CHLORHYDRATE DE METOCLOPRAMIDE - Le métoclopramide est un neuroleptique antagoniste de la dopamine.
Le médicament CHLORHYDRATE DE METOCLOPRAMIDE appartient au groupe appelés Antagonistes de la dopamine
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - A03FA01
LABORATOIRE RENAUDIN (FRANCE) - Chlorhydrate de metoclopramide solution injectable 10 mg , 2001-02-21
LABORATOIRE RENAUDIN (FRANCE) - Chlorhydrate de metoclopramide solution injectable 20 mg , 2003-11-24
LABORATOIRES M. RICHARD (FRANCE) - Chlorhydrate de metoclopramide solution buvable 1 mg , 2005-03-14
Chlorhydrate de metoclopramide RENAUDIN 10 mg/2 mL
solution injectable 1 mg
LABORATOIRE RENAUDIN (FRANCE)
Chlorhydrate de metoclopramide RENAUDIN 20 mg/ml
solution injectable 1 mg
LABORATOIRE RENAUDIN (FRANCE)
Chlorhydrate de metoclopramide RICHARD 1 mg/ml
solution buvable 1 mg
LABORATOIRES M. RICHARD (FRANCE)
Age | Poids | Dose par prise | Fréquence |
1 3 ans | 10 14 kg | 1 mg | Jusqu'à 3 fois par jour |
3 5 ans | 15 19 kg | 2 mg | Jusqu'à 3 fois par jour |
5 9 ans | 20 29 kg | 2,5 mg | Jusqu'à 3 fois par jour |
9 18 ans | 30 60 kg | 5 mg | Jusqu'à 3 fois par jour |
15 18 ans | Plus de 60 kg | 10 mg | Jusqu'à 3 fois par jour |
Population adulte
CHLORHYDRATE DE METOCLOPRAMIDE RENAUDIN 10 mg/2 mL, solution injectable en ampoule est indiqué chez l'adulte dans :
la prévention des nausées et vomissements post-opératoires
le traitement symptomatique des nausées et vomissements, incluant les nausées et vomissements induits par une crise migraineuse
la prévention des nausées et vomissements induits par une radiothérapie
Population pédiatrique
CHLORHYDRATE DE METOCLOPRAMIDE RENAUDIN 10 mg/2 mL, solution injectable en ampoule est indiqué chez l'enfant âgé de 1 à 18 ans dans :
la prévention, en deuxième intention, des nausées et vomissements retardés induits par les antimitotiques
le traitement, en deuxième intention, des nausées et vomissements post-opératoires avérés
Le métoclopramide est un neuroleptique antagoniste de la dopamine. Il prévient les vomissements par blocage des sites dopaminergiques.
Distribution
Le métoclopramide est largement distribué dans les tissus. Le volume de distribution est de 2,2 à 3,4 L/kg. Il se fixe peu aux protéines plasmatiques. Il passe à travers le placenta et dans le lait.
Biotransformation
Le métoclopramide est peu métabolisé.
Élimination
Le métoclopramide est principalement éliminé dans les urines sous forme libre ou sulfoconjuguée. La demi-vie d'élimination est de 5 à 6 heures. Elle augmente en cas d'insuffisance rénale ou hépatique.
Insuffisance rénale
La clairance du métoclopramide est diminuée jusqu'à 70% chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère, alors que la demi-vie d'élimination plasmatique est augmentée (environ 10 heures pour une clairance de la créatinine de 10-50 mL/minute et de 15 heures pour une clairance de la créatinine < 10 mL/minute).
Insuffisance hépatique
Une accumulation du métoclopramide a été observée chez les patients présentant une cirrhose hépatique, associée à une diminution de 50% de la clairance plasmatique.
