Résumé des caractéristiques du médicament - KENACORT RETARD

Langue

- Français

KENACORT RETARD

KENACORT RETARD - Les glucocorticoïdes physiologiques (cortisone et hydrocortisone) sont des hormones métaboliques essentielles.

Le médicament KENACORT RETARD appartient au groupe appelés Glucocorticoïdes

Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - H02AB08

Substance active: ACÉTONIDE DE TRIAMCINOLONE
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

BRISTOL MYERS SQUIBB (FRANCE) - Kenacort retard suspension injectable 40,0 mg , 1997-11-20

BRISTOL MYERS SQUIBB (FRANCE) - Kenacort retard suspension injectable 80,0 mg , 1997-11-20


Kenacort retard 40 mg/1 ml

suspension injectable 80,0 mg

BRISTOL MYERS SQUIBB (FRANCE)

Kenacort retard 80 mg/2 ml

suspension injectable 80,0 mg

BRISTOL MYERS SQUIBB (FRANCE)



Сlassification pharmacothérapeutique :




Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • suspension injectable : 40,0 mg, 80,0 mg

Dosage

Posologie
Cette spécialité n'est pas adaptée à l'administration par voie inhalée par nébulisateur.
Ne pas injecter en intratendineux.
Cette spécialité n'est pas adaptée à l'injection intraveineuse, intraturbinale, sous-conjonctivale, sous‑tenonienne, rétrobulbaire, intraoculaire (voie intravitréenne) ou intradermique (à l'exception des injections intralésionnelles : cicatrices chéloïdes).
Cette spécialité n'est pas adaptée à l'injection épidurale et intrathécale.
L'administration par ces voies n'est pas autorisée. En effet, des effets indésirables graves ont été rapportés avec la voie épidurale et intrathécale.
Equivalence anti-inflammatoire (équipotence) pour 5 mg de prednisone: 4 mg de triamcinolone.
La dose initiale recommandée est variable : de 2,5 mg à 60 mg et doit être individualisée sur la base de la pathologie traitée et de la réponse du patient au traitement.
Utiliser la posologie la plus basse de corticoïde pour contrôler l'affection en cours de traitement. Il est recommandé d'arrêter KENACORT RETARD par étape à la suite d'un traitement au long cours.
Une stricte asepsie est requise lors de l'injection. Après ouverture, du flacon, KENACORT RETARD doit être injecté sans délai pour éviter toute sédimentation de la suspension dans la seringue.
USAGE SYSTEMIQUE
VOIE INTRAMUSCULAIRE PROFONDE (dans le muscle fessier).
Rhinite allergique saisonnière après échec des autres thérapeutiques (antihistaminique par voie générale, corticoïde intra-nasal ou corticoïde per os en cure courte).
Une injection, à renouveler une fois en cas de rhinite invalidante après échec des autres thérapeutiques.
Adulte et enfants de plus de 12 ans :
La dose initiale recommandée est de 60 mg, injectée en intramusculaire profonde dans le muscle fessier. Une atrophie des graisses sous-cutanées peut se produire si l'injection est mal faite. Habituellement, la posologie est adaptée entre 40 et 80 mg, en fonction de la réponse du patient et de la durée du traitement. Toutefois, il est possible que certains patients soient bien contrôlés à des doses inférieures à 20 mg.
Enfants de 6 à 12 ans :
La dose initiale est de 40 mg, la posologie dépend plus de la sévérité des symptômes que de l'âge ou du poids.
Utilisation chez l'enfant :
Cette préparation n'est pas recommandée pour les enfants âgés de moins de six ans. Les corticoïdes peuvent ralentir la croissance. Le développement des nourrissons et enfants sous traitement corticoïde prolongé doit être étroitement surveillé. La prudence s'impose en cas d'exposition à la varicelle, à la rougeole ou à d'autres maladies infectieuses. Ne pas vacciner ou immuniser des enfants sous traitement corticoïde . Les corticoïdes peuvent aussi interférer avec la production de stéroïdes endogènes.
USAGE LOCAL
Voies locales en rhumatologie :
Injections intra-articulaires : 1/4 à 2 ml toutes les 3 semaines.
La dose initiale administrée dépend de la pathologie traitée et de la taille de l'articulation : elle peut varier de 2,5 mg à 5 mg pour les petites articulations et de 5 à 15 mg pour les plus grosses.
Pour les adultes, des doses de 10 mg pour les petites articulations ou de 40 mg pour les plus grosses sont généralement suffisantes.
Voies locales en dermatologie :
Injections intralésionnelles (cicatrices chéloïdes) : 1 à 3 ml (selon l'étendue des lésions) toutes les 3 ou 4 semaines.
L'administration intralésionnelle avec l'appareil «dermo-jet» est possible.
Il faut éviter que l'injection ne soit trop superficielle en raison du risque d'atrophie sous-cutanée.
L'injection ne sera répétée qu'en cas de réapparition ou de persistance des symptômes.

