GELISTROL - , gel vaginal contient de l'estriol de synthèse, qui est chimiquement et biologiquement identique à l'estriol humain.
Le médicament GELISTROL appartient au groupe appelés Estrogènes
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - G03CA04
ITALFARMACO (ESPAGNE) - Gelistrol gel vaginal 50 microgrammes , 2010-11-05
Gelistrol 50 microgrammes/g
gel vaginal 50 microgrammes
ITALFARMACO (ESPAGNE)
Traitement local de la sécheresse vaginale chez les femmes ménopausées présentant une atrophie vaginale.
GELISTROL, gel vaginal contient de l'estriol de synthèse, qui est chimiquement et biologiquement identique à l'estriol humain. L'estriol exerce ses effets biologiques et pharmacologiques en agissant sur des récepteurs des estrogènes (RE). Il présente une affinité de liaison relativement élevée pour les récepteurs des estrogènes (RE) présents dans les tissus vaginaux et vésicaux, et une affinité de liaison relativement faible pour ceux présents dans les tissus mammaires et endométriaux. Ainsi, la liaison de l'estriol aux récepteurs endométriaux des estrogènes n'est pas assez forte pour entraîner une véritable prolifération avec une seule administration quotidienne d'estriol, alors que sa liaison aux récepteurs vaginaux des estrogènes est suffisante pour exercer un effet trophique vaginal maximal en n'utilisant qu'une très faible dose d'estriol.
Chez les femmes ménopausées, la diminution des taux d'estrogènes entraîne sécheresse, démangeaisons et fréquentes irritations au niveau des parties génitales. En traitement vaginal local, l'estriol agit directement sur les tissus sensibles aux estrogènes dans le système génito-urinaire inférieur, et soulage ainsi les symptômes de l'atrophie vaginale. L'estriol induit la normalisation de l'épithélium urétral, cervical et vaginal, et restaure ainsi la microflore normale et le pH physiologique du vagin. Par ailleurs, l'estriol augmente la résistance des cellules épithéliales vaginales à l'infection et à l'inflammation, et diminue l'incidence des affections urogénitales.
L'estriol peut être utilisé dans le traitement des affections et symptômes vaginaux (sécheresse vaginale, démangeaisons, inconfort et dyspareunies) associés à la carence estrogénique de la ménopause (qu'elle soit naturelle ou induite chirurgicalement).
Un essai clinique randomisé versus placebo a montré que l'application vaginale d'une faible dose d'estriol (50 mcg par application) améliore significativement l'indice de maturation de l'épithélium vaginal, le pH vaginal et les symptômes de l'atrophie vaginale tels que la fragilité, la sécheresse et la pâleur de la muqueuse et l'aplatissement des plis. L'analyse des réponses par symptôme (critère secondaire) a permis de constater que la signification statistique était atteinte pour la sécheresse vaginale, mais pas pour la dyspareunie, le prurit vaginal, les brûlures et la dysurie, après 12 semaines de traitement.
Après une première application de GELISTROL 50 mcg/g, gel vaginal, l'estriol est rapidement absorbé. La concentration plasmatique d'estriol atteint son pic de 106 ± 63 pg/ml dans les 2 heures qui suivent l'application (entre 0,5 et 4 h) puis diminue de façon mono-exponentielle, avec une demi-vie moyenne de 1,65 ± 0,82 h.
Après 21 jours de traitement répété avec GELISTROL, l'absorption diminue significativement et l'exposition systémique à l'estriol est pratiquement négligeable. Les taux d'estriol étaient inférieurs à la limite de quantification pour tous les sujets testés 24 heures après l'application d'une dose de GELISTROL.
L'estriol est lié à 90 % à l'albumine plasmatique, et très peu à la protéine de transport des hormones sexuelles (SHBG). Le métabolisme de l'estriol consiste principalement en des mécanismes de conjugaison et de déconjugaison dans la circulation entéro-hépatique. La majeure partie de l'estriol est excrétée dans les urines sous forme conjuguée. Seule une petite fraction (≤ 2 %) est excrétée dans les fèces, principalement sous forme non conjuguée.
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients.
Cancer du sein connu ou suspecté ou antécédents de cancer du sein.
Tumeurs malignes estrogéno-dépendantes connues ou suspectées (exemple: cancer de l'endomètre).
