Spitomin - La buspirone présente une activité anxiolytique dénuée: d'effet sédatif, d'effet myorelaxant, d'activité anticonvulsivante.
Le médicament Spitomin appartient au groupe appelés Anxiolytiques
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - N05BE01
Egis Pharmaceuticals PLC (HONGRIE) - Spitomin comprimé 10 мг , П N013159/01 - 27.12.2007
Spitomin
comprimé
Egis Pharmaceuticals PLC (HONGRIE)
Dosage : 10 мг, 5 мг
Résumé des caractéristiques du médicament
Препарат следует принимать всегда в одно и то же время дня, до или после еды, чтобы избежать значительных колебаний концентрации активного вещества в плазме крови на протяжении суток.
Препарат не следует принимать эпизодически для лечения тревоги, поскольку терапевтический эффект препарата Спитомин развивается только после многократного приема и проявляется не ранее чем через 7-14 дней лечения.
Дозу следует подбирать индивидуально.
Рекомендуемая начальная доза - 15 мг, ее можно повышать по 5 мг/сут каждые 2-3 дня. Суточную дозу следует разделить на 2-3 приема. Обычная суточная доза составляет 20-30 мг. Максимальная разовая доза составляет 30 мг. Максимальная суточная доза - 60 мг.
У пациентов пожилого возраста коррекция дозы не требуется, т.к. фармакокинетика буспирона не зависит от возраста.
При нарушении функции почек препарат следует применять с осторожностью и в сниженных дозах.
При нарушении функции печени препарат следует применять с осторожностью и в сниженных дозах, с этой целью уменьшают разовые дозы или увеличивают интервал между приемами.
Fabricant
|
OAO
"Farmaçevticheskiy
zavod
Ugis"
9900 Kormend, Matyas kiraly ut 65, Hungary
HONGRIE
|
emballage primaire
|
OAO
"Farmaçevticheskiy
zavod
UGIS"
1165 Budapest, Bokenyfoldi ut 118-120, Hungary
HONGRIE
|
emballage secondaire
|
OAO
"Farmaçevticheskiy
zavod
UGIS"
1165 Budapest, Bokenyfoldi ut 118-120, Hungary
HONGRIE
|
Fabricant (Contrôle de qualité)
|
OAO
"Farmaçevticheskiy
zavod
UGIS"
1165 Budapest, Bokenyfoldi ut 118-120, Hungary
HONGRIE
|
Anxiété réactionnelle, notamment les troubles de l'adaptation avec humeur anxieuse et l'anxiété post-traumatique.
Traitement d'appoint de l'anxiété au cours des névroses, (notamment hystérie, hypocondrie, phobie).
Anxiété associée à une affection somatique sévère ou douloureuse.
Anxiété généralisée.
La buspirone présente une activité anxiolytique dénuée:
d'effet sédatif,
d'effet myorelaxant,
d'activité anticonvulsivante.
Le mécanisme d'action de la buspirone n'est pas complètement élucidé. Dans l'état actuel des connaissances, il semble que son activité relève essentiellement de ses effets sur les récepteurs de la sérotonine. Elle agit principalement en tant qu'agoniste des récepteurs 5 HT1A présynaptiques et agoniste partiel des récepteurs 5 HT1A post-synaptiques.
Elle possède également une activité antagoniste des récepteurs D2 essentiellement présynaptiques, aux doses préconisées dans les troubles anxieux. Elle n'interfère pas avec les récepteurs aux benzodiazépines et GABAergiques.
Les études effectuées chez l'animal et chez l'homme n'ont pas établi de potentiel de pharmacodépendance.
La buspirone est rapidement résorbée, le pic plasmatique est obtenu entre 60 et 90 minutes après la prise orale d'un comprimé. Les concentrations plasmatiques de buspirone sont liées de façon linéaire à la dose administrée.
