ZIPEREVE - Le ropinirole est un agoniste dopaminergique non ergoté des récepteurs D2/D3 qui stimule les récepteurs dopaminergiques du striatum.
Le médicament ZIPEREVE appartient au groupe appelés Agonistes dopaminergiques
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - N04BC04
LABORATOIRE GLAXOSMITHKLINE (FRANCE) - Zipereve comprimé pelliculé 0,250 mg , 2004-06-30
LABORATOIRE GLAXOSMITHKLINE (FRANCE) - Zipereve comprimé pelliculé 0,5 mg , 2004-06-30
LABORATOIRE GLAXOSMITHKLINE (FRANCE) - Zipereve comprimé pelliculé 1 mg , 2004-06-30
Zipereve 0,25 mg
comprimé pelliculé 2 mg
LABORATOIRE GLAXOSMITHKLINE (FRANCE)
Zipereve 0,50 mg
comprimé pelliculé 2 mg
LABORATOIRE GLAXOSMITHKLINE (FRANCE)
Zipereve 1 mg
comprimé pelliculé 2 mg
LABORATOIRE GLAXOSMITHKLINE (FRANCE)
Zipereve 2 mg
comprimé pelliculé 2 mg
LABORATOIRE GLAXOSMITHKLINE (FRANCE)
Semaine | 2 | 3 | 4 | 5* | 6* | 7* |
Dose quotidienne (mg/jour en une prise) | 1 | 1,5 | 2 | 2,5 | 3 | 4 |
Traitement symptomatique du Syndrome des Jambes Sans Repos idiopathique modéré à sévère .
Le ropinirole est un agoniste dopaminergique non ergoté des récepteurs D2/D3 qui stimule les récepteurs dopaminergiques du striatum.
Absorption
La biodisponibilité du ropinirole est d'environ 50 % (36 % à 57 %) avec une Cmax obtenue en moyenne 1,5 heures après la prise. En présence de nourriture, on constate un retard d'apparition du Cmax d'environ 2,6 heures et une réduction du pic plasmatique de 25 %, sans incidence sur la quantité biodisponible. La biodisponibilité du ropinirole fait l'objet d'une large variabilité inter-individuelle.
Distribution
La fixation du ropinirole aux protéines plasmatiques est peu importante (< 40 %), sans incidence sur la distribution qui est très large (volume de distribution de l'ordre de 7 l/kg).
Métabolisme
Le ropinirole est principalement métabolisé par l'isoenzyme CYP1A2 du cytochrome P450. Aucun des métabolites formés ne participe à l'activité résultante du produit et le métabolite principal est au moins 100 fois moins puissant que le ropinirole dans les modèles animaux explorant la fonction dopaminergique.
élimination
Le ropinirole inchangé et les métabolites sont essentiellement éliminés par voie rénale. La demi-vie d'élimination du ropinirole est de 6 heures en moyenne.
Linéarité
La pharmacocinétique du ropinirole est globalement linéaire (Cmax et AUC) dans l'intervalle thérapeutique entre 0,25 mg et 4 mg après dose unique et doses répétées.
Caractéristiques liées à la population
Chez les patients âgés de plus de 65 ans, une diminution d'environ 30 % de la clairance systémique du ropinirole est possible.
Chez les patients présentant une insuffisance rénale légère à modérée (clairance de la créatinine comprise entre 30 et 50 ml/min), aucun changement de la pharmacocinétique du ropinirole n'est observé. Aucune donnée n'est disponible chez le patient présentant une insuffisance rénale sévère.
Les effets indésirables ci-dessous sont classés par système organe et par fréquence. Les fréquences issues des essais cliniques sont déterminées comme ayant une incidence supérieure à celle du placebo et sont classées en très fréquents (>1/10), fréquents (>1/100, <1/10) ou peu fréquents (>1/1 000, <1/100).
Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité.
Utilisation du ropinirole dans le Syndrome des Jambes Sans Repos
Au cours des essais cliniques chez les patients ayant un Syndrome des Jambes Sans Repos, les effets indésirables les plus fréquemment observés ont été des nausées (environ 30% des patients). En général, les effets indésirables ont été d'intensité légère à modérée et sont survenus en début de traitement ou lors de l'augmentation de la posologie. Peu de patients sont sortis d'essai en raison d'effets indésirables.
Le tableau 2 ci-dessous présente les effets indésirables rapportés à une fréquence supérieure ou égale à 1% par rapport à celle du placebo lors des essais cliniques sur 12 semaines chez les patients traités par ropinirole, ou ceux rapportés de manière peu fréquente mais connus pour être associés au ropinirole.
Tableau 2 : Effets indésirables rapportés lors des essais cliniques sur 12 semaines chez les patients ayant un Syndrome des Jambes Sans Repos (ropinirole : n = 309 ; placebo : n = 307)
Troubles psychiatriques | |
Fréquents | Nervosité |
Peu fréquents | Confusion |
Troubles du système nerveux | |
Fréquents | Syncope, somnolence, vertiges |
Troubles vasculaires | |
Peu fréquents | Hypotension orthostatique, hypotension |
Troubles gastro-intestinaux | |
Très fréquents | Vomissements, nausées |
Fréquents | Douleurs abdominales |
Troubles généraux | |
Fréquents | Fatigue |
Des hallucinations ont été peu fréquemment rapportées dans les études cliniques à long terme en ouvert.
