QUININE CHLORHYDRATE - La quinine, antipaludique naturel, exerce une action schizonticide sanguine rapide sur toute les espèces plasmodiales.
Le médicament QUININE CHLORHYDRATE appartient au groupe appelés Antipaludiques
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - P01BC01
LABORATOIRE LAFRAN (FRANCE) - Quinine chlorhydrate comprimé 224,75 mg , 1996-06-24
LABORATOIRE LAFRAN (FRANCE) - Quinine chlorhydrate comprimé 449,50 mg , 1996-06-24
Quinine chlorhydrate LAFRAN 224,75 mg
comprimé 449,50 mg
LABORATOIRE LAFRAN (FRANCE)
Quinine chlorhydrate LAFRAN 449,50 mg
comprimé 449,50 mg
LABORATOIRE LAFRAN (FRANCE)
Traitement de l'accès palustre simple en particulier en cas de résistance aux amino-4-quinoléines.
Remarque : en cas de vomissements, d'accès graves ou pernicieux la voie parentérale est préconisée.
QUININE CHLORHYDRATE LAFRAN 224,75 mg, comprimé est indiqué chez les adultes et les enfants de plus de 25 kg
La quinine, antipaludique naturel, exerce une action schizonticide sanguine rapide sur toute les espèces plasmodiales. Elle n'a aucune activité sur les formes intrahépatiques.
Absorption
L'absorption digestive de la quinine est pratiquement complète
Distribution
Après administration orale, les concentrations plasmatiques maximales sont rapidement atteintes vers la 2ème- 3ème heure. 70% du produit se lie aux protéines plasmatiques. Le volume de distribution est plus élevé en cas de paludisme grave que chez le sujet sain. La demi-vie de la quinine est de 10 heures chez le sujet sain et peut augmenter jusque 18 heures chez le sujet impaludé. Le passage transplacentaire et les taux dans le lait sont faibles. De petites quantités pénètrent dans le liquide céphalo-rachidien.
Biotransformation
. La quinine est en majorité métabolisée en métabolite inactif par le foie.
Élimination
L'excrétion est biliaire à 80 % et urinaire à environ 20 % sous forme inchangée.
Linéarité/non-linéarité
Sans objet
Relations pharmacocinétique/pharmacodynamique
Sans objet
Risque de survenue d'hypoglycémie,
Possibilité de survenue de signe de cinchonisme (acouphènes, vertiges, céphalées, troubles de la vision, baisse aiguë de l'acuité auditive, nausées) régressant à l'arrêt du traitement et nécessitant rarement l'arrêt du traitement,
Convulsions à forte dose,
Manifestations allergiques cutanées : prurit, urticaire, éruption cutanée généralisée,
Anémie hémolytique aiguë parfois grave et compliquée d'insuffisance rénale aiguë (fièvre bilieuse hémoglobinurique),
Thrombopénie, purpura thrombocytopénique,
Possibilité de modifications mineures aux doses thérapeutiques de l'électrocardiogramme (augmentation du QTc) sans retentissement clinique.
Population pédiatrique
Ce dosage n'est pas adapté à l'enfant
Cf.En dehors du contexte de l'urgence de l'accès grave ou pernicieux, la quinine est contre-indiquée en cas de trouble de la conduction intra-ventriculaire,
Antécédent de fièvre bilieuse hémoglobinurique,
Association avec les spécialités à base d'astémizole
Ce médicament est contre indiqué chez les patients présentant une allergie à l'un des composants ou au blé (autre que la maladie cliaque).
Grossesse
Quelques cas d'anomalies oculaires et d'atteintes auditives ont été rapportés lors de la prise de fortes doses de quinine pendant la grossesse. Aux doses thérapeutiques, aucun incident n'a été signalé. La quinine dans les conditions normales d'utilisation, peut être prescrite pendant la grossesse.
Allaitement
Le passage dans le lait étant très faible, l'allaitement est possible pendant le traitement.
Fertilité
Sans objet
Les signes de surdosage les plus fréquents sont :
Acouphènes, baisse de l'acuité auditive et vertiges. Une surdité permanente s'observe parfois après administration de doses toxiques.
Amblyopie, rétrécissement du champ visuel, diplopie et héméralopie. Le rétablissement est lent mais généralement complet. Des spasmes de l'artère centrale de la rétine ont été décrits.
Effet quinidine-like aboutissant à une hypotension, des troubles de la conduction, des symptômes angineux et une tachycardie ventriculaire.
Irritation locale au niveau des voies digestives provoquant des nausées, vomissements, douleurs abdominales et de la diarrhée.
L'administration par voie orale de plus de 3 g, en une seule prise, peut déterminer chez l'adulte une intoxication grave voire fatale, précédée d'une dépression centrale et de crises convulsives. Des doses plus faibles peuvent être fatales chez l'enfant.
Une arythmie, une hypotension et un arrêt cardiaque peuvent découler de l'effet cardiotoxique de la quinine tandis que la toxicité oculaire peut entraîner la cécité.
Conduite à tenir : évacuation gastrique et lavage d'estomac. Administration de charbon activé.
Traitement symptomatique des anomalies en milieu hospitalier.
Population pédiatrique
Associations contre-indiquées
+ Astémizole
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes (diminution du métabolisme hépatique de l'antihistaminique par la quinine).
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Médicaments qui pourraient allonger l'intervalle QT
La prudence est de rigueur en cas d'administration de quinine avec des médicaments qui pourraient allonger l'intervalle QT.
+ Phénobarbital et carbamazépine
La quinine peut entraîner une augmentation des taux de phénobarbital et de carbamazépine. Les patients doivent être surveillés en cas d'utilisation concomitante de quinine avec ces agents.
La quinine induit une augmentation de la sécrétion d'insuline par le pancréas. L'infestation à Plasmodium elle-même et l'administration de quinine peuvent, en particulier chez l'enfant et la femme enceinte, favoriser la survenue d'une hypoglycémie devant parfois être corrigée par une perfusion de solution glucosée concentrée.
Les signes cliniques habituels de l'hypoglycémie peuvent parfois être masqués par les troubles liés à la maladie elle-même et l'atteinte neurologique ne peut être distinguée de celle du paludisme. Par conséquent, une surveillance de la glycémie est recommandée pendant le traitement.
La survenue d'une hémolyse importante sous traitement doit faire évoquer une fièvre bilieuse hémoglobinurique devant conduire à l'arrêt du traitement.
Ce médicament peut être administré en cas de maladie cliaque. L'amidon de blé peut contenir du gluten, mais seulement à l'état de trace, et est donc considéré comme sans danger pour les sujets atteints d'une maladie cliaque.
Population pédiatrique
Analogues en Russie
Rien trouvé
Analogues en France
comprimé pelliculé:
250 mg
sirop:
16,7 mg
solution pour perfusion:
245 mg
comprimé:
224,75 mg, 449,50 mg
comprimé:
217,2 mg, 434,4 mg
solution injectable:
219 mg, 438 mg
comprimé pelliculé:
250 mg