Les effets indésirables sont listés par systèmes d'organes. Les effets indésirables ont été classés par ordre de fréquence en utilisant la convention suivante : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100 à < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1000 à < 1/100) ; rare (≥ 1/10000 à < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Classe de systèmes d'organes | Fréquence | Effets indésirables |
Affections hématologiques et du système lymphatique | ||
Fréquence indéterminée | Méthémoglobinémie pouvant être due à un déficit de la NADH cytochrome-b5 réductase, en particulier chez le nouveau-né Sulfhémoglobinémie, essentiellement lors de l'administration concomitante de fortes doses de médicaments libérateurs de sulfate | |
Affections cardiaques | ||
Peu fréquent | Bradycardie, en particulier avec la voie intraveineuse | |
Fréquence indéterminée | Arrêt cardiaque, survenant rapidement après l'administration par voie injectable, et pouvant faire suite à une bradycardie Bloc auriculo-ventriculaire, pause sinusale en particulier avec la voie intraveineuse Allongement de l'intervalle QT à l'électrocardiogramme Torsade de pointe | |
Affections endocriniennes* | ||
Peu fréquent | Aménorrhée Hyperprolactinémie | |
Rare | Galactorrhée | |
Fréquence indéterminée | Gynécomastie | |
Affections gastro-intestinales | ||
Fréquent | Diarrhée | |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | ||
Fréquent | Asthénie | |
Affections du système immunitaire | ||
Peu fréquent | Hypersensibilité | |
Fréquence indéterminée | Réaction anaphylactique (incluant le choc anaphylactique) en particulier avec la voie intraveineuse | |
Affections du système nerveux | ||
Très fréquent | Somnolence | |
Fréquent | Troubles extrapyramidaux (en particulier chez les enfants et les jeunes adultes et/ou lorsque la dose conseillée est dépassée, y compris après administration d'une dose unique) Syndrome parkinsonien Akathisie | |
Peu fréquent | Dystonie Dyskinésie Diminution du niveau de conscience | |
Rare | Convulsion en particulier chez les patients épileptiques | |
Fréquence indéterminée | Dyskinésie tardive pouvant être persistante, au cours ou après un traitement prolongé, en particulier chez les sujets âgés Syndrome malin des neuroleptiques | |
Affections psychiatriques | ||
Fréquent | Dépression avec symptômes légers à sévères incluant l'apparition d'idées suicidaires | |
Peu fréquent | Hallucination | |
Rare | Etat confusionnel | |
Affections vasculaires | ||
Fréquent | Hypotension, particulièrement avec la voie intraveineuse | |
Fréquence indéterminée | Augmentation transitoire de la pression artérielle Choc, syncope après utilisation de la forme injectable Crise hypertensive chez les patients ayant un phéochromocytome |
* Affections endocriniennes pendant un traitement prolongé en relation avec une hyperprolactinémie (aménorrhée, galactorrhée, gynécomastie).
Les effets suivants, parfois associés, surviennent plus fréquemment lors de l'utilisation de doses élevées :
Symptômes extrapyramidaux : dystonie aiguë et dyskinésie, syndrome parkinsonien, akathisie, y compris après l'administration d'une dose unique du médicament, en particulier chez les enfants et les jeunes adultes .
Somnolence, troubles de la conscience, confusion, hallucination.
Ce médicament ne doit pas être utilisé dans les situations suivantes:
chez le nourrisson et l'enfant,
hypersensibilité au métoclopramide ou à l'un de ses composants,
lorsque la stimulation de la motricité gastro-intestinale présente un danger: en cas d'hémorragie gastro-intestinale, d'obstruction mécanique ou de perforation digestive,
chez les personnes ayant présenté précédemment une dyskinésie tardive aux neuroleptiques ou au métoclopramide,
chez les porteurs, connus ou suspectés, de phéochromocytome (sauf comme test d'épreuve), des accidents hypertensifs graves ayant été signalés chez ces patients avec des médicaments antidopaminergiques dont certains benzamides,
en association avec les dopaminergiques et la sélégiline ,
antécédent connu de méthémoglobinémie avec le métoclopramide ou de déficit en NADH-cytochrome-b5 réductase.
Grossesse
Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène.
