CALCIPARINE SOUS CUTANEE - Ce médicament est une héparine non fractionnée, anticoagulant d'action immédiate.
Le médicament CALCIPARINE SOUS CUTANEE appartient au groupe appelés Héparine non fractionnée (HNF)
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - B01AB01
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE) - Calciparine sous cutanee solution injectable 12 500 UI , 1986-06-20
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE) - Calciparine sous cutanee solution injectable 20000 UI , 1986-06-20
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE) - Calciparine sous cutanee solution injectable 25 000 UI , 1986-06-20
Calciparine sous cutanee 12 500 UI/0,5 ml
solution injectable 5000 UI
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Calciparine sous cutanee 20 000 UI/0,8 ml
solution injectable 5000 UI
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Calciparine sous cutanee 25 000 UI/1 ml
solution injectable 5000 UI
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Calciparine sous cutanee 5 000 UI/0,2 ml
solution injectable 5000 UI
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Cette héparine est une héparine classique, dite non fractionnée. Ses indications sont les suivantes:
traitement:
des thromboses veineuses profondes constituées et de l'embolie pulmonaire, à la phase aiguë,
de l'infarctus du myocarde avec ou sans onde Q et de l'angor instable, à la phase aiguë,
des embolies artérielles extracérébrales,
prévention des accidents thromboemboliques veineux,
en milieu chirurgical,
chez les patients alités, présentant une affection médicale aiguë (notamment en post-infarctus, en cas d'insuffisance cardiaque, après un accident vasculaire cérébral ischémique avec paralysie des membres inférieurs). L'utilisation est dans ce cas réservée à l'insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine de l'ordre de moins de 30 ml/min selon l'estimation de la formule de Cockroft) comme alternative possible à la prescription d'une héparine de bas poids moléculaire.
Ce médicament est une héparine non fractionnée, anticoagulant d'action immédiate.
La fixation de l'héparine sur l'antithrombine (anciennement antithrombine III) augmente considérablement (x 1000) l'activation naturelle de l'inhibiteur vis à vis de la thrombine, du facteur Xa et de tous les facteurs activés de la coagulation. Il en résulte une activité anticoagulante puissante qui dépend de la concentration d'héparine, de la concentration de l'antithrombine et de celles des facteurs de la coagulation. Le terme d'héparinémie est utilisé pour la mesure de l'activité de l'héparine qui résulte de ces interactions complexes.
Injectée par voie sous-cutanée, la solution concentrée d'héparine calcique diffuse lentement dans la circulation sanguine.
Après passage dans la circulation, une partie des molécules d'héparine administrée est neutralisée par de nombreux facteurs (facteur plaquettaire 4, protéines sanguines dont le fibrinogène, système réticulo-endothélial) et éliminée par captation cellulaire. Le surplus est éliminé par les reins. Aux doses normales d'utilisation, les reins n'interviennent pas dans l'élimination de l'héparine. La partie restante subit une dilution dont la valeur varie suivant le volume plasmatique et en particulier l'hématocrite et s'associe au cofacteur de l'héparine (antithrombine).
Après injection d'une dose efficace par voie sous-cutanée, l'activité de l'héparine apparaît après un délai de l'ordre de 30 à 60 min, atteint un taux maximum entre 120 et 150 min et disparaît après une durée de 8 à 14 heures selon les sujets. La demi-vie apparente est de 4 heures environ.
Ces différents paramètres de neutralisation, d'élimination, d'association aux cofacteurs varient d'un sujet à l'autre et chez un même sujet d'un moment à l'autre.
Les fréquences des effets indésirables ont été estimées selon la convention suivante: très fréquent (> 10 %); fréquent (de 1 % à 10 %); peu fréquent (de 0,1 % à 1 %); rare (0,01 % à 0,1 %); très rares (≤ 0,01 %).
Manifestations hémorragiques : très fréquemment observées, dont certaines d'évolution fatale. Des facteurs de risque tels que des lésions organiques susceptibles de saigner, une insuffisance rénale, certaines associations médicamenteuses peuvent majorer ces manifestations.
Très rares cas d'hématomes spinaux dans le cadre d'anesthésies péridurales ou rachianesthésies, et de ponctions lombaires .
