SPIVA - Après une injection intraveineuse de propofol, l'effet hypnotique apparaît rapidement.
Le médicament SPIVA appartient au groupe appelés Non barbituriques
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - N01AX10
BAXTER HOLDING B.V (PAYS-BAS) - Spiva émulsion pour perfusion 10 mg , 2016-08-12
BAXTER HOLDING B.V (PAYS-BAS) - Spiva émulsion pour perfusion 20 mg , 2016-08-12
Spiva 10 mg/ml
émulsion pour perfusion 20 mg
BAXTER HOLDING B.V (PAYS-BAS)
Spiva 20 mg/ml
émulsion pour perfusion 20 mg
BAXTER HOLDING B.V (PAYS-BAS)
Propofol est un anesthésique général intraveineux à courte durée d'action, destiné aux indications suivantes :
induction et entretien de l'anesthésie générale chez l'adulte et l'enfant de plus de 3 ans ;
sédation pour des procédures diagnostiques et chirurgicales, seul ou en combinaison avec une anesthésie locale ou régionale chez l'adulte et l'enfant de plus de 3 ans ;
sédation de patients ventilés de plus de 16 ans en unité de soins intensifs.
Après une injection intraveineuse de propofol, l'effet hypnotique apparaît rapidement. Le délai d'induction de l'anesthésie est compris entre 30 et 40 secondes, en fonction de la vitesse d'injection. La durée d'action après l'administration d'un bolus unique est courte à cause de la rapidité de la métabolisation et de l'excrétion (4-6 minutes).
Avec le schéma posologique recommandé, on n'a observé aucune accumulation cliniquement significative de propofol après des injections répétées de bolus ou après une perfusion. Les patients reprennent rapidement conscience.
Une bradycardie et une hypotension peuvent survenir occasionnellement pendant l'induction de l'anesthésie, probablement à cause d'une absence d'activité vagolytique. La situation cardio-circulatoire se normalise généralement pendant l'entretien de l'anesthésie.
Population pédiatrique
Des études limitées sur la durée de l'anesthésie par le propofol chez l'enfant n'indiquent aucun changement des profils de sécurité et d'efficacité jusqu'à une durée de 4 heures. La littérature médicale sur l'utilisation chez l'enfant n'indique aucun changement de sécurité et d'efficacité pour les procédures longues.
Après administration intraveineuse, environ 98 % du propofol est lié aux protéines plasmatiques.
Après une administration unique de 3 mg/kg par voie intraveineuse, la clairance du propofol/kg de poids corporel augmente avec l'âge comme suit : La clairance médiane était nettement inférieure chez les nouveau-nés de moins de 1 mois (N=25) (20 ml/kg/min) par rapport aux enfants plus âgés (N=36, plage d'âge : 4 mois - 7 ans). En outre, la variabilité entre individus était importante chez les nouveau-nés (plage : 3,7 - 78 ml/kg/min). Comme ces données limitées d'étude indiquent une grande variabilité, il n'est pas possible d'émettre des recommandations de posologie pour cette classe d'âge.
Après l'administration d'un bolus intraveineux, le taux sanguin de propofol diminue rapidement suite à une distribution rapide dans les différents compartiments (phase-α). La demi-vie de distribution calculée est de 2 - 4 minutes.
Pendant l'élimination, la diminution du taux sanguin est plus lente. La plage de la demi-vie d'élimination pendant la phase-β est de 30 - 60 minutes. Un troisième compartiment profond apparaît ensuite, représentant la redistribution du propofol depuis des tissus faiblement vascularisés.
L'élimination est plus importante chez les enfants que chez les adultes.
La plage du volume central de distribution est de 0,2 - 0,79 l/kg de poids corporel, et la plage du volume de distribution à l'équilibre est de 1,8 - 5,3 l/kg de poids corporel. Propofol est largement distribué dans l'organisme et rapidement éliminé (clairance totale de 1,5 à 2 litres/minute). L'élimination s'effectue par des processus de métabolisation, principalement dans le foie (métabolisation dépendante du débit sanguin), pour former des glucuronides du propofol et des conjugués glucuronide et sulfate de son correspondant quinol. Tous les métabolites sont inactifs. Environ 88 % de la dose administrée est excrétée dans l'urine sous la forme de métabolites. Seulement 0,3 % de la dose administrée est excrétée inchangée dans l'urine.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Réactions de photosensibilisation, rash, très rares cas d'érythrodermie, photo-onycholyse, cas d'hyperpigmentation.
