CENCARAN - Le fénofibrate micronisé est une forme nouvelle de fénofibrate, dosée à 67 mg de fénofibrate à haute biodisponibilité, permettant d'atteindre des concentrations plasmatiques identiques à celles obtenues avec 100 mg de fénofibrate standard.
Le médicament CENCARAN appartient au groupe appelés Fibrates
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - C10AB05
FERLUX S.A. (FRANCE) - Cencaran gélule 140 mg , 2003-02-12
FERLUX S.A. (FRANCE) - Cencaran gélule 67 mg , 2003-01-21
Cencaran 140 mg
gélule 67 mg
FERLUX S.A. (FRANCE)
Cencaran 67 mg
gélule 67 mg
FERLUX S.A. (FRANCE)
Chez l'adulte uniquement
Hypercholestérolémie et hypertriglycéridémie isolée ou combinée (dyslipidémies de type IIa, IIb, IV de même que les dyslipidémies de types III et V bien que peu de patients aient été traités lors d'essais cliniques) des patients ne répondant pas à un régime adapté et à d'autres mesures thérapeutiques non médicamenteuses (par ex. perte de poids ou augmentation de l'activité physique), en particulier lorsqu'il existe des facteurs de risque associés.
Le traitement des hyperlipoprotéinémies secondaires est indiqué lorsque l'hyperlipoprotéinémie persiste même en cas de traitement efficace d'une maladie sous-jacente (par ex. dyslipidémie chez le diabétique).
La poursuite du régime approprié commencé avant le traitement est toujours indispensable.
A l'heure actuelle, on ne dispose pas d'essais contrôlés à long terme démontrant l'efficacité du fénofibrate dans la prévention primaire ou secondaire des complications de l'athérosclérose.
Le fénofibrate micronisé est une forme nouvelle de fénofibrate, dosée à 67 mg de fénofibrate à haute biodisponibilité, permettant d'atteindre des concentrations plasmatiques identiques à celles obtenues avec 100 mg de fénofibrate standard.
Le fénofibrate peut abaisser la cholestérolémie de 20 à 25 % et la triglycéridémie de 40 à 50 %.
La réduction de la cholestérolémie est due à l'abaissement des fractions athérogènes de faible densité (VLDL et LDL). Elle améliore la répartition du cholestérol plasmatique en réduisant le rapport cholestérol total/cholestérol HDL, accru au cours des hyperlipidémies athérogènes.
La relation entre hypercholestérolémie et athérosclérose est établie, de même que la relation entre athérosclérose et risque coronarien. Des taux bas de HDL sont associés à un risque coronarien accru. Des taux élevés de triglycérides sont associés à une augmentation du risque vasculaire, mais l'on ne peut affirmer que cette relation soit indépendante.
De plus, les triglycérides pourraient être impliqués dans le processus d'athérogenèse mais aussi de thrombogenèse.
Les dépôts de cholestérol extra-vasculaires (xanthomes tendineux et tubéreux) peuvent subir sous traitement prolongé efficace (réduction importante de la cholestérolémie) une régression importante, voire une disparition totale.
Un effet uricosurique a été démontré chez les patients hyperlipidémiques entraînant une diminution moyenne de l'uricémie de l'ordre de 25 %.
Sous fénofibrate, l'augmentation des apoprotéines A1 et la diminution des apoprotéines B améliorent le rapport apo. A1/apo. B, qui peut être considéré comme un marqueur du risque athérogène.
Un effet antiagrégant plaquettaire du fénofibrate a été démontré chez l'animal, puis chez l'homme au cours d'une étude clinique. Il se manifeste par une diminution de l'agrégation à l'ADP, à l'acide arachidonique et à l'épinéphrine.
Par activation du Peroxysome Proliferator Activated Receptor de type α (PPARα), le fénofibrate augmente la lipolyse et l'élimination du plasma des particules riches en triglycérides en activant la lipoprotéine lipase et en diminuant la production d'apoprotéine C III.
Absorption
Le produit inchangé n'est pas retrouvé au niveau plasmatique. Le métabolite majeur plasmatique est l'acide fénofibrique.
La concentration plasmatique maximale est atteinte en moyenne 5 heures après l'ingestion du médicament. La concentration plasmatique moyenne est de l'ordre de 15 µg/ml pour une posologie de 200 mg de fénofibrate micronisé par jour. Chez le même individu, les concentrations plasmatiques sont stables en traitement continu.
Distribution
L'acide fénofibrique est fortement lié à l'albumine plasmatique et peut déplacer les antivitamines K des sites de fixation protéiques et potentialiser leur effet anticoagulant .
Demi-vie plasmatique
La demi-vie plasmatique d'élimination de l'acide fénofibrique est de l'ordre de 20 heures.
Métabolisme et excrétion
L'élimination se fait essentiellement par voie urinaire: la quasi totalité du produit est éliminée en 6 jours. Le fénofibrate est principalement excrété sous forme d'acide fénofibrique et de son dérivé glucuroconjugué.
Les études cinétiques, après dose unique et traitement continu, indiquent l'absence d'accumulation. L'acide fénofibrique n'est pas éliminé au cours de l'hémodialyse.
Des cas d'atteintes musculaires (myalgies diffuses, sensibilité douloureuse, faiblesse) ainsi que des cas exceptionnels de rhabdomyolyse, parfois sévères, ont été rapportés, comme avec d'autres fibrates. Ils sont le plus souvent réversibles à l'arrêt du traitement .