La prise concomitante de nourriture ralentit légèrement la résorption de la buspirone, mais ne modifie pas sa biodisponibilité.
Après administration répétée, la concentration plasmatique à l'état d'équilibre est atteinte au bout de 2 jours de traitement.
La buspirone est rapidement métabolisée, les deux principaux métabolites étant le 1-(2 pyrimidinyl) pipérazine et la 5 hydroxy-buspirone sous forme libre et glycuroconjuguée. La buspirone est métabolisée par le cytochrome P450 (CYP 3A4). La fixation aux protéines est approximativement de 95 %.
Les études effectuées in vitro sur la fixation aux protéines plasmatiques de la digoxine, de la phénytoïne, du propranolol et de la warfarine montrent que la buspirone, aux doses thérapeutiques, ne modifie pas la liaison de ces produits à leurs sites protéiques.
La demi-vie apparente d'élimination est de 2 à 11 heures pour la buspirone et légèrement plus longue pour le 1-(2 pyrimidinyl) pipérazine et la 5 hydroxy-buspirone et son glycuronide.
L'élimination se fait par voie urinaire principalement et par voie biliaire avec un cycle entéro-hépatique probable: 29 à 63 % de la dose sont éliminés par les urines et 18 à 38 % par les fèces; cette élimination intervient au cours des 24 heures suivant la prise et est représentée essentiellement par des métabolites.
Une étude a montré que la clairance de la buspirone et de son métabolite 1-PP était diminuée chez l'insuffisant rénal et l'insuffisant hépatique. Les conséquences cliniques n'en ont pas été évaluées.
La pharmacocinétique et le métabolisme de la buspirone ne sont pas modifiés par l'âge ou le sexe.
Sensations vertigineuses ou ébrieuses, céphalées, nausées, nervosité, moiteur ou sueurs, gastralgie. Ces effets secondaires sont généralement observés en début de traitement et habituellement diminuent ou disparaissent avec la poursuite du traitement et/ou la diminution de la posologie.
D'autres effets indésirables très rares ont été observés depuis la commercialisation (< 1/10 000):
réactions cutanées telles que rash et urticaire,
troubles neurologiques tels que convulsions et syndrome sérotoninergique,
priapisme.
Hypersensibilité connue à l'un des composants du médicament.
Insuffisance rénale et/ou hépatique sévère.
Grossesse
Il n'existe que peu ou pas de données concernant l'utilisation de la buspirone chez la femme enceinte. Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effets délétères directs ou indirects sur la reproduction .
À titre de précaution, il est préférable d'éviter d'utiliser la buspirone pendant la grossesse quel qu'en soit le terme ainsi que chez la femme en âge de procréer n'utilisant pas de mesure contraceptive.
L'effet de la buspirone sur le travail et l'accouchement n'a pas été déterminé.
Allaitement
On ignore si la buspirone et son ou ses métabolites sont excrétés dans le lait maternel chez la femme.
Il convient de prendre la décision d'interrompre l'allaitement ou d'interrompre le traitement par la buspirone ou de s'en abstenir en prenant en considération le bénéfice de l'allaitement pour l'enfant et le bénéfice du traitement pour la femme.
En cas de surdosage, après évacuation gastrique, un traitement symptomatique sera institué si nécessaire. Il n'existe pas d'antidote spécifique. La buspirone n'est pas hémodialysable.
L'utilisation concomitante de buspirone avec une autre substance active sur le SNC doit être considérée avec précaution.
Associations déconseillées
+ IMAO
La co-administration dIMAO peut entraîner une augmentation de la pression artérielle. La co-administration d'IMAO avec la buspirone n'est donc pas recommandée .
+ Erythromycine
L'administration concomitante de buspirone (10 mg en une seule prise) et d'érythromycine (1,5 g une fois par jour pendant 4 jours), chez des volontaires sains, augmente les concentrations plasmatiques de buspirone (Cmax augmentée de 5 fois et ASC de 6 fois) par diminution de son métabolisme hépatique. Ceci conduit à majoration importante de la sédation.
