ARSIQUINOFORME - La quinine, antipaludique naturel, exerce une action schizonticide sanguine rapide sur toute les espèces plasmodiales.
Le médicament ARSIQUINOFORME appartient au groupe appelés Antipaludiques
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - P01BC01
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE) - Arsiquinoforme sirop 16,7 mg , 2000-04-12
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE) - Arsiquinoforme comprimé pelliculé 250 mg , 1997-11-18
Arsiquinoforme 16,7 mg/ml
sirop 250 mg
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Arsiquinoforme 250 mg
comprimé pelliculé 250 mg
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Traitement de l'accès palustre simple en particulier en cas de résistance aux amino-4-quinoléines.
Remarque: en cas de vomissements, d'accès graves ou pernicieux la voie parentérale est préconisée.
La quinine, antipaludique naturel, exerce une action schizonticide sanguine rapide sur toute les espèces plasmodiales. Elle n'a aucune activité sur les formes intrahépatiques.
L'absorption digestive de la quinine est pratiquement complète. Après administration orale, les concentrations plasmatiques maximales sont rapidement atteintes vers la 2ème- 3ème heure. 70% du produit se lient aux protéines plasmatiques. Le volume de distribution est plus élevé en cas de paludisme grave que chez le sujet sain. La demi vie de la quinine est de 10 heures chez le sujet sain et peut augmenter jusqu'à 18 heures chez le sujet impaludé. Le passage transplacentaire et les taux dans le lait sont faibles. De petites quantités pénètrent dans le liquide céphalo-rachidien. La quinine est en majorité métabolisée en métabolite inactif par le foie. L'excrétion est biliaire à 80 % et urinaire à environ 20 % sous forme inchangée.
Risque de survenue d'hypoglycémie,
Possibilité de survenue de signes de cinchonisme (acouphènes, vertiges, céphalées, troubles de la vision, baisse aiguë de l'acuité auditive, nausées) régressant à l'arrêt du traitement et nécessitant rarement l'arrêt du traitement,
Convulsions à forte dose,
Manifestations allergiques: prurit, urticaire, éruption cutanée généralisée, notamment dû à la présence de jaune orangé S, choc anaphylactique,
Anémie hémolytique aiguë parfois grave et compliquée d'insuffisance rénale aiguë (fièvre bilieuse hémoglobinurique),
Thrombopénie, purpura thrombocytopénique,
Possibilité de modifications mineures aux doses thérapeutiques de l'électrocardiogramme (augmentation du QTc ) sans retentissement clinique.
En dehors du contexte de l'urgence de l'accès grave ou pernicieux, la quinine est contre-indiquée en cas de trouble de la conduction intra-ventriculaire,
antécédent de fièvre bilieuse hémoglobinurique,
antécédent d'hypersensibilité à l'un des composants,
association avec les spécialités à base d'astémizole .
Grossesse
Quelques cas d'anomalies oculaires et d'atteintes auditives ont été rapportés lors de la prise de fortes doses de quinine pendant la grossesse. Aux doses thérapeutiques, aucun incident n'a été signalé. La quinine dans les conditions normales d'utilisation, peut être prescrite pendant la grossesse.
AllaitementLe passage dans le lait maternel étant très faible, l'allaitement est possible pendant le traitement.
Les signes de surdosage les plus fréquents sont:
Acouphènes, baisse de l'acuité auditive et vertiges. Une surdité permanente s'observe parfois après administration de doses toxiques.
Amblyopie, rétrécissement du champ visuel, diplopie et héméralopie. Le rétablissement est lent mais généralement complet. Des spasmes de l'artère centrale de la rétine ont été décrits.
Effet quinidine-like aboutissant à une hypotension, des troubles de la conduction, des symptômes angineux et une tachycardie ventriculaire.
Irritation locale au niveau des voies digestives provoquant des nausées, vomissements, douleurs abdominales et de la diarrhée.
L'administration par voie orale de plus de 3 g de quinine base, en une seule prise, peut déterminer chez l'adulte une intoxication grave voire fatale, précédée d'une dépression centrale et de crises convulsives. Des doses plus faibles peuvent être fatales chez l'enfant.
Une arythmie, une hypotension et un arrêt cardiaque peuvent découler de l'effet cardiotoxique de la quinine tandis que la toxicité oculaire peut entraîner la cécité.
Conduite à tenir: évacuation gastrique et lavage d'estomac. Administration de charbon activé. Traitement symptomatique des anomalies en milieu hospitalier.
Associations contre-indiquées
+ Astémizole:
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes (diminution du métabolisme hépatique de l'antihistaminique par la quinine).
La quinine induit une augmentation de la sécrétion d'insuline par le pancréas. L'infestation à Plasmodium elle même et l'administration de quinine peuvent, en particulier chez l'enfant et la femme enceinte, favoriser la survenue d'une hypoglycémie devant parfois être corrigée par une perfusion de solution glucosée concentrée. Les signes cliniques habituels de l'hypoglycémie peuvent parfois être masqués par les troubles liés à la maladie elle même et l'atteinte neurologique ne peut être distinguée de celle du paludisme.
Par conséquent, une surveillance de la glycémie est recommandée pendant le traitement.
La survenue d'une hémolyse importante sous traitement doit faire évoquer une fièvre bilieuse hémoglobinurique devant conduire à l'arrêt du traitement.
En raison de la présence de saccharose, ce médicament est déconseillé en cas d'intolérance au fructose, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en sucrase-isomaltase.
Analogues en Russie
Rien trouvé
Analogues en France
comprimé pelliculé:
250 mg
sirop:
16,7 mg
solution pour perfusion:
245 mg
comprimé:
224,75 mg, 449,50 mg
comprimé:
217,2 mg, 434,4 mg
solution injectable:
219 mg, 438 mg
comprimé pelliculé:
250 mg