VALAAR - Le valsartan, en administration orale, est un antagoniste puissant et spécifique du récepteur de l'angiotensine II.
Le médicament VALAAR appartient au groupe appelés Antagonistes de l'angiotensine II
JSC "PE "Obolenskoe" (Fédération de Russie) - Valaar comprimé pelliculé 40 мг , ЛП-002423 - 07.04.2014
Valaar
comprimé pelliculé
JSC "PE "Obolenskoe" (Fédération de Russie)
Dosage : 40 мг, 80 мг
Résumé des caractéristiques du médicament
Принимают внутрь, не разжевывая, независимо от приема пищи, запивая достаточным количеством воды.
Взрослые
Артериальная гипертензия
Рекомендуемая начальная доза препарата Валаар составляет 80 мг 1 раз/сут, вне зависимости от расовой принадлежности, возраста и пола пациента. Антигипертензивный эффект отмечается в первые 2 недели лечения, максимальный эффект развивается через 4 недели. Тем пациентам, у которых не удается достичь адекватного терапевтического ответа, суточная доза препарата может быть постепенно увеличена до максимальной суточной дозы 320 мг или необходимо дополнительно применять диуретические средства.
Хроническая сердечная недостаточность
Рекомендуемая начальная доза препарата Валаар составляет 40 мг 2 раза/сут. Дозу препарата следует постепенно увеличить в течение как минимум 2 недель до 80 мг 2 раза/сут, а при хорошей переносимости - до 160 мг 2 раза/сут. Максимальная суточная доза составляет 320 мг в 2 приема. При этом может потребоваться снижение дозы одновременно принимаемых диуретиков.
Для повышения выживаемости пациентов после перенесенного острого инфаркта миокарда
Лечение следует начинать в течение 12 ч после перенесенного инфаркта миокарда.
Лечение следует начинать в течение 12 ч после перенесенного инфаркта миокарда.
Начальная доза составляет 20 мг (1/2 таблетки 40 мг) 2 раза/сут. Повышение дозы проводится методом титрования (40 мг, 80 мг, 160 мг 2 раза/сут) в течение нескольких последующих недель, до достижения целевой дозы 160 мг 2 раза/сут.
Максимальная суточная доза составляет 320 мг в 2 приема. Как правило, рекомендуется увеличение дозы до 80 мг 2 раза/сут к концу 2 недели лечения. Достижение максимальной целевой дозы по 160 мг 2 раза/сут рекомендуется к концу 3-го месяца терапии препаратом Валаар. Увеличение дозы зависит от переносимости препарата в период титрования.
В случае развития артериальной гипотензии, сопровождающейся клиническими проявлениями, или нарушений функции почек следует рассмотреть вопрос о снижении дозы.
Оценка состояния пациентов в период после перенесенного инфаркта миокарда включает оценку функции почек.
Пациенты пожилого возраста старше 65 лет. У пациентов пожилого возраста старше 65 лет коррекция дозы препарата не требуется.
Пациенты с нарушением функции почек. У пациентов с нарушениями функции почек коррекции дозы препарата не требуется. В настоящее время не имеется данных о применении препарата у пациентов с КК<10 мл/мин.
Пациенты с нарушениями функции печени. У пациентов с легкими или умеренными нарушениями функции печени небилиарного генеза без явлений холестаза препарат следует применять с осторожностью, суточная доза не должна превышать 80 мг.
Дети и подростки в возрасте от 6 до 18 лет
Артериальная гипертензия
Рекомендуемая начальная доза препарата Валаар у детей и подростков в возрасте от 6 до 18 лет составляет 40 мг при массе тела ребенка менее 35 кг и 80 мг при массе тела ребенка более 35 кг. Дозу рекомендовано корректировать с учетом снижения АД. Максимальные рекомендованные дозы отражены в таблице ниже. Применение препарата в более высоких дозах не рекомендовано.
