ce médicament permettent de ramener à une valeur normale un taux anormalement bas d'immunoglobulines G.
Grâce à l'administration sous cutanée d'immunoglobuline humaine normale, les pics plasmatiques sont atteints après un délai d'environ 2 jours dans la circulation du receveur.
Les données issues de l'étude clinique (n = 60) montrent que des taux plasmatiques d'IgG résiduels de l'ordre de 8 à 9 g/l (n = 53) peuvent être maintenus par des administrations hebdomadaires comprises entre 0,05 et 0,15 g (0,3 à 0,9 ml/kg) de VIVAGLOBIN par kg de poids corporel. Ceci est proportionnel à une dose cumulée mensuelle de 0,2 à 0,6 g par kg de poids corporel.
Les IgG et les complexes immuns d'IgG sont dégradés dans les cellules du système réticulo-endothélial.
Les effets secondaires liés à l'administration d'IgIV sont plus fréquents chez les malades atteints de déficits immunitaires primitifs.
Comme avec les autres IgIV, des réactions de type frissons-hyperthermie parfois accompagnées de céphalées, nausées, vomissements, manifestations allergiques, élévation ou chute de la pression artérielle, arthralgies, et lombalgies modérées peuvent survenir occasionnellement.
Le risque de réaction anaphylactique est plus élevé en cas de première perfusion, et peut survenir immédiatement, ou entre 30 et 60 minutes après le début de la perfusion (voir Mises en garde et Précautions particulières d'emploi), en cas de perfusion intraveineuse rapide (voir paragraphe Mode d'administration), chez des patients agammaglobulinémiques avec déficit en IgA ou hypogammaglobulinémiques qui n'ont jamais reçu d'immunoglobulines ou dont le dernier traitement par IgIV remonte à plus de 8 semaines. Un débit rapide pourrait être responsable d'accidents thrombotiques artériels et veineux plus particulièrement chez le sujet à risque vasculaire.
De rares cas d'hypotension et de chocs anaphylactiques ont été rapportés même chez des patients n'ayant pas présenté de réactions d'hypersensibilité lors d'injections antérieures.
De rares cas de poussées hypertensives isolées ont été rapportés chez les patients recevant des IgIV.
Comme avec les autres IgIV, de rares cas de réactions cutanées surtout eczématiformes, régressives, de rares cas d'anémie hémolytique et/ou hémolyse régressive et des cas d'élévation de la créatininémie et/ou d'insuffisance rénale aiguë et de très rares cas d'augmentation transitoire des transaminases ont été rapportés.
Des cas de réaction méningée aseptique, particulièrement chez les patients présentant un purpura thrombopénique idiopathique ont été rapportés avec les IgIV. Cette atteinte méningée est réversible en quelques jours après l'arrêt du traitement.
De rares cas de thrombose ont été rapportés avec les immunoglobines humaines normales en majorité chez les sujets âgés ainsi que chez les patients présentant des risques d'ischémie (diminution de l'apport sanguin) cérébrale ou cardiaque, une surcharge pondérale ou atteints d'hypovolémie (diminution du volume sanguin circulant) sévère.
Hypersensibilité à l'un des composants du produit.
VIVAGLOBIN ne doit pas être administré en intra-vasculaire.
Il ne doit pas non plus être administré par voie intramusculaire en cas de thrombocytopénie sévère et en cas d'autres troubles de l'hémostase.
La sécurité d'utilisation de ce médicament pendant la grossesse n'a pas été établie au cours d'études cliniques contrôlées; par conséquent, il ne doit être administré chez la femme enceinte ou pendant l'allaitement qu'avec précaution. L'expérience clinique disponible avec les immunoglobulines ne suggère aucun effet délétère sur le déroulement de la grossesse, ou sur le ftus et le nouveau-né.
Les conséquences d'un surdosage sont inconnues.
Vaccins constitués de virus vivants atténués
L'administration d'immunoglobuline peut entraver l'efficacité, pendant au moins 6 semaines et jusqu'à 3 mois, des vaccins constitués de virus vivants atténués tels que les vaccins contre la rougeole, la rubéole, les oreillons et la varicelle. Après l'administration de VIVAGLOBIN, attendre au moins 3 mois avant d'administrer un vaccin constitué de virus vivants atténués.
Dans le cas de la rougeole, ce déficit d'efficacité peut persister pendant 1 an. Par conséquent, les patients recevant un vaccin contre la rougeole doivent subir un contrôle de leur anticorps.
Interférence avec des tests sérologiques
Lors de l'interprétation de résultats de tests sérologiques, l'augmentation transitoire de la concentration d'anticorps transférés après des injections d'immunoglobulines doit être considérée car elle peut être responsable de sérologies faussement positives.
La transmission passive d'anticorps anti-érythrocytaires, tels que anti-A, anti-B et anti-D peut interférer avec les tests sérologiques à la recherche des allo-anticorps (par exemple test de Coombs), la numération des réticulocytes et le dosage de l'haptoglobuline.
Ne pas administrer par voie intra-vasculaire. Si VIVAGLOBIN est accidentellement administré dans un vaisseau sanguin, les patients peuvent développer un choc anaphylactique ou des événements thrombo-emboliques.