Affections du rein et des voies urinaires
Une hyperazotémie extra-rénale en relation avec un effet anti-anabolique et pouvant être majorée par l'association avec les diurétiques a été signalée avec les tétracyclines. Cette hyperazotémie n'a pas été observée à ce jour avec la doxycycline.
Affections du système immunitaire
Réactions allergiques (urticaire, rash, prurit, dème de Quincke, réaction anaphylactique, purpura rhumatoïde, péricardite, exacerbation d'un lupus érythémateux préexistant).
Affections du système nerveux
Une hypertension intracrânienne bénigne chez des adultes a été rapportée pendant un traitement par tétracyclines. Par conséquent, le traitement devrait être interrompu si une élévation de la tension intracrânienne est suspectée ou observée pendant un traitement par doxycycline.
Affections gastro-intestinales
Nausées/vomissements, dyspepsie (brûlures d'estomac/gastrite), pancréatite, colite pseudomembraneuse, colite à C. difficile, ulcère sophagiena, sophagite, diarrhée, glossite, entérocolite, lésions inflammatoires dans la région anogénitale, dysphagiea, douleurs abdominales, décoloration dentaire ou hypoplasie de l'email b.
a Survenue possible de dysphagie, d'sophagite, d'ulcérations sophagiennes, favorisées par la prise en position couchée et/ou avec une faible quantité d'eau.
b Une décoloration réversible et superficielle des dents définitives a été rapportée avec l'utilisation de la doxycycline mais la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles.
Affections hématologiques et du système lymphatique
Des cas de troubles hématologiques ont été décrits lors de traitement par des tétracyclines (anémie hémolytique, thrombocytopénie, neutropénie, éosinophilie).
Ne pas utiliser SPIVA :
chez les patients avec hypersensibilité connue au propofol, ou à un quelconque des excipients de l'émulsion ;
chez des patients allergiques à l'arachide ou au soja, en raison de la présence d'huile de soja ;
chez des patients de 16 ans ou moins pour une sédation en soins intensifs.
Grossesse
La sécurité du propofol pendant la grossesse n'a pas été établie. Il faut donc éviter l'utilisation du propofol chez les femmes enceintes sauf en cas de nécessité clairement établie. Il faut éviter l'administration d'une dose élevée (supérieure à 2,5 mg/kg de poids corporel pour l'induction ou supérieure à 6 mg/kg de poids corporel/h pour l'entretien de l'anesthésie).
AllaitementDes études menées sur les femmes allaitantes ont montré que le propofol est excrété en faibles quantités dans le lait maternel. Pendant les 24 heures qui suivent l'administration de propofol, les mères doivent donc interrompre l'allaitement et éliminer leur lait.
Un surdosage est susceptible de provoquer une dépression cardiovasculaire et respiratoire. La dépression respiratoire doit être traitée par une ventilation mécanique. Une dépression cardiovasculaire peut nécessiter de placer la tête du patient en position déclive et d'administrer des substituts plasmatiques et des vasoconstricteurs.
Propofol peut être utilisé en association avec d'autres médicaments pour une anesthésie (prémédications, anesthésiques volatils, analgésiques, paralysants neuromusculaires, anesthésiques locaux). À ce jour, on n'a rapporté aucune interaction sévère avec ces médicaments. Certains de ces médicaments à action centrale peuvent exercer un effet dépresseur circulatoire et respiratoire, ce qui entraîne une amplification des effets lors d'utilisation concomitante avec propofol.
Des doses plus faibles peuvent être nécessaires quand une anesthésie générale est effectuée en association avec une anesthésie régionale.
On a rapporté que l'utilisation concomitante de benzodiazépines, de parasympatholytiques ou d'anesthésiques par inhalation peut prolonger l'anesthésie et ralentir la fréquence respiratoire.
Après une prémédication supplémentaire avec des opioïdes, les effets sédatifs du propofol peuvent être amplifiés et prolongés, avec une plus grande incidence et une plus longue durée d'apnée.
Il faut prendre en compte que l'utilisation concomitante de propofol et de prémédications, d'anesthésiques volatiles ou d'analgésiques peut potentialiser l'anesthésie et les effets indésirables cardiovasculaires.
