RAGON - Le bétaxolol se caractérise par trois propriétés pharmacologiques : une activité bêta-bloquante cardiosélective, une absence de pouvoir agoniste partiel (pas d'activité sympathomimétique intrinsèque), un faible effet stabilisant de membrane (quinidine like ou anesthésique local) aux concentrations supra-thérapeutiques.
Le médicament RAGON appartient au groupe appelés Bêta-bloquants
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - C07AB05
MG PHARMA (FRANCE) - Ragon comprimé pelliculé 20 mg , 2013-06-19
Ragon 20 mg
comprimé pelliculé 20 mg
MG PHARMA (FRANCE)
Hypertension artérielle.
Prophylaxie des crises d'angor d'effort.
Le bétaxolol se caractérise par trois propriétés pharmacologiques :
une activité bêta-bloquante cardiosélective,
une absence de pouvoir agoniste partiel (pas d'activité sympathomimétique intrinsèque),
un faible effet stabilisant de membrane (quinidine like ou anesthésique local) aux concentrations supra-thérapeutiques.
Absorption
Totalement et rapidement absorbé par voie orale, avec un faible effet de premier passage hépatique, une biodisponibilité élevée d'environ 85 % entraînant une faible variabilité inter et intra-individuelle des taux sanguins en traitement chronique.
La liaison aux protéines plasmatiques est d'environ 50 %.
Métabolisme
Le volume de distribution est d'environ 6 l/kg. Dans l'organisme, le bétaxolol est en très grande partie métabolisé en produits inactifs, 10 à 15 % de bétaxolol sont retrouvés inchangés dans les urines.
Elimination
La demi-vie d'élimination du bétaxolol est de 15 à 20 heures.
Au plan clinique :
Les plus fréquemment rapportés :
asthénie,
refroidissement des extrémités,
bradycardie, sévère le cas échéant,
troubles digestifs (gastralgies, nausées, vomissements),
impuissance,
insomnie.
Beaucoup plus rarement :
ralentissement de la conduction auriculo-ventriculaire ou intensification d'un bloc auriculo-ventriculaire existant,
insuffisance cardiaque,
chute tensionnelle,
bronchospasme,
hypoglycémie,
syndrome de Raynaud,
aggravation d'une claudication intermittente existante,
diverses manifestations cutanées y compris éruptions psoriasiformes ou exacerbation d'un psoriasis ,
paresthésie,
sécheresse oculaire,
cauchemars.
Au plan biologique :
On a pu observer, dans de rares cas, l'apparition d'anticorps antinucléaires ne s'accompagnant qu'exceptionnellement de manifestations cliniques à type de syndrome lupique et cédant à l'arrêt du traitement.
asthme et broncho-pneumopathies chroniques obstructives, dans leurs formes sévères,
insuffisance cardiaque non contrôlée par le traitement,
choc cardiogénique,
blocs auriculo-ventriculaires des second et troisième degrés non appareillés,
angor de Prinzmetal (dans les formes pures et en monothérapie),
maladie du sinus (y compris bloc sino-auriculaire),
bradycardie (< 45 - 50 battements par minute),
phénomène de Raynaud et troubles artériels périphériques dans leurs formes sévères,
phéochromocytome non traité,
hypotension,
hypersensibilité au bétaxolol,
antécédent de réaction anaphylactique,
association à la floctafénine et au sultopride .
ce médicament est généralement déconseillé en association avec l'amiodarone, le bépridil, le diltiazem et le vérapamil , et au cours de l'allaitement.
Grossesse
Aspect tératogène
Chez l'animal, aucune action tératogène n'a été mise en évidence. Dans l'espèce humaine, aucun effet tératogène n'a été rapporté à ce jour et les résultats d'études prospectives contrôlées n'ont pas fait état de malformations à la naissance.
Aspect néo-natal
Chez le nouveau-né de mère traitée, l'action bêta-bloquante persiste plusieurs jours après la naissance: si cette rémanence peut être sans conséquence clinique, il est néanmoins possible que survienne une défaillance cardiaque nécessitant une hospitalisation en soins intensifs , en évitant les solutés de remplissage (risque d'OAP); par ailleurs bradycardie, détresse respiratoire, hypoglycémie ont été signalées. C'est pourquoi une surveillance attentive du nouveau-né (fréquence cardiaque et glycémie pendant les 3 à 5 premiers jours de vie) est recommandée en milieu spécialisé.
AllaitementLe bétaxolol est excrété dans le lait. Le risque de survenue d'hypoglycémie et de bradycardie n'a pas été évalué: en conséquence et par précaution, l'allaitement est déconseillé pendant la durée du traitement.
En cas de bradycardie ou de baisse tensionnelle excessive, on aura recours à l'administration :
d'atropine, 1 à 2 mg I.V.,
de glucagon à la dose de 1 mg renouvelable,
suivie, si nécessaire d'isoprénaline 25 µg en injection lente ou de dobutamine 2,5 à 10 µg/Kg/min.
En cas de décompension cardiaque chez le nouveau-né de mère traitée par bêta-bloquants :
glucagon sur la base de 0,3 mg/kg,
hospitalisation en soins intensifs,
isoprénaline et dobutamine: les posologies en général élevées et le traitement prolongé nécessitent une surveillance spécialisée.
De nombreux médicaments peuvent entraîner une bradycardie. C'est le cas des bêta-bloquants, des antiarythmiques de classe Ia (quinidiniques, disopyramide), de l'amiodarone et du sotalol pour les antiarythmiques de classe III, du diltiazem et du vérapamil pour les antiarythmiques de classe IV, et enfin des digitaliques, de la clonidine, de la guafancine, de la méfloquine et des anticholinestérasiques indiqués dans le traitement de la maladie d'Alzheimer.
Associations contre-indiquées + FloctafénineEn cas de choc ou d'hypotension dus à la floctafénine, réduction des réactions cardiovasculaires de compensation par les bêta-bloquants.
+ SultoprideTroubles de l'automatisme (bradycardie excessive) par addition des effets bradycardisants.
Associations déconseillées + Antagonistes du calcium (bépridil, diltiazem et vérapamil)Troubles de l'automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troubles de la conduction sino-auriculaire et auriculoventriculaire et défaillance cardiaque (synergie des effets).
Une telle association ne doit se faire que sous surveillance clinique et électrocardiographique étroite, en particulier chez le sujet âgé ou en début de traitement.
+ AmiodaroneTroubles de la contractilité, de l'automatisme et de la conduction (suppression des mécanismes sympathiques compensateurs).
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi + Anesthésiques volatils halogénésRéduction des réactions cardiovasculaires de compensation par les bêta-bloquants. (L'inhibition bêta-adrénergique peut être levée durant l'intervention par les bêta-stimulants).
En règle générale, ne pas arrêter le traitement bêta-bloquant et, de toute façon, éviter l'arrêt brutal. Informer l'anesthésiste de ce traitement.
+ Médicaments donnant des torsades de pointes (sauf sultopride): antiarythmiques de classe Ia (quinidine, hydroquinidine, disopyramide) et de classe III (amiodarone, dofétilide, ibutilide, sotalol), certains neuroleptiques phénothiaziniques (chlorpromazine, cyamémazine, lévomépromazine, thioridazine), benzamides (amisulpride, sulpiride, tiapride), butyrophénones (dropéridol, halopéridol), autres neuroleptiques (pimozide) et autres médicaments (cisapride, diphémanil, érythromycine IV, halofantrine, mizolastine, moxifloxacine, pentamidine, spiramycine IV, vincamine IV.Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes (l'hypokaliémie est un facteur favorisant).
Surveillance clinique et électrocardiographique.
+ PropafénoneTroubles de la contractilité, de l'automatisme et de la conduction (suppression des mécanismes sympathiques compensateurs).
Surveillance clinique et électrocardiographique.
+ BaclofèneMajoration de l'effet antihypertenseur
Surveillance de la pression artérielle et adaptation posologique de l'antihypertenseur si nécessaire.
+ Insuline, sulfamides hypoglycémiantsTous les bêta-bloquants peuvent masquer certains symptômes de l'hypoglycémie: palpitations et tachycardie.
Prévenir le malade et renforcer, surtout au début du traitement, l'autosurveillance sanguine.
+ Anticholinestérasiques (ambénomium, donépézil, galantamine, néostigmine, pyridostigmine, rivastigmine, tacrine)Risque de bradycardie excessive (addition des effets bradycardisants).
Surveillance clinique régulière.
+ Antihypertenseurs centraux (clonidine, apraclonidine, alphaméthyldopa, guanfacine, moxonidine, rilménidine)Augmentation importante de la pression artérielle en cas d'arrêt brutal du traitement par l'antihypertenseur central.
Eviter l'arrêt brutal du traitement par l'antihypertenseur central.
Surveillance clinique.
+ Lidocaïne par voie IVAugmentation des taux plasmatiques de lidocaïne avec majoration possible des effets indésirables neurologiques et cardiaques (diminution de la clairance hépatique de la lidocaïne).
Surveillance clinique, électrocardiographique et, éventuellement contrôle des concentrations plasmatiques de lidocaïne pendant l'association et après l'arrêt du bêta-bloquant. Adaptation si besoin de la posologie de la lidocaïne.
Associations à prendre en compte + AINS (voie générale) y compris inhibiteurs sélectifs des cox-2Réduction de l'effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices par les AINS et rétention hydrosodée avec les AINS pyrazolés).
+ Antagonistes du calcium (dihydropyridines)Hypotension, défaillance cardiaque chez les malades en insuffisance cardiaque latente ou non contrôlée. Le bêta -bloquant peut par ailleurs minimiser la réaction sympathique réflexe mise en jeu en cas de répercussion hémodynamique excessive.
+ Antidépresseurs imipraminiques, neuroleptiquesEffet antihypertenseur et risque d'hypotension orthostatique majorés (effet additif).
+ MéfloquineRisque de bradycardie (addition des effets bradycardisants).
+ Dipyridamole (voie IV)Majoration de l'effet antihypertenseur.
+ Alpha-bloquants à visée urologique (alfuzosine, doxazosine, prazosine, tamsulosine, térazosine)Majoration de l'effet hypotenseur. Risque d'hypotension orthostatique majoré.
+ AmifostineMajoration de l'effet antihypertenseur.
Analogues en Russie
таб., покр. плен. обол.:
20 мг
таб., покр. плен. обол.:
20 мг
капли глазные:
0.5%
капли глазные:
0.5%
капли глазные:
0.25%, 0.5%
капли глазные:
0.5%
капли глазные:
0.5%
Analogues en France
comprimé pelliculé:
20 mg
comprimé:
20 mg
collyre:
0,50 g
suspension ophtalmique:
0,25 g, 0,63 mg
comprimé pelliculé:
20 mg
comprimé pelliculé:
20 mg
comprimé pelliculé:
20 mg