EVALOTAB - Le cefpodoxime proxétil est un antibiotique semi-synthétique de la famille des bêta-lactamines, du groupe des céphalosporines orales de troisième génération, prodrogue du cefpodoxime.
Le médicament EVALOTAB appartient au groupe appelés Céphalosporines - 3 génération
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - J01DD13
VENIPHARM (FRANCE) - Evalotab poudre pour suspension buvable 40 mg , 2008-07-29
Evalotab ENFANTS ET NOURRISSONS 40 mg/5 ml
poudre pour suspension buvable 40 mg
VENIPHARM (FRANCE)
La posologie moyenne est de 8 mg/kg/jour répartis en 2 administrations à 12 heures d'intervalle. La dose par prise est indiquée sur la seringue pour administration orale, par les graduations correspondant au poids de l'enfant en kg (graduations de 5 à 25 kg). La dose par prise se lit donc directement. Ainsi, le point indiqué correspond à la dose pour une prise. Deux prises par jour sont nécessaires. Par exemple, la graduation n°12 correspond à la dose à administrer par prise pour un enfant de 12 kg, et ce, deux fois par jour. |
Elles procèdent de l'activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques du cefpodoxime.
Elles sont limitées chez l'enfant au traitement des infections dues aux germes sensibles au cefpodoxime et notamment:
Otites moyennes aiguës,
Angines documentées à streptocoque A bêta-hémolytique,
Sinusites,
Infections respiratoires basses.
Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.
Le cefpodoxime proxétil est un antibiotique semi-synthétique de la famille des bêta-lactamines, du groupe des céphalosporines orales de troisième génération, prodrogue du cefpodoxime.
Après administration par voie orale, le cefpodoxime proxétil est absorbé en milieu intestinal et rapidement hydrolysé par des estérases non spécifiques en cefpodoxime, antibiotique bactéricide.
Le mécanisme d'action du cefpodoxime repose sur l'inhibition de la synthèse des parois bactériennes. Le cefpodoxime est stable vis à vis de nombreuses bêta-lactamases.
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
S £ 1 mg/l et R > 2 mg/l
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :
Catégories | Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes) |
ESPÈCES SENSIBLES | |
Aérobies à Gram positif | |
Corynebacterium diphtheriae | |
Streptococcus | |
Streptococcus pneumoniae | 20 - 60 % |
Aérobies à Gram négatif | |
Branhamella catarrhalis | |
Citrobacter koseri | |
Escherichia coli | |
Haemophilus influenzae | |
Klebsiella | 0 - 30 % |
Neisseria gonorrhoeae | |
Pasteurella | |
Proteus mirabilis | |
Proteus vulgaris | 29 - 38 % |
Providencia | |
Anaérobies | |
Fusobacterium | 10 - 20 % |
Prevotella | 30 - 70 % |
Propionibacterium acnes | |
ESPÈCES MODÉRÉMENT SENSIBLES | |
(in vitro de sensibilité intermédiaire) | |
Aérobies à Gram positif | |
Staphylococcus méti-S |
Catégories | |
ESPÈCES RÉSISTANTES | |
Aérobies à Gram positif | |
Entérocoques | |
Listeria monocytogenes | |
Staphylococcus méti-R * | |
Aérobies à Gram négatif | |
Acinetobacter | |
Citrobacter freundii | |
Enterobacter | |
Morganella morganii | |
Pseudomonas | |
Serratia | |
Anaérobies | |
Bacteroides fragilis | |
Clostridium | |
Peptostreptococcus |
* La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 % de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.
CHEZ L'ADULTE
Absorption
L'absorption du cefpodoxime proxétil administré par voie orale au sujet à jeun, sous forme d'un comprimé correspondant à 100 mg de cefpodoxime, est de 40 à 50%.
Celle-ci est augmentée par la prise d'aliments de sorte qu'il est recommandé que le produit soit administré au cours des repas.
Distribution
Concentrations plasmatiques:
Après administration par voie orale d'une dose unique de 100 mg, les concentrations plasmatiques maximales de cefpodoxime (Cmax) sont de 1 mg/l à 1,2 mg/l. Après administration d'une dose de 200 mg, les concentrations plasmatiques maximales sont de 2,2 à 2,5 mg/l. Dans les deux cas (100 ou 200 mg), elles sont atteintes (Tmax) en 2 à 3 heures. Les concentrations résiduelles à 12 heures sont respectivement de 0.08 mg/l et de 0.18 mg/l après administration de 100 mg et de 200 mg.