L'administration concomitante de médicaments dépresseurs du système nerveux central (par exemple l'alcool, les anesthésiques généraux, les analgésiques opiacés) peut amplifier leurs effets sédatifs. Une dépression respiratoire et cardiovasculaire grave peut survenir quand propofol est associé à des médicaments dépresseurs du système nerveux central.
Après une administration de fentanyl, le taux sanguin du propofol peut augmenter temporairement, avec une augmentation dans de la fréquence des apnées.
Une bradycardie et un arrêt cardiaque peuvent survenir après un traitement avec du suxaméthonium ou de la néostigmine.
Chez les patients traités avec de la ciclosporine, une leuco-encéphalopathie a été rapportée une association avec l'administration d'émulsions lipidiques comme le propofol.
Propofol doit être administré avec prudence et à une vitesse réduite chez les patients souffrant d'insuffisance cardiaque, respiratoire, rénale ou hépatique, chez les patients âgés, affaiblis, hypovolémiques ou épileptiques, ou chez les patients avec trouble de la conscience . L'élimination de propofol est dépendante de la circulation sanguine ; l'administration concomitante d'un médicament qui réduit le débit cardiaque réduit également l'élimination du propofol.
Une insuffisance cardiaque, circulatoire, pulmonaire ou une hypovolémie doit être compensée avant l'administration de Propofol.
Avant l'anesthésie d'un patient épileptique, il faut vérifier qu'il a reçu un traitement anti-épileptique. Bien que plusieurs études aient démontré une efficacité dans le traitement de l'état de mal épileptique, l'administration de propofol à des patients épileptiques peut également augmenter le risque de convulsions.
Propofol ne doit pas être administré à des patients avec insuffisance cardiaque avancé ou autre maladie grave du myocarde, ou alors avec une grande prudence et un monitorage intensif.
Le risque de vagotonie relative peut être augmenté parce que le propofol n'a pas d'activité vagolytique. Le propofol a été associé à de la bradycardie (parfois profonde) et également à une asystole. Il faut envisager l'administration intraveineuse d'un anticholinergique avant l'induction, ou pendant l'entretien de l'anesthésie surtout dans les situations où un tonus vagal est susceptible d'être prédominant ou quand Propofol est utilisé en association avec d'autres médicaments susceptibles d'induire une bradycardie.
Le propofol est déconseillé pour une sismothérapie.
Comme avec d'autres sédatifs, des mouvements involontaires du patient peuvent survenir quand propofol est utilisé pour une sédation lors d'interventions chirurgicales. Ces mouvements peuvent être dangereux pour le site opératoire en cas de procédure nécessitant une immobilité.
Faire preuve de prudence chez les patients qui présentent des troubles du métabolisme des lipides ou d'autres affections dans lesquelles les émulsions huileuses doivent être utilisées avec précaution. Si des patients reçoivent une nutrition parentérale, il faut tenir compte de la formulation de propofol pour la perfusion de lipides : 1,0 ml de propofol contient 0,1 gramme de lipide.
Les lipides doivent être monitorés après 2 jours en unité de soins intensifs.
En raison des doses plus élevées habituellement utilisées chez les patients présentant un surpoids important, il convient de prendre en considération le risque d'effets hémodynamiques indésirables sur le système cardiovasculaire.
Une attention particulière doit être apportée chez les patients avec une hypertension intracrânienne et une tension artérielle moyenne basse car il existe un risque de diminution importante de la pression de perfusion intracérébrale.
Pour réduire la douleur au niveau du site d'injection pendant l'induction d'anesthésie avec propofol, on peut injecter de la lidocaïne avant l'émulsion de propofol.
Ne pas utiliser de solution de lidocaïne chez les patients qui présentent une porphyrie héréditaire aiguë.
Population pédiatrique
L'utilisation de propofol est déconseillée chez le nouveau-né, cette population n'ayant pas été complètement étudiée. Les données pharmacocinétiques indiquent que l'élimination est fortement réduite chez le nouveau-né, avec une grande variabilité interindividuelle. L'administration de doses recommandées pour les enfants plus âgés pourrait entraîner un surdosage relatif, avec une dépression cardiovasculaire grave.
L'administration de propofol par un système d'anesthésie intraveineuse à objectif de concentration (AIVOC) est déconseillée pour l'entretien de l'anesthésie générale chez l'enfant.
