BETAXOLOL - Le bétaxolol est un agent bloquant des récepteurs bêta-1 adrénergiques, cardiosélectif, à durée d'action prolongée.
Le médicament BETAXOLOL appartient au groupe appelés Bêta-bloquants
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - C07AB05
BIOGARAN (FRANCE) - Betaxolol comprimé pelliculé 20 mg , 2013-04-12
EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS (FRANCE) - Betaxolol comprimé pelliculé 20 mg , 2013-03-26
MG PHARMA (FRANCE) - Betaxolol comprimé pelliculé 20 mg , 2013-04-12
Betaxolol BIOGARAN 20 mg
comprimé pelliculé 20 mg
BIOGARAN (FRANCE)
Betaxolol EG 20 mg
comprimé pelliculé 20 mg
EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS (FRANCE)
Betaxolol MG PHARMA 20 mg
comprimé pelliculé 20 mg
MG PHARMA (FRANCE)
Betaxolol MYLAN 20 mg
comprimé pelliculé 20 mg
MYLAN SAS (FRANCE)
Betaxolol PMCS 20 mg
comprimé 20 mg
PRO.MED.CS Praha a.s. (RÉPUBLIQUE TCHÈQUE)
Betaxolol SANDOZ 20 mg
comprimé pelliculé 20 mg
SANDOZ (FRANCE)
Betaxolol TEVA SANTE 20 mg
comprimé pelliculé 20 mg
TEVA SANTE (FRANCE)
Traitement de l'hypertension artérielle.
Traitement prophylactique de l'angor d'effort stable.
Le produit est destiné au traitement de patients adultes.
Le bétaxolol est un agent bloquant des récepteurs bêta-1 adrénergiques, cardiosélectif, à durée d'action prolongée. L'activité bloquante est mesurable pendant 24 heures après administration orale de 20 mg de bétaxolol. Après administration de doses thérapeutiques de bétaxolol, une diminution significative de la tension artérielle, de la fréquence cardiaque et du débit systolique est observée.
Le bétaxolol est caractérisé par un faible de stabilisation de la membrane et par aucune activité sympathomimétique intrinsèque (ISA). Le bétaxolol ne réduit pas l'excrétion rénale du sodium. Le bétaxolol réduit l'activité rénine plasmatique.
Les effets connus des bêta-bloquants sur les lipides sanguins sont moins prononcés pour le bétaxolol.
Effet sur la diminution de la tension artérielle
La dose quotidienne de 20 mg de bétaxolol a pour effet une diminution de la tension artérielle comparable à celle de 100 mg d'aténolol ou de 160-320 mg de propranolol par jour.
Effet anti-ischémique
L'effet anti-ischémique cardiaque d'une dose unique de 20 mg de bétaxolol est comparable à celui d'une dose unique de 100 mg d'aténolol ou de 160 mg de propranolol répartis en doses uniques.
Le bétaxolol est un antagoniste cardiosélectif des récepteurs adrénergiques bêta (bêta-bloquant). Ce médicament se caractérise par une longue durée d'action, une absence d'activité sympathomimétique intrinsèque, une faible activité de stabilisation de membrane et une faible liposolubilité. Le bétaxolol induit une réduction de la pression pariétale, une augmentation du temps de remplissage coronaire (prolongement diastolique) et une réduction de la consommation d'oxygène du myocarde. Ces effets sont liés à un léger effet inotrope et dromotrope négatif. Le bétaxolol diminue également les taux de rénine et d'aldostérone, et donc la résistance périphérique artérielle.
Après administration orale, le principe actif est complètement et rapidement absorbé avec un métabolisme de premier passage hépatique minime et une biodisponibilité élevée d'environ 85 %. La liaison du bétaxolol aux protéines plasmatiques est d'environ 50 % et son volume de distribution est d'environ 6 l/kg.
85-90 % de la dose administrée sont métabolisés dans le foie. Un seul métabolite (2-3 % de la dose administrée), résultant de l'hydroxylation aliphatique de la molécule, a un effet bêta-bloquant. L'effet du métabolite est sélectif et représente 50 % de celui du bétaxolol. 10 à 15 % de la dose administrée sont excrétés sous forme inchangée via les reins. Les métabolites are sont principalement excrétés par les reins. Le pic des concentrations plasmatiques est observé 2-4 heures après l'administration orale de 20 mg, il atteint 30 à 60 ng/ml.
