KYTRIL - Le granisétron est un puissant antiémétique et un inhibiteur hautement sélectif des récepteurs de la 5-hydroxytryptamine (5-HT3).
Le médicament KYTRIL appartient au groupe appelés Antagonistes 5HT3 ou sétrons
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - A04AA02
ATNAHS PHARMA UK (ROYAUME-UNI) - Kytril comprimé pelliculé 1 mg , 1994-03-10
ATNAHS PHARMA UK (ROYAUME-UNI) - Kytril comprimé pelliculé 2,00 mg , 1997-02-19
ATNAHS PHARMA UK (ROYAUME-UNI) - Kytril solution injectable 3,00 mg , 1991-04-12
Kytril 1 mg
comprimé pelliculé 3,00 mg
ATNAHS PHARMA UK (ROYAUME-UNI)
Kytril 2 mg
comprimé pelliculé 3,00 mg
ATNAHS PHARMA UK (ROYAUME-UNI)
Kytril 3 mg/3 ml
solution injectable 3,00 mg
ATNAHS PHARMA UK (ROYAUME-UNI)
Les solutions injectables de KYTRIL sont indiquées chez l'adulte dans la prévention et le traitement :
des nausées et vomissements aigus induits par la chimiothérapie et la radiothérapie,
des nausées et vomissements post-opératoires.
KYTRIL solution injectable est indiqué dans la prévention des nausées et vomissements retardés induits par la chimiothérapie et la radiothérapie.
KYTRIL solution injectable est indiqué chez l'enfant âgé de 2 ans et plus dans la prévention et le traitement des nausées et vomissements aigus induits par la chimiothérapie.
Le granisétron est un puissant antiémétique et un inhibiteur hautement sélectif des récepteurs de la 5-hydroxytryptamine (5-HT3). Les études de la liaison avec des ligands radiomarqués ont montré que le granisétron présente une affinité négligeable pour d'autres types de récepteurs incluant les sites de liaison de la 5-HT et de la dopamine D2.
Le granisétron administré par voie intraveineuse à titre prophylactique ou curatif fait disparaître efficacement les haut -le-cur et les vomissements secondaires à la prise de médicaments cytotoxiques ou à l'irradiation du corps entier.
La pharmacocinétique du granisétron administré oralement est linéaire jusqu'à 2,5 fois la dose recommandée chez l'adulte. D'après les études de recherche de doses, il est à noter cependant que l'efficacité antiémétique du granisétron n'est pas explicitement corrélée aux doses administrées ou aux concentrations plasmatiques du granisétron.
Une quadruple augmentation de la dose prophylactique initiale de granisétron ne présente pas de différence en termes de proportion de patients répondant au traitement ou de durée de contrôle des symptômes.
Absorption
L'absorption du granisétron est rapide et complète, bien que la biodisponibilité orale soit réduite à environ 60 % à la suite du premier passage hépatique. La biodisponibilité orale n'est généralement pas modifiée par la prise d'aliments.
Distribution
La distribution du granