Lasix® - Action salidiurétiqueAux doses thérapeutiques habituelles, le furosémide agit principalement au niveau de la branche ascendante de l'anse de Henlé où il inhibe la réabsorption du chlore et, par suite, du sodium.
Le médicament Lasix® appartient au groupe appelés Diurétiques de l'anse
SANOFI INDIA (Inde) - Lasix® comprimé 40 мг , П N014865/01 - 01.11.2008
SANOFI INDIA (Inde) - Lasix® solution injectable (IM - IV) 10 мг/мл , П N014865/02 - 16.05.2008
Lasix®
comprimé 10 мг/мл
SANOFI INDIA (Inde)
Lasix®
solution injectable (IM - IV) 10 мг/мл
SANOFI INDIA (Inde)
dèmes d'origine cardiaque ou rénale.
dèmes d'origine hépatique, le plus souvent en association avec un diurétique épargneur de potassium.
Hypertension artérielle chez le patient insuffisant rénal chronique, en cas de contre-indication aux diurétiques thiazidiques (notamment lorsque la clairance de la créatinine est inférieure à 30 ml/min).
Action salidiurétique
Aux doses thérapeutiques habituelles, le furosémide agit principalement au niveau de la branche ascendante de l'anse de Henlé où il inhibe la réabsorption du chlore et, par suite, du sodium. Il possède une action accessoire au niveau du tube proximal et du segment de dilution.
Il augmente le flux sanguin rénal au profit de la zone corticale. Cette propriété présente un intérêt particulier en cas d'association avec les bêtabloquants qui peuvent avoir l'effet inverse.
Il n'altère pas la filtration glomérulaire (une augmentation de cette dernière a pu être mise en évidence dans certaines circonstances). L'action salidiurétique croît proportionnellement aux doses administrées et persiste en cas d'insuffisance rénale.
Action antihypertensive et autres actions
Il possède une action hémodynamique se caractérisant par la diminution de la pression capillaire pulmonaire avant même l'apparition de toute diurèse, et par l'augmentation de la capacité de stockage du lit vasculaire veineux mise en évidence par pléthysmographie (ces propriétés ont été plus particulièrement étudiées par voie IV).
Le furosémide traite toutes les formes de rétention hydrosodée avec une réponse proportionnelle à la dose. Le furosémide exerce une action antihypertensive qui résulte à la fois de la déplétion sodée et de l'action hémodynamique.
Distribution
Le volume de distribution du furosémide est de 0,1 à 1,2 litre par kilo de poids. Il peut être augmenté en cas de maladie concomitante.
Le taux de liaison aux protéines (essentiellement l'albumine) dépasse 98 %.
Elimination
Le furosémide est principalement éliminé sous forme non conjuguée, essentiellement par sécrétion dans le tubule proximal. Après administration intraveineuse, 60 à 70 % du furosémide sont éliminés de cette façon. Le métabolite glucuronique du furosémide représente 10 % à 20 % des substances retrouvées dans l'urine. Le reste de la dose est éliminé dans les selles, probablement après sécrétion biliaire. Après administration intraveineuse, la demi-vie plasmatique du furosémide est comprise entre 1 et 1,5 heure.
Le furosémide est excrété dans le lait maternel. Il franchit la barrière placentaire et atteint lentement le ftus. Les concentrations de furosémide sont comparables chez la mère, le ftus et le nouveau-né.
Insuffisance rénale
En cas d'insuffisance rénale, l'élimination du furosémide est ralentie et la demi-vie allongée. Chez les patients atteints d'insuffisance rénale avancée, la demi-vie moyenne est de 9,7 heures. En cas de défaillance de plusieurs organes, la demi-vie terminale peut aller de 20 à 24 heures.
En cas de syndrome néphrotique, les concentrations de furosémide non conjugué (libre) sont augmentées en raison de la diminution de la concentration des protéines plasmatiques. D'autre part, l'efficacité du furosémide est réduite chez ces patients, en raison d'une fixation intratubulaire à l'albumine et d'une réduction de la sécrétion tubulaire.
Le furosémide est peu dialysé chez les patients traités par hémodialyse, dialyse péritonéale ou dialyse péritonéale chronique en ambulatoire.
