Quintor® - La ciprofloxacine est un antibiotique de synthèse appartenant à la famille des quinolones, du groupe des fluoroquinolones.
Le médicament Quintor® appartient au groupe appelés Fluoroquinolones - 2 génération
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - J01MA02
Torrent Pharmaceuticals Ltd (Inde) - Quintor® solution pour perfusion 2 мг/мл , П N011896/01 - 01.12.2011
Torrent Pharmaceuticals Ltd (Inde) - Quintor® comprimé pelliculé 250 мг , П N011900/01 - 20.02.2012
Quintor®
solution pour perfusion 250 мг, 500 мг
Torrent Pharmaceuticals Ltd (Inde)
Quintor®
comprimé pelliculé 250 мг, 500 мг
Torrent Pharmaceuticals Ltd (Inde)
Traitement antibactérien chez l'adulte et l'enfant à partir de 1 an :
des otites externes aiguës,
des otorrhées purulentes sur cavité d'évidement et sur les otites chroniques non ostéitiques à tympan ouvert.
Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.
La ciprofloxacine est un antibiotique de synthèse appartenant à la famille des quinolones, du groupe des fluoroquinolones. Son activité est fortement bactéricide par inhibition de l'ADN-gyrase bactérienne empêchant la synthèse de l'ADN chromosomique bactérien.
SPECTRE D'ACTIVITE ANTI-BACTERIENNE
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire, et ces dernières, des résistantes :
S £ 1 mg/l et R > 2 mg/l.
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en Europe est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :
Catégories | Fréquence de résistance acquise en Europe (> 10 %) (valeurs extrêmes) |
ESPECES SENSIBLES | |
Aérobies à Gram positif | |
Bacillus anthracis** | |
Staphylococcus méticilline-sensible | |
Aérobies à Gram négatif | |
Acinetobacter baumannii | 6 93 % |
Bordetella pertussis | |
Campylobacter | 0 80 % |
Citrobacter freundii | 0 26 % |
Enterobacter cloacae | 0 13 % |
Escherichia coli | 0 10 % |
Haemophilus influenzae | |
Klebsiella oxytoca | |
Klebsiella pneumoniae | 2 13 % |
Legionella | |
Moraxella catarrhalis (Branhamella catarrhalis) | |
Morganella morganii | |
Neisseria | |
Pasteurella | |
Proteus mirabilis | 0 10 % |
Proteus vulgaris | |
Providencia | 10 65 % |
Pseudomonas aeruginosa | 1 45 % |
Salmonella | |
Serratia | 0 21 % |
Shigella | |
Vibrio spp. | |
Yersinia | |
Anaérobies | |
Mobiluncus | |
Peptostreptococcus | 25 30 % |
Propionibacterium acnes | 5 10 % |
Autres | |
Mycoplasma hominis | |
ESPECES MODEREMENT SENSIBLES (in vitro de sensibilité intermédiaire) Aérobies à Gram positif Corynebacteria Streptococcus Streptococcus pneumoniae Autres Mycoplasma pneumoniae |
Catégories | Fréquence de résistance acquise en Europe (> 10 %) (valeurs extrêmes) |
ESPECES RESISTANTES Aérobies à Gram positif Enterococci Listeria monocytogenes Nocardia asteroides Staphylococcus méticilline-résistant* Anaérobies A l'exception de Mobiluncus, Peptostreptococcus et Propionibacterium acnes Autres Ureaplasma urealyticum |
* La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30% à 50% de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.
**Bacillus anthracis : une étude conduite sur un modèle d'infection expérimentale du charbon, effectuée par inhalation de spores de Bacillus anthracis chez le singe Rhésus, montre que l'antibiothérapie commencée précocement après exposition, évite la survenue de la maladie si le traitement est poursuivi jusqu'à ce que le nombre de spores persistantes dans l'organisme tombe au-dessous de la dose infectante.
Mycobactéries atypiques : la ciprofloxacine a in vitro une activité modérée sur certaines espèces de mycobactéries : Mycobacterium tuberculosis, Mycobacterium fortuitum, moindre sur Mycobacterium kansasii, et encore moindre sur Mycobacterium avium.
Résistance croisée
Il existe une résistance croisée in vitro entre la ciprofloxacine et les autres fluoroquinolones. Etant donné le mécanisme d'action, il n'existe pas en général de résistance croisée entre la ciprofloxacine et les autres classes d'antibactériens.
Remarque : ce spectre correspond à celui des formes systémiques de la ciprofloxacine. Avec les présentations pharmaceutiques locales, les concentrations obtenues in situ sont très supérieures aux concentrations plasmatiques. Quelques incertitudes demeurent sur la cinétique des concentrations in situ, sur les conditions physico-chimiques locales qui peuvent modifier l'activité de l'antibiotique et sur la stabilité du produit in situ.
