SURQUINA - La quinine, antipaludique naturel, exerce une action schizonticide sanguine rapide sur toutes les espèces plasmodiales.
Le médicament SURQUINA appartient au groupe appelés Antipaludiques
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - P01BC01
Laboratoire INNOTECH INTERNATIONAL (FRANCE) - Surquina solution pour perfusion 245 mg , 1999-11-09
Laboratoire INNOTECH INTERNATIONAL (FRANCE) - Surquina comprimé pelliculé 250 mg , 1999-01-06
Surquina 245 mg/ml
solution pour perfusion 250 mg
Laboratoire INNOTECH INTERNATIONAL (FRANCE)
Surquina 250 mg
comprimé pelliculé 250 mg
Laboratoire INNOTECH INTERNATIONAL (FRANCE)
Traitement de l'accès palustre simple, en particulier en cas de résistance aux amino-4-quinoléines.
Remarque : en cas de vomissements, d'accès graves ou pernicieux, la voie parentérale est préconisée.
La quinine, antipaludique naturel, exerce une action schizonticide sanguine rapide sur toutes les espèces plasmodiales. Elle n'a aucune activité sur les formes intrahépatiques.
L'absorption digestive de la quinine est pratiquement complète. Après administration orale, les concentrations plasmatiques maximales sont rapidement atteintes vers la 2ème - 3ème heure. 70% du produit se lient aux protéines plasmatiques. Le volume de distribution est plus élevé en cas de paludisme grave que chez le sujet sain. La demi-vie de la quinine est de 10 heures chez le sujet sain et peut augmenter jusqu'à 18 heures chez le sujet impaludé. Le passage transplacentaire et les taux dans le lait sont faibles.
De petites quantités pénètrent dans le liquide céphalo-rachidien. La quinine est en majorité métabolisée en métabolite inactif par le foie. L'excrétion est biliaire à 80 % et urinaire à environ 20% sous forme inchangée.
risque de survenue d'hypoglycémie,
possibilité de survenue de signes de cinchonisme (acouphènes, vertiges, céphalées, troubles de la vision, baisse aiguë de l'acuité auditive, nausées) régressant à l'arrêt du traitement et nécessitant rarement l'arrêt du traitement,
convulsions à forte dose,
manifestations allergiques cutanées : prurit, urticaire, éruption cutanée généralisée,
anémie hémolytique aiguë parfois grave et compliquée d'insuffisance rénale aiguë (fièvre bilieuse hémoglobinurique),
thrombopénie, purpura thrombocytopénique,
possibilité de modifications mineures aux doses thérapeutiques de l'électrocardiogramme (augmentation du QTc) sans retentissement clinique.
Ce médicament est contre indiqué dans les situations suivantes :
en dehors du cadre de l'urgence de l'accès pernicieux, troubles de la conduction intra-ventriculaire,
antécédent de fièvre bilieuse hémoglobinurique,
association avec les spécialités à base d'astémizole .
Ce médicament est généralement déconseillé en association avec la méfloquine .
Grossesse
Quelques cas d'anomalies oculaires et d'atteintes auditives ont été rapportés lors de la prise de fortes doses de quinine pendant la grossesse. Aux doses thérapeutiques, aucun incident n'a été signalé. La quinine dans les conditions normales d'utilisation, peut être prescrite pendant la grossesse.
Allaitement
Le passage dans le lait étant très faible, l'allaitement est possible pendant un traitement par la quinine.
Les signes de surdosage les plus fréquents sont :
acouphènes, baisse d'acuité auditive et vertiges. Une surdité permanente s'observe parfois après administration de doses toxiques,
amblyopie, rétrécissement du champ visuel, diplopie et héméralopie. Le rétablissement est lent mais généralement complet. Des spasmes de l'artère centrale de la rétine ont été décrits lors de surdosages,
effet quinidine-like aboutissant à une hypotension, des troubles de la conduction, des symptômes angineux et une tachycardie ventriculaire. Une arythmie et un arrêt cardiaque peuvent survenir.
L'administration par voie orale de plus de 3 g, en une seule prise, peut déterminer chez l'adulte une intoxication grave voire fatale, précédée d'une dépression centrale et de crises convulsives. Des doses plus faibles peuvent être fatales chez l'enfant. Une arythmie, une hypotension et un arrêt cardiaque peuvent découler de l'effet cardiotoxique de la quinine tandis que la toxicité oculaire peut entraîner la cécité.
Conduite à tenir : traitement symptomatique des anomalies en milieu hospitalier.
Associations contre-indiquées
+ Astémizole
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes (diminution du métabolisme hépatique de l'antihistaminique par la quinine).
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Médicaments qui pourraient allonger l'intervalle QT
La prudence est de rigueur en cas d'administration de quinine avec des médicaments qui pourraient allonger l'intervalle QT.
+ Phénobarbital et carbamazépine
La quinine peut entraîner une augmentation des taux de phénobarbital et de carbamazépine. Les patients doivent être surveillés en cas d'utilisation concomitante de quinine avec ces agents.
La quinine induit une augmentation de la sécrétion d'insuline par le pancréas.
L'infestation à Plasmodium elle-même et l'administration de quinine peuvent, en particulier chez l'enfant et la femme enceinte, favoriser la survenue d'une hypoglycémie devant parfois être corrigée par une perfusion de solution glucosée concentrée. Les signes cliniques habituels de l'hypoglycémie peuvent parfois être masqués par les troubles liés à la maladie elle-même et l'atteinte neurologique ne peut être distinguée de celle du paludisme. Par conséquent, une surveillance de la glycémie est recommandée pendant le traitement.
La survenue d'une hémolyse importante sous traitement doit faire évoquer une fièvre bilieuse hémoglobinurique devant conduire à l'arrêt du traitement par la quinine.
Pendant l'injection, une surveillance de la fréquence cardiaque et de la pression artérielle sont recommandées. La survenue d'une arythmie nécessite le ralentissement de la vitesse de perfusion.
Affections cardiaques
La quinine possède des effets dose-dépendants d'allongement de l'intervalle QT. La prudence est recommandée chez les patients atteints d'affections qui les prédisposent à un allongement de l'intervalle QT et chez les patients présentant un bloc auriculo-ventriculaire.
Analogues en Russie
Rien trouvé
Analogues en France
comprimé pelliculé:
250 mg
sirop:
16,7 mg
solution pour perfusion:
245 mg
comprimé:
224,75 mg, 449,50 mg
comprimé:
217,2 mg, 434,4 mg
solution injectable:
219 mg, 438 mg
comprimé pelliculé:
250 mg