VOGALIB - Antiémétique appartenant à la classe chimique des phénothiazines, la métopimazine se caractérise par une activité anti-dopaminergique élective (activité anti-apomorphine) en raison de son passage très limité de la barrière hémato-encéphalique.
Le médicament VOGALIB appartient au groupe appelés Antagonistes de la dopamine
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - A04AD05
TEVA SANTE (FRANCE) - Vogalib lyophilisat oral 7,5 mg , 2004-01-22
Vogalib 7,5 mg SANS SUCRE
lyophilisat oral
TEVA SANTE (FRANCE)
Dosage : 7,5 mg
Résumé des caractéristiques du médicament
Posologie
La posologie est à adapter en fonction de l'horaire et de l'intensité des troubles.
Cesser le traitement dès la disparition des symptômes.
Chez l'adulte et l'enfant, la durée du traitement sans avis médical ne doit pas dépasser 2 jours.
Adultes :
La dose maximale recommandée est de 30 mg/jour, soit une dose journalière de 4 lyophilisats au maximum répartis en 4 prises par jour, c'est-à-dire prendre 1 lyophilisat oral au moment des symptômes, à renouveler éventuellement si les symptômes persistent ou réapparaissent, jusqu'à 4 fois par jour.
Enfant de plus de 6 ans :
La dose maximale recommandée est de 15 mg/jour, soit une dose journalière de 2 lyophilisats au maximum répartis en 2 prises par jour, c'est-à-dire prendre 1 lyophilisat oral au moment des symptômes, à renouveler éventuellement 1 fois si les symptômes persistent ou réapparaissent.
La dose maximale recommandée est de 15 mg/jour, soit une dose journalière de 2 lyophilisats au maximum répartis en 2 prises par jour, c'est-à-dire prendre 1 lyophilisat oral au moment des symptômes, à renouveler éventuellement 1 fois si les symptômes persistent ou réapparaissent.
Mode d'administration
Ce médicament s'administre par voie orale.
La prise se fera de préférence 15 minutes avant les repas avec un intervalle minimal de 4 à 6 heures entre 2 administrations.
La prise de lyophilisat oral s'effectue :
soit après dépôt sur la langue où sa désagrégation est quasi- immédiate (ne pas croquer);
soit après dissolution dans un demi-verre d'eau, où sa dispersion est instantanée.
Fabricant
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GALIEN LPS
22 RUE EDME LABORDE , Parc d’activité Nevers Saint Eloi, 58000 NEVERS,
FRANCE
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Exploitant
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TEVA SANTE
100-110, ESPLANADE DU GENERAL DE GAULLE, 92931 PARIS LA DEFENSE CEDEX,
FRANCE
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Ce médicament est indiqué dans le traitement symptomatique de courte durée des nausées et vomissements non accompagnés de fièvre, chez l'adulte et l'enfant de plus de 6 ans.
Antiémétique appartenant à la classe chimique des phénothiazines, la métopimazine se caractérise par une activité anti-dopaminergique élective (activité anti-apomorphine) en raison de son passage très limité de la barrière hémato-encéphalique.
Après administration orale, le pic plasmatique est atteint en 30 minutes. La valeur de ce pic comme la biodisponibilité globale est proportionnelle à la quantité ingérée.
Après absorption, la métopimazine est rapidement métabolisée en acide de métopimazine qui possède lui-même une activité anti-émétique.
La demi-vie d'élimination du produit est de l'ordre de 4 h 30.
30% de la dose administrée sont retrouvés dans les urines de 24 h, essentiellement sous forme de métabolite acide.
Passages placentaire et dans le lait maternel non précisés.
Passage très limité de la barrière hémato-encéphalique.
Selon les conventions en vigueur, les effets indésirables ont été classés en fonction de leur fréquence en utilisant la classification suivante :
Très fréquent (>1/10), fréquent (>1/100 et <1/10), peu fréquent (>1/1 000 et <1/100), rare (>1/10 000 et <1/1 000), très rare (<1/10 000).