Масса тела | Максимальная рекомендованная суточная доза |
≥8 кг <35 кг | 80 мг |
≥35 кг <80 кг | 160 мг |
≥80 кг ≤160 кг | 320 мг |
Fabricant
|
Akçionernoe
obchestvo
"Farmaçevticheskoe
predpriyatie
"Obolenskoe"
(AO
"FP
"Obolenskoe")
142279, Moskovskaya obl., Serpouhovskiy m.r-n, g.p. Obolensk, rp. Obolensk, rayon rp Obolensk promichlennaya zona, str. №78
Fédération de Russie
|
Hypertension
Traitement de l'hypertension artérielle essentielle.
Post-infarctus du myocarde récent
Traitement des patients cliniquement stables présentant une insuffisance cardiaque symptomatique ou une dysfonction systolique ventriculaire gauche asymptomatique post-infarctus du myocarde récent (entre 12 heures et 10 jours) .
Insuffisance cardiaque
Traitement chez l'adulte de l'insuffisance cardiaque symptomatique :
en cas d'intolérance aux inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC),
en cas d'intolérance aux bêtabloquants, comme traitement additionnel à un IEC quand les antagonistes de l'aldostérone ne peuvent pas être utilisés .
Le valsartan, en administration orale, est un antagoniste puissant et spécifique du récepteur de l'angiotensine II. Il inhibe de manière sélective le récepteur AT1, responsable des effets connus de l'angiotensine II. L'augmentation des concentrations plasmatiques d'angiotensine II secondaire au blocage du récepteur AT1 pourrait stimuler le récepteur AT2 non bloqué, ce qui semble compenser l'effet du récepteur AT1. Aucune activité agoniste partielle sur le récepteur AT1 n'a été mise en évidence pour le valsartan dont l'affinité pour le récepteur AT1 est beaucoup plus forte (environ 20 000 fois) que pour le récepteur AT2. Le valsartan n'est pas connu pour se lier aux autres récepteurs hormonaux ou bloquer d'autres canaux ioniques dont l'importance pour la régulation cardiovasculaire soit connue.
Le valsartan n'a pas d'action inhibitrice sur l'ECA (également appelée kinase II) qui convertit l'angiotensine I en angiotensine II et qui dégrade la bradykinine. Les antagonistes de l'angiotensine II ne devraient pas provoquer de toux, dans la mesure où ils n'agissent pas sur l'enzyme de conversion et ne potentialisent pas l'action de la bradykinine ou de la substance P. Les études cliniques comparant le valsartan et un IEC ont montré que l'incidence d'une toux sèche était significativement plus faible (p < 0,05) sous valsartan que sous IEC (2,6 % contre 7,9 % respectivement). Au cours d'une étude clinique incluant des patients ayant des antécédents de toux sèche sous IEC, cette toux est apparue chez 19,5 % des sujets sous valsartan et chez 19,0 % de ceux sous diurétique thiazidique contre 68,5 % de ceux sous IEC (p < 0,05).
Hypertension
L'administration de VALAAR à des patients hypertendus diminue la pression artérielle sans toutefois influencer la fréquence cardiaque.
Chez la plupart des patients, l'effet antihypertenseur se manifeste dans les 2 heures après administration d'une dose orale unique, la réduction maximale de la pression artérielle étant obtenue dans les 4 à 6 heures. L'effet antihypertenseur persiste pendant 24 heures suivant la prise. Lors de l'administration répétée, l'effet antihypertenseur est nettement perceptible en l'espace de 2 semaines, et l'effet maximum est atteint en 4 semaines et se maintient lors du traitement à long terme. L'association de valsartan et d'hydrochlorothiazide permet d'obtenir une réduction supplémentaire significative de la pression artérielle.
L'interruption subite du traitement avec VALAAR n'a pas été associée à un rebond de l'hypertension ou à d'autres événements cliniques indésirables.
