DIPRIVAN - a) Le propofol (2, 6 diisopropylphénol) est un anesthésique général d'action rapide (délai d'environ 30 secondes), de courte durée et permettant un contrôle facile du niveau d'anesthésie et un réveil généralement rapide.
Le médicament DIPRIVAN appartient au groupe appelés Non barbituriques
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - N01AX10
ASTRAZENECA MONTS (FRANCE) - Diprivan émulsion injectable (IV) 1 g , 1990-07-27
ASPEN PHARMA TRADING (IRLANDE) - Diprivan émulsion injectable (IV) 200 mg , 1986-03-14
ASPEN PHARMA TRADING (IRLANDE) - Diprivan émulsion injectable (IV) 10 mg , 1996-07-08
Diprivan 1 g/100 ml
émulsion injectable (IV) 500 mg
ASTRAZENECA MONTS (FRANCE)
Diprivan 10 mg/ml
émulsion injectable (IV) 500 mg
ASPEN PHARMA TRADING (IRLANDE)
Diprivan 10 mg/ml
émulsion injectable (IV) 500 mg
ASPEN PHARMA TRADING (IRLANDE)
Diprivan 20 mg/ml
émulsion injectable (IV) 500 mg
ASTRAZENECA MONTS (FRANCE)
Diprivan 20 mg/ml
émulsion injectable (IV) 500 mg
ASPEN PHARMA TRADING (IRLANDE)
Diprivan 500 mg/50 ml
émulsion injectable (IV) 500 mg
ASTRAZENECA MONTS (FRANCE)
1 mois à 3 ans | > 3 ans à 8 ans | > 8 ans |
3 à 5 mg/kg | 2.5 à 4 mg/kg | environ 2.5 mg/kg |
a) ANESTHESIE
Le propofol est un agent anesthésique intraveineux, d'action rapide, utilisable pour l'induction et l'entretien de l'anesthésie générale.
Le propofol peut être administré chez l'adulte et chez l'enfant de plus de 3 ans.
b) SEDATION
Le propofol peut être utilisé:
pour la sédation lors de gestes chirurgicaux ou de procédures diagnostiques, seul ou associé à une anesthésie locale ou régionale, chez l'adulte et l'enfant de plus de 1 mois,
pour la sédation des patients de plus de 16 ans ventilés en unité de réanimation chirurgicale ou médicale.
a) Le propofol (2, 6 diisopropylphénol) est un anesthésique général d'action rapide (délai d'environ 30 secondes), de courte durée et permettant un contrôle facile du niveau d'anesthésie et un réveil généralement rapide. Son mécanisme d'action est mal connu.
Une chute de la pression artérielle systolique et moyenne et de légères variations du rythme cardiaque sont généralement observées lors de l'administration de propofol pour l'induction et l'entretien de l'anesthésie. Néanmoins, la fréquence de variations hémodynamiques indésirables au cours de l'entretien est faible.
Le propofol réduit le débit sanguin cérébral, la pression intracrânienne et le métabolisme cérébral. Cette réduction de la pression intracrânienne est plus importante chez les patients ayant une pression intracrânienne initialement élevée.
Le réveil suivant l'anesthésie est généralement rapide sans queue d'anesthésie.
Aux concentrations habituellement rencontrées au plan clinique, le propofol n'inhibe pas la synthèse des hormones corticosurrénaliennes.
b) Agent de sédation. Le propofol possède un effet hypnotique et peut être administré en association avec divers analgésiques et myorelaxants.
