Relatox - Le principal effet pharmacodynamique de la toxine botulinique de type A est lié à la dénervation chimique du muscle traité, conduisant à une diminution mesurable du potentiel d'action musculaire provoquant une diminution localisée, voire une paralysie, de l'activité musculaire.
Le médicament Relatox appartient au groupe appelés Myorelaxants
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - M03AX01
FSUE NPO Microgen (Fédération de Russie) - Relatox lyophilisat pour préparation injectable 50 ЕД , ЛП-001593 - 19.03.2012
Relatox
lyophilisat pour préparation injectable 50 ЕД, 100 ЕД
FSUE NPO Microgen (Fédération de Russie)
Relatox est indiqué dans la correction temporaire :
des rides glabellaires modérées à sévères (rides verticales intersourcilières) observées lors du froncement maximum des sourcils, et/ou,
des rides canthales latérales (pattes d'oie) observées lors d'un sourire forcé,
chez l'adulte de moins de 65 ans, lorsque la sévérité de ces rides entraîne un retentissement psychologique important chez le patient.
Le principal effet pharmacodynamique de la toxine botulinique de type A est lié à la dénervation chimique du muscle traité, conduisant à une diminution mesurable du potentiel d'action musculaire provoquant une diminution localisée, voire une paralysie, de l'activité musculaire.
La toxine botulinique de type A est un myorelaxant qui affaiblit temporairement l'activité des muscles. Après injection, la toxine botulique de type A agit en bloquant le transport du neurotransmetteur acétylcholine à travers la jonction neuromusculaire, située entre l'extrémité nerveuse et la fibre musculaire. Le mode d'action de la toxine botulinique de type A comprend quatre étapes principales, qui doivent toutes fonctionner correctement pour que l'activité se produise. L'action entraîne l'arrêt de la contraction musculaire des muscles ciblés. L'effet dure pendant des périodes prolongées jusqu'à ce que la jonction se soit rétablie et que l'activité musculaire revienne.
Caractéristiques générales de la substance active
Les études de distribution et de cinétique classiques ne peuvent pas être effectuées avec la neurotoxine botulinique de type A car la substance active est administrée en très petites quantités (picogrammes par injection) et se lie rapidement et de manière irréversible aux terminaisons nerveuses cholinergiques.
La toxine botulinique naturelle de type A est un complexe de haut poids moléculaire qui, en plus de la neurotoxine (150 kD), contient d'autres protéines non toxiques hémagglutinantes et non hémagglutinantes. Contrairement à la toxine botulinique de type A conventionnelle, Relatox contient la neurotoxine pure (150 kD) puisque celle-ci est dénuée de protéines complexantes et de ce fait, contient peu de protéines étrangères. La teneur en protéines étrangères administrée est considérée comme l'un des facteurs d'échec secondaire au traitement.
La neurotoxine botulinique de type A a montré qu'elle subissait un transport axonal rétrograde après injection intramusculaire. Le passage transsynaptique rétrograde de la neurotoxine botulinique active de type A dans le système nerveux central n'a cependant pas été observé aux doses thérapeutiques préconisées.
La neurotoxine botulinique de type A liée aux récepteurs membranaires est endocytosée dans la terminaison nerveuse avant d'atteindre sa cible (SNAP 25) puis est dégradée par voie intracellulaire. Les molécules de la neurotoxine botulinique de type A circulant librement, qui n'ont pas été liées aux récepteurs des terminaisons nerveuses cholinergiques présynaptiques, subissent un processus de phagocytose ou de pinocytose et sont dégradées comme toute autre protéine circulant librement.
Distribution
En raison de la nature du produit, aucune étude cinétique n'a été conduite chez l'homme.
Environ 3 800 patients ont reçu Relatox au cours des différentes études cliniques.
Sur la base d'essais cliniques contrôlés par placebo, les taux observés de réactions indésirables après la première injection d'Relatox ont été de 22,3% pour le traitement des rides glabellaires (16,6% pour le placebo) et de 6,2% pour les rides canthales latérales (2,9% pour le placebo). La plupart de ces événements étaient réversibles et de sévérité légère à modérée.
Les effets indésirables les plus fréquents étaient les céphalées et les réactions au site d'injection pour les rides glabellaires, et, les céphalées, les réactions au site d'injection et l'dème palpébral pour les rides canthales latérales. En général, les réactions liées au traitement ou à la technique d'injection se sont produites dans la première semaine suivant l'injection et étaient transitoires.
La fréquence de ces réactions a diminué avec la répétition des cycles d'injection. Les effets indésirables peuvent être liés à la substance active, à la procédure d'injection ou à la combinaison des deux.
Le profil de sécurité d'Relatox pour le traitement concomitant des rides glabellaires et des rides canthales latérales a été évalué dans la partie ouverte de l'étude de phase III. La nature et la fréquence des effets indésirables étaient comparables à ce qui a été observé lorsque les patients étaient traités pour une seule des indications.