Insuffisance hépatique
En cas d'insuffisance hépatique, la demi-vie du furosémide augmente de 30 à 90 %, essentiellement en raison de l'augmentation du volume de distribution. L'élimination biliaire peut diminuer (de 50 %). Chez ces patients, la variabilité des paramètres pharmacocinétiques est accrue.
Insuffisance cardiaque congestive, hypertension sévère, patients âgés
Par suite de l'altération de la fonction rénale, l'élimination du furosémide est ralentie en cas d'insuffisance cardiaque congestive, d'hypertension sévère et chez les patients âgés.
Prématurés et nouveau-nés
Selon la maturité rénale, l'élimination du furosémide peut être ralentie. Chez les enfants dont la capacité de glucuronidation est insuffisante, le métabolisme du médicament est également réduit. Chez les nouveau-nés à terme, la demi-vie est généralement inférieure à 12 heures.
Les fréquences des effets indésirables sont issues des données de la littérature se référant à des études cliniques où le furosémide a été utilisé chez un total de 1387 patients, toutes doses et indications confondues.
Quand la catégorie de fréquence pour un même effet indésirable diffère, la catégorie de fréquence la plus élevée a été choisie.
Quand cela est possible, la fréquence des effets indésirables est définie selon la convention suivante : très fréquent (≥10%), fréquent (≥1 à <10%), peu fréquent (≥0,1 à <1%), rare (≥0,01 à <0,1%), très rare (<0,01%), indéterminé (qui ne peut être déterminé d'après les données disponibles).
Système organe classe | Très fréquent | Fréquent | Peu fréquent | Rare | Très rare | Fréquence indéterminée |
Affections de l'oreille et du labyrinthe | Troubles auditifs, Surdité *(pouvant être irréversible) | Acouphènes | ||||
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Réactions cutan-ées d'origine aller-gique ou non, prurit, urticaire, réactions parfois bulleuses, pemphi-goïde bulleuse/ pemphigoïde de Lever, purpura, photosensibilisa-tion, érythème polymorphe | Syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell, pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG), syndrome d'hypersensibilité médicamen-teuse avec manifestations systémiques (syn-drome de DRESS) | ||||
Affections muscu-lo-squelettiques et systémiques | Rhabdomyolyse* | |||||
Affection du rein et des voies urinaires | Diurèse* | Néphropathie interstitielle | Rétention d'urine*, néphrocalcinose*, lithiases intrarénales* | |||
Affections du système immunitaire | Réactions anaphylactiques et/ou anaphylactoïdes | Exacerbation ou activation d'un lupus érythémateux disséminé | ||||
Affections du système nerveux | Encéphalopathie hépatique* | Paresthésie | Vertiges, évanouis-sements et pertes de conscience, céphalées | |||
Affections gastro-intestinales | Nausée | Vomissement, diarrhée | Pancréatite aiguë | |||
Affections hématologiques et du système lymphatique | Hémoconcentra-tion* | Thrombocytopénie | Neutropénie, hyperéosinophilie | Agranulocytose, aplasie médullaire | ||
Affections hépatobiliaires | Atteinte hépatique cholestatique, augmentation des transaminases | |||||
Affections vasculaires | Hypotension orthostatique* | Vascularite | Thrombose* | |||
Troubles du métabolisme et de la nutrition | Perturbation hydroélectrolyti-que*, déshydratation*, hypovolémie*, augmentation de la créatininémie*, augmentation des triglycérides* | Hyponatrémie*, hypokaliémie*, augmentation du cholestérol*, augmentation de l'uricémie*, goutte* | Diminution de la tolérance glucidique* | Augmentation de l'urée sanguine*, alcalose métabolique*, Syndrome Pseudo-Bartter* | ||
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | Fièvre |
* Les effets indésirables avec un astérisque font l'objet d'une description particulière, voir ci-dessous.
Une élévation de la glycémie est parfois observée, le plus souvent lors d'une administration intense et courte notamment par voie intraveineuse. Peu fréquemment des diminutions de la tolérance glucidique ont été rapportées.
En cas de diabète, il peut être observé une perte de contrôle de la glycémie.
De très fréquentes perturbations hydroélectrolytiques (en particulier fréquentes hypokaliémie et/ou hyponatrémie), déshydratations, hypovolémies accompagnées très fréquemment d'hypotension orthostatique et d'une alcalose métabolique (fréquence indéterminée) peuvent être observées en relation avec l'activité du produit, justifiant l'arrêt du médicament ou la réduction de la posologie.