Indications

KENACORT RETARD est une préparation à action prolongée. Elle n'est pas indiquée dans les situations aiguës.

USAGE SYSTEMIQUE

Rhinite allergique saisonnière après échec des autres thérapeutiques (antihistaminique par voie générale, corticoïde intra-nasal, ou corticoïde per os en cure courte).

USAGE LOCAL

Ce sont celles de la corticothérapie locale, lorsque l'affection justifie une forte concentration locale. Toute prescription d'injection locale doit faire la part du danger infectieux notamment du risque de favoriser une prolifération bactérienne.

Ce produit est indiqué dans les affections :

dermatologiques : cicatrices chéloïdes

rhumatologiques : injections intra-articulaires : arthrites inflammatoires, arthrose en poussée

Pharmacodynamique

Les glucocorticoïdes physiologiques (cortisone et hydrocortisone) sont des hormones métaboliques essentielles. Les corticoïdes synthétiques, incluant la déxaméthasone sont utilisés principalement pour leur effet anti-inflammatoire. A forte dose, ils diminuent la réponse immunitaire. Leur effet métabolique et de rétention sodée est moindre que celui de l'hydrocortisone.

Pharmacocinétique

Administré par voie générale (IM), cette spécialité est résorbée lentement et progressivement (15‑20 jours). Elle diffuse bien dans les tissus et s'élimine ensuite essentiellement par voie urinaire.

La résorption et la diffusion du produit administré par voie locale sont beaucoup plus lentes.

Effets indésirables

Les effets indésirables suivants ont été observés pendant le traitement par KENACORT RETARD :

très fréquent : > 1/10

fréquent : > 1/100; < 1/10

peu fréquent : > 1/1000; < 1/100

rare : > 1/10000; < 1/1000

très rare : <1/10000

fréquence indéterminée : ne peut être estimée sur la base des données disponibles