En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.
En clinique, l'utilisation de métoclopramide au cours de la grossesse n'a apparemment révélé aucun effet malformatif ou ftotoxique particulier à ce jour. Toutefois, des études complémentaires sont nécessaires pour évaluer les conséquences d'une exposition en cours de grossesse.
En conséquence, l'utilisation du métoclopramide ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire.
Chez les nouveaux-nés de mères traitées au long cours par de fortes doses de métoclopramide, et par analogie avec d'autres neuroleptiques, un syndrome extrapyramidal potentiel ne peut être exclu.
En conséquence, il semble raisonnable d'essayer de limiter les doses et les durées de prescription de produits pharmacologiquement similaires pendant la grossesse. En cas de traitement prolongé et/ou à doses élevées et/ou proche du terme, il semble justifié d'observer une période de surveillance des fonctions neurologiques du nouveau-né.
AllaitementL'allaitement est possible si la prise de ce médicament reste ponctuelle (en cas de vomissements post-césarienne, par exemple) et que le nouveau-né est à terme et en bonne santé. En cas de prématurité ou d'utilisation de doses élevées ou prolongées, l'allaitement est déconseillé.
Aucune létalité n'a été observée après absorption massive accidentelle de métoclopramide ou dans un but de suicide. Des troubles de conscience modérés ou un syndrome extrapyramidal peuvent s'observer.
Conduite à tenir: En cas de symptômes extra-pyramidaux liés ou non à un surdosage, la thérapeutique est uniquement symptomatique. (benzodiazepines chez l'enfant, benzodiazepines et/ou antiparkinsoniens anticholinergiques chez l'adulte). On pourra renouveler leur administration afin de prévenir la récurrence des symptômes.
En cas de methémoglobinémie, le bleu de méthylène à la dose de 1 mg/kg a été efficace en perfusion lente.
Associations contre-indiquées
Antagonisme réciproque entre les agonistes dopaminergiques ou la lévodopa et le métoclopramide .
Associations déconseillées
Majoration par l'alcool de l'effet sédatif du métoclopramide.
Associations à prendre en compte
En raison de l'effet prokinétique du métoclopramide, l'absorption de certains médicaments peut être modifiée.
Anticholinergiques et dérivés morphiniques
Antagonisme réciproque entre les anticholinergiques et dérivés morphiniques et le métoclopramide sur la motricité digestive.
Dépresseurs du système nerveux central (dérivés morphiniques, anxiolytiques, antihistaminiques sédatifs H1, antidépresseurs sédatifs, barbituriques, clonidine et apparentés)
Addition des effets sédatifs des dépresseurs du système nerveux central et du métoclopramide.
Neuroleptiques
Risque d'addition des effets sur la survenue de troubles extrapyramidaux.
Médicaments sérotoninergiques
Augmentation du risque de syndrome sérotoninergique en cas d'association avec les médicaments sérotoninergiques tels que les ISRS.
Digoxine
Le métoclopramide peut diminuer la biodisponibilité de la digoxine. Une surveillance étroite des concentrations plasmatiques de la digoxine est nécessaire.
Ciclosporine
Le métoclopramide augmente la biodisponibilité de la ciclosporine (Cmax augmentée de 46 % et exposition systémique augmentée de 22 %). Une surveillance étroite des concentrations plasmatiques de la ciclosporine est nécessaire. La conséquence clinique est incertaine.
Mivacurium et suxaméthonium
L'injection de métoclopramide peut prolonger la durée du blocage neuromusculaire, par inhibition de la cholinestérase plasmatique.
Inhibiteurs puissants du CYP2D6
Augmentation des paramètres d'exposition au métoclopramide en cas d'association avec les inhibiteurs puissants du CYP2D6 tels que la fluoxétine et la paroxétine. Bien que la pertinence clinique soit inconnue, une surveillance des effets indésirables est requise.