Hémorragie génitale non diagnostiquée.
Hyperplasie endométriale non traitée.
Antécédents de maladie thromboembolique veineuse idiopathique ou présence de maladie thromboembolique veineuse (thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire).
Accident thromboembolique artériel récent ou en évolution (exemples: angor, infarctus du myocarde).
Affection hépatique aiguë ou antécédents d'affection hépatique, jusqu'à normalisation des tests hépatiques
Porphyrie.
Grossesse
GELISTROL 50 mcg/g, gel vaginal n'a pas d'indication au cours de la grossesse.
La découverte d'une grossesse au cours du traitement par GELISTROL 50 mcg/g, gel vaginal impose l'arrêt immédiat du traitement.
Aucune donnée clinique sur des grossesses exposées à l'estriol n'est disponible.
A ce jour, la plupart des études épidémiologiques n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène ou ftotoxique chez les femmes enceintes ayant subi une exposition involontaire.
AllaitementGELISTROL 50 mcg/g, gel vaginal n'a pas d'indication au cours de l'allaitement.
La toxicité de l'estriol est très faible. Un surdosage avec GELISTROL 50 mcg/g, gel vaginal est très improbable après application vaginale. L'ingestion accidentelle d'une dose importante de gel peut provoquer des nausées, des vomissements et des saignements vaginaux chez les femmes. Il n'existe pas d'antidote spécifique. Si nécessaire, un traitement symptomatique doit être instauré.
Aucune étude d'interaction entre GELISTROL 50 mcg/g, gel vaginal et d'autres médicaments n'a été réalisée. En raison de l'application locale à faible dose du gel GELISTROL, aucune interaction cliniquement significative n'est attendue.
Dans l'indication du traitement des symptômes de la post-ménopause, l'estrogénothérapie locale ne doit être instaurée que si les troubles sont perçus par la patiente comme altérant sa qualité de vie. Comme avec tout produit à base d'estrogènes, une évaluation minutieuse du rapport bénéfice/risque doit être effectuée au moins une fois par an. L'estrogénothérapie peut être poursuivie tant que le bénéfice est supérieur au risque encouru.
GELISTROL 50 mcg/g, gel vaginal ne doit pas être associé à des préparations estrogéniques administrées en traitement systémique, car il n'existe aucune étude sur la sécurité et les risques liés aux concentrations en estrogènes atteintes en traitement combiné.
L'applicateur vaginal peut occasionner des traumatismes locaux mineurs, notamment chez les femmes souffrant d'une atrophie vaginale importante.
Excipients
GELISTROL 50 mcg/g, gel vaginal contient du parahydroxybenzoate de méthyle sodique (E 219) et du parahydroxybenzoate de propyle sodique (E 217), qui peuvent causer des réactions allergiques (éventuellement retardées).
Examen clinique/surveillance
Avant de débuter ou de recommencer un traitement avec estriol, il est indispensable de recueillir les antécédents médicaux personnels et familiaux de la patiente. Un examen clinique et gynécologique complet (avec examen mammaire et pelvien) doit être pratiqué, en tenant compte des antécédents médicaux de la patiente et des contre-indications et mises en garde concernant le traitement.
Pendant toute la durée du traitement, il est recommandé d'effectuer des examens réguliers, dont la nature et la fréquence seront adaptées à chaque femme. Les femmes doivent être informées du type d'anomalies mammaires à signaler à leur médecin ou à leur infirmière.
Il est recommandé que les examens, y compris une mammographie, soient pratiqués selon les recommandations en vigueur, et adaptés à chaque patiente.
Toute infection vaginale doit être traitée avant le début du traitement par GELISTROL 50 mcg/g, gel vaginal.
Conditions nécessitant une surveillance
Si l'une des affections suivantes survient, est survenue précédemment, et/ou s'est aggravée au cours d'une grossesse ou d'un précédent traitement hormonal, la patiente devra être étroitement surveillée. Les affections suivantes peuvent réapparaître ou s'aggraver au cours du traitement par GELISTROL 50 mcg/g, gel vaginal, en particulier:
léiomyome (fibrome utérin) ou endométriose;
antécédent ou présence de facteurs de risque thromboemboliques ;
facteurs de risque de tumeurs estrogéno-dépendantes, par exemple: 1er degré d'hérédité pour le cancer du sein;
hypertension artérielle;
troubles hépatiques (par exemple: adénome hépatique);
diabète avec ou sans atteinte vasculaire;
lithiase biliaire;
migraines ou céphalées (sévères);
lupus érythémateux disséminé (LED);
antécédent d'hyperplasie endométriale ;
épilepsie;
asthme;
otospongiose.