Les variations intra- et inter-individuelles du pic des concentrations plasmatiques à l'état d'équilibre sont très faibles. La demi-vie d'élimination plasmatique (16-20 h) permet une administration quotidienne unique. La demi-vie d'élimination plasmatique est prolongée chez les patients âgés et chez les patients sous dialyse (24-30 h). En cas d'insuffisance hépatique, aucune modification significative des paramètres pharmacocinétiques n'a été observée.
Absorption et distribution
Après administration orale, le bétaxolol est absorbé complètement et rapidement. La métabolisation lors du premier cycle hépatique est très faible. La biodisponibilité est élevée, d'environ 85 %, ce qui entraîne une faible variabilité intra et interindividuelle lors de traitement de longue durée. Le temps d'obtention du pic de concentration plasmatique (Tmax) du bétaxolol est d'environ 3 heures. La liaison aux protéines plasmatiques est d'environ 50 % ; le risque d'interactions médicamenteuses est donc limité.
Le volume de distribution est d'environ 6 l/kg.
Biotransformation
Le bétaxolol est principalement métabolisé en métabolites inactifs. Les métabolites actifs sont également cardiosélectifs.
Élimination
Seul 1015 % du médicament administré est excrété dans l'urine sous forme inchangée. La demi-vie d'élimination est de 15 à 20 heures, ce qui permet une administration uniquotidienne du bétaxolol.
Afin de caractériser la fréquence des effets indésirables, la terminologie suivante sera utilisée.
Très fréquent (≥1/10)
Fréquent (≥ 1/100 à < 1/10)
Peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100)
Rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000)
Très rare (≥ 1/10 000)
Clinique :
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquentes : réactions allergiques cutanées (rougeurs, démangeaisons, éruptions) et perte de cheveux
Rares : les bêta-bloquants peuvent déclencher un psoriasis ou aggraver les symptômes d'un psoriasis existant ou provoquer des éruptions psoriasiformes
Affections du système nerveux
Fréquentes : en particulier lors de la phase précoce du traitement, fatigue, étourdissements, céphalées et sudations
Peu fréquentes : symptômes de type myasthénie grave avec faiblesse musculaire
Très rares : exacerbation d'une myasthénie grave existante, paresthésie distale
Affections oculaires
Peu fréquentes : flux lacrymal réduit (à prendre en considération si le patient utilise des lentilles de contact)
Très rares : troubles visuels
Affections psychiatriques
Fréquentes : asthénie, insomnie
Rares : dépression
Très rares : hallucinations, confusion, cauchemars
Affections gastro-intestinales
Fréquentes : douleurs gastriques, diarrhées, nausées et vomissements
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Très rares : hypoglycémie, hyperglycémie. Un diabète latent peut devenir manifeste ou un diabète existant peut s'aggraver.
Inconnus : Chez les patients présentant un hyperthyroïdisme, les signes cliniques de thyréotoxicose (tachycardie et tremblements) peuvent être masqués. Après une période de jeûne prolongée ou d'efforts physiques intenses, une hypoglycémie peut survenir. Les signes d'avertissement de l'hypoglycémie (en particulier la tachycardie et les tremblements) peuvent être masqués.
Affections cardiaques
Fréquentes : bradycardie, bradycardie sévère possible
Rares : insuffisance cardiaque, chute de la tension artérielle, ralentissement de la conduction ou augmentation d'un bloc auriculo-ventriculaire existant
Affections vasculaires
Fréquentes : froideur des extrémités
Rares : syndrome Raynaud, augmentation d'une claudication intermittente existante
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Rares : bronchospasme
Affections des organes de reproduction et du sein
Fréquentes : impuissance
Investigations :
L'apparition d'anticorps antinucléaires n'a été que rarement observée : ces anticorps n'ont été associés à des signes cliniques de type lupus érythémateux disséminé que dans des cas exceptionnels et ont disparu à l'arrêt du traitement.