Une aggravation paradoxale des symptômes du Syndrome des Jambes Sans Repos : début plus précoce (augmentation) et réapparition des symptômes tôt le matin (rebond en début de matinée) peuvent être observés lors du traitement par ropinirole.
Prise en charge des effets indésirables
Une réduction de la posologie devra être envisagée en cas de survenue d'effets indésirables significatifs. Après amélioration de l'effet indésirable, la posologie pourra être ré-augmentée progressivement. Des médicaments anti-nauséeux qui ne sont pas des antagonistes dopaminergiques d'action centrale, tels que la dompéridone, peuvent être utilisés, si nécessaire.
Autre expérience clinique avec le ropinirole
Le ropinirole est aussi indiqué dans le traitement de la maladie de Parkinson. Les effets indésirables rapportés avec une incidence supérieure à celle du placebo chez les patients ayant une maladie de Parkinson traités par le ropinirole, en monothérapie ou en association, à des doses allant jusqu'à 24 mg par jour, sont présentés ci-dessous.
Tableau 3 : Effets indésirables rapportés lors des essais cliniques dans la maladie de Parkinson à des doses allant jusqu'à 24 mg par jour.
Troubles psychiatriques | |
Fréquents | Hallucinations, confusion |
Peu fréquents | Augmentation de la libido |
Troubles du système nerveux | |
Très fréquents | Syncope, dyskinésie, somnolence |
Troubles gastro-intestinaux | |
Très fréquents | Nausées |
Fréquents | Vomissements, douleurs abdominales, brûlures d'estomac |
Troubles généraux | |
Fréquents | Oedème des membres inférieurs |
Données post-commercialisation
Des réactions psychotiques (autres que des hallucinations) incluant délires, illusions, paranoïa ont été observées.
Des troubles du contrôle des impulsions (incluant le jeu pathologique et l'hypersexualité), et une augmentation de la libido, ont été rapportés .
Le ropinirole utilisé dans la maladie de Parkinson est associé à une somnolence et, a été, peu fréquemment (>1/1 000, <1/100) associé à une somnolence diurne excessive et des accès de sommeil d'apparition soudaine. Cependant, ces effets sont très rares (<1/10 000) dans le Syndrome des Jambes Sans Repos.
Suite à l'administration du ropinirole, une hypotension orthostatique ou une hypotension, rarement sévère, ont été rapportées peu fréquemment (>1/1 000, <1/100).
De très rares cas (<1/10 000) de réactions hépatiques, principalement une élévation des enzymes hépatiques, ont été rapportés.
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients.
Insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min).
Insuffisance hépatique sévère.
Grossesse
Il n'y a pas de données sur l'utilisation du ropinirole chez la femme enceinte.
Les études chez l'animal ont montré une toxicité sur la reproduction . Le risque potentiel dans l'espèce humaine étant inconnu, le ropinirole n'est pas recommandé pendant la grossesse à moins que le bénéfice attendu pour la patiente l'emporte sur le risque potentiel encouru par le ftus.
AllaitementLe ropinirole ne doit pas être utilisé chez les femmes qui allaitent car il peut inhiber la lactation.
En cas d'un surdosage au ropinirole, les symptômes attendus devraient être liés à son activité dopaminergique. Ces symptômes pourront être atténués par un traitement approprié par des antagonistes dopaminergiques, tels que les neuroleptiques ou le métoclopramide.
Le ropinirole est principalement métabolisé par l'isoenzyme CYP1A2 du cytochrome P450. Une étude pharmacocinétique (avec du ropinirole à la dose de 2 mg, 3 fois par jour) a mis en évidence que la ciprofloxacine a augmenté la Cmax et l'aire sous la courbe (AUC) du ropinirole, respectivement de 60 et 84%, avec un risque potentiel d'effets indésirables. Ainsi, chez les patients recevant déjà du ropinirole, il peut être nécessaire d'ajuster la posologie du ropinirole quand des médicaments connus pour inhiber le CYP1A2 (tels que la ciprofloxacine, l'énoxacine ou la fluvoxamine) sont introduits ou arrêtés.
Une étude d'interaction pharmacocinétique menée entre le ropinirole (à une posologie de 2 mg, 3 fois par jour) et la théophylline, un substrat du CYP1A2, n'a pas mis en évidence de modification de la pharmacocinétique du ropinirole ou de la théophylline. Par conséquent, il n'est pas attendu que le ropinirole interagisse avec les autres médicaments métabolisés par le cytochrome CYP1A2.
Les données in vitro ont montré qu'aux doses thérapeutiques, le ropinirole a un faible potentiel inhibiteur du cytochrome P450. Il est donc peu probable que le ropinirole altère la pharmacocinétique des autres médicaments par la voie du cytochrome P450.