Si l'association de buspirone et d'érythromycine est nécessaire, une faible dose de buspirone (par exemple 2,5 mg deux fois par jour) est recommandée.
La posologie de chaque médicament devra être ajustée ultérieurement en fonction de la réponse clinique.
+ Itraconazole
L'administration concomitante de buspirone (10 mg en une seule prise) et d'itraconazole (200 mg une fois par jour pendant 4 jours), chez des volontaires sains, augmente les concentrations plasmatiques de buspirone (Cmax augmentée de 13 fois et ASC de 19 fois) par diminution de son métabolisme hépatique. Ceci conduit à majoration importante de la sédation.
Si l'associaton de buspirone et d'itraconazole est nécessaire, une faible dose de buspirone (par exemple, 2,5 mg deux fois par jour) est recommandée.
La posologie de chaque médicament devra être ajustée ultérieurement en fonction de la réponse clinique.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Diltiazem
L'administration concomitante de buspirone (10 mg en une seule prise) et diltiazem (60 mg trois fois par jour), chez des volontaires sains, augmente les concentrations plasmatiques de buspirone (de 5,3 fois pour Cmax et de 4 fois pour l'AUC) par diminution de son métabolisme hépatique. Les effets et la toxicité de la buspirone peuvent être augmentés lorsque celle-ci est administrée avec le diltiazem.
La posologie de chaque médicament devra être ajustée en fonction de la réponse clinique.
+ Vérapamil
L'administration concomitante de buspirone (10 mg en une seule prise) et de vérapamil (80 mg trois fois par jour), chez des volontaires sains, augmente les concentrations plasmatiques de buspirone (de 3,4 fois pour Cmax et l'AUC) par diminution de son métabolisme hépatique. Les effets et la toxicité de la buspirone peuvent être augmentés lorsque celle-ci est administrée avec le vérapamil.
+ Rifampicine
La rifampicine augmente le métabolisme de la buspirone par induction du CYP3A4. L'administration concomitante de buspirone (30 mg en une seule prise) et rifampicine (600 mg une fois par jour pendant 5 jours), chez des volontaires sains, diminue les concentrations plasmatiques (de 84% pour Cmax et de 90% pour l'AUC) ainsi que l'effet pharmacodynamique de la buspirone.
Une surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de la buspirone seront réalisées pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt.
Associations à prendre en compte
+ ISRS
L'association de buspirone et d'inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) a été évaluée dans un certain nombre d'essais cliniques portant sur plus de 300 000 patients. Bien qu'aucune toxicité sévère n'ait été observée, il s'est produit quelques rares cas de convulsions chez des patients prenant concomitamment un ISRS et de la buspirone.
En pratique clinique courante, des cas isolés de convulsions chez des patients recevant une association de buspirone et d'ISRS ont été décrits.
La buspirone doit être utilisée avec précautions en cas d'association avec des médicaments sérotoninergiques (IMAO, L-tryptophane, triptans, tramadol, linézolide, ISRS, lithium et millepertuis) en raison de quelques cas isolés de syndrome sérotoninergique rapportés chez des patients traités également par ISRS. En cas de suspicion d'un tel syndrome, l'administration de la buspirone doit être arrêtée immédiatement et un traitement symptomatique doit être mis en uvre.
+ Néfazodone
La co-administration de buspirone (2,5 ou 5 mg deux fois par jour) et de néfazodone (250 mg deux fois par jour), chez des volontaires sains, a entraîné une augmentation importante de la concentration plasmatique de la buspirone (jusqu'à 20 fois pour la Cmax et jusqu'à 50 fois pour l'AUC) et une diminution statistiquement significative (50 % environ) de la concentration plasmatique du métabolite 1‑pyrimidinylpipérazine. L'administration de 5 mg de buspirone deux fois par jour entraîne une petite augmentation de l'AUC de la néfazodone (23 %), de ses métabolites, l'hydroxynéfazodone (HO-NEF) (17 %) et de la mCPP (9 %). Une légère augmentation de la Cmax de la néfazodone (8 %) et de son métabolite HO-NEF (11 %) a également été observée.