Les patients doivent être étroitement suivis et surveillés à la recherche d'un éventuel effet indésirable au cours de la période de perfusion.Certaines réactions indésirables peuvent survenir plus fréquemment chez les patients recevant pour la première fois une immunoglobuline humaine normale ou, dans de rares cas, à l'occasion d'un changement de produit ou lorsque le traitement a été suspendu pendant plus de huit semaines.
Les vraies réactions d'hypersensibilité sont rares. Elles peuvent survenir dans les cas très rares de déficit en IgA avec présence d'anticorps anti-IgA; c'est pourquoi ces patients doivent être traités avec précaution. Rarement, VIVAGLOBIN peut entraîner une chute de la pression artérielle associée à une réaction anaphylactique, même chez des patients qui ont présenté une bonne tolérance à une administration précédente d'immunoglobuline humaine normale.
Les complications éventuelles peuvent être souvent évitées en s'assurant:
Que les patients ne sont pas hypersensibles à l'immunoglobuline humaine normale, en perfusant la première fois le produit lentement .
Que les patients sont attentivement surveillés à la recherche de tout symptôme pendant la période de perfusion. En particulier, les patients doivent être suivis au cours de la première perfusion puis lors de la première heure de perfusion par la suite, afin de détecter de potentielles réactions indésirables dans les situations suivantes:
patients naïfs à l'immunoglobuline humaine normale,
patients préalablement traités par un autre produit ou,
après un long intervalle depuis la précédente perfusion.
Tous les autres patients doivent être surveillés pendant au moins 20 minutes après l'administration.
En cas de suspicion de réaction allergique ou anaphylactique, l'administration doit être immédiatement interrompue. En cas de choc, le traitement symptomatique relatif à l'état de choc devra être instauré.
Evénements thromboemboliques
Des événements thrombo-emboliques artériels ou veineux tels que infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral, thrombose veineuse profonde et embolie pulmonaire ont été associés à l'utilisation de VIVAGLOBIN. Toutes les précautions doivent être prises lors de la prescription de VIVAGLOBIN chez des patients présentant des facteurs de risques thrombotiques préexistants (tels que un âge avancé, une hypertension, un diabète sucré et des antécédents de maladie vasculaire ou d'événement thrombotique, chez des patients atteints de troubles thromboemboliques acquis ou héréditaires, chez des patients ayant des périodes d'immobilisation prolongées, chez les patients sévèrement hypovolémiques et chez les patients ayant des maladies entraînant une augmentation de la viscosité sanguine). Les patients doivent être informés des premiers symptômes d'événements thromboemboliques notamment un essoufflement, une douleur et un dème dans un membre, un déficit neurologique focalisé et des douleurs thoraciques et appeler leur médecin immédiatement dès l'apparition d'un de ces symptômes. Les patients doivent être suffisamment hydratés avant l'utilisation de VIVAGLOBIN.
Information importante à propos de certains des composants de VIVAGLOBIN
Ce médicament peut contenir jusqu'à 110 mg (4,8 mmol) de sodium par dose (poids corporel 75 Kg) si la dose journalière maximale (11,25 g = 70,3 ml) est administrée. Cette quantité est à prendre en considération en cas de régime hyposodé.
Sécurité virale
Les mesures habituelles de prévention du risque de transmission d'agents infectieux par les médicaments préparés à partir de sang ou de plasma humain comprennent la sélection clinique des donneurs, la recherche des marqueurs spécifiques d'infection sur chaque don et sur les mélanges de plasma et l'inclusion dans le procédé de fabrication d'étapes efficaces pour l'inactivation/élimination virale. Cependant, lorsque des médicaments préparés à partir de sang ou de plasma humain sont administrés, le risque de transmission d'agents infectieux ne peut pas être totalement exclu. Ceci s'applique également aux virus inconnus ou émergents ou à d'autres types d'agents infectieux.
Les mesures prises sont considérées comme efficaces contre les virus enveloppés tels que le VIH, le VHC et le VHB, et les virus non enveloppés VHA et parvovirus B19.
L'expérience clinique ne rapporte pas de transmission du virus de l'hépatite A ni du parvovirus B19 par les immunoglobulines, les anticorps présents contribuant probablement à la sécurité virale du produit.
Analogues en Russie
р-р д/инфузий:
25 мл, 50 мл
лиофилизат д/пригот. р-ра д/инфузий:
2.5 г
р-р д/инфузий:
50 мг/мл
р-р д/в/в введ.:
1 г/20 мл, 5 г/100 мл, 2.5 г/50 мл, 10 г/200 мл
р-р д/инфузий:
50 мг/мл
лиофилизат д/пригот. р-ра д/в/в введ.:
50 мг/мл
р-р д/инфузий:
50 мг/мл
р-р д/инфузий:
50 мг/мл
Analogues en France
solution pour perfusion:
50 mg
solution injectable:
200 mg
poudre et solvant pour solution injectable (IV):
50 mg
solution pour perfusion:
100 mg, 50 mg
poudre et solvant pour solution pour perfusion:
50 mg
solution injectable:
165 mg correspondant à une quantité totale en protéines