Pendant le traitement par le bétaxolol, des troubles du métabolisme lipidique peuvent survenir (diminution du HDL-cholestérol, augmentation des triglycérides).
formes sévères d'asthme bronchique et de bronchopneumopathie chronique obstructive,
insuffisance cardiaque décompensée,
choc cardiogène,
bloc auriculo-ventriculaire du second et du troisième degré, sauf si un stimulateur cardiaque a été inséré,
angor de Prinzmetal (forme pure et en monothérapie),
syndrome de dysfonctionnement sinusal, avec bloc sino-ventriculaire,
bradycardie majeure (moins de 45-50 battements/min),
formes sévères du syndrome de Raynaud et troubles artériels périphériques,
phéochromocytome non traité,
hypotension,
antécédents de réaction anaphylactique,
acidose métabolique,
administration simultanée de floctafénine ou de sultopride ,
administration simultanée d'inhibiteurs de la MAO (sauf des inhibiteurs de la MAO-B),
l'administration intraveineuse d'inhibiteurs calciques de type vérapamil ou diltiazem et d'autres médicaments antiarythmiques (comme le disopyramide ou l'amiodarone) chez des patients traités par le bétaxolol est contre-indiquée, il convient de faire une exception pour le traitement dans le cadre de soins intensifs, car dans de telles conditions une surveillance étroite et continue du patient est garantie .
Grossesse
Les études menées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effets tératogènes. A ce jour, aucun effet tératogène n'a été rapporté chez l'humain ; les résultats des études cliniques contrôlées prospectives n'ont indiqué aucune malformation chez les nouveau-nés.
Certains bêta-bloquants réduisent la perfusion placentaire.
Chez le nouveau-né d'une mère traitée, l'activité bêta-bloquante persiste pendant plusieurs jours après la naissance. Il existe donc, pendant la période postnatale, une augmentation du risque de complications cardiaques et pulmonaires, ou d'hypoglycémie chez le nouveau-né. On a rapporté des cas de bradycardie, de détresse respiratoire et d'hypoglycémie.
L'apparition d'une insuffisance cardiaque avec des doses élevées, par diminution des réponses cardiovasculaires de compensation, nécessite une hospitalisation du nouveau-né dans une unité de soins intensifs , et il convient d'éviter l'utilisation de solutions d'expansion volémique (risque d'dème pulmonaire aigu).
Dans les conditions normales d'utilisation et si nécessaire, ce médicament peut être prescrit pendant la grossesse. Si le traitement a été poursuivi jusqu'à l'accouchement, il est recommandé de procéder à une surveillance étroite des nouveau-nés (fréquence cardiaque, glycémie) pendant les trois à cinq premiers jours qui suivent la naissance.
Allaitement
Le bétaxolol est excrété dans le lait maternel . Le risque de bradycardie et d'hypoglycémie chez les bébés allaités n'a pas été évalué. Par précaution, il est donc recommandé de ne pas allaiter pendant le traitement.
Fertilité
Les études menées chez l'animal avec administration orale de bétaxolol n'ont pas révélé d'effets nocifs directs ou indirects sur la fertilité. On a cependant observé une augmentation des pertes post-implantation chez le rat et le lapin .
Symptômes du surdosage : hypotension sévère, bradycardie jusqu'à arrêt cardiaque, insuffisance cardiaque aiguë, choc cardiogène, bronchospasme et parfois crises généralisées.
En cas de bradycardie menaçant la vie ou de chute excessive de la tension artérielle, les médicaments suivants peuvent être administrés :
atropine : 1 à 2 mg par voie intraveineuse,
glucagon : initialement 1-10 mg par voie intraveineuse puis 2-2,5 mg/h en perfusion continue,
sympathomimétiques selon le poids et l'effet : dopamine, dobutamine, orciprénaline et adrénaline.
En cas de bronchospasme, des bêta-2-agonistes en aérosol (également par voie intraveineuse en cas d'effet insuffisant) ou de l'aminophylline i.v. peuvent être administrés.
En cas de crises généralisées, une administration intraveineuse lente de diazépam i.v. est recommandée.
Le bétaxolol et ses métabolites ne sont éliminés que dans une faible mesure par l'hémodialyse ou la dialyse péritonéale.