Classe système/organe selon MedDRA | Rares | Très rares |
Affections du système immunitaire | Manifestations aiguës d'hypersensibilité : urticaire, gêne respiratoire ou laryngée voire dème de Quincke. | |
Affections du système nerveux | Sédation ou somnolence | Symptômes extrapyramidaux : dyskinésies précoces : torticolis spasmodiques, crises oculogyres, trismus* possibilité de dyskinésies tardives comme avec tous les neuroleptiques au cours de cures prolongées |
Affections vasculaires | Hypotension orthostatique (observée en particulier avec la forme injectable) | |
Affections gastro-intestinales | Sécheresse de la bouche | Constipation |
Affections oculaires | Troubles de l'accommodation | |
Affections rénales et urinaires | Rétention urinaire | |
Affections endocriniennes | Hyperprolactinémie, gynécomastie, galactorrhée, aménorrhée | |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Rashs ou éruptions cutanées | |
Affections des organes de reproduction et du sein | Impuissance, frigidité |
* Les symptômes extrapyramidaux ont été généralement rapportés en début de traitement et ont été réversibles à l'arrêt du traitement. Un traitement symptomatique peut être administré (benzodiazépine chez l'enfant et benzodiazépine et/ou antiparkinsonien anticholinergique chez l'adulte).
Phénylcétonurie, en raison de la présence d'aspartam,
Risque de glaucome à angle fermé,
Risque de rétention urinaire lié à des troubles urétro-prostatiques,
En association avec tous les dopaminergiques ou la lévodopa .
Ce médicament doit être utilisé avec prudence pendant la grossesse et l'allaitement, en l'absence de données cliniques exploitables.
A dose massive (5 fois la dose thérapeutique), la métopimazine entraîne une dépression du système nerveux central (somnolence, coma vigil), une hypotonie ou une hypotension artérielle. Aucun décès n'a été rapporté.
En cas d'intoxication aiguë, un traitement symptomatique des troubles observés pourra être administré.
Médicaments sédatifs
Il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substances peuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central et contribuer à diminuer la vigilance. Il s'agit de dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), des neuroleptiques, des barbituriques, des benzodiazépines, des anxiolytiques autres que les benzodiazépines (par exemple, le méprobamate), des hypnotiques, des antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, des antihypertenseurs centraux, du baclofène et du thalidomide.
Associations contre-indiquées :
Dopaminergiques (tous) : Antagonisme réciproque du dopaminergique et du neuroleptique antiémétique. Utiliser un antiémétique dénué d'effets extrapyramidaux.
Associations déconseillées :
Alcool : majoration par l'alcool de l'effet sédatif des neuroleptiques. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
Associations à prendre en compte :
Anti-hypertenseurs : effet anti-hypertenseur et risque d'hypotension orthostatique majoré (effet additif).
Autres dépresseurs du SNC : dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution) ; neuroleptiques ; barbituriques ; benzodiazépines ; anxiolytiques autres que benzodiazépines ; antidépresseurs sédatifs (amitryptilline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine) ; antihistaminiques H1 sédatifs ; antihypertenseurs centraux ; autres : baclofène, pizotifène, thalidomide : majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
Bêtabloquants (sauf esmolol et sotalol) : effet vasodilatateur et risque d'hypotension, notamment orthostatique (effet additif).
Médicaments atropiniques :
Il faut prendre en compte le fait que les substances atropiniques peuventadditionner leurs effets indésirables et entraîner plus facilement une rétention urinaire, une poussée aiguë de glaucome, une constipation, une sécheresse de la bouche, etc
Les divers médicaments atropiniques sont représentés par les antidépresseurs imipraminiques, la plupart des antihistaminiques H1 atropiniques, les antiparkinsoniens anticholinergiques, les antispasmodiques atropiniques, le disopyramide, les neuroleptiques phénothiaziniques ainsi que la clozapine.
Dérivés nitrés et apparentés : majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.
Associations nécessitant des précautions d'emploi :
Topiques gastro-intestinaux, antiacides et charbon : diminution de l'absorption digestive des neuroleptiques. Prendre les topiques gastro-intestinaux, antiacides ou charbon à distance du neuroleptique (plus de 2 heures, si possible).
Mises en garde spéciales
Pour éviter un risque de surdosage, vérifier l'absence de métopimazine dans la composition des autres médicaments que le patient est susceptible de prendre.
Doses maximales recommandées :
Chez l'adulte, la dose totale de métopimazine, en automédication, ne doit pas dépasser 30 mg par jour,
Chez l'enfant de 6 à 12 ans, la dose totale de métopimazine, en automédication, ne doit pas dépasser 15 mg par jour.
Précautions d'emploi
chez les sujets âgés: risque d'effets sédatifs, d'hypotension,
en cas d'insuffisance rénale et/ou hépatique : risque de surdosage éventuel.
La prise de ce médicament est déconseillée avec des boissons alcoolisées ou des médicaments contenant de l'alcool .