Il a été montré que le valsartan diminuait l'excrétion urinaire d'albumine chez les patients hypertendus diabétiques de type 2 ayant une microalbuminurie. L'étude MARVAL (Micro Albuminuria Reduction with Valsartan) évaluait la diminution de l'excrétion urinaire d'albumine (EUA) sous un traitement par valsartan (80 à 160 mg une fois par jour) en comparaison à l'amlodipine (5 à 10 mg une fois par jour), chez 332 patients diabétiques de type 2 (âge moyen : 58 ans ; 265 hommes) présentant une microalbuminurie (valsartan : 58 µg/min ; amlodipine : 55,4 µg/min), hypertendus ou non, avec une fonction rénale préservée (créatininémie < 120 µmol/l). A 24 semaines, l'EUA était abaissée (p < 0,001) de 42 % (-24,2 µg/min ; IC 95 % : -40,4 % à -19,1 %) pour le valsartan et d'environ 3 % (-1,7 µg/min ; IC 95 % : - 5,6 % à 14,9 %) pour l'amlodipine en dépit d'une baisse de pression artérielle similaire dans les deux groupes.
Absorption
Après administration orale de valsartan seul, les pics de concentration plasmatique de valsartan sont atteints après 2 à 4 heures. La biodisponibilité absolue moyenne est de 23 %. Les concentrations sanguines de valsartan (mesurées par l'AUC) et les pics plasmatiques (Cmax) diminuent respectivement d'environ 40 % et 50 % si le valsartan est administré au cours d'un repas, mais les taux plasmatiques sont similaires 8 heures après la prise, que le patient ait été à jeun ou non. Toutefois, cette réduction de l'AUC n'est pas associée à une diminution cliniquement significative de l'effet thérapeutique, c'est pourquoi le valsartan peut être pris pendant ou en dehors des repas.
Distribution
Le volume de distribution à l'état d'équilibre du valsartan après administration intraveineuse est d'environ 17 litres, ce qui indique qu'il n'y a pas de distribution importante du valsartan dans les tissus. La liaison du valsartan aux protéines sériques est forte (94 à 97 %) ; il se lie principalement à l'albumine sérique.
Biotransformation
Le valsartan n'est pas largement biotransformé puisque seuls 20 % de la dose sont retrouvés sous forme de métabolites. De faibles concentrations plasmatiques d'un métabolite hydroxy ont été retrouvées (moins de 10 % de l'AUC du valsartan). Ce métabolite est inactif sur le plan pharmacologique.
Élimination
Le valsartan se caractérise par une décroissance cinétique multiexponentielle (t½α < 1 h et t½ß d'environ 9 heures). L'excrétion du valsartan se fait principalement par voie biliaire dans les fécès (environ 83 % de la dose) mais également par voie rénale dans les urines (environ 13 % de la dose), essentiellement sous forme inchangée. Après administration intraveineuse, la clairance plasmatique du valsartan est d'environ 2 l/h et sa clairance rénale de 0,62 l/h (environ 30 % de la clairance totale). La demi-vie du valsartan est de 6 heures.
Chez les patients insuffisants cardiaques
Le délai moyen pour atteindre le pic de concentration plasmatique et la demi-vie d'élimination du valsartan chez les patients ayant une insuffisance cardiaque ont été semblables à ceux observés chez les volontaires sains. Les valeurs de l'AUC et de la Cmax du valsartan augmentent de manière linéaire et sont presque proportionnelles à la dose sur l'éventail des doses cliniques (40 à 160 mg deux fois par jour). Le rapport d'accumulation moyen est d'environ 1,7. La clairance apparente du valsartan après administration orale est d'environ 4,5 l/h. L'âge n'a pas d'influence sur la clairance apparente chez les patients ayant une insuffisance cardiaque.
Populations particulières
Sujets âgés
Chez certaines personnes âgées, des concentrations sanguines du valsartan légèrement plus élevées que chez des sujets jeunes ont été constatées, sans toutefois que cela ait une signification clinique.