Chez des enfants présentant une otite avec mise en place d'aérateurs trans-tympaniques après tympanotomie, traités une solution de ciprofloxacine à 3 mg/ml (3 gouttes 3 fois par jour pendant 14 jours), les concentrations plasmatiques de ciprofloxacine ont toutes été non quantifiables (limite de quantification de 5 ng/ml).
Chez des enfants ayant une otite suppurative avec perforation du tympan, traités par une solution de ciprofloxacine à 2 mg/ml (2 fois par jour pendant 7 à 10 jours), il n'a pas été mis en évidence de ciprofloxacine circulante à une concentration supérieure à la limite de quantification de 5 ng/ml.
Il n'y a pas lieu de s'attendre à un passage systémique notable de la ciprofloxacine dans les conditions normales d'utilisation.
Troubles digestifs
Malaise gastrique, douleurs abdominales, anorexie, nausées, vomissements, diarrhée, météorisme; Très rarement: pancréatite aiguë et colite pseudomembraneuse pouvant menacer le pronostic vital.Manifestations cutanées
Rash, prurit, éruption érythémateuse maculo-papuleuse; Rarement: photosensibilisaton, purpura vasculaire; Très rarement: pétéchies; Exceptionnellement: érythème polymorphe, syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell, érythème noueux, érythème pigmenté fixe.Manifestations cardiovasculaires
Palpitations, syncope; Très rarement: vascularite.Atteintes de l'appareil locomoteur
Douleurs musculaires et/ou articulaires, raideur et/ou gonflement articulaires. Rares cas de tendinites et ruptures tendineuses qui peuvent survenir dès les premières 48 heures de traitement et devenir bilatérales (cf. 4.3 Contre-indications, 4.4 Mises en garde et Précautions particulières d'emploi).De plus, chez l'enfant: arthropathies (cf. 4.4 Mises en garde et Précautions particulières d'emploi).
Manifestations neuro-psychiatriques
Convulsions (cf. 4.4 Précautions d'emploi), confusion, hallucinations, céphalées, étourdissements, fatigue, insomnie, troubles de la vision, sensations ébrieuses, paresthésies, hypertension intracrânienne, tremblements, psychose, agitation et anxiété. Très rarement: hypoesthésies, troubles de la marche, hypoaccousie; possible aggravation de myasthénie (cf. 4.4 Précautions d'emploi). Exceptionnellement: syndrome dépressif, état de grand mal convulsif, neuropathie périphérique.Atteintes rénales
Cristallurie. Des cas d'insuffisance rénale aiguë réversible par néphropathie tubulo-interstitielle ont été rapportés, notamment chez le sujet âgé.Manifestations allergiques
Urticaire, flush, bouffées de chaleur, oedèmes périphériques et/ou de la face, hypotension artérielle, fièvre, réaction/choc anaphylactique pouvant menacer le pronostic vital. Exceptionnellement: dème de Quincke.Manifestations hématologiques
Rarement: leucopénie, thrombopénie, hyperéosinophilie, anémie. Très rarement: anémie hémolytique, agranulocytose. Exceptionnellement: pancytopénie et aplasie médullaire pouvant menacer le pronostic vital.Manifestations hépatiques
Rarement: élévation des transaminases, des phosphatases alcalines, de la bilirubinémie, ictère cholestatique. Exceptionnellement: hépatite et nécrose hépatique pouvant évoluer vers une insuffisance hépatique menaçant le pronostic vital.Ce médicament NE DOIT jamais ETRE UTILISÉ dans les cas suivants:
Antécédents de tendinopathie avec une fluoroquinolone . Hypersensibilité à la ciprofloxacine ou à un produit de la famille des quinolones. Enfant de moins de 6 ans, en raison de la forme pharmaceutique. L'administration de ce médicament contre-indique l'allaitement.Ce médicament NE DOIT GÉNÉRALEMENT PAS ÊTRE UTILISÉ dans les cas suivants:
Ce médicament ne peut généralement pas être utilisé chez l'enfant jusqu'à la fin de la période de croissance, en raison d'une toxicité articulaire chez l'enfant et l'adolescent : arthropathies sévères touchant électivement les grosses articulations; toutefois, exceptionnellement, après documentation microbiologique et après en avoir examiné le rapport bénéfice-risque, la prescription de ciprofloxacine est possible chez l'enfant à partir de 6 ans pour le traitement de certaines infections sévères notamment en échec de traitement conventionnel pour lesquelles les données microbiologiques peuvent justifier l'utilisation de la ciprofloxacine.Grossesse
Il est préférable, par mesure de précaution, de ne pas utiliser la ciprofloxacine pendant la grossesse.
