BREVIBLOC - Après une dose de charge appropriée, la concentration plasmatique à l'état d'équilibre est atteinte en moins de 5 minutes.
Le médicament BREVIBLOC appartient au groupe appelés Сlasse II : bètabloquants
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - C07AB09
BAXTER (FRANCE) - Brevibloc solution pour perfusion 10 mg , 2001-09-13
BAXTER (FRANCE) - Brevibloc solution injectable 10 mg , 1989-09-25
BAXTER (FRANCE) - Brevibloc solution à diluer injectable (IV) 2,5 g , 1988-03-23
Brevibloc 10 mg/ml
solution pour perfusion 20 mg
BAXTER (FRANCE)
Brevibloc 100 mg/10 ml
solution injectable 20 mg
BAXTER (FRANCE)
Brevibloc 2,5 g/10 ml
solution à diluer injectable (IV) 20 mg
BAXTER (FRANCE)
Brevibloc 20 mg/ml
solution pour perfusion 20 mg
BAXTER (FRANCE)
Poids du patient (kg) | Débit de la dose de perfusion | |||||
12,5 µg/kg/min | 25 µg/kg/min | 50 µg/kg/min | 100 µg/kg/min | 150 µg/kg/min | 200 µg/kg/min | |
Quantité à administrer par heure pour atteindre le débit dose (ml/h) | ||||||
40 | 1,5 ml/h | 3 ml/h | 6 ml/h | 12 ml/h | 18 ml/h | 24 ml/h |
50 | 1,875 ml/h | 3,75 ml/h | 7,5 ml/h | 15 ml/h | 22,5 ml/h | 30 ml/h |
60 | 2,25 ml/h | 4,5 ml/h | 9 ml/h | 18 ml/h | 27 ml/h | 36 ml/h |
70 | 2,625 ml/h | 5,25 ml/h | 10,5 ml/h | 21 ml/h | 31,5 ml/h | 42 ml/h |
80 | 3 ml/h | 6 ml/h | 12 ml/h | 24 ml/h | 36 ml/h | 48 ml/h |
90 | 3,375 ml/h | 6,75 ml/h | 13,5 ml/h | 27 ml/h | 40,5 ml/h | 54 ml/h |
100 | 3,75 ml/h | 7,5 ml/h | 15 ml/h | 30 ml/h | 45 ml/h | 60 ml/h |
110 | 4,125 ml/h | 8,25 ml/h | 16,5 ml/h | 33 ml/h | 49,5 ml/h | 66 ml/h |
120 | 4,5 ml/h | 9 ml/h | 18 ml/h | 36 ml/h | 54 ml/h | 72 ml/h |
Poids du patient (kg) | Débit de la dose de perfusion | |||||||
12,5 µg/kg/min | 25 µg/kg/min | 50 µg/kg/min | 100 µg/kg/min | 150 µg/kg/min | 200 µg/kg/min | 250 µg/kg/min | 300 µg/kg/min | |
Quantité à administrer par heure pour atteindre le débit dose (ml/h) | ||||||||
40 | 1,5 ml/h | 3 ml/h | 6 ml/h | 12 ml/h | 18 ml/h | 24 ml/h | 30 ml/h | 36 ml/h |
50 | 1,875 ml/h | 3,75 ml/h | 7,5 ml/h | 15 ml/h | 22,5 ml/h | 30 ml/h | 37,5 ml/h | 45 ml/h |
60 | 2,25 ml/h | 4,5 ml/h | 9 ml/h | 18 ml/h | 27 ml/h | 36 ml/h | 45 ml/h | 54 ml/h |
70 | 2,625 ml/h | 5,25 ml/h | 10,5 ml/h | 21 ml/h | 31,5 ml/h | 42 ml/h | 52,5 ml/h | 63 ml/h |
80 | 3 ml/h | 6 ml/h | 12 ml/h | 24 ml/h | 36 ml/h | 48 ml/h | 60 ml/h | 72 ml/h |
90 | 3,375 ml/h | 6,75 ml/h | 13,5 ml/h | 27 ml/h | 40,5 ml/h | 54 ml/h | 67,5 ml/h | 81 ml/h |
100 | 3,75 ml/h | 7,5 ml/h | 15 ml/h | 30 ml/h | 45 ml/h | 60 ml/h | 75 ml/h | 90 ml/h |
110 | 4,125 ml/h | 8,25 ml/h | 16,5 ml/h | 33 ml/h | 49,5 ml/h | 66 ml/h | 82,5 ml/h | 99 ml/h |
120 | 4,5 ml/h | 9 ml/h | 18 ml/h | 36 ml/h | 54 ml/h | 72 ml/h | 90 ml/h | 108 ml/h |
Tachycardie supraventriculaire (hors cas de syndromes de pré-excitation) ou tachycardie sinusale non compensatoire
BREVIBLOC est indiqué en période péri et post-opératoire chez des patients présentant une fibrillation ou un flutter auriculaire afin d'obtenir un contrôle rapide de la fréquence ventriculaire ; ou dans toute autre situation pour laquelle un contrôle à court terme de la fréquence ventriculaire par un produit de courte durée d'action est nécessaire.
BREVIBLOC est également indiqué en cas de tachycardie sinusale non compensatoire si le médecin considère que l'accélération du rythme cardiaque doit être traitée.
Tachycardie et hypertension artérielle en période péri-opératoire
BREVIBLOC est indiqué dans le traitement à court terme de la tachycardie et de l'hypertension ayant lieu pendant l'induction et l'intubation trachéale, au cours de la chirurgie, au cours du réveil et de la période post-opératoire, lorsque le médecin considère qu'une telle intervention est indiquée.
BREVIBLOC n'est pas indiqué pour une utilisation chez les enfants âgés de moins de 18 ans .
Après une dose de charge appropriée, la concentration plasmatique à l'état d'équilibre est atteinte en moins de 5 minutes. L'effet thérapeutique est cependant obtenu plus rapidement que l'état d'équilibre. La vitesse de perfusion peut alors être ajustée afin d'obtenir l'effet thérapeutique désiré.
BREVIBLOC présente les effets hémodynamiques et électro-physiologiques connus des bêta-bloquants.
Diminution de la fréquence cardiaque au repos et lors d'un exercice.
Ralentissement de l'augmentation de la fréquence cardiaque induite par l'isoprénaline.
Augmentation de la période réfractaire du nud sinusal.
Retard dans la conduction auriculo-ventriculaire.
Prolongement de l'intervalle auriculo-ventriculaire en rythme sinusal normal et pendant la stimulation auriculaire sans retard dans les fibres de Purkinje.
Prolongement de l'intervalle PQ, induction d'un bloc auriculo-ventriculaire de grade 2.
Prolongement de la période réfractaire fonctionnelle des oreillettes et des ventricules.
Effet inotrope négatif avec diminution de la fraction d'éjection.
Diminution de la pression artérielle.
Population pédiatrique
Une étude d'efficacité / pharmacocinétique non contrôlée a été réalisée sur 26 patients pédiatriques, âgés de 2 à 16 ans, souffrant de tachycardie supraventriculaire (TSV). Une dose de charge de 1000 mcg/kg d'esmolol a été administrée, suivie d'une perfusion continue de 300 mcg/kg/min. La TSV s'est arrêtée, pour 65 % des patients, dans les 5 minutes suivant le début de l'administration de l'esmolol.
Absorption
La cinétique de l'esmolol est linéaire chez les adultes sains et la concentration plasmatique est proportionnelle à la dose. Si une dose de charge n'est pas utilisée, alors la concentration à l'état d'équilibre est atteinte en moins de 30 minutes avec des doses de 50 à 300 mcg/kg/min.
Distribution
Le volume de distribution est de 3,4 l/kg.
La demi-vie de distribution du chlorhydrate d'esmolol est très rapide, environ 2 minutes.
Biotransformation
Le chlorhydrate d'esmolol est métabolisé par des estérases en un métabolite acide (ASL-8123) et en méthanol. Cela se produit par hydrolyse du groupe ester par les estérases érythrocytaires.
La cinétique d'élimination de l'esmolol est indépendante de la dose dans l'intervalle posologique de 50 à 300 mcg/kg/min.
La liaison aux protéines plasmatiques est de 55 % pour le chlorhydrate d'esmolol alors qu'elle est comparativement de 10 % pour le métabolite acide.
Élimination
La demi-vie d'élimination est d'environ 9 minutes après administration intraveineuse.
La clairance totale est de 285 ml/kg/min; celle-ci ne dépend ni de la circulation hépatique ni de celle d'un autre organe.
Le chlorhydrate d'esmolol est éliminé par les reins sous forme inchangée (moins de 2 % du produit administré) et sous forme d'un métabolite acide qui a une faible action bêta-bloquante (moins de 0,1% de l'esmolol). Ce métabolite acide est excrété dans les urines et a une demi-vie d'environ 3,7 heures.
Usage pédiatrique
Une étude pharmacocinétique a été réalisée sur 22 patients pédiatriques âgés de 3 à 16 ans. Une dose de charge de 1000 mcg/kg d'esmolol a été administrée, suivie d'une perfusion continue de 300 mcg/kg/min. La clairance corporelle totale moyenne observée a été de 119 ml/kg/min, le volume moyen de distribution de 283 ml/kg et la demi-vie d'élimination terminale moyenne de 6,9 minutes, ce qui indique que la cinétique de l'esmolol chez les enfants est similaire à celle des adultes. Néanmoins, une importante variabilité a été observée entre les individus.
Le mode d'action des bêta-bloquants et la brièveté du traitement par voie IV impose de surveiller tout particulièrement les paramètres cardiaques suivants: automatisme, conduction, fonction inotrope.
On surveillera également la possibilité de survenue d'un bronchospasme.
Ce médicament NE DOIT JAMAIS être utilisé en cas de:
asthme et broncho-pneumopathies chroniques obstructives, dans leurs formes sévères,
insuffisance cardiaque non contrôlée par le traitement,
choc cardiogénique,
blocs auriculo-ventriculaires des second et troisième degrés non appareillés,
maladie du sinus (y compris bloc sino-auriculaire),
bradycardie (< 45 - 50 battements par minute),
hypotension,
hypersensibilité à l'esmolol,
Ce médicament est généralement déconseillé:
en cas d'angor de Prinzmetal, de phéochromocytome et d'antécédent de réaction anaphylactique,
en cas d'association avec les antagonistes du calcium (bépridil, diltiazem et vérapamil) en cas d'altération de la fonction ventriculaire gauche.
Grossesse
Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.
En clinique, aucun effet tératogène n'a été rapporté à ce jour et les résultats d'études prospectives contrôlées avec quelques bêta-bloquants n'ont pas fait état de malformations à la naissance.
Chez le nouveau-né de mère traitée, l'action bêta-bloquante persiste plusieurs jours après la naissance et peut se traduire par une bradycardie, une détresse respiratoire une hypoglycémie mais le plus souvent cette rémanence est sans conséquence clinique. Il peut, néanmoins, survenir par réduction des réactions cardiovasculaires de compensation une défaillance cardiaque nécessitant une hospitalisation en soins intensifs , en évitant les solutés de remplissage (risque d'dème aigu du poumon, OAP).
En conséquence, les bêta-bloquants, dans les conditions normales d'utilisation, peuvent être prescrits pendant la grossesse si besoin. En cas de traitement jusqu'à l'accouchement, une surveillance attentive du nouveau-né (fréquence cardiaque et glycémie pendant les 3 à 5 premiers jours de vie) est recommandée.
AllaitementLes bêta-bloquants sont excrétés dans le lait .
Le risque de survenue d'hypoglycémie et de bradycardie n'a pas été évalué. En conséquence, et par mesure de précaution, il convient d'éviter de l'administrer chez la femme qui allaite.
Des cas de surdosages accidentels importants avec des solutions concentrées de BREVIBLOC ont été rapportés. Certains de ces surdosages ont été mortels, d'autres ont entraîné une invalidité permanente. Des injections en bolus de 625 mg jusqu'à 2,5 g (12,5 - 50 mg/kg) se sont avérées mortelles.
Symptômes
En cas de surdosage, les symptômes suivants peuvent survenir: hypotension sévère, bradycardie sinusale, bloc auriculo-ventriculaire, insuffisance cardiaque, choc cardiogénique, arrêt cardiaque, bronchospasmes, insuffisance respiratoire, inconscience pouvant aller jusqu'au coma, convulsions, nausées, vomissements, hypoglycémie et hyperkaliémie.
Traitement
En raison de la courte demi-vie d'élimination de l'esmolol (environ 9 minutes), la première mesure à prendre est l'arrêt de la perfusion. Le temps pour que les symptômes disparaissent suite à un surdosage dépend de la quantité de BREVIBLOC administré. Cela peut durer plus longtemps que les 30 minutes habituellement observées à l'arrêt de BREVIBLOC administré aux doses thérapeutiques. Un recours à la ventilation artificielle peut s'avérer nécessaire. Sur la base des effets cliniques observés, les mesures générales suivantes doivent être prises en considération :
En cas de bradycardie : Administration intraveineuse d'atropine ou d'autres agents anticholinergiques. Si le traitement est insuffisant pour traiter la bradycardie, l'implantation d'un stimulateur cardiaque peut s'avérer nécessaire.
En cas de bronchospasmes : administrer des sympathomimétiques beta 2 en aérosol. En cas de réponse insuffisante, des sympathomimétiques bêta 2 ou de l'aminophylline par voie intra-veineuse peuvent être administrés.
En cas d'hypotension symptomatique : des fluides et/ou des agents tenseurs doivent être administrés par voie intraveineuse.
En cas de dépression cardio-vasculaire ou de choc cardiogénique : des diurétiques ou des sympathomimétiques peuvent être administrés. La dose de sympathomimétiques (en fonction des symptômes : dobutamine, dopamine, noradrénaline, isoprénaline ) dépend de l'effet thérapeutique.)
Dans le cas où un autre traitement serait nécessaire, les produits suivants peuvent être administré en I.V sur la base de la situation clinique et à l'appréciation de l'équipe soignante:
Atropine:
Substance à effet inotrope
Ions calcium
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
Il convient de toujours faire preuve de prudence lors de l'administration concomitante de BREVIBLOC avec d'autres médicaments susceptibles d'entraîner une hypotension ou une bradycardie : les effets de BREVIBLOC peuvent être accentués ou les effets indésirables d'hypotension ou de bradycardie peuvent être exacerbés.
Les antagonistes du calcium tels que les dérivés de la dihydropyridine (ex. nifédipine) peuvent augmenter le risque d'hypotension. Chez les patients atteints d'insuffisance cardiaque traités par un antagoniste du calcium, un traitement par des bêta-bloquants peut entraîner une défaillance cardiaque. Une adaptation posologique attentive de BREVIBLOC et une surveillance hémodynamique appropriée sont alors recommandées.
L'administration concomitante de BREVIBLOC et d'antiarythmiques de classe I (ex. disopyramide, quinidine) et d'amiodarone peut avoir un effet de potentialisation sur le temps de conduction auriculaire et induire un effet inotrope négatif.
L'administration concomitante de BREVIBLOC et d'insuline ou d'antidiabétiques oraux peut intensifier l'effet hypglycémiant (en particulier avec les bêta-bloquants non sélectifs). Le blocage bêta-adrénergique peut masquer les signes d'hypoglycémie (tachycardie), mais d'autres manifestations telles que la sensation de vertiges et les sueurs ne sont pas nécessairement affectées.
Anesthésiques : dans les situations où le statut volémique du patient est incertain ou en cas d'administration concomitante d'antihypertenseurs, une atténuation de la tachycardie réflexe et une augmentation du risque d'hypotension sont possibles. La poursuite de l'effet bêta-bloquant réduit le risque d'arythmie pendant l'induction et l'intubation. L'anesthésiste doit être informé lorsque le patient est traité par un bêta-bloquant en plus de BREVIBLOC. Les effets hypotenseurs des anesthésiques par inhalation peuvent être accentués en présence de BREVIBLOC. La posologie de l'un de ces agents peut être modifiée si besoin pour maintenir les propriétés hémodynamiques voulues.