Classe de système organes

Fréquence

Dénomination MedRA

Infections et infestations

Fréquent

Infection

Peu fréquent

Abcès stérile au site d'injection

Infection masquée

Affections du système immunitaire

Peu fréquent

Réactions anaphylactoïdes

Réactions anaphylactiques

Choc anaphylactique

Affections endocriniennes

Peu fréquent

Syndrome de cushing

Inhibition surrénalienne

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Peu fréquent

Rétention sodique

Rétention hydrique

Alcalose hypokaliémie

Hyperglycémie

Diabète sucré

Contrôle inadéquate du diabète sucré

Affections psychiatriques

Peu fréquent

Symptômes psychiatrique

Dépression

Euphorie

Humeur changeante

Troubles psychotiques

Changement de la personnalité

Insomnie

Affections du système nerveux

Peu fréquent

Convulsions

Syncope

Hypertension crânienne bénigne

Névrites

Paresthésies

Fréquent

Céphalées

Affections oculaires

Peu fréquent

Cécité

Glaucome

Exophtalmie

Perforation cornéenne

Fréquent

Cataracte

Affections de l'oreille et du labyrinthe

Peu fréquent

Vertiges

Affections cardiaques

Peu fréquent

Insuffisance cardiaque congestive

Arythmies

Affections vasculaires

Peu fréquent

Hypertension

Embolies

Thrombophlébite

Vascularite nécrosante

Affections gastro-intestinales

Peu fréquent

Ulcère peptique

Perforation d'ulcère peptique

Hémorragie

Pancréatite

Distension abdominale

Œsophagite hémorragique

Affections de la peau et des tissus sous-cutanés

Peu fréquent

Urticaire

Rash

Hyperpigmentation de la peau

Hypopigmentation de la peau

Atrophie cutanée

Fragilité cutanée

Pétéchies

Ecchymoses

Erythèmes

Hyperhidrose

Purpura

Vergetures

Hirsutisme

Dermatite acnéiforme

Lupus érythémateux

Anomalies musculo-squelettiques et du tissu conjonctif

Peu fréquent

Ostéoporose

Ostéonécrose

Fractures pathologiques

Retard à la consolidation osseuse

Courbatures

Faiblesse musculaire

Myopathie

Atrophie musculaire

Retard de croissance

Arthropathie neuropathique

Affections des reins et du système urinaire

Peu fréquent

Glycosurie

Affections des organes de reproduction et sein

Peu fréquent

Irrégularités menstruelles

Aménorrhée

Hémorragies post ménopausiques

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Fréquent

Réactions au site d'injection

Peu fréquent

Synovites

Douleurs

Irritation au site d'injection

Inconfort au site d'injection

Fatigue

Retard à la cicatrisation

Investigations

Peu fréquent

Diminution de la kaliémie

Modification de l'électrocardiogramme

Diminution de la tolérance au glucose

Bilan azoté négatif

Augmentation de la pression intraoculaire

Interférences avec les tests de laboratoire

Lésions, intoxications

Peu fréquent

Tassements vertébraux

Contre-indications

USAGE SYSTEMIQUE

Ce médicament est généralement contre-indiqué dans les situations suivantes (il n'existe toutefois aucune contre-indication absolue pour une corticothérapie d'indication vitale) :

tout état infectieux à l'exclusion des indications spécifiées ,

certaines viroses en évolution (notamment hépatites, herpès, varicelle, zona),

états psychotiques encore non contrôlés par un traitement,

vaccins vivants,

troubles de la coagulation dont les purpura thrombopéniques idiopathiques, traitement anticoagulant en cours en cas d'injection intra-musculaire ou d'usage local,

en raison de la présence d'alcool benzylique, ce médicament est contre-indiqué chez les prématurés et les nouveau-nés à terme .

Ce médicament est généralement déconseillé en association avec les médicaments non antiarythmiques, donnant des torsades de pointes .

USAGE LOCAL

Ce médicament est contre-indiqué dans les situations suivantes :

infection locale ou générale, ou suspicion d'infection,

troubles sévères de la coagulation, traitement anticoagulant en cours,

en raison de la présence d'alcool benzylique, ce médicament est contre-indiqué chez les prématurés et les nouveau-nés à terme .

Grossesse/Allaitement

Grossesse

Chez l'animal, l'expérimentation met en évidence un effet tératogène à faible dose variable selon les espèces.

Dans l'espèce humaine, il existe un passage transplacentaire. Cependant, les études épidémiologiques n'ont décelé aucun risque malformatif lié à la prise de corticoïdes lors du premier trimestre.

Lors de maladies chroniques nécessitant un traitement tout au long de la grossesse, un léger retard de croissance intra-utérin est possible. Une insuffisance surrénale néonatale a été exceptionnellement observée après corticothérapie à doses élevées.

Il est justifié d'observer une période de surveillance clinique (poids, diurèse) et biologique du nouveau-né.

En conséquence, les corticoïdes peuvent être prescrits pendant la grossesse en tenant compte du rapport bénéfices/risques.

Allaitement

En cas de traitement à doses importantes et de façon chronique, l'allaitement est déconseillé.

USAGE LOCAL

Le risque des corticoïdes par voie systémique est à considérer en cas d'injections multiples (plusieurs localisations) ou répétées à court terme : avec les corticoïdes par voie systémique un léger retard de croissance intra-utérin est possible. Une insuffisance surrénale néonatale a été observée exceptionnellement après corticothérapie à dose élevée. En cas de traitement à doses importantes, l'allaitement est déconseillé.