En cas de décompensation cardiaque chez un nouveau-né né d'une mère traitée par des bêta-bloquants :
glucagon à la dose de 0,3 mg/kg,
hospitalisation dans une unité de soins intensifs néonataux,
Associations contre-indiquées
Floctafénine
En cas de choc ou d'hypotension causé par la floctafénine, les bêta-bloquants réduisent la réaction de compensation.
Sultopride
Troubles de l'automatisme cardiaque (bradycardie excessive) dus à leur effet bradycardique commun.
Associations déconseillées
Amiodarone
Perturbations de la contractilité, de l'automatisme cardiaque et de la conduction (suppression des mécanismes compensatoires sympathiques).
Antihypertenseurs centraux, glycosides cardiaques
L'utilisation simultanée de bétaxolol avec ces médicaments peut prolonger le temps de conduction auriculo-ventriculaire et provoquer une bradycardie sévère. Après une interruption brutale de la clonidine pendant la prise de bétaxolol, la tension artérielle peut augmenter excessivement (rebond hypertensif). Par conséquent, la clonidine ne doit être interrompue que quelques jours avant que le bétaxolol ne l'ait été le premier. La clonidine peut alors être progressivement interrompue.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
Anesthésiques
L'administration simultanée de bétaxolol et d'anesthésiques peut se traduire par une diminution accrue de la tension artérielle. Les effets inotropes négatifs des anesthésiques et du bétaxolol peuvent être additifs (le blocage bêta pendant l'intervention peut être compensé par un bêta-mimétique). En général, le bétaxolol ne doit pas être interrompu sous anesthésie générale ou avant l'application de relaxants musculaires périphériques. L'anesthésiste doit être informé du traitement par un bêta-bloquant. L'interruption du bétaxolol, si elle est jugée nécessaire, doit avoir lieu 48 heures avant l'anesthésie afin de restaurer la sensibilité normale à l'action des catécholamines .
Antagonistes calciques (bépridil, diltiazem, mibéfradil et vérapamil)
Perturbations de l'automatisme cardiaque (bradycardie excessive, arrêt sinusal), perturbations de la conduction sino-auriculaire et auriculo-ventriculaire et insuffisance cardiaque (effets synergiques).
Ces associations ne doivent être utilisées que sous une surveillance électrocardiographique stricte, en particulier chez les personnes âgées ou au début du traitement.
Antiarythmiques (propafénone et médicament du groupe Ia : quinidine, hydroquinidine et disopyramide)
Perturbations de l'automatisme cardiaque et de la conduction (suppression des mécanismes compensatoires sympathiques).
Une surveillance électrocardiographique est recommandée.
Baclofène
Risque accru d'hypotension.
La tension artérielle doit être surveillée et, si nécessaire, la dose de l'agent antihypertenseur doit être ajustée.
Insuline et sulfonamides hypoglycémiants
Tous les bêta-bloquants masquent certains symptômes de l'hypoglycémie comme les palpitations et la tachycardie.
Le patient doit en être informé ainsi que de la nécessité d'une surveillance du glucose sanguin à intervalles plus rapprochés, en particulier au début du traitement.
Lidocaïne
Des interactions avec le propanolol, le métoprolol et le nadolol ont été décrites.
Concentrations plasmatiques en lidocaïne accrues avec augmentation possible des effets indésirables neurologiques et cardiaques (réduction du métabolisme de la lidocaïne dans le foie).
La posologie de la lidocaïne doit être ajustée. La surveillance clinique, ECG, des concentrations plasmatiques en lidocaïne pendant le traitement bêta-bloquant et après son interruption est recommandée.
Produits de contraste iodés
En cas de choc ou d'hypotension causé par un produit de contraste iodé, les bêta-bloquants réduisent les réactions de compensation cardiovasculaires.
Lorsque cela est possible, le traitement bêta-bloquant doit être interrompu avant l'examen radiologique cal employant le produit de contraste. S'il s'avère nécessaire de poursuivre le traitement bêta-bloquant, l'examen ne doit être réalisé que si une admission dans un service de soins intensifs est possible.
Médicaments provoquant des torsades de pointes : Risque accru d'arythmie ventriculaire, en particulier de torsades de pointes.