Arrêt immédiat du traitement
Le traitement doit être arrêté immédiatement en cas de survenue d'une contre-indication ou dans les cas suivants:
ictère ou altération de la fonction hépatique;
augmentation significative de la pression artérielle;
céphalée de type migraine inhabituelle;
grossesse.
Hyperplasie endométriale
En cas d'administration d'estrogènes seuls per os, le risque d'hyperplasie endométriale et de cancer de l'endomètre dépend à la fois de la durée d'utilisation et de la dose d'estrogène utilisée. Le risque d'hyperplasie endométriale ou de cancer de l'utérus n'augmente pas en cas d'administration vaginale d'estriol. Cependant, en cas d'administration prolongée, il est recommandé d'effectuer des examens réguliers, en prêtant une attention particulière aux symptômes évocateurs d'hyperplasie endométriale ou de tumeur maligne de l'endomètre.
La survenue de métrorragies ou de « spottings » au cours du traitement doit faire rechercher une pathologie sous-jacente. Cette démarche peut nécessiter une biopsie endométriale afin d'éliminer une pathologie maligne.
La stimulation estrogénique non compensée peut conduire à une transformation prémaligne des foyers résiduels d'endométriose. Ce médicament doit donc être prescrit avec précaution chez les femmes ayant subi une hystérectomie suite à une endométriose, notamment chez celles ayant une endométriose résiduelle.
Cancer de l'ovaire, de l'utérus ou du sein
Le traitement systémique par estrogènes peut augmenter le risque de certains types de cancer, en particulier du sein, de l'ovaire et de l'utérus. GELISTROL 50 mcg/g, gel vaginal pour application locale, qui contient une faible dose d'estriol, ne semble pas augmenter le risque de cancer.
Accidents thrombo-emboliques veineux, accidents vasculaires cérébraux et maladie coronarienne
Le traitement hormonal substitutif avec des préparations à action systémique augmente le risque de thrombo-embolie veineuse (TEV), d'accident vasculaire cérébral et de maladie coronarienne. GELISTROL 50 mcg/g, gel vaginal pour application locale, qui contient une faible dose d'estriol, ne semble pas accroître le risque de TEV, d'accident vasculaire cérébral et de maladie coronarienne.
Les facteurs de risques reconnus pour les TEV sont: antécédents personnels ou familiaux, obésité sévère (IMC > 30 kg/m2) et lupus érythémateux disséminé (LED). En revanche, il n'existe aucun consensus sur le rôle possible des varices sur le risque thrombo-embolique veineux. Il est recommandé de surveiller étroitement les patientes présentant ces facteurs de risque.
Autres précautions d'emploi
Les estrogènes à effets systémiques pouvant provoquer une rétention hydrique ou une augmentation de la concentration de triglycérides dans le plasma, les patientes présentant, respectivement, une insuffisance rénale ou cardiaque ou une hypertriglycéridémie préexistante doivent être étroitement surveillées pendant les premières semaines du traitement. GELISTROL 50 mcg/g, gel vaginal pour application locale contenant une faible dose d'estriol, il est peu probable qu'il ait des effets systémiques.
Les patientes atteintes d'insuffisance rénale sévère doivent être étroitement surveillées en raison de l'augmentation possible des taux circulants d'estriol.
Analogues en Russie
суппозитории вагинальн.:
0.5 мг
таб.:
2 мг
крем вагинальн.:
1 мг/г
суппозитории вагинальн.:
0.5 мг
суппозитории вагинальн.:
0.5 мг
крем вагинальн.:
0.1%
суппозитории вагинальн.:
0.5 мг
суппозитории вагинальн.:
0.5 мг
Analogues en France
gel vaginal:
50 microgrammes
gel vaginal:
50 microgrammes
crème vaginale:
0,1 g
comprimé:
1 mg
crème vaginale:
0,10 g
ovules vaginaux:
0,5 mg
crème vaginale:
0,1 g