Surdosage

Les symptômes d'un surdosage comprennent : confusion, anxiété, dépression, crampes gastro-intestinales ou saignement, ecchymoses, gonflement de la face et hypertension.

Après un traitement de longue durée, un arrêt rapide peut induire une insuffisance surrénalienne aiguë (qui peut également apparaître en temps de stress).

Des changements Cushingoïdes peuvent résulter de l'utilisation continue de fortes doses.

Interactions avec d'autres médicaments

Les risques d'interactions des glucocorticoïdes avec d'autres médicaments sont exceptionnels par voie injectable locale dans les circonstances usuelles d'emploi. Ces risques seraient à considérer en cas d'injections multiples (plusieurs localisations) ou répétées à court terme.

Associations à prendre en compte

+ Fluoroquinolones

Possible majoration du risque de tendinopathie, voire de rupture tendineuse (exceptionnelle), particulièrement chez les patients recevant une corticothérapie prolongée.

Mises en garde et précautions

Les corticoïdes oraux ou injectables peuvent favoriser l'apparition de tendinopathie, voire de rupture tendineuse (exceptionnelle). Ce risque est augmenté lors de la co-prescription avec des fluoroquinolones et chez les patients dialysés avec hyperparathyroïdisme secondaire ou ayant subi une transplantation rénale.

L'attention est attirée chez les sportifs, cette spécialité contenant une substance active pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopages.

Ce médicament contient 9,90 mg d'alcool benzylique par ml de suspension injectable. L'administration d'alcool benzylique a été associée à des événements indésirables graves et des décès, notamment chez la population pédiatrique. Une exposition à des quantités excessives d'alcool benzylique a été associée à une toxicité (acidose métabolique, encéphalopathie, dépression respiratoire « syndrome de suffocation »), en particulier chez le nouveau-né, ainsi qu'à une augmentation de la fréquence d'ictère nucléaire en particulier chez les grands prématurés, et à des réactions anaphylactoïdes. Bien qu'aux doses thérapeutiques normales ce médicament délivre des quantités sensiblement plus faibles que celles rapportées lors des cas de toxicité associée à l'alcool benzylique, la dose minimale d'apparition des effets toxiques n'est pas connue. Par conséquent, ce médicament ne doit pas être utilisé chez les prématurés et les nouveau-nés à terme .

Ce médicament contient du sodium. Le taux de sodium est inférieur à 1 mmol par ml de suspension injectable, c'est-à-dire « sans sodium ».

Des irrégularités menstruelles peuvent apparaître et chez les patientes ménopausées, des saignements vaginaux ont été observés. Cette possibilité ne devrait pas dissuader les patientes de mener des investigations appropriées.

Des cas graves de réactions anaphylactiques et choc anaphylactique, allant jusqu'à la mort, ont été rapportés chez des individus ayant reçu de l'acétonide de triamcinolone indépendamment de la voie d'administration.

USAGE SYSTEMIQUE

Mises en garde

De rares cas de réactions anaphylactoïdes étant survenus chez des patients traités par une corticothérapie parentérale, une attention particulière sera portée avant toute administration chez des sujets présentant un terrain atopique.

L'injection intramusculaire, même profonde, entraine un risque d'atrophie musculaire locale. L'injection dans le muscle deltoïde devra être évitée. Du fait de l'action prolongée de ce médicament, l'atrophie musculaire peut survenir et continuer d'évoluer après l'arrêt du traitement.

En cas d'ulcère gastro-duodénal, la corticothérapie n'est pas contre-indiquée si un traitement anti‑ulcéreux est associé.

En cas d'antécédents ulcéreux, la corticothérapie peut être prescrite, avec une surveillance clinique et au besoin après fibroscopie.

Un traumatisme crânien par lui-même, quelle qu'en soit la gravité, ne représente pas une indication d'administration de corticoïdes par voie injectable. Les résultats d'une étude multicentrique, randomisée, contrôlée versus placebo ont montré une augmentation de la mortalité précoce (à deux semaines) et tardive (à six mois) après un traumatisme crânien chez les patients recevant de l'hémisuccinate de méthylprednisolone, comparé au groupe placebo.