La décroissance plasmatique du propofol se fait en 3 phases, ce qui correspond en fait, à 3 demi-vies:
chez l'adulte (valeurs moyennes) avec une posologie de propofol = 3,0 mg/kg
*T ½ alpha: | 2,8 min |
*T ½ bêta: | 31 min |
*T ½ gamma: | 355 min |
chez l'enfant (valeurs moyennes) avec une posologie de propofol = 2,5 mg/kg
*T ½ alpha: | 4,1 min |
*T ½ bêta: | 56 min |
*T ½ gamma: | 735 min |
chez le nourrisson (valeurs moyennes) avec une posologie de propofol = 4,0 mg/kg
*T ½ alpha: | 4,1 min |
*T ½ bêta: | 25 min |
*T ½ gamma: | 320 min |
PRINCIPALES CARACTERISTIQUES PHARMACOCINETIQUES
Vol de distribution | Clairance plasmatique | T ½ GAMMA | |
(litre) | (litre/minutes) | (minutes) | |
ANESTHESIE | |||
Nourrisson | 0,95l/kg | 0,049 l/kg | 320 |
Enfant | 0,72 l/kg | 0,03l/kg | 735 |
Adulte | 18,9 | 1,77 | 355 |
SEDATION-REANIMATION | |||
Adulte | 2,27 | 1353 |
Le propofol est conjugué au niveau hépatique et les métabolites inactifs sont ensuite excrétés par voie rénale.
Pour les interventions d'une durée supérieure à 1 heure, il peut apparaître un risque d'accumulation, avec prolongation des effets sédatif et anesthésique.
Les taux sanguins de propofol peuvent être plus élevés en présence de fentanyl.
Les effets indésirables imputables au propofol sont présentés ci-après par classe organe et par fréquence.
Les fréquences sont définies telles que: très rares (≤ 1/10 000), rares (≥ 1/10 000, ≤ 1/1 000), fréquents (≥ 1/100, ≤ 1/10), très fréquents (≥ 1/10).
Classe -Organe | Fréquence | Effets indésirables |
Troubles généraux | Très fréquents (≥ 1/10) | Douleur au lieu d'injection (1) |
Très rares (≤ 1/10 000) | Rhabdomyolyse, hyperkaliémie (6)(6), acidose métabolique (6) | |
Troubles du système vasculaire | Fréquents (≥ 1/100, ≤ 1/10) | Hypotension pouvant être sévère (2) |
Peu fréquents (≥ 1/1000, ≤ 1/100) | Thrombopénie (3) | |
Très rares (≤ 1/10 000) | Complications veineuses locales au lieu d'injection du produit (4) | |
Troubles du système cardio- vasculaire | Fréquents (≥ 1/100, ≤ 1/10) | Bradycardie(5) |
Rares (≥ 1/10 000, ≤ 1/1 000) | Asystolie (5) | |
Très rares (≤ 1/10 000) | dème pulmonaire Insuffisance cardiaque (6) d'évolution parfois fatale | |
Troubles du système respiratoire | Fréquents (≥ 1/100, ≤ 1/10) | Apnée transitoire pendant l'injection |
Troubles gastro-intestinaux | Fréquents (≥ 1/100, ≤ 1/10) | Nausées et vomissements au réveil |
Très rares (≤ 1/10 000) | Pancréatite | |
Troubles du système nerveux | Fréquents (≥ 1/100, ≤ 1/10) | Céphalées au réveil |
Rares (≥ 1/10 000, ≤ 1/1 000) | Mouvements de type épileptiforme incluant opisthotonos et crises convulsives au cours de l'induction, de l'entretien ainsi que du réveil. | |
Très rares (≤ 1/10 000) | Une phase non vigile peut être aussi observée. | |
Blessure, intoxication et complication liées à une intervention | Très rares (≤ 1/10 000) | Fièvre postanesthésique |
Troubles rénaux et urologiques | Très rares (≤ 1/10 000) | Modification de la coloration des urines à la suite d'administration prolongée de propofol |
Troubles du système immunitaire | Très rares (≤ 1/10 000) | Choc anaphylactique pouvant inclure un dème de Quincke, un bronchospasme et un érythème, accompagnés d'une hypotension artérielle sévère. |
Troubles sexuels | Très rares (≤ 1/10 000) | Désinhibition sexuelle |
Troubles cutanés | Très rares (≤ 1/10 000) | Urticaire (7) |
(1)La douleur peut être largement atténuée en utilisant les grosses veines de l'avant bras et du pli du coude.Chez l'enfant, la douleur est encore plus fréquente que chez l'adulte surtout lorsque l'injection est faite dans une petite veine de la main ou du poignet, elle est moindre dans une veine du pli du coude ou de l'avant bras.
(2).