En effet, bien que les études effectuées chez l'animal n'aient pas mis en évidence d'effet tératogène, les données cliniques sont encore insuffisantes.
Des atteintes articulaires ont été décrites chez des enfants traités par des quinolones, mais à ce jour, aucun cas d'arthropathie secondaire à une exposition in utero n'est rapporté.
Allaitement
L'administration de ce médicament fait contre indiquer l'allaitement, en raison du passage des fluoroquinolones dans le lait maternel et du risque articulaire pour le nouveau-né allaité.
Des cas d'insuffisance rénale aiguë réversible ont été rapportés en cas d'ingestion volontaire massive (tentative d'autolyse).
En dehors des mesures d'urgence habituelles, il est recommandé de surveiller la fonction rénale. Un faible pourcentage de ciprofloxacine (< 10%) est extrait par hémodialyse et dialyse péritonéale.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Anticoagulants oraux (décrit pour la warfarine) :
augmentation de l'effet de l'anticoagulant oral et du risque hémorragique. Contrôle plus fréquent du taux de prothrombine et surveillance de l'INR. Adaptation de la posologie de l'anticoagulant oral pendant le traitement par la ciprofloxacine et après son arrêt.
+ Théopyllines (bases et sels) et aminophylline :
augmentation de la théophyllinémie avec risque de surdosage en théophylline (diminution du métabolisme de la théophylline). Surveillance clinique et éventuellement de la théophyllinémie.
+ Sucralfate :
diminution de l'absorption digestive de la quinolone administrée simultanément au sucralfate. Prendre le sucralfate à distance de la quinolone (plus de 2heures, si possible).
+ Ropinirole:
augmentation des concentrations plasmatiques de ropinirole avec risque de surdosage (diminution de son métabolisme hépatique). Surveillance clinique et réduction de la posologie du ropinirole pendant le traitement par la ciprofloxacine et après son arrêt.
+ Didanosine :
diminution de l'absorption digestive des fluoroquinolones en raison de l'augmentation du pH gastrique (présence d'un antiacide dans le comprimé de didanosine).
Prendre la didanosine à distance des fluoroquinolones (plus de 2 heures, si possible).
+ Fer (sels) (voie orale) :
diminution de la biodisponibilité des fluoroquinolones par chélation et par un effet non spécifique sur la capacité d'absorption du tube digestif.
Prendre les sels de fer à distance des fluoroquinolones (plus de 2 heures, si possible).
+ Topiques gastro-intestinaux (sels, oxydes, hydroxydes de magnésium, d'aluminium et de calcium) :
diminution de l'absorption digestive des fluoroquinolones.
Prendre les topiques gastro-intestinaux à distance des fluoroquinolones (plus de 4 heures, si possible).
+ Zinc (sels) (voie orale) :
décrit pour des quantités de sels de zinc supérieures à 30 mg/j. Diminution de l'absorption digestive des fluoroquinolones. Prendre les sels de zinc à distance des fluoroquinolones (plus de 2 heures, si possible).
Associations à prendre en compte
+ Caféine :
augmentation des taux de caféine dans l'organisme (diminution du métabolisme hépatique de la caféine).
Problèmes particuliers du déséquilibre de l'INR
De nombreux cas d'augmentation de l'activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l'âge et l'état général du patient apparaissent comme des facteurs de risques. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l'INR. Cependant, certaines classes d'antibiotiques sont davantage impliquées il s'agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.
Analogues en Russie
р-р д/инфузий:
2 мг/мл
капли глазные и ушные:
0.3%
таб., покр. плен. обол.:
250 мг, 500 мг
р-р д/инфузий:
2 мг/мл
таб., покр. плен. обол.:
250 мг, 500 мг
р-р д/инфузий:
2 мг/мл
р-р д/инфузий:
2 мг/мл
Analogues en France
comprimé pelliculé:
250 mg, 500 mg
collyre:
3 mg
solution pour instillation auriculaire ou nasale:
2 mg
comprimé pelliculé:
250 mg, 500 mg, 750 mg
solution pour perfusion:
0,200 g, 0,400 g, 100 mg, 200 mg, 400,0 mg
granulés et solvant pour suspension buvable:
250,00 mg, 500,00 mg
collyre:
0,300 g
solution pour instillation auriculaire ou nasale:
3 mg
pommade ophtalmique:
0,30 g
solution pour perfusion:
200 mg