Altération de la fonction rénale
On n'a constaté aucune corrélation entre la fonction rénale et les concentrations sanguines du valsartan, ce qui est attendu pour une substance dont la clairance rénale ne représente que 30 % de la clairance plasmatique totale. Par conséquent, aucune adaptation posologique n'est requise chez les patients présentant une atteinte rénale (clairance de la créatinine > 10 ml/min). Il n'y a actuellement pas d'expérience sur l'innocuité de VALAAR chez les patients dont la clairance de la créatinine est < 10 ml/min et chez les patients dialysés. Le valsartan doit donc être utilisé avec prudence chez ces patients . Du fait de sa forte liaison aux protéines plasmatiques, une élimination du valsartan par dialyse est peu probable.
Insuffisance hépatique
Environ 70 % de la dose absorbée sont éliminés par voie biliaire, essentiellement sous forme inchangée. Le valsartan ne subit pas de biotransformation importante. Un doublement de l'exposition (AUC) a été observé chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée par rapport aux sujets sains. Cependant, aucune corrélation entre les concentrations plasmatiques de valsartan et la gravité du dysfonctionnement hépatique n'a été observée. VALAAR n'a pas été étudié chez des patients atteints de dysfonctionnement hépatique sévère .
Au cours des études cliniques contrôlées chez des patients hypertendus, la fréquence globale des événements indésirables (EI) a été comparable entre les groupes traités par le valsartan et ceux traités par le placebo et compatible avec la pharmacologie du valsartan. La fréquence des EI n'a pas semblé être liée à la dose ou à la durée du traitement et n'a également montré aucune association avec le sexe, l'âge ou la race.
Le tableau ci-dessous regroupe, par classe de système organe, les EI rapportés au cours des études cliniques, ceux observés depuis la mise sur le marché ainsi que les résultats biologiques.
Les événements indésirables sont classés par ordre décroissant de fréquence, selon la convention suivante : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100 à < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000), y compris des rapports isolés. Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables ont été classés par ordre décroissant de gravité.
Aucune fréquence ne peut être appliquée aux EI rapportés après la mise sur le marché ni aux résultats biologiques. Ils sont donc rapportés avec la mention « fréquence inconnue ».
Hypertension
Affections hématologiques et du système lymphatique | |
Fréquence inconnue | Diminution de l'hémoglobine |
Diminution de l'hématocrite, | |
Neutropénie | |
Thrombocytopénie | |
Affections du système immunitaire | |
Fréquence inconnue | Hypersensibilité y compris maladie sérique |
Troubles du métabolisme et de la nutrition | |
Fréquence inconnue | Augmentation du potassium sérique |
Hyponatrémie | |
Affection de l'oreille et du labyrinthe | |
Peu fréquent | Vertige |
Affections vasculaires | |
Fréquence inconnue | Vascularite |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | |
Peu fréquent | Toux |
Affections gastro-intestinales | |
Peu fréquent | Douleurs abdominales |
Troubles hépato-biliaires | |
Fréquence inconnue | Elévation des valeurs de la fonction hépatique, y compris augmentation de la bilirubine sérique |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | |
Fréquence inconnue | Angidème |
Dermatite bulleuse | |
Eruption cutanée | |
Prurit | |
Affections musculo-squelettiques et systémiques | |
Fréquence inconnue | Myalgie |
Affections du rein et des voies urinaires | |
Fréquence inconnue | Insuffisance et atteinte rénales |
Elévation de la créatinine sérique | |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | |
Peu fréquent | Fatigue |
Le profil de la sécurité d'emploi observé lors des études cliniques contrôlées chez les patients ayant eu un infarctus du myocarde et/ou présentant une insuffisance cardiaque, diffère du profil de tolérance global observé chez les patients hypertendus. Ceci peut être lié à la maladie sous-jacente des patients. Le tableau ci-dessous énumère les EI qui se sont manifestés chez les patients ayant eu un infarctus du myocarde et/ou présentant une insuffisance cardiaque :