L'association de BREVIBLOC à des agents ganglioplégiques peut accroître l'effet hypotenseur. Les AINS peuvent réduire l'effet hypotenseur des bêta-bloquants.
Il convient d'être particulièrement prudent en cas d'association de la floctafénine ou de l'amisulpride avec des bêta-bloquants.
L'administration concomitante d'antidépresseurs tricycliques (tels que l'imipramine et l'amitriptyline), de barbituriques u de phénothiazines (telles que la chlorpromazine), comme celle d'autres agents antipsychotiques (tels que la clozapine) peut augmenter l'effet hypotenseur. La posologie de BREVIBLOC doit être réduite pour éviter une hypotension accidentelle.
Les effets de BREVIBLOC peuvent être contrecarrés par des médicaments sympathomimétiques agissant comme agonistes bêta-adrénergiques en administration concomitante. La dose de l'un de ces agents peut devoir être ajustée en fonction de la réponse du patient, à moins que l'on envisage l'utilisation d'autres agents thérapeutiques.
Les agents de déplétion des catécholamines, comme la réserpine, peuvent avoir un effet additif en association avec des bêta-bloquants. Les patients traités simultanément par BREVIBLOC et un agent de déplétion des catécholamines doivent donc être attentivement surveillés pour détecter tout signe d'hypotension ou de bradycardie marquée, pouvant entraîner des vertiges, une syncope ou une hypotension orthostatique.
L'administration concomitante de bêta-bloquants avec des agonistes alpha-2 (tels que la clonidine) ou la moxonidine augmente le risque de rebond hypertensif de sevrage. Si la clonidine ou la moxonidine est utilisée en combinaison avec un bêta-bloquant et que les deux traitements doivent être arrêtés, le bêta-bloquant doit être interrompu en premier et la clonidine ou la moxonidine quelques jours après.
L'utilisation de bêta-bloquants avec des dérivés de l'ergot de seigle peut entraîner une vasoconstriction périphérique et une hypertension artérielle grave.
Les données d'une étude d'interaction entre BREVIBLOC et la warfarine ont démontré que leur administration concomitante n'altérait pas les concentrations plasmatiques de warfarine. Les concentrations de BREVIBLOC présentaient toutefois une augmentation équivoque en cas d'association avec la warfarine.
En cas d'administration intraveineuse concomitante de digoxine et de BREVIBLOC chez des volontaires sains, une hausse de 10 % à 20 % de la concentration sanguine en digoxine a été constatée à certains moments. L'association de glucosides digitaliques et de BREVIBLOC peut augmenter le temps de conduction auricul-ventriculaire. La digoxine n'affectait pas les propriétés pharmacocinétiques de BREVIBLOC.
Lors de l'étude de l'interaction entre la morphine par voie intraveineuse et BREVIBLOC chez des sujets sains, aucun effet sur la concentration sanguine de morphine n'a été constaté. La concentration sanguine de BREVIBLOC à l'état d'équilibre était augmentée de 46 % en présence de morphine, mais aucun autre paramètre pharmacocinétique n'était modifié.
L'effet de BREVIBLOC sur la durée du blocage neuromusculaire induit par le chlorure de suxaméthonium ou par le mivacurium a été étudié chez les patients en chirurgie. BREVIBLOC n'a pas affecté le délai d'action du blocage neuromusculaire par le chlorure de suxaméthonium mais sa durée a été prolongée de 5 à 8 minutes. BREVIBLOC prolonge modérément la durée d'action (18,6%) et l'indice de récupération (6,7%) du mivacurium.
Bien que les interactions observées dans des études sur la warfarine, la digoxine, la morphine, le chlorure de suxaméthonium ou le mivacurium ne présentent pas une importance clinique majeure, le dosage de BREVIBLOC doit être ajusté avec prudence chez les patients traités simultanément par la warfarine, la digoxine, la morphine, le chlorure de suxaméthonium ou le mivacurium.