Des thrombopénies ont fréquemment été rapportées. Celles-ci sont de 2 types :
les plus fréquentes, de type I, sont habituellement modérées (>100 000), précoces (avant le cinquième jour) et ne nécessitent pas l'arrêt de l'héparine,
rarement des thrombopénies graves de type II (TIH), pouvant être d'évolution fatale. Leur prévalence est encore mal évaluée .
De rares nécroses cutanées pouvant survenir au site d'injection ou à distance du site d'injection ont été signalées avec les héparines. Ces réactions peuvent être précédées d'un purpura ou de placards érythémateux, infiltrés et douloureux. La suspension du traitement doit être immédiate.
L'administration par voie sous-cutanée peut entraîner très fréquemment la survenue d'hématomes aux sites d'injection. Ils sont majorés par le non-respect de la technique d'injection ou l'utilisation d'un matériel d'injection inadéquat. Des nodules fermes disparaissant en quelques jours traduisent un processus inflammatoire et ne sont pas un motif d'arrêt du traitement.
De très rares cas de calcinoses ont été observés au site d'injection, essentiellement chez les patients insuffisants rénaux sévères.
Ostéoporose, lors de traitement au long cours.
Manifestations d'hypersensibilité, peu fréquentes, localisées ou généralisées, notamment urticaire, prurit, éruption, érythème, conjonctivite, rhinite, asthme, cyanose, tachypnée, sensations d'oppression, fièvre, frissons, dème angio-neurotique, et rarement choc anaphylactique. Dans certains cas leur existence doit conduire à l'arrêt du traitement.
Effets divers :
cas fréquents d'élévation des transaminases et des yGT,
rares cas d'hyperéosinophilie parfois accompagnée d'éruption,
très rares cas d'alopécie,
très rares cas de priapisme,
de très rares cas d'hypoaldostéronisme avec hyperkaliémie et (ou) acidose métabolique ont été rapportés, en particulier, chez des patients à risque (diabétiques, insuffisants rénaux), .
Quelles que soient les doses (curatives ou préventives), ce médicament NE DOIT PAS ETRE PRESCRIT dans les situations suivantes:
hypersensibilité à l'héparine;
antécédents de thrombopénie grave de type II (thrombopénie induite par l'héparine ou TIH), sous héparine non fractionnée ou sous héparine de bas poids moléculaire. ;
maladies hémorragiques constitutionnelles;
à dose curative, dans les situations suivantes:
lésion organique susceptible de saigner;
manifestations ou tendances hémorragiques liées à des troubles de l'hémostase;
hémorragie intracérébrale;
de plus, une anesthésie péridurale ou une rachianesthésie ne doivent jamais être effectuées durant un traitement par héparine à dose curative.
à dose curative, ce médicament est GENERALEMENT DECONSEILLE en cas d':
accident vasculaire cérébral ischémique étendu à la phase aiguë, avec ou sans troubles de la conscience. Lorsque l'accident vasculaire cérébral est d'origine embolique, le délai est de 72 heures. La preuve de l'efficacité de l'héparine à dose curative n'a pas été établie à ce jour, quelles que soient la cause, l'étendue et la sévérité clinique de l'infarctus cérébral;
endocardite infectieuse aiguë (en dehors de celles survenant sur prothèse mécanique);
hypertension artérielle non contrôlée.
à dose préventive ce médicament est GENERALEMENT DECONSEILLE, dans les 24 premières heures qui suivent une hémorragie intracérébrale.
Quelles que soient les doses, les médicaments suivants sont GENERALEMENT DECONSEILLES en association avec l'héparine :
l'acide acétylsalicylique (en tant qu'analgésique et antipyrétique),
les AINS,
le dextran.
Grossesse
L'héparine ne traverse pas le placenta.
Aucune malformation ni ftotoxicité de l'héparine n'ont été décrites chez l'animal, ni à ce jour dans l'espèce humaine.
Lors de son utilisation chez la femme enceinte, une prudence particulière s'impose en raison des risques hémorragiques utéroplacentaires, particulièrement au moment de l'accouchement.
Si une anesthésie péridurale est envisagée, il est nécessaire de suspendre l'héparine.
.