Post-infarctus du myocarde et/ou insuffisance cardiaque
Affections hématologiques et du système lymphatique | |
Fréquence inconnue | Thrombocytopénie |
Affections du système immunitaire | |
Fréquence inconnue | Hypersensibilité y compris maladie sérique |
Troubles du métabolisme et de la nutrition | |
Peu fréquent | Hyperkaliémie |
Fréquence inconnue | Augmentation du potassium sérique |
Hyponatrémie | |
Affections du système nerveux | |
Fréquent | Sensation vertigineuse |
Sensation vertigineuse orthostatique | |
Peu fréquent | Syncope |
Céphalée | |
Affection de l'oreille et du labyrinthe | |
Peu fréquent | Vertige |
Affections cardiaques | |
Peu fréquent | Insuffisance cardiaque |
Affections vasculaires | |
Fréquent | Hypotension |
Hypotension orthostatique | |
Fréquence inconnue | Vascularite |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | |
Peu fréquent | Toux |
Affections gastro-intestinales | |
Peu fréquent | Nausée |
Diarrhée | |
Troubles hépato-biliaires | |
Fréquence inconnue | Elévations des valeurs de la fonction hépatique |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | |
Peu fréquent | Angidème |
Dermatite bulleuse | |
Fréquence inconnue | Eruption cutanée |
Prurit | |
Affections musculo-squelettiques et systémiques | |
Fréquence inconnue | Myalgie |
Affections du rein et des voies urinaires | |
Fréquent | Atteinte et insuffisance rénales |
Peu fréquent | Insuffisance rénale aiguë |
Elévation de la créatinine sérique | |
Fréquence inconnue | Augmentation de l'urée plasmatique |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | |
Peu fréquent | Asthénie |
Fatigue |
Insuffisance hépatique sévère, cirrhose biliaire et cholestase.
Deuxième et troisième trimestres de grossesse .
Utilisation concomitante des antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II (ARAII), incluant VALAAR , ou des inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine (IEC) avec l'aliskiren chez les patients présentant un diabète ou une insuffisance rénale (DFG < 60 mL/min/1,73m²) .
Grossesse
L'utilisation d'ARAII est déconseillée pendant le 1er trimestre de la grossesse . L'utilisation des ARAII est contre-indiquée aux 2ème et 3ème trimestres de la grossesse
Les données épidémiologiques disponibles concernant le risque de malformation après exposition aux IEC au 1er trimestre de la grossesse ne permettent pas de conclure. Cependant une petite augmentation du risque de malformations congénitales ne peut être exclue. Il n'existe pas d'études épidémiologiques disponibles concernant l'utilisation des ARAII au 1er trimestre de la grossesse, cependant un risque similaire à celui des IEC pourrait exister pour cette classe. A moins que le traitement par ARAII ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé chez les patientes qui envisagent une grossesse de modifier le traitement antihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par ARAII doit être arrêté immédiatement et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté.
L'exposition aux ARAII au cours des 2ème et 3ème trimestres de la grossesse est connue pour entraîner une ftotoxicité (diminution de la fonction rénale, oligohydramnios, retard d'ossification des os du crâne) et une toxicité chez le nouveau-né (insuffisance rénale, hypotension, hyperkaliémie) . En cas d'exposition à partir du 2ème trimestre de la grossesse, il est recommandé de faire une échographie ftale afin de vérifier la fonction rénale et les os de la voute du crâne. Les nouveau-nés de mère traitée par ARAII doivent être surveillés sur le plan tensionnel .
Allaitement
En raison de l'absence d'information disponible sur l'utilisation de valsartan au cours de l'allaitement, VALAAR est déconseillé. Il est préférable d'utiliser d'autres traitements ayant un profil de sécurité bien établi pendant l'allaitement, particulièrement chez le nouveau-né ou le prématuré.
Symptômes
Le surdosage avec VALAAR peut se manifester par une hypotension importante pouvant aller jusqu'à une diminution du niveau de conscience, un collapsus cardio-vasculaire et/ou un état de choc.
Traitement
Les mesures thérapeutiques dépendent du moment de l'ingestion et du type et de la sévérité des symptômes ; la stabilisation de l'état circulatoire est d'importance primordiale.