Les causes de la surmortalité dans le groupe méthylprednisolone n'ont pas été établies.

La corticothérapie peut favoriser la survenue de diverses complications infectieuses dues notamment à des bactéries, des levures et des parasites. La survenue d'une anguillulose maligne est un risque important. Tous les sujets venant d'une zone d'endémie (régions tropicale, subtropicale, sud de l'Europe) doivent avoir un examen parasitologique des selles et un traitement éradicateur systématique avant la corticothérapie.

Les signes évolutifs d'une infection peuvent être masqués par la corticothérapie.

Il importe, avant la mise en route du traitement, d'écarter toute possibilité de foyer viscéral, notamment tuberculeux, et de surveiller, en cours de traitement l'apparition de pathologies infectieuses.

En cas de tuberculose ancienne, un traitement prophylactique anti-tuberculeux est nécessaire, s'il existe des séquelles radiologiques importantes et si l'on ne peut s'assurer qu'un traitement bien conduit de 6 mois par la rifampicine a été donné.

L'emploi des corticoïdes nécessite une surveillance particulièrement adaptée, notamment chez les sujets âgés et en cas de colites ulcéreuses (risque de perforation), abcès ou toute autre infection pyrogénique, diverticulites, anastomoses intestinales récentes, insuffisance rénale, insuffisance hépatique, ostéoporose, myasthénie grave, ulcère peptique actif ou latent, glomérulonéphrites aiguës, néphrites chroniques, hypertension, exanthème, carcinome métastasé, thrombophlébite, thromboembolie, insuffisance cardiaque congestive.

Précautions d'emploi

Un traitement par voie orale sera institué en relais dès que possible.

Une rétention hydrosodée est habituelle, responsable en partie d'une élévation éventuelle de la pression artérielle. L'apport sodé sera réduit.

La supplémentation potassique n'est justifiée que pour des traitements à fortes doses, prescrits pendant une longue durée ou en cas de risque de troubles du rythme ou d'associations à un traitement hypokaliémiant.

Les corticoïdes devront être utilisés avec prudence chez les patients atteints d'herpès oculaire en raison d'un risque de perforation cornéenne.

Une corticothérapie peut induire une insuffisance corticosurrénale qui peut persister plusieurs mois après l'arrêt du traitement. Par conséquent, dans toutes les situations de stress telles que traumatisme, opération chirurgicale ou maladie sévère, apparaissant durant le traitement, il peut être nécessaire d'envisager une corticothérapie de supplémentation.

L'effet des corticoïdes est augmenté chez les patients atteints d'hypothyroïdie et de cirrhose.

Lorsque la corticothérapie est indispensable, le diabète et l'hypertension artérielle ne sont pas des contre-indications mais le traitement peut entraîner leur déséquilibre. Il convient de réévaluer leur prise en charge.

Les patients doivent éviter le contact avec des sujets atteints de varicelle ou de rougeole.

Une perte progressive de poids, quelquefois associée à un bilan azoté négatif, une faiblesse et une atrophie des muscles squelettiques peuvent survenir au cours d'une corticothérapie au long cours.

L'utilisation prolongée des corticoïdes peut produire un glaucome ou une cataracte sous capsulaire postérieure, avec une possibilité d'atteinte du nerf optique. L'utilisation prolongée peut également accroître le risque d'infections oculaires secondaires.

Des doses moyennes et élevées d'hydrocortisone ou de cortisone peuvent causer une élévation de la pression artérielle, ainsi qu'une rétention d'eau et de sel et augmenter l'excrétion de potassium.

Ces effets sont moins susceptibles de se produire avec les dérivés synthétiques sauf quand ils sont utilisés à fortes doses ; un régime sans sel et une supplémentation en potassium peuvent être nécessaires.

Les corticostéroïdes augmentent l'excrétion du calcium, qui peut être associé à une ostéoporose préexistante ou l'aggraver.

Les patients ne devraient pas être vaccinés ou immunisés pendant qu'ils sont sous traitement par corticostéroïdes, particulièrement à fortes doses, en raison d'une absence de réponse vaccinale.