(3)En administration réitérée, imputée au vecteur lipidique.
(4)Les complications veineuses locales à l'injection sont exceptionnelles. Les extravasations accidentelles observées, de même que les études animales, n'ont montré qu'une réaction tissulaire minime. L'injection intra-artérielle chez l'animal n'a pas entraîné de complications tissulaires, localement et en aval.
(5)Quelques cas de bradycardies, parfois sévères et d'asystolie ont été rapportés.
(6)Lors de l'administration de propofol pour la sédation en unités de soins intensifs à des doses supérieures à 4 mg/kg/h.
(7)En raison de la présence d'huile de soja raffinée, risque de survenue de réaction d'hypersensibilité.
Hypersensibilité connue au propofol ou à l'un des constituants de ce produit.
En raison de la présence d'huile de soja, ce médicament est contre-indiqué en cas d'allergie à l'arachide ou au soja.
ENFANT:
le propofol est contre indiqué chez les patients de moins de 16 ans pour la sédation en Unité de Soins Intensifs .
ALLAITEMENT:
l'utilisation de propofol chez la femme qui allaite n'est pas recommandée.
Grossesse
Des études chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction .
Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.
En clinique, il n'existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou ftotoxique du propofol lorsqu'il est administré pendant la grossesse.
En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser le propofol pendant la grossesse (sauf bien entendu en cas d'interruption de grossesse) sauf en cas de nécessité absolue.
Le propofol traverse le placenta et peut provoquer une dépression néonatale.
Allaitement
L'utilisation de propofol chez la femme qui allaite n'est pas recommandée. Des études ont montré que de petites quantités de propofol sont excrétées dans le lait des femmes allaitant. Par conséquent, les femmes ne doivent pas allaiter pendant les 24 heures qui suivent une administration de propofol. Le lait produit durant cette période devra être jeté.
Un surdosage accidentel provoquerait vraisemblablement une dépression respiratoire et cardiovasculaire.
La dépression respiratoire sera traitée par assistance respiratoire et oxygène. La dépression cardiovasculaire par mise en position déclive et, si elle est accentuée, par remplissage vasculaire et analeptiques cardiovasculaires.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
L'alfentanil potentialise très fortement l'effet hypnotique du propofol. Les doses d'induction et d'entretien doivent donc être diminuées en conséquence.
La présentation en seringue pré-remplie de 50 ml n'est pas adaptée dans la sédation des actes de courte durée et en complément d'anesthésie loco-régionale compte tenu des faibles concentrations et des faibles débits de perfusion utilisés dans ces indications.
Le dispositif DIPRIFUSOR-TCI n'est recommandé ni chez l'enfant, ni en sédation en unité de soins intensifs.
L'utilisation du propofol en émulsion injectable pour la sédation en Unités de Soins intensifs a été associée à un ensemble de troubles métaboliques et de défaillances organiques pouvant entraîner la mort. Chez certains patients, les événements suivants, dont l'association est caractéristique du syndrome de perfusion du propofol, ont été rapportés : acidose métabolique, rhabdomyolyse, hyperkaliémie, hépatomégalie, insuffisance rénale, hyperlipidémie, arythmie cardiaque, syndrome de Brugada (ECG de type sus-décalage du segment ST avec aspect en dôme), insuffisance cardiaque d'évolution rapide ne répondant généralement pas à un traitement par un agent inotrope. Ces effets ont été le plus souvent observés chez des patients présentant de graves lésions à la tête et chez des enfants atteints d'infections des voies respiratoires ayant reçu des doses supérieures à celles conseillées chez les adultes, pour la sédation en Unité de Soins Intensifs.
Les facteurs de risques qui paraissent les plus importants dans la survenue de ces événements sont les suivants : diminution de l'apport tissulaire en oxygène, lésion neurologique grave et/ou sepsis, fortes doses d'un ou de plusieurs des agents pharmacologiques suivants - vasoconstricteurs, stéroïdes, inotropes et/ou propofol (généralement à des doses supérieures à 4 mg/kg/h durant plus de 48 h).