Après administration pendant 14,5 jours de 100 à 200 mg, 2 fois par jour, les paramètres pharmacocinétiques plasmatiques du cefpodoxime ne sont pas modifiés, traduisant l'absence d'accumulation du principe actif.
Le volume de distribution du cefpodoxime est de 30-35 l chez le sujet sain jeune (=0,43 l/kg).
Fixation aux protéines plasmatiques Le taux de fixation du cefpodoxime est de l'ordre de 40% et se fait principalement sur l'albumine. Cette fixation est de type non saturable.
Diffusion humorale et tissulaire
Le cefpodoxime a une bonne diffusion dans le parenchyme pulmonaire, la muqueuse bronchique, le liquide pleural, les amygdales et le liquide interstitiel.
4 à 7 heures après une prise unique de 100 mg, les concentrations amygdaliennes sont de 0,24 à 0,1 µg/g (20 à 25 % des concentrations plasmatiques).
Après une prise unique de 200 mg de cefpodoxime, les concentrations dans le liquide interstitiel sont de 1.5 à 2.0 mg/l (80% des concentrations plasmatiques).
3 à 12 heures après une prise unique de 200 mg de cefpodoxime, les concentrations dans le poumon sont de 0,6 à 0,2 µg/g; dans la plèvre, elles sont de 0,6 à 0,8 mg/l.
Dans la muqueuse bronchique, entre 1 et 4 heures après administration de 200 mg, les concentrations de cefpodoxime sont aux alentours de 1 µg/g (40 à 45% des concentrations plasmatiques).
Les concentrations mesurées sont supérieures aux CMI des microorganismes sensibles.
Biotransformation et élimination
Après absorption, le métabolite principal est le cefpodoxime, résultant de l'hydrolyse du cefpodoxime proxétil;
Le cefpodoxime est très peu métabolisé;
Après absorption du cefpodoxime proxétil, 80% du cefpodoxime libéré sont éliminés sous forme inchangée dans les urines.
La demi-vie d'élimination du cefpodoxime est en moyenne de 2,4 heures.
Sujets à risque
Les paramètres pharmacocinétiques du cefpodoxime sont très légèrement modifiés chez le sujet âgé à fonction rénale normale. Toutefois, la faible augmentation des concentrations sériques maximales et de la demi-vie d'élimination ne justifie aucune réduction de posologie dans ce type de population, sauf chez les sujets dont la clairance rénale est inférieure à 40 ml/min.
En cas d'insuffisance rénale, correspondant à une clairance de la créatinine inférieure à 40 ml/min, l'augmentation de la demi-vie d'élimination plasmatique et des concentrations plasmatiques maximales conduit à réduire la dose de moitié en l'administrant en une seule prise quotidienne.
En cas d'insuffisance hépatique, les faibles modifications cinétiques observées ne justifient pas une adaptation spécifique de la posologie.
CHEZ L'ENFANT:
Après administration par voie orale d'une dose unique de 5 mg/kg (200 mg maximum) exprimée en cefpodoxime, à des sujets âgés de 4 à 12 ans, les concentrations plasmatiques maximales de cefpodoxime (Cmax) sont en moyenne de 2.6 mg/l. Elles sont atteintes en 2 à 4 heures.
Chez les patients de moins de 2 ans lors d'une administration répétée de 5 mg/kg toutes les 12 heures, les concentrations plasmatiques moyennes, 2 heures après administration, sont comprises entre 2,7 mg/l (1mois-6 mois) et 2,0 mg/l (7 mois-2 ans).
Chez les patients âgés de 1 mois à 12 ans après administration répétée de 5 mg/kg toutes les 12 heures, les concentrations plasmatiques résiduelles de cefpodoxime (C12h) à l'état d'équilibre sont comprises entre 0,2 à 0,3 mg/l (1mois-2 ans) et 0,1 mg/l (2 ans- 12 ans).
Il s'agit le plus souvent de:
diarrhée,
vomissements,
douleurs abdominales,
rash, dème de Quincke.
Ont été également rapportés quelques rares cas de:
manifestations digestives: comme avec d'autres antibiotiques à large spectre, de rares cas d'entérocolite avec diarrhée sanglante ont été rapportés ainsi que de rares cas de colite pseudomembraneuse,
manifestations hépato-biliaires: élévation modérée des transaminases ASAT et ALAT,
manifestations allergiques: éruptions cutanées, prurit, urticaire, choc anaphylactique,
manifestations cutanées: éruptions diverses, éruption bulleuse localisée,érythème polymorphe, syndrome de Stevens-Johnson et syndrome de Lyell,
céphalées,
sensations de vertiges,
manifestations rénales: augmentation modérée de la créatinine,
manifestations hématologiques: baisse de l'hémoglobine, thrombocytopénie, neutropénie et hyperéosinophilie, agranulocytose exceptionnelle.