SPIVA 20 mg/ml, émulsion injectable/pour perfusion est déconseillé pour l'anesthésie générale chez l'enfant de moins de 3 ans parce que sa concentration à 2 % est difficile à titrer chez le jeune enfant à cause des volumes extrêmement faibles requis. Pour l'enfant de 1 mois à 3 ans, il faut envisager l'utilisation de propofol 10 mg/ml, émulsion injectable/pour perfusion. Propofol est déconseillé pour l'anesthésie générale chez les nouveau-nés de moins d'un mois.
La sécurité du propofol pour la sédation de fond chez l'enfant de moins de 16 ans n'a pas été établie.
Bien qu'aucune relation causale n'ait été établie, des effets indésirables graves (y compris des cas avec issue fatale) ont été rapportés avec l'utilisation hors indication de propofol en sédation de fond chez des patients de moins de 16 ans. Ces effets concernaient en particulier le développement d'une acidose métabolique, d'une hyperlipémie, d'une rhabdomyolyse et/ou d'une insuffisance cardiaque. Ces effets étaient plus fréquemment observés chez des enfants, atteints d'infections du tractus respiratoire, qui avaient reçu des doses supérieures à celles conseillées chez l'adulte pour la sédation en unité de soins intensifs. De même, de très rares cas d'acidose métabolique, de rhabdomyolyse, d'hyperkaliémie et/ou d'insuffisance cardiaque d'évolution rapide (dans certains cas avec issue fatale) ont été rapportés chez des adultes traités pendant plus de 58 heures à des doses supérieures à 5 mg de propofol/kg de poids corporel/h. Cette dose est supérieure à la dose maximale de 4 mg de propofol/kg de poids corporel/h actuellement recommandée pour la sédation en unité de soins intensifs. La plupart des patients concernés (mais pas tous) présentaient des lésions graves de la tête avec une pression intracrânienne (PIC) élevée. Dans ces cas, l'insuffisance cardiaque ne répondait généralement pas au traitement de soutien inotrope.
Dans la mesure du possible, il est recommandé aux médecins de ne pas dépasser la posologie de 4 mg de propofol/kg de poids corporel/h. Les prescripteurs doivent être attentifs à ces effets indésirables potentiels et envisager une diminution de la posologie du propofol ou le passage à un autre sédatif au premier signe d'apparition des symptômes. Les patients dont la PIC est élevée doivent bénéficier d'un traitement approprié pour soutenir la pression de perfusion cérébrale pendant ces modifications de traitement.
Faire preuve de prudence lors d'utilisation du propofol pour l'anesthésie de jeunes enfants de moins de 3 ans ; on ne dispose cependant actuellement d'aucune donnée indiquant des différences de sécurité significatives par rapport aux enfants de plus de 3 ans.
Dans des cas isolés, il peut apparaître une phase d'inconscience postopératoire, pouvant être accompagnée d'une augmentation du tonus musculaire. L'apparition d'un tel événement n'est pas liée au statut d'éveil du patient. Bien que le retour à la conscience soit spontané, les patients inconscients doivent faire l'objet d'une étroite surveillance.
La récupération complète du patient après une anesthésie générale doit être confirmée avant sa sortie.
Ce médicament contient de l'huile de soja et peut provoquer des réactions d'hypersensibilité (urticaire, choc anaphylactique).
Ce médicament contient du sodium. Le taux de sodium est inférieur à 1 mmol par 100 ml, c'est à dire essentiellement exempt de sodium.
Analogues en Russie
эмульсия д/в/в введ.:
10 мг/мл
эмульсия д/в/в введ.:
10 мг/мл
эмульсия д/в/в введ.:
10 мг/мл
эмульсия д/в/в введ.:
1%
эмульсия д/инфузий:
10 мг/мл
эмульсия д/в/в введ.:
10 мг/мл, 20 мг/мл
Analogues en France
émulsion injectable (IV):
1 g, 10 mg, 20 mg, 200 mg, 500 mg
émulsion pour perfusion:
10 mg
émulsion injectable ou pour perfusion:
10 mg, 20 mg, 20,0 mg, 5 mg
émulsion injectable (IV):
10 mg, 20 mg
émulsion pour perfusion:
10 mg, 20 mg