Troubles neurologiques
Des troubles extrapyramidaux peuvent survenir, en particulier chez l'enfant et l'adulte jeune, et/ou quand des doses élevées sont utilisées. Ces réactions surviennent, en général, en début de traitement et peuvent apparaître après une seule administration. En cas d'apparition de ces symptômes extrapyramidaux, il convient d'arrêter immédiatement le métoclopramide. Ces effets sont, en général, complètement réversibles après l'arrêt du traitement, mais peuvent nécessiter un traitement symptomatique (benzodiazépines chez l'enfant, et/ou antiparkinsoniens anticholinergiques chez l'adulte).
Un intervalle d'au moins six heures doit être respecté entre chaque prise , même en cas de vomissements ou de rejet de la dose, afin d'éviter un surdosage.
Le traitement prolongé par métoclopramide peut entraîner des dyskinésies tardives, potentiellement irréversibles en particulier chez le sujet âgé. La durée de traitement ne doit pas être supérieure à 3 mois en raison du risque de dyskinésie tardive . En cas d'apparition de signes cliniques de dyskinésie tardive, le traitement doit être arrêté.
Un syndrome malin des neuroleptiques a été décrit avec le métoclopramide en association avec des neuroleptiques ou en monothérapie . Le métoclopramide doit être arrêté immédiatement en cas de survenue de symptômes de syndrome malin des neuroleptiques et un traitement approprié doit être mis en uvre.
Une attention particulière sera portée chez les patients ayant des pathologies neurologiques sous-jacentes et chez les patients traités par d'autres médicaments ayant une action centrale .
Les symptômes de la maladie de Parkinson peuvent également être exacerbés par le métoclopramide.
Méthémoglobinémie
Des cas de méthémoglobinémie, pouvant être dus à un déficit en NADH cytochrome-b5 réductase, ont été rapportés. Dans ce cas, le traitement doit être arrêté immédiatement et définitivement, et les mesures appropriées doivent être prises (tel que le traitement par le bleu de méthylène).
Troubles cardiaques
Des effets indésirables cardiovasculaires graves incluant des cas de bradycardie sévère, de collapsus cardio-vasculaire, d'arrêt cardiaque et d'allongement de l'intervalle QT ont été rapportés lors de l'administration de métoclopramide par voie injectable, en particulier par voie intraveineuse .
Le métoclopramide doit être administré avec précaution, en particulier par voie intraveineuse chez les sujets âgés, les patients ayant des troubles de la conduction cardiaque (incluant un allongement de l'intervalle QT), les patients présentant un déséquilibre de la balance électrolytique, une bradycardie et ceux prenant d'autres médicaments connus pour allonger l'intervalle QT.
L'injection intraveineuse doit se faire sous forme de bolus lent (sur une durée d'au moins 3 minutes) afin de réduire le risque d'effets indésirables (ex : hypotension artérielle, akathisie).
Insuffisance rénale et hépatique
En cas d'insuffisance rénale ou hépatique sévère, il est recommandé de diminuer la posologie .
Ce médicament contient du sodium. Le taux de sodium est inférieur à 1 mmol par dose c'est-à-dire « sans sodium ».
Analogues en Russie
таб.:
10 мг
р-р д/в/в и в/м введ.:
5 мг/мл
р-р д/приема внутрь:
1 мг/мл
таб.:
10 мг
р-р д/в/в и в/м введ.:
5 мг/мл
р-р д/инъекц.:
0.5%
таб.:
10 мг
таб.:
10 мг
р-р д/в/в и в/м введ.:
5 мг/мл
Analogues en France
comprimé à libération prolongée:
13,37 mg
solution injectable:
10 mg, 20 mg
solution buvable:
1 mg
solution injectable:
100 mg
comprimé:
10 mg
solution injectable:
10,00 mg, 100 mg
solution buvable:
0,100 g
comprimé:
10,00 mg
solution buvable en gouttes:
0,24 g, 2,60 mg, 260 mg
suppositoire pour l'administration rectale:
0,01 g, 0,02 g
gélule à libération prolongée:
15 mg