Ce médicament NE DOIT JAMAIS ETRE UTILISE:
en cas d'allergie connue aux antibiotiques du groupe des céphalosporines,
en raison de la présence d'aspartam, ce médicament est contre-indiqué en cas de phénylcétonurie.
En l'absence de toute expérience à ce jour, le traitement symptomatique habituel sera initié.
En cas de surdosage et notamment chez l'insuffisant rénal, il y a un risque d'encéphalopathie réversible.
Modification du pH gastrique
Augmentation du pH gastrique: les anti-H2 (ranitidine) et anti-acides (hydroxyde d'aluminium, bicarbonate de sodium) conduisent à une diminution de la biodisponibilité.
En revanche, une diminution du pH gastrique (pentagastrine) provoque une augmentation de la biodisponibilité.
Les conséquences cliniques restent à établir.
Problèmes particuliers du déséquilibre de l'INR
De nombreux cas d'augmentation de l'activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l'âge et l'état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l'INR. Cependant, certaines classes d'antibiotiques sont davantage impliquées: il s'agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.
Mises en garde spéciales
La survenue de toute manifestation allergique impose l'arrêt du traitement.
La prescription de céphalosporines nécessite un interrogatoire préalable, l'allergie aux pénicillines étant croisée avec celle aux céphalosporines dans 5 à 10% des cas:
L'utilisation des céphalosporines doit être extrêmement prudente chez les patients pénicillinosensibles: une surveillance médicale stricte est nécessaire dès la première administration.
L'emploi des céphalosporines est à proscrire formellement chez les sujets ayant des antécédents d'allergie de type immédiat aux céphalosporines. En cas de doute, la présence du médecin auprès du patient est indispensable à la première administration, afin de traiter l'accident anaphylactique possible.
Les réactions d'hypersensibilité (anaphylaxie) observées avec ces deux types de bêta-lactamines peuvent être graves et parfois fatales.
La survenue d'un épisode diarrhéique peut être symptomatique, de façon exceptionnelle, d'une colite pseudo-membraneuse dont le diagnostic repose sur la coloscopie. Cet accident, rare avec les céphalosporines, impose l'arrêt immédiat du traitement et la mise en route d'une antibiothérapie spécifique appropriée (vancomycine). Dans ce cas, l'administration de produits favorisant la stase fécale doit absolument être évitée.
Ce médicament contient 0,25g de saccharose par dose-graduation dont il faut tenir compte dans la ration journalière en cas de régime pauvre en sucre ou de diabéte. L'utilisation de ce médicament est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au saccharose
Précautions d'emploi
Chez les patients allergiques à d'autres bêta-lactamines, il faut tenir compte de la possibilité d'allergie croisée.
En cas d'insuffisance rénale sévère, il peut être nécessaire d'adapter la dose quotidienne en fonction de la clairance de la créatinine .
Ce médicament ne doit pas être utilisé chez l'enfant de moins de 15 jours, en l'absence d'études précises.
Interactions avec les examens de laboratoire
Comme avec d'autres antibiotiques à large spectre, l'utilisation prolongée de cefpodoxime proxétil peut entraîner une sélection des germes non sensibles, ce qui peut nécessiter l'interruption du traitement.
Interactions avec les examens de laboratoires:
Une positivation du test de Coombs a été décrite au cours du traitement par les céphalosporines.
Il peut se produire une réaction faussement positive lors de la recherche de glucose dans les urines avec des substances réductrices, mais non lorsqu'on utilise des méthodes à la glucose oxydase.
Analogues en Russie
таб., покр. плен. обол.:
100 мг, 200 мг
таб., покр. плен. обол.:
200 мг
Analogues en France
poudre pour suspension buvable:
40 mg
comprimé pelliculé:
100 mg, 100,00 mg, 200 mg
poudre pour suspension buvable:
40 mg
granulés pour suspension buvable:
4,800 g, 40 mg
poudre pour suspension buvable:
40 mg
poudre pour suspension buvable:
40 mg
comprimé pelliculé:
100 mg
granulés pour suspension buvable:
4,800 g
comprimé pelliculé:
100 mg