Associations à prendre en compte
Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)
Effet antihypertenseur réduit (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices par les AINS et rétention d'eau et de sodium par les AINS dérivés de la pyrazolone).
Inhibiteurs calciques : dihydropyridines comme la nifédipine
Hypotension et insuffisance cardiaque chez les patients présentant une insuffisance cardiaque latente ou non contrôlée (effet inotrope négatif des dihydropyridines in vitro, variable selon le produit concerné et probablement additive avec l'effet inotrope des bêta-bloquants). Le traitement bêta-bloquant peut minimiser la réaction réflexe sympathique après un stress hémodynamique excessif.
Antidépresseurs tricycliques liés à l'imipramine et neuroleptiques
Effet antihypertenseur accru et risque d'hypotension orthostatique (effet additif).
Corticostéroïdes et tétracosactides
Effet antihypertenseur réduit (rétention d'eau et de sodium).
Méfloquine
Risque de bradycardie (effet bradycardique additif).
Agents sympathomimétiques
Risque d'effet réduit des bêta-bloquants.
Adrénaline
L'utilisation simultanée de bétaxolol et d'adrénaline peut conduire à une augmentation importante de la tension artérielle.
Alpha-bloquants
Effet hypotenseur accru. Risque accru d'hypotension orthostatique.
Nitrates et dérivés
Risque accru d'hypotension, en particulier orthostatique.
Le traitement ne doit pas être interrompu brutalement chez les patients présentant un angor stable : ceci peut se traduire par des troubles du rythme graves, un infarctus du myocarde ou une mort subite.
Interruption du traitement
Le traitement ne doit pas être interrompu brutalement, en particulier chez les patients présentant une affection cardiaque ischémique. Les doses doivent être réduites progressivement sur une période de deux semaines. Si nécessaire, un traitement de remplacement avec un autre agent antiangoreux doit être initié simultanément à la réduction de la dose de bétaxolol afin d'éviter l'aggravation de l'angor.
Asthme et bronchopneumopathie chronique obstructive
Les bêta-bloquants ne peuvent être administrés que dans les formes légères de la maladie, des bêta-bloquants cardiosélectifs aux doses les plus faibles possibles doivent être utilisés de préférence et il est recommandé de procéder à des tests de la fonction pulmonaire avant et après le début du traitement par le bêta-bloquant.
Pendant une crise d'asthme, des bronchodilatateurs bêta-2 agonistes peuvent être utilisés.
Insuffisance cardiaque
Chez les patients présentant une insuffisance cardiaque compensée, le bétaxolol peut être administré, si nécessaire, à des doses progressivement croissantes. Au début du traitement, des doses très faibles doivent être administrées. Une surveillance étroite de l'état du patient est nécessaire.
Bradycardie
La posologie doit être diminuée si la fréquence cardiaque du patient au repos chute au-dessous de 50-55 battements par minute et si des symptômes de bradycardie apparaissent.
Bloc auriculo-ventriculaire du premier degré
Étant donné l'effet dromotrope négatif des bêta-bloquants, le bétaxolol doit être administré avec précautions chez les patients présentant un bloc auriculo-ventriculaire du premier degré.
Angor de Prinzmetal
Les bêta-bloquants peuvent augmenter le nombre et la durée des crises d'angor chez les patients présentant un angor de Prinzmetal. Des bêta-bloquants cardiosélectifs peuvent être utilisés dans les formes mineures et mixtes à condition qu'un vasodilatateur soit administré simultanément.
Troubles artériels périphériques
Chez les patients présentant des troubles artériels périphériques (syndrome de Raynaud, maladie de Raynaud, vascularite ou ischémie chronique des membres inférieurs), les bêta-bloquants peuvent conduire à une aggravation de la pathologie.
Phéochromocytome
L'utilisation de bêta-bloquants dans le traitement de l'hypertension secondaire causée par un phéochromocytome traité nécessite une surveillance étroite de la tension artérielle du patient. Les bêta-bloquants ne doivent être utilisés qu'après administration préalable d'inhibiteurs alpha.