Les sujets ayant reçu 2,5 mg de buspirone et 250 mg de néfazodone deux fois par jour présentent le même profil deffets indésirables que les sujets prenant de manière isolée l'un ou l'autre de ces médicaments.
Les sujets ayant reçu 5 mg de buspirone et 250 mg de néfazodone deux fois par jour ont présenté des effets indésirables tels que : lipothymies, asthénie, vertiges et somnolence. Il est recommandé de diminuer la dose de buspirone en cas de co-administration de néfazodone. La posologie de chaque médicament devra être ajustée ultérieurement en fonction de la réponse clinique.
+ Jus de pamplemousse
L'administration concomitante de 10 mg de buspirone et de jus de pamplemousse (200 ml de jus concentré pendant 2 jours), chez des volontaires sains, a augmenté les concentrations plasmatiques de buspirone (Cmax augmentée de 4,3 fois et AUC de 9,2 fois) par diminution de son métabolisme. Risque de majoration des effets indésirables de la buspirone.
+ Autres inhibiteurs et inducteurs du cytochrome CYP3A4
En cas d'administration avec un inhibiteur puissant du CYP3A4, il est recommandé d'utiliser une faible dose de buspirone avec précaution. En cas de co-administration avec un inducteur puissant du CYP3A4, par exemple le phénobarbital, la phénytoïne, la carbamazépine ou le millepertuis, un ajustement de la posologie de la buspirone peut être nécessaire pour maintenir l'effet anxiolytique de celle-ci.
+ Fluvoxamine
L'administration concomitante de buspirone et de fluvoxamine à court terme double la concentration plasmatique de la buspirone par à son administration seule.
+ Trazadone
L'administration concomitante de buspirone et de trazadone augmente 3 à 6 fois les transaminases ALAT chez certains patients.
+ Cimétidine
L'utilisation concomitante de la buspirone et de la cimétidine a montré une légère augmentation de la 1-(2-pyrimidinyl)-pipérazine, métabolite de la buspirone.
En raison de l'importante liaison de la buspirone avec les protéines (95 % environ), il convient d'être prudent en cas d'administration concomitante de médicaments qui se lient fortement aux protéines plasmatiques.
Le baclofène, la loféxidine, la nabilone, les anti-histaminiques peuvent potentialiser l'effet sédatif.
Effet de la buspirone sur les autres substances
+ Diazépam
Risque de majoration des effets indésirables de la buspirone.
Après addition de buspirone à un traitement par diazépam, aucune différence statistiquement significative des paramètres pharmacocinétiques à l'état d'équilibre (Cmax, AUC et Cmin) n'a été observée pour le diazépam, mais des augmentations de 15 % environ ont été notées pour le nordiazépam, ainsi que des effets cliniques indésirables mineurs (vertiges, céphalées et nausées).
+ Halopéridol
L'administration concomitante d'halopéridol et de buspirone peut augmenter les niveaux sériques d'halopéridol.
+ Digoxine
Dans l'espèce humaine, 95 % environ de la buspirone sont liés aux protéines plasmatiques. In vitro, la buspirone ne déplace pas les médicaments fortement liés (la warfarine par exemple) des protéines sériques. Cependant, elle peut déplacer in vitro les médicaments moins fortement liés aux protéines, comme la digoxine. L'importance clinique de cette propriété n'a pas été déterminée.
Il existe quelques cas d'augmentation du temps de prothrombine après l'addition de buspirone à un traitement comprenant de la warfarine.
Analogues en Russie
таб.:
10 мг, 5 мг
Analogues en France