AllaitementL'héparine n'étant pas excrétée dans le lait maternel et ne passant pas la barrière digestive, l'allaitement est possible.
Le surdosage accidentel après administration de doses massives d'héparine peut entraîner des complications hémorragiques. Le risque hémorragique est proportionnel au niveau d'hypocoagulabilité et à l'intégrité vasculaire de chaque malade.
Il existe un antidote : le sulfate de protamine, qui neutralise l'héparine en formant un complexe inactif avec l'héparine.
100 UAH de protamine neutralise l'activité de 100 UI d'héparine.
La dose de protamine utile est fonction :
De la dose d'héparine injectée.
Du temps écoulé depuis l'injection de l'héparine, avec éventuellement une réduction des doses de l'antidote.
Cependant, l'utilisation de cet antidote doit tenir compte de ses effets indésirables potentiels.
En cas d'ingestion massive d'héparine par voie orale, aucune conséquence grave n'est, a priori, à redouter, compte tenu de la très faible résorption du produit aux niveaux gastrique et intestinal.
Associations déconseillées
Avec des doses curatives d'héparine :
+ Acide acétylsalicylique
A des doses anti-inflammatoires (≥ 1 g par prise et/ou ≥ 3 g par jour).
A des doses antalgiques ou antipyrétiques (≥ 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour).
Augmentation du risque hémorragique (inhibition de la fonction plaquettaire et agression de la muqueuse gastro-duodénale par l'acide acétylsalicylique).
Utiliser un autre anti-inflammatoire ou un autre antalgique ou antipyrétique.
+ A.I.N.S.
Augmentation du risque hémorragique (agression de la muqueuse gastro-duodénale par les anti-inflammatoires non stéroïdiens).
Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique étroite.
+ Dextran 40
Augmentation du risque hémorragique (inhibition de la fonction plaquettaire par le Dextran 40).
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Anti-vitamines K
Augmentation du risque hémorragique.
Lors du relais de l'héparine par l'anti-vitamine K, renforcer la surveillance clinique.
Associations à prendre en compte
Avec des doses préventives d'héparine :
+ Acide acétylsalicylique
L'utilisation conjointe de médicaments agissant à divers niveaux de l'hémostase majore le risque de saignement. Ainsi, chez le sujet de moins de 65 ans, l'association des héparines à doses préventives à l'acide acétylsalicylique, quelle que soit la dose, doit être prise en compte en maintenant une surveillance clinique et éventuellement biologique.
+ Anti-inflammatoires non stéroïdiens
Augmentation du risque hémorragique.
Avec des doses curatives d'héparine :
+ Acide acétylsalicylique à des doses antiagrégantes (de 50 mg à 375 mg par jour)
Augmentation du risque hémorragique (inhibition de la fonction plaquettaire et agression de la muqueuse gastroduodénale par l'acide acétylsalicylique).
+ Thrombolytiques
Augmentation du risque hémorragique.
Quelle que soit la dose d'héparine :
+ Autres hyperkaliémiants
Risque de majoration de l'hyperkaliémie, potentiellement létale.
+ Antiagrégants plaquettaires
Augmentation du risque hémorragique.
Analogues en Russie
р-р д/инъекц.:
5 тыс.ЕД/мл
гель д/наружн. прим.:
1 тыс.МЕ/г, 1000 ЕД/г, 1000 МЕ/г
мазь д/наружн. прим.:
100 МЕ+40 мг+800 мкг/1 г
р-р д/в/в и п/к введ.:
5 тыс.МЕ/мл, 5000 МЕ/мл
гель д/наружн. прим.:
1 тыс.МЕ/г
гель д/наружн. прим.:
1000 МЕ/г
гель д/наружн. прим.:
1000 МЕ/г
гель д/местн. и наружн. прим.:
1000 МЕ/г
Analogues en France
solution injectable (SC):
5 000 UI, 7 500 UI
solution injectable:
12 500 UI, 20000 UI, 25 000 UI, 5000 UI
solution injectable:
2.500.000 UI, 20 000 UI, 25 000 UI, 25.000 UI, 5 000 UI, 500 000 UI, 500000 UI, 7 500 UI
solution injectable (IV):
5 000 UI, 500 000 UI
solution injectable:
2 500 UI