La fréquence des effets indésirables est classée comme suit :
Très fréquent (> 1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥ 1 000 à < 1/100), rare (≥ 1/10 000 à 1/1 000), très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Rides glabellaires
Classification par discipline médicale | Effets indésirables |
Affections du système nerveux | Très fréquent Céphalées Fréquent Parésie faciale temporaire (due à une parésie temporaire des muscles de la face proches des sites d'injection, surtout au niveau des sourcils) Peu fréquent Sensations vertigineuses |
Affections oculaires | Fréquent Asthénopie, ptosis, dème palpébral, augmentation de la sécrétion lacrymale, sécheresse oculaire, contractions fasciculaires (contraction involontaire des muscles autour des yeux) Peu fréquent Défauts visuels, vision trouble, diplopie, anomalie de l'oculomotricité |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Peu fréquent Prurit, rash Rare Urticaire |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | Très fréquent Réactions au site d'injection (par exemple, érythème, dème, irritation, rash, prurit, paresthésie, douleur, gêne, picotements et hématome) |
Affections du système immunitaire | Peu fréquent Hypersensibilité |
Rides canthales latérales
Classification par discipline médicale | Effets indésirables |
Affections du système nerveux | Fréquent Céphalée Parésie faciale temporaire (parésie temporaire des muscles de la face proches des sites d'injection) |
Affections oculaires | Fréquent dème palpébral Ptosis Peu fréquent Sécheresse oculaire |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | Fréquent Réactions au site d'injection (par exemple, hématome, prurit et dème) |
Des effets indésirables, liés à la diffusion des effets de la toxine à distance du site d'injection, ont été très rarement rapportés avec la toxine botulinique (faiblesse musculaire excessive, dysphagie, pneumopathie d'inhalation d'évolution fatale dans quelques cas) .
En cas d'infection au niveau des sites d'injection proposés.
En cas de myasthénie grave, de syndrome de Lambert Eaton ou de sclérose latérale amyotrophique.
Grossesse
Relatox ne doit pas être utilisé pendant la grossesse. Il n'existe pas de données suffisamment pertinentes concernant l'utilisation de la toxine botulinique de type A chez la femme enceinte. Des études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction à fortes doses . Le risque potentiel en clinique n'est pas connu.
Allaitement
Il n'existe pas de données sur le passage d'Relatox dans le lait maternel. L'utilisation d'Relatox est déconseillée pendant l'allaitement.
Fertilité
Il n'existe pas de données cliniques concernant l'utilisation d'Relatox sur la fertilité.L'administration de doses excessives de toxine botulinique est susceptible de produire une faiblesse neuromusculaire associée à divers symptômes. Si le surdosage induit une paralysie des muscles respiratoires, des mesures de réanimation respiratoire peuvent s'avérer nécessaires. En cas de surdosage, une surveillance médicale du patient doit être instaurée pour rechercher d'éventuels symptômes de faiblesse musculaire excessive ou de paralysie musculaire. Un traitement symptomatique sera mis en uvre si nécessaire.
Les symptômes de surdosage ne se manifestent pas obligatoirement juste après l'injection.
Une hospitalisation doit être envisagée chez les patients présentant des symptômes d'intoxication à la toxine botulinique de type A (par exemple association d'une faiblesse musculaire à une ptose, une diplopie, des troubles de la déglutition et du langage ou une parésie des muscles respiratoires).
L'administration concomitante d'Relatox et d'aminoglycosides ou d'autres agents interférant sur la transmission neuromusculaire (comme par exemple, les agents curarisants) ne doit être effectuée qu'avec prudence car l'effet de la toxine botulinique de type A peut être potentialisé.
Aucune étude d'interaction n'a été réalisée. Aucune autre interaction cliniquement significative n'a été rapportée
Analogues en Russie
лиофилизат д/пригот. р-ра д/в/м введ.:
100 ЕД, 200 ЕД
лиофилизат д/пригот. р-ра д/в/м введ.:
50 ЕД, 100 ЕД
лиофилизат д/пригот. р-ра д/инъекц.:
300 ЕД, 500 ЕД
лиофилизат д/пригот. р-ра д/в/м введ.:
50 ЕД, 100 ЕД
лиофилизат д/пригот. р-ра д/инъекц.:
50 ЕД, 100 ЕД
лиофилизат д/пригот. р-ра д/инъекц.:
50 ЕД, 100 ЕД
Analogues en France
poudre pour solution injectable (IM):
125 U Speywood
poudre pour solution injectable (IM):
100 unités DL50, 50 unités
poudre pour solution injectable:
100 U., 200 unités ALLERGAN, 50 unités ALLERGAN
poudre pour solution injectable (IM - SC):
12,5 nanogrammes, 300 U Speywood
poudre pour solution injectable (IM):
4 unités ALLERGAN
poudre pour solution injectable (IM):
100 unités DL50