L'hypovolémie et la déshydratation, peuvent entraîner, particulièrement chez le sujet âgé, une hémoconcentration fréquente avec un risque de thrombose (fréquence indéterminée).
Ces perturbations hydroélectrolytiques sont favorisées par l'association à un régime désodé trop strict, par certaines pathologies (exemple : cirrhose, insuffisance cardiaque), par l'association à d'autres médicaments , par des troubles digestifs et nutritionnels pouvant en particulier aggraver une hypokaliémie.
Les hypokaliémies peuvent être associées ou non à une alcalose métabolique. Elles surviennent plus volontiers lors de l'utilisation de doses élevées ou chez les cirrhotiques, les dénutris et les insuffisants cardiaques . Ces hypokaliémies peuvent être particulièrement graves chez les insuffisants cardiaques et peuvent, d'autre part, entraîner des troubles du rythme sévères en particulier des torsades de pointes (pouvant être mortelles) surtout lorsqu'il y a association avec des antiarythmiques du groupe de la quinidine.
Un syndrome Pseudo-Bartter (qui inclut hypokaliémie, hypochlorémie, alcalose et hyperaldostéronisme) peut survenir dans un contexte de mésusage et/ou d'utilisation à long terme du produit (fréquence indéterminée).
L'augmentation fréquente de la diurèse peut provoquer ou aggraver une rétention d'urine (fréquence indéterminée) chez les patients présentant une obstruction et/ou une compression des voies urinaires.
Le traitement par furosémide peut entraîner, de façon transitoire, une augmentation très fréquente de la créatininémie et de l'urée sanguine (fréquence indéterminée), mais également une augmentation fréquente du cholestérol et très fréquente des triglycérides dans le sang. Fréquemment une augmentation discrète de l'uricémie (de l'ordre de 10 à 30 mg/l) peut apparaître au cours du traitement et favoriser un accès de goutte.
Des cas de néphrocalcinose et/ou de lithiases intra-rénales (fréquence indéterminée) associées à une hypercalciurie ont été observés chez de très grands prématurés traités par de fortes doses de furosémide injectable.
En cas d'insuffisance hépatocellulaire, possibilité de survenue fréquente d'encéphalopathie hépatique .
Des troubles auditifs peu fréquents, et de rares cas d'acouphènes, généralement transitoires, peuvent apparaître, particulièrement chez le sujet insuffisant rénal, hypoprotéinémique (syndrome néphrotique) .
Des cas de surdité, parfois irréversibles, ont été rapportés peu fréquemment après administration orale ou intraveineuse du produit. La survenue peu fréquente d'atteinte de l'audition a été signalée lors de l'administration conjointe d'antibiotiques du groupe des aminosides.
Des cas de rhabdomyolyse ont été rapportés, le plus souvent dans un contexte d'hypokaliémie sévère.
La survenue peu fréquente d'atteinte de l'audition a été signalée lors de l'administration conjointe d'antibiotiques du groupe des aminosides.
Ce médicament ne doit jamais être utilisé en cas d' :
insuffisance rénale aiguë fonctionnelle,
encéphalopathie hépatique,
obstruction sur les voies urinaires,
hypovolémie ou déshydratation,
hypokaliémie sévère ,
hyponatrémie sévère,
hépatite en évolution et insuffisance hépatocellulaire sévère chez l'hémodialysé et l'insuffisant rénal sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min) en raison du risque d'accumulation du furosémide dont l'élimination se fait alors principalement par voie biliaire.
Ce médicament est généralement déconseillé pendant la grossesse ainsi qu'en association avec le lithium .
Grossesse
Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence un effet tératogène.
En clinique, il n'existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif du furosémide lorsqu'il est administré pendant la grossesse.
En règle générale, l'administration du furosémide doit être évitée chez la femme enceinte et ne jamais être prescrit au cours des dèmes physiologiques (et ne nécessitant donc pas de traitement) de la grossesse. Les diurétiques peuvent, en effet, entraîner une ischémie foetoplacentaire, avec un risque d'hypotrophie ftale.
Il convient de surveiller étroitement la croissance ftale.
Les diurétiques (sous forme orale) restent néanmoins un élément essentiel du traitement des dèmes d'origine cardiaque, hépatique et rénale survenant chez la femme enceinte.