Fumer provoque une induction du métabolisme de l'isoenzyme CYP1A2. Ainsi, lorsqu'un patient arrête ou commence à fumer pendant un traitement par ropinirole, une adaptation de la posologie peut être nécessaire.
Une augmentation des concentrations plasmatiques du ropinirole a été observée chez les patientes traitées par une hormonothérapie substitutive. Chez les patientes recevant déjà une hormonothérapie substitutive, le traitement par le ropinirole peut être commencé de façon habituelle. Toutefois, une adaptation de la posologie du ropinirole pourra être nécessaire, au regard de la clinique, en cas d'instauration ou d'arrêt d'une hormonothérapie substitutive.
Aucune interaction pharmacocinétique n'a été observée entre le ropinirole et la dompéridone (médicament indiqué dans le traitement des nausées et des vomissements), qui pourrait justifier un ajustement de la posologie de l'un ou l'autre de ces médicaments. La dompéridone antagonise les effets dopaminergiques périphériques du ropinirole et ne traverse pas la barrière hémato-méningée. D'où son intérêt comme anti-émétisant chez les patients traités avec un agoniste dopaminergique d'action centrale.
Les neuroleptiques et autres antagonistes dopaminergiques à action centrale, comme le sulpiride ou métoclopramide, peuvent diminuer l'efficacité du ropinirole. Par conséquent, l'association du ropinirole à ces médicaments doit être évitée.
Le ropinirole ne devra pas être utilisé pour traiter l'akathisie, la tasikinésie (tendance compulsive à la marche induite par les neuroleptiques) ou un Syndrome des Jambes Sans Repos secondaire (par exemple : lié à une insuffisance rénale, à une anémie par carence martiale ou à une grossesse).
Une aggravation paradoxale des symptômes du Syndrome des Jambes Sans Repos : début plus précoce (augmentation) et réapparition des symptômes tôt le matin (rebond en début de matinée) peuvent être observés au cours du traitement par le ropinirole. Dans ce cas, le traitement devra être réévalué et une adaptation de la posologie ou un arrêt du traitement devront être envisagés.
Le ropinirole utilisé dans la maladie de Parkinson a été peu fréquemment associé, à une somnolence et des accès de sommeil d'apparition soudaine , cependant, ceci est très rare dans le Syndrome des Jambes Sans Repos. Néanmoins, les patients doivent être informés de la possibilité de survenue de ces effets et ils doivent être avertis d'être prudents lors de la conduite automobile ou l'utilisation de machines pendant le traitement avec ropinirole.
Les patients ayant présenté une somnolence ou des accès de sommeil d'apparition soudaine ne doivent pas conduire de véhicules ou utiliser des machines. De plus, une réduction de la posologie ou un arrêt du traitement pourra être envisagé.
Les patients présentant des troubles psychotiques majeurs ne doivent pas être traités par des agonistes dopaminergiques à moins que le bénéfice attendu l'emporte sur le risque encouru.
Des troubles du contrôle des impulsions incluant le jeu pathologique et l'hypersexualité, et une augmentation de la libido, ont été décrits chez des patient traités par agonistes dopaminergiques, y compris le ropinirole principalement chez des patients atteints de la maladie de Parkinson, Ces troubles ont été rapportés spécialement à doses élevées et étaient généralement réversibles lors de la diminution de la dose ou de l'arrêt du traitement. Dans quelques cas, d'autres facteurs étaient présents tels que des antécédents de comportements compulsifs .
Le ropinirole devra être administré avec prudence aux patients ayant une insuffisance hépatique modérée. La survenue d'effets indésirables devra être étroitement surveillée.
Les patients présentant des problèmes héréditaires rares d'intolérance au galactose, de déficit en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ne doivent pas prendre ce médicament.
En raison du risque d'hypotension, les patients ayant une affection cardio-vasculaire sévère (en particulier insuffisance coronarienne) doivent être traités avec prudence.
Analogues en Russie
таб., покр. плен. обол., пролонгир. действ.:
2 мг, 4 мг, 8 мг
таб., покр. плен. обол., пролонгир. действ.:
2 мг, 4 мг, 8 мг
Analogues en France
comprimé pelliculé:
0,250 mg, 0,5 mg, 1 mg, 2 mg
comprimé pelliculé:
0,250 mg, 0,5 mg, 1 mg, 2 mg, 5 mg
comprimé à libération prolongée:
2 mg, 3 mg, 4 mg, 8 mg
comprimé pelliculé:
0,25 mg, 0,250 mg, 0,5 mg, 1 mg, 2 mg, 5 mg
comprimé pelliculé à libération prolongée:
2 mg, 4 mg, 8 mg
comprimé à libération prolongée:
2 mg, 3 mg, 4 mg, 8 mg
comprimé pelliculé:
0,250 mg, 0,5 mg, 1 mg, 2 mg
comprimé pelliculé:
0,250 mg, 0,5 mg, 1 mg, 2 mg