D'autres effets indésirables, peu fréquents et d'intensité modérée, ont également été rapportés:
troubles digestifs, gastriques ou intestinaux à type de dyspepsie,
élévation des transaminases ,
réactions allergiques cutanées telles que éruptions, prurit, urticaire ou des réactions de photosensibilité ont été rarement rapportées. Dans certains cas, même après plusieurs mois d'utilisation sans complication, une photosensibilisation cutanée peut apparaître avec érythème, papules, vésicules ou éruptions eczématiformes débutant au niveau des zones exposées au soleil ou à la lumière UV artificielle (lampes à UV).
On ne dispose pas actuellement d'études contrôlées permettant d'apprécier d'une façon générale les effets indésirables à long terme et plus particulièrement le risque de lithiase biliaire.
Ce médicament NE DOIT JAMAIS être prescrit dans les cas suivants:
insuffisance hépatique,
insuffisance rénale,
réactions connues de phototoxicité ou de photo-allergie pendant un traitement par le fénofibrate ou une substance de structure apparentée et en particulier, le kétoprofène,
en association avec un autre fibrate .
Ce médicament est GENERALEMENT DECONSEILLE:
en association avec les inhibiteurs de l'HMG-CoA réductase ,
ainsi que pendant l'allaitement .
Grossesse
Les résultats des études réalisées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène.
En clinique, aucun effet malformatif ou ftotoxique n'est apparu à ce jour. Toutefois, le suivi des grossesses exposées au fénofibrate est insuffisant pour exclure tout risque.
Il n'y a pas d'indication à la prescription des fibrates au cours de la grossesse, à l'exception des hypertriglycéridémies majeures (> 10 g/l) insuffisamment corrigées par la diététique et qui exposent au risque maternel de pancréatite aiguë.
AllaitementIl n'existe pas d'informations sur le passage du fénofibrate dans le lait maternel. La prescription est en conséquence déconseillée pendant l'allaitement.
Traitement symptomatique.
Associations contre-indiquées
+ Autres fibrates:
Risque majoré d'effets indésirables à type de rhabdomyolyse et d'antagonisme pharmacodynamique entre les deux molécules.
Associations déconseillées+ Inhibiteurs de l'HMG-CoA réductase:
Risque majoré d'effets indésirables à type de rhabdomyolyse.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi+ Anti-coagulants oraux:
Augmentation de l'effet de l'anticoagulant oral et du risque hémorragique (par déplacement de ses liaisons aux protéines plasmatiques).
Contrôle plus fréquent du taux de l'INR. Adaptation de la posologie de l'anticoagulant oral pendant le traitement par fénofibrate et 8 jours après son arrêt.
Mises en garde
Des atteintes musculaires, y compris d'exceptionnels cas de rhabdomyolyse, ont été rapportés avec les fibrates. Elles peuvent survenir avec une plus grande fréquence en cas d'hypoalbuminémie. Une atteinte musculaire doit être évoquée chez tout patient présentant des myalgies diffuses, une sensibilité musculaire douloureuse et/ou une élévation importante de la CPK d'origine musculaire (taux supérieur à 5 fois la normale): dans ces conditions, le traitement doit être arrêté. En outre, le risque d'atteinte musculaire peut être majoré en cas d'association avec un autre fibrate ou avec un inhibiteur de l'HMG-CoA réductase . |
En raison de présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en lactase.
Précautions d'emploi
Chez l'enfant, l'innocuité à long terme n'étant pas démontrée et les effets propres sur le développement d'un organisme en croissance n'étant pas connus, l'utilisation ne doit s'envisager que devant des troubles lipidiques sévères et sensibles au traitement.
Si après une période d'administration de quelques mois (3 à 6 mois), une réduction satisfaisante des concentrations sériques de lipides n'est pas obtenue, des moyens thérapeutiques complémentaires ou différents doivent être envisagés.
Des augmentations des transaminases ont été observées de manière généralement transitoire chez certains malades. Dans l'état actuel des connaissances, elles paraissent justifier:
un contrôle systématique des transaminases tous les 3 mois pendant les 12 premiers mois de traitement,
un arrêt de traitement en cas d'augmentation des ASAT et des ALAT à plus de 3 fois la limite supérieure de la normale.
En cas de traitement conjoint par les anti-coagulants oraux, une surveillance accrue du taux de prothrombine, exprimé par l'INR, s'impose .
Ce médicament contient au maximum 2,35 mg de sodium par gélule: en tenir compte chez les personnes suivant un régime hyposodé strict.
Analogues en Russie
капсулы:
200 мг
таб., покр. плен. обол.:
145 мг, 160 мг
таб., покр. плен. обол.:
145 мг
капс. ретард:
250 мг
Analogues en France
gélule:
140 mg, 67 mg
gélule:
140 mg, 200 mg, 67 mg
comprimé pelliculé:
160 mg
comprimé pelliculé:
145 mg, 160 mg, 160,0 mg
comprimé:
145 mg, 160 mg, 200 mg, 67 mg
gélule:
100 mg, 100,00 mg, 140 mg, 200 mg, 300 mg, 300,00 mg, 67 mg
gélule:
140 mg
comprimé:
145 mg