Utilisation chez les enfants et les adolescents
La sécurité et l'efficacité du bétaxolol n'ont pas encore été établies, par conséquent le bétaxolol l'utilisation du bétaxolol n'est pas recommandée chez les enfants et les adolescents.
Utilisation chez les patients âgés
Chez les patients âgés, le traitement doit être initié à faibles doses et l'état clinique du patient doit faire l'objet d'une étroite surveillance.
Patients insuffisants rénaux
Chez les patients insuffisants rénaux, la posologie doit être ajustée en fonction des taux sériques de créatinine ou de la clairance de la créatinine .
Patients diabétiques
Les bêta-bloquants peuvent masquer certains signes de l'hypoglycémie, en particulier la tachycardie, les palpitations et la sudation .
Le patient doit être informé de la nécessité d'une surveillance du glucose sanguin à intervalles plus rapprochés, en particulier au début du traitement.
Psoriasis
Les avantages des bêta-bloquants chez les patients présentant des antécédents personnels ou familiaux de psoriasis doivent être soigneusement évalués car il a été rapporté que le psoriasis avait été aggravé chez des patients traités avec des bêta-bloquants.
Réactions allergiques
Chez les patients susceptibles de présenter une réaction anaphylactique sévère, quelle qu'en soit la cause, en particulier après l'administration de produits de contraste iodés ou de floctafénine ou pendant un traitement de désensibilisation, un traitement par un bêta-bloquant peut se traduire par une réaction allergique aggravée et une résistance au traitement par les doses habituelles d'adrénaline.
Anesthésie générale
Chez les patients sous anesthésie générale, les bêta-bloquants réduisent l'incidence des arythmies et des ischémies myocardiques pendant l'induction de l'anesthésie, l'intubation et la phase post-opératoire. Il est actuellement recommandé de ne pas interrompre en période périopératoire un traitement bêta-bloquant existant.
L'anesthésiste doit être informé que le patient est traité avec un bêta-bloquant, car des interactions potentielles avec d'autres médicaments peuvent conduire à des bradyarythmies, une atténuation de la tachycardie réflexe et une contre-régulation réflexe réduite en cas de perte de sang.
Si une interruption du traitement est nécessaire, une période de 48 heures est considérée comme suffisante pour restaurer la sensibilité normale à l'action des catécholamines.
Dans certains cas, le traitement bêta-bloquant ne doit pas être interrompu :
chez les patients présentant une cardiopathie ischémique, en raison du risque associé à un arrêt brutal du bêta-bloquant, il est conseillé de pour suivre le traitement jusqu'à l'intervention chirurgicale,
en cas d'urgence ou dans les cas ou l'interruption est impossible, le patient doit être protégé de la prédominance parasympathique par une prémédication suffisante avec administration d'atropine, répétée le cas échéant.
Ophtalmologie
Le blocage bêta-adrénergique réduit la pression intraoculaire et peut ralentir le dépistage du glaucome. L'ophtalmologiste doit être informé que le patient est traité par le bétaxolol. Les patients prenant un traitement bêta-bloquant général et oculaire doivent faire l'objet d'une surveillance en raison d'un effet additif potentiel.
Thyréotoxicose
Les bêta-bloquants peuvent masquer les signes cardiovasculaires de thyréotoxicose.
Patients insuffisants hépatiques
Une surveillance clinique étroite est recommandée au début du traitement.
Hypoglycémie
Il existe une sensibilité accrue aux hypoglycémies, par exemple pendant les périodes de jeûne prolongées ou d'effort physique intense.
Sportifs
Il est nécessaire de rappeler aux sportifs que Bétaxolol PMCS 20 mg contient un principe actif qui peut provoquer une réponse positive aux tests antidopage.
Analogues en Russie
таб., покр. плен. обол.:
20 мг
таб., покр. плен. обол.:
20 мг
капли глазные:
0.5%
капли глазные:
0.5%
капли глазные:
0.25%, 0.5%
капли глазные:
0.5%
капли глазные:
0.5%
Analogues en France
comprimé pelliculé:
20 mg
comprimé:
20 mg
collyre:
0,50 g
suspension ophtalmique:
0,25 g, 0,63 mg
comprimé pelliculé:
20 mg
comprimé pelliculé:
20 mg
comprimé pelliculé:
20 mg