Dans la mesure du possible, il est rappelé aux prescripteurs de ne pas dépasser la dose de 4 mg/kg/h. Les prescripteurs doivent être attentifs à ces évènements indésirables chez les patients ayant les facteurs de risque décrits ci-dessus et doivent arrêter immédiatement l'utilisation du propofol dès l'apparition des signes décrits précédemment. Tous les sédatifs et agents thérapeutiques utilisés en Unité de Soins Intensifs doivent être titrés pour assurer une délivrance optimale de l'oxygène et le maintien des paramètres hémodynamiques. Les patients présentant une pression intracrânienne élevée devront recevoir un traitement approprié pour assurer le maintien de la pression de perfusion cérébrale lors des modifications du traitement.
Des cas d'abus et de pharmacodépendance au propofol ont été rapportés notamment chez les professionnels de santé. Comme pour d'autres anesthésiques généraux, l'administration de propofol sans contrôle des voies aériennes peut entraîner des complications respiratoires fatales.
On observe lors de l'induction une chute de la pression artérielle qui peut être plus marquée qu'avec les anesthésiques usuels notamment chez les sujets de plus de 60 ans. Cette chute de la pression artérielle est d'autant plus marquée dans le cas d'une association avec des morphiniques intraveineux.
On observe fréquemment une apnée transitoire.
Comme avec d'autres anesthésiques intraveineux, il y aura lieu d'être prudent chez les patients présentant une défaillance cardiaque, respiratoire, rénale ou hépatique, ainsi qu'en cas d'hypovolémie ou d'altération sévère de l'état général.
La clairance du propofol est dépendante du débit sanguin; en conséquence, l'administration concomitante de médicaments ralentissant le débit cardiaque diminuera également la clairance du propofol.
L'utilisation du propofol est déconseillée chez les patients classés ASA IV compte tenu des effets dépresseurs cardio-vasculaires.
Epilepsie : s'assurer qu'avant l'anesthésie, tout patient épileptique a bien reçu son traitement anti comitial habituel. L'administration de propofol à des patients épileptiques connus peut augmenter le risque de survenue de crises convulsives.
Très rarement, l'utilisation de DIPRIVAN peut s'accompagner en post-opératoire d'un retard de réveil ou d'une phase de ré-endormissement pouvant elle-même s'accompagner d'une élévation du tonus musculaire. Bien que la récupération soit spontanée, une surveillance et une prise en charge adéquates de ces patients devront être mises en uvre pour permettre une récupération complète après l'utilisation de propofol.
Les effets du propofol disparaissent généralement au bout de 12 heures.
Il est nécessaire de prendre en compte la nature du geste réalisé, les traitements concomitants, l'âge et l'état du patient dans le cadre de recommandations concernant :
la nécessité de se faire accompagner lors du départ du lieu où l'administration du propofol a été réalisée ;
le délai nécessaire avant la reprise d'activités spécialisées ou à risque telle que la conduite de véhicule ;
l'utilisation d'autres agents pouvant entraîner une sédation (ex. benzodiazépines, opiacés, alcool).
Population pédiatrique
L'utilisation du propofol n'est pas recommandée chez les nouveaux nés en induction ou en entretien de l'anesthésie car cette catégorie de population n'a pas été complètement étudiée. Les données pharmacocinétiques indiquent que la clairance est considérablement réduite chez les nouveaux nés avec une variabilité inter-individuelle très élevée. Un surdosage relatif pourrait survenir lors de l'administration des doses recommandées pour les enfants plus âgés et provoquer une dépression cardiovasculaire sévère.
DIPRIVAN ne doit pas être utilisé chez les enfants âgés de moins de 16 ans pour la sédation en soins intensifs, étant donné que la sécurité et l'efficacité, pour la sédation dans ce groupe d'âge, n'ont pas été démontrées .
Etant donné la nature lipidique de l'émulsion de ce produit, il sera nécessaire d'en tenir compte chez les patients hyperlipidémiques et chez ceux pour lesquels ces émulsions doivent être administrées avec précaution.
Il est recommandé de surveiller le taux sanguin de lipides lorsque DIPRIVAN est administré à des patients considérés comme étant à risque de surcharge lipidique.