Mises en garde spéciales
La poussée hypertensive qui accompagne souvent l'accident vasculaire cérébral n'est pas une indication au traitement antihypertenseur en urgence.
La décision doit être prise en fonction de la présence de complications viscérales menaçant le pronostic vital à court terme.
L'administration intraveineuse d'un bêta-bloquant doit se faire sous contrôle d'un électrocardiogramme (ECG), de la pression artérielle et de la fréquence cardiaque.
Des erreurs de dilution par inadvertance ont causé des overdoses graves avec BREVIBLOC. Ces surdosages se sont, dans certains cas, révélés fatals, causant dans d'autres cas une invalidité permanente.
Des cas amenant au décès du patient se sont produits suite à l'injection en bolus de doses comprises entre 625 mg et 2.5 g (12.5 - 50 mg/kg). Un rétablissement complet des patients a pu être observé dans les cas de surdosage de 1,75 g durant une minute ou 7,5 g pendant plus d'une heure au cours d'intervention en chirurgie cardiovasculaire. Les patients dont la circulation peut être assistée jusqu'à la disparition des effets de BREVIBLOC semblent survivre. .
L'injection doit être interrompue devant l'apparition d'une chute tensionnelle (systolique < 90 mmHg), d'une bradycardie (< 45 battements/minute), d'un bloc auriculo-ventriculaire (PR > 0,26 sec).
Cette spécialité n'est pas indiquée en cas de syndrome de pré excitation.
Sportifs, attention, cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors de contrôles antidopage.
Précautions d'emploi
Chez les patients diabétiques et en cas d'hypoglycémie: la sévérité de l'hypoglycémie est inférieure à celle observée avec les bêta-bloquants non cardiosélectifs; les bêta-bloquants peuvent masquer les symptômes annonciateurs d'une hypoglycémie telle qu'une tachycardie, cependant les vertiges et les sueurs ne sont pas significativement perturbés.
Chez les patients ayant une pression artérielle systolique basse avant l'utilisation de l'esmolol: une surveillance particulière au cours de la période de titration, et au cours de la perfusion d'entretien sera nécessaire. Tous les patients recevant de l'esmolol devront avoir un enregistrement continu de la pression artérielle et de l'électrocardiogramme (ECG); en cas d'épisode hypotensif, la perfusion sera ralentie et si nécessaire, interrompue.
En cas d'antécédents d'insuffisance cardiaque, surveiller l'apparition des signes cliniques. La réduction de la posologie de l'esmolol, ou son arrêt, peut suffire à faire rétrocéder les signes d'insuffisance cardiaque; un traitement spécifique peut être envisagé si besoin.
La concentration de l'esmolol ne doit pas excéder 10 mg/ml, car sa perfusion à la concentration de 20 mg/ml a entraîné des irritations de l'endothélium veineux.
Chez les insuffisants rénaux, en raison de l'élimination rénale principale du métabolite acide. Il conviendra d'être prudent lorsqu'on administrera de l'esmolol en perfusion prolongée chez un patient présentant une insuffisance rénale.
En cas d'insuffisance hépatique: aucune précaution particulière ne sera nécessaire, en raison du rôle majeur joué par les estérases plasmatiques dans le métabolisme de l'esmolol.
Chez les patients âgés: aucune modification des effets pharmacodynamiques n'a été mise en évidence lors de la comparaison des résultats des patients âgés de plus de 65 ans et des patients âgés de moins de 65 ans.
La sécurité et l'efficacité n'ont pas été établies chez l'enfant.
Avant utilisation, l'esmolol doit être dilué .
Analogues en Russie
р-р д/инфузий:
10 мг/мл
р-р д/в/в введ.:
10 мг/мл
Analogues en France
solution injectable:
10 mg
solution pour perfusion:
10 mg, 20 mg
solution à diluer injectable (IV):
2,5 g
solution injectable:
100 mg
poudre et solvant pour solution pour perfusion:
2500 mg
solution à diluer pour perfusion:
2500 mg