Des affections psychiatriques peuvent apparaître pendant une corticothérapie. Elles peuvent inclure : insomnie, dépression (parfois sévère), euphorie, troubles de l'humeur, troubles psychotiques et changements de la personnalité. Un état émotionnel instable préexistant ou une psychose peuvent être aggravés par les corticoïdes.

USAGE LOCAL

Mises en garde

En l'absence de données concernant le risque de calcification, il est préférable d'éviter l'administration d'un corticoïde en intra-discal.

Une injection intra-articulaire d'un corticoïde peut aboutir à des effets systémiques. L'injection accidentelle de la suspension dans les tissus mous autour d'une articulation peut également conduire à la survenue d'effets systémiques, ce qui constitue la cause d'échec la plus commune du traitement local.

Du fait d'une diffusion systémique potentielle, il faut prendre en compte certaines contre-indications des corticoïdes par voie générale, en particulier si les injections sont multiples (plusieurs localisations) ou répétées à court terme :

certaines viroses en évolution (notamment hépatites, herpès, varicelle, zona),

états psychotiques encore non contrôlés par un traitement,

vaccins vivants.

La corticothérapie peut favoriser la survenue de diverses complications infectieuses.

Une augmentation de la douleur accompagnée d'un gonflement de l'articulation, la restriction de sa mobilité, de la fièvre, un malaise peuvent évoquer un tableau d'arthrose septique. Dans ce cas, et lorsque le diagnostic d'arthrose septique est confirmé, l'administration de KENACORT RETARD doit être arrêtée. L'injection d'un corticoïde dans une articulation précédemment infectée doit être évitée. Des injections répétées dans des tendons enflammés peuvent conduire à la rupture des tendons. L'injection en intratendineux doit être évitée.

Des injections multiples (plusieurs localisations) ou répétées à court terme peuvent entraîner des symptômes cliniques et biologiques d'hypercorticisme.

Ne pas injecter dans une articulation instable ou infectée. Les injections répétées peuvent entraîner une instabilité de l'articulation.

Dans quelques cas, un suivi radiographique est suggéré.

Éviter une trop grande sollicitation de l'articulation pour laquelle un effet bénéfique a été obtenu, sinon une augmentation de la détérioration peut être observée.

La distension de la capsule articulaire ou le dépôt de stéroïdes sur le trajet de l'aiguille doit être évité afin d'empêcher une atrophie sous-cutanée.

Aucune étude n'a été menée pour démontrer la tolérance de l'administration de KENACORT RETARD 40 mg/ml, suspension injectable, en injection intraturbinale, sous-conjonctivale, sous-tenonienne, rétrobulbaire ou intraoculaire (voie intravitréenne).

Des cas d'endophthalmie, d'inflammation oculaire, d'augmentation de la pression intraoculaire et de troubles visuels, dont la cécité, ont été rapportés suite à une administration intravitréenne.

Plusieurs cas de cécité ont été rapportés suite à l'injection de suspensions corticostéroïdes dans les cornets nasaux ou par injection intralésionnelle à la tête.

L'administration de KENACORT RETARD 40 mg/ml, suspension injectable par ces voies n'est pas recommandée.

Précautions d'emploi

Il est nécessaire d'observer une asepsie rigoureuse.

L'injection locale de corticoïdes peut déséquilibrer un diabète, un état psychotique, une hypertension artérielle sévère.

L'administration devra être prudente chez les patients à risque élevé d'infection, en particulier les hémodialysés ou les porteurs de prothèse.

Bien que le traitement avec KENACORT RETARD améliore les symptômes de l'inflammation, il est nécessaire d'en traiter la cause.






Analogues du médicament KENACORT RETARD qui a la même composition

Analogues en Russie

Кеналог
  • суспенз. д/инъекц.:

    40 мг/мл

Триакорт
  • мазь д/наружн. прим.:

    0.1%

Фторокорт
  • мазь д/наружн. прим.:

    0.1%

Analogues en France

  • suspension pour injection intra-articulaire:

    2,000 g

  • suspension injectable:

    40,0 mg, 80,0 mg

  • suspension nasale pour pulvérisation:

    55 microgrammes

  • suspension injectable (IM - SC):

    40 mg