Allaitement
Le furosémide est excrété dans le lait maternel. Le risque d'effets indésirables sur le nouveau-né ne peut être exclu. D'autre part, les diurétiques de l'anse diminuent la sécrétion lactée et la lactation est inhibée à partir d'une dose unique de 40 mg.
En conséquence, il est préférable de ne pas allaiter en cas de traitement par furosémide.
Une hypovolémie par déshydratation avec troubles électrolytiques peut être observée en cas de surdosage. Le traitement consiste en une compensation des pertes.
Médicaments hypokaliémiants
L'hypokaliémie est un facteur favorisant l'apparition de troubles du rythme cardiaque (torsades de pointes, notamment) et augmentant la toxicité de certains médicaments, par exemple la digoxine. De ce fait, les médicaments qui peuvent entraîner une hypokaliémie sont impliqués dans un grand nombre d'interactions. Il s'agit des diurétiques hypokaliémiants, seuls ou associés, des laxatifs stimulants, des glucocorticoïdes, du tétracosactide et de l'amphotéricine B (voie IV).
Médicaments hyponatrémiants
Certains médicaments sont plus fréquemment impliqués dans la survenue d'une hyponatrémie. Ce sont les diurétiques, la desmopressine, les antidépresseurs inhibant la recapture de la sérotonine, la carbamazépine et l'oxcarbazépine. L'association de ces médicaments majore le risque d'hyponatrémie.
Médicaments ototoxiques
L'utilisation conjointe de médicaments ayant une ototoxicité augmente le risque d'atteinte cochléo-vestibulaire. Si une telle association est nécessaire, il convient de renforcer la surveillance de la fonction auditive.
Les médicaments concernés sont, notamment, les glycopeptides tels que vancomycine et teicoplanine, les aminosides, les organoplatines et les diurétiques de l'anse.
Associations déconseillées
Lithium
Augmentation de la lithémie avec signes de surdosage, comme lors d'un régime désodé (diminution de l'excrétion urinaire du lithium). Si l'association ne peut être évitée, surveillance stricte de la lithémie et adaptation de la posologie du lithium.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
Acide acétylsalicylique pour des doses anti-inflammatoires d'acide acétylsalicylique (≥ 1 g par prise et/ou ≥ 3 g par jour) ou pour des doses antalgiques ou antipyrétiques (≥ 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour)
Insuffisance rénale aiguë chez le malade déshydraté, par diminution de la filtration glomérulaire secondaire à une diminution de la synthèse des prostaglandines rénales. Par ailleurs, réduction de l'effet antihypertenseur.
Hydrater le malade ; surveiller la fonction rénale en début de traitement.
Anti-inflammatoires non stéroïdiens
Insuffisance rénale aiguë chez le malade à risque (sujet âgé et/ou déshydraté) par diminution de la filtration glomérulaire (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices due aux anti-inflammatoires non stéroïdiens). Par ailleurs, réduction de l'effet antihypertenseur.
Hydrater le malade et surveiller la fonction rénale en début de traitement.
Autres hypokaliémiants
Risque majoré d'hypokaliémie. Surveillance de la kaliémie avec si besoin correction.
Digitaliques
Hypokaliémie favorisant les effets toxiques des digitaliques. Corriger auparavant toute hypokaliémie et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.
Diurétiques épargneurs de potassium, seuls ou associés (amiloride, canrénoate de potassium, éplérénone, spironolactone, triamtérène)
L'association rationnelle, utile pour certains patients, n'exclut pas la survenue d'hypokaliémie ou, en particulier chez l'insuffisant rénal et le diabétique, d'hyperkaliémie. Surveiller la kaliémie, éventuellement l'ECG, et s'il y a lieu reconsidérer le traitement.
Aminosides
Augmentation des risques néphrotoxiques et ototoxiques des aminosides (insuffisance rénale fonctionnelle liée à la déshydratation entraînée par le diurétique).
Association possible sous surveillance de l'état d'hydratation et des fonctions rénales et cochléo-vestibulaires et éventuellement des concentrations plasmatiques de l'aminoside.
Phénytoïne (et, par extrapolation, fosphénytoïne)
Diminution de l'effet diurétique pouvant atteindre 50 %. Utiliser éventuellement des doses plus élevées de furosémide.
Carbamazépine
Risque d'hyponatrémie symptomatique. Surveillance clinique et biologique. Si possible, utiliser une autre classe de diurétiques.
Inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC), antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II
Risque d'hypotension artérielle brutale et/ou d'insuffisance rénale aiguë lors de l'instauration ou de l'augmentation de la posologie d'un traitement par un IEC ou un antagoniste de l'angiotensine II en cas de déplétion hydrosodée préexistante.
Dans l'hypertension artérielle, lorsqu'un traitement diurétique préalable a pu entraîner une déplétion sodée, il faut :
soit arrêter le diurétique durant 3 jours avant de débuter le traitement par l'IEC ou l'antagoniste de l'angiotensine II et réintroduire un diurétique hypokaliémiant si nécessaire ultérieurement,
soit administrer des doses initiales réduites d'IEC ou de l'antagoniste de l'angiotensine II et augmenter progressivement la posologie.
Dans l'insuffisance cardiaque congestive traitée par diurétiques, commencer par une dose très faible d'IEC, éventuellement après réduction de la dose du diurétique hypokaliémiant associé.
Dans tous les cas, surveiller la fonction rénale (dosage de la créatinémie) dans les premières semaines du traitement par l'IEC ou par un antagoniste de l'angiotensine II.
Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes : antiarythmiques de classe Ia (quinidine, hydroquinidine, disopyramide) et de classe III (amiodarone, sotalol, ibutilide, dofétilide), certains neuroleptiques phénothiaziniques (chlorpromazine, cyamémazine, fluphenazine, lévomépromazine, pipotiazine), benzamides (amisulpride, sulpiride, sultopride, tiapride), butyrophénones (dropéridol, halopéridol, pipamrenone), autres neuroleptiques (pimozide, sertindole, flupentixol, zuclopenthixole), autres : bépridil, cisapride, diphémanil, dolasétron IV, dronédarone, spiramycine IV, érythromycine IV, mizolastine, lévofloxacine, halofantrine, luméfantrine, pentamidine, vincamine IV, moxifloxacine, méquitazine, méthadone, pracalopride, torémifène, arsénieux, citalopram, escitalopram
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Corriger toute hypokaliémie avant d'administrer le produit et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.
Metformine
Acidose lactique due à la metformine, déclenchée par une éventuelle insuffisance rénale fonctionnelle liée aux diurétiques et plus spécialement aux diurétiques de l'anse. Ne pas utiliser la metformine lorsque la créatininémie dépasse 15 mg/l (135 µmol/l) chez l'homme et 12 mg/l (110 µmol/l) chez la femme.
Produits de contraste iodés
En cas de déshydratation provoquée par les diurétiques, risque majoré d'insuffisance rénale fonctionnelle aiguë, en particulier lors de l'utilisation de doses importantes de produits de contraste iodés. Réhydratation avant administration du produit iodé.
Baclofène
Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique. Surveillance de la pression artérielle et adaptation posologique de l'antihypertenseur si nécessaire.
Associations à prendre en compte
Ciclosporine
Risque d'augmentation de la créatininémie sans modification des concentrations sanguines de ciclosporine, même en l'absence de déplétion hydrosodée. Egalement, risque d'hyperuricémie et de complications comme la goutte.
Neuroleptiques
Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.
Antidépresseurs imipraminiques
Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.
Amifostine
Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.
Alpha-bloquants à visée urologique : alfuzosine, doxazosine, prazosine, térazosine, tamsulosine
Majoration de l'effet hypotenseur. Risque d'hypotension orthostatique majoré.
Antihypertenseurs alpha-bloquants
Majoration de l'effet hypotenseur. Risque majoré d'hypotension orthostatique.
Organoplatines
Risque d'addition des effets ototoxiques et/ou néphrotoxiques.
Dérivés nitrés et apparentés
Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.
Analogues en Russie
таб.:
40 мг
р-р д/в/в и в/м введ.:
10 мг/мл
р-р д/инъекц.:
1%, 20 мг/2 мл
таб.:
40 мг
р-р д/в/в и в/м введ.:
10 мг/мл
Analogues en France
solution injectable:
20 mg, 250 mg
comprimé:
20 mg, 40 mg, 500 mg
solution pour perfusion:
250 mg
solution injectable (IM - IV):
20 mg
comprimé:
40 mg
solution injectable:
20 mg, 250 mg
solution buvable:
0,600 g
comprimé:
20 mg, 40 mg, 500 mg
gélule:
60 mg