En cas d'hypotension, le patient doit être placé en position couchée et une correction de la volémie doit être entreprise.
II est peu probable que le valsartan puisse être éliminé par hémodialyse.
Double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA) avec les ARAII, les IEC, ou l'aliskiren
Les données issues des essais cliniques ont montré que le double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA) par l'utilisation concomitante d'inhibiteurs de l'enzyme de conversion, d'antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II ou d'aliskiren est associé à une fréquence plus élevée d'événements indésirables tels que l'hypotension, l'hyperkaliémie et l'altération de la fonction rénale (incluant l'insuffisance rénale aiguë) en comparaison à l'utilisation d'un seul médicament agissant sur le SRAA .
Associations déconseillées
Lithium
Des augmentations réversibles des concentrations sériques de lithium et de la toxicité ont été rapportées lors de l'administration concomitante de lithium avec les IEC ou les antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II, y compris VALAAR . Si cette association est nécessaire, une surveillance stricte de la lithémie est recommandée. Si un diurétique est également utilisé, le risque de toxicité du lithium peut vraisemblablement être augmenté.
Diurétiques épargneurs de potassium, suppléments potassiques, substituts du sel contenant du potassium et autres substances pouvant augmenter les taux de potassium.
Une surveillance des concentrations plasmatiques de potassium est recommandée en cas d'association jugée nécessaire de valsartan avec un médicament agissant sur les taux de potassium.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), y compris les inhibiteurs sélectifs de la COX-2, l'acide acétylsalicylique à plus de 3 g/jour et les AINS non sélectifs
Une atténuation de l'effet antihypertenseur peut survenir en cas d'administration concomitante d'antagonistes de l'angiotensine II et d'AINS, cette association peut conduire à une augmentation du risque d'altération/aggravation de la fonction rénale et d'augmentation du potassium sérique. Par conséquent, il convient de surveiller la fonction rénale en début de traitement et de maintenir un état d'hydratation approprié du patient.
Transporteurs
Les résultats d'une étude in vitro menée sur du tissu hépatique humain indique que le valsartan est un substrat du transporteur hépatique d'influx OATP1B1/OATP1B3 et du transporteur hépatique d'efflux MRP2. La pertinence clinique de cette information n'est pas connue. La co-administration des inhibiteurs du transporteur d'influx (ex. rifampicine, ciclosporine) ou du transporteur d'efflux (ex. ritonavir) peut augmenter l'exposition systémique du valsartan. Une attention appropriée doit être apportée lors de l'initiation ou de l'arrêt d'un traitement concomitant avec de tels médicaments.
Autres
Dans les études d'interaction médicamenteuse avec valsartan, aucune interaction cliniquement significative n'a été observée entre le valsartan et l'une des substances suivantes : cimétidine, warfarine, furosémide, digoxine, aténolol, indométacine, hydrochlorothiazide, amlodipine, glibenclamide.
Analogues en Russie
таб., покр. плен. обол.:
160 мг, 80 мг
таб., покр. плен. обол.:
40 мг, 80 мг
таб., покр. плен. обол.:
160 мг, 40 мг, 80 мг, 320 мг
таб., покр. плен. обол.:
160 мг, 80 мг, 40 мг, 320 мг
таб., покр. плен. обол.:
160 мг, 80 мг
таб., покр. плен. обол.:
160 мг, 40 мг, 80 мг
Analogues en France
comprimé pelliculé:
160 mg, 40 mg, 80 mg
comprimé pelliculé:
160 mg, 320 mg, 40 mg, 80 mg
comprimé pelliculé:
160 mg, 40 mg, 80 mg
gélule:
160,00 mg
comprimé pelliculé:
160 mg, 320 mg, 40 mg, 80 mg
comprimé pelliculé:
160 mg, 40 mg, 80 mg
solution buvable:
3 mg
gélule:
160 mg
comprimé pelliculé:
160 mg