Si le suivi indique que les lipides sont insuffisamment éliminés de l'organisme, l'administration de DIPRIVAN devra être ajustée de façon appropriée.
Si le patient reçoit de façon concomitante d'autres lipides intraveineux, une réduction des quantités administrées doit être réalisée afin de prendre en compte les quantités de lipides apportées par DIPRIVAN 1 ml de DIPRIVAN 10 mg/ml (10 mg de propofol) contient 0,1 g de lipides.
Quelques cas de bradycardies, parfois sévères, et d'asystolies ont été rapportés. L'administration d'atropine doit être envisagée avant l'induction ou pendant l'entretien de l'anesthésie, notamment dans les situations où le tonus vagal est prédominant ou lorsque le propofol est associé à des médicaments susceptibles d'induire une bradycardie.
Des précautions particulières doivent être prises lors du traitement de patients atteints de maladies mitochondriales. Ces patients peuvent être sujets à des exacerbations de leur maladie lors de l'anesthésie, de la chirurgie ou des soins en unités de soins intensifs. Le maintien d'une normothermie, l'apport de glucides et une bonne hydratation sont recommandés pour ces patients. L'apparition rapide d'exacerbation de la maladie mitochondriale et du « syndrome de perfusion de propofol » peuvent être similaires.
DIPRIVAN ne possède pas de conservateur antimicrobien et est véhiculé dans une émulsion lipidique susceptible de favoriser la croissance microbienne en cas de non-respect strict des règles d'asepsie. DIPRIVAN doit être utilisé immédiatement après ouverture du récipient.
L'EDTA, excipient utilisé avec DIPRIVAN, chélate les ions métalliques, y compris le zinc et n'a pas d'action antimicrobienne ; par conséquent, la présence d'EDTA ne permet pas de réduire les risques de contamination bactérienne extrinsèque des émulsions lipidiques de propofol. Les règles d'asepsie usuelles doivent, par conséquent, être toujours strictement respectées.
Les règles d'asepsie s'appliquent pendant toute la durée d'utilisation, aussi bien au DIPRIVAN (mode de prélèvement et d'administration), qu'au matériel de perfusion (seringue et ligne de perfusion stériles).
La nécessité d'une supplémentation en zinc doit être envisagée en cas d'administration prolongée de propofol notamment chez les patients prédisposés à un déficit en zinc tels que les brûlés, lors de diarrhées et/ou de sepsis majeur.
DIPRIVAN et tout soluté administré sur la ligne de perfusion doit être injecté le plus près possible de la veine. DIPRIVAN ne doit pas être administré au travers d'un filtre antimicrobien.
DIPRIVAN et tout matériel de perfusion ou contenant le médicament sont à usage unique et réservés à un seul patient.
En accord avec les règles établies d'utilisation des émulsions lipidiques, une même perfusion de DIPRIVAN ne devra pas excéder 12 heures. A la fin de toute perfusion ou au plus tard après 12 heures d'utilisation, le réservoir contenant DIPRIVAN et le matériel de perfusion doivent être jetés et remplacés chaque fois que nécessaire.
Ce médicament contient du sodium. Le taux de sodium est inférieur à 1 mmol par flacon, c'est-à-dire « sans sodium ».
Ce médicament contient de l'huile de soja et peut provoquer des réactions d'hypersensibilité (urticaire, choc anaphylactique).
Analogues en Russie
эмульсия д/в/в введ.:
10 мг/мл
эмульсия д/в/в введ.:
10 мг/мл
эмульсия д/в/в введ.:
10 мг/мл
эмульсия д/в/в введ.:
1%
эмульсия д/инфузий:
10 мг/мл
эмульсия д/в/в введ.:
10 мг/мл, 20 мг/мл
Analogues en France
émulsion injectable (IV):
1 g, 10 mg, 20 mg, 200 mg, 500 mg
émulsion pour perfusion:
10 mg
émulsion injectable ou pour perfusion:
10 mg, 20 mg, 20,0 mg, 5 mg
émulsion injectable (IV):
10 mg, 20 mg
émulsion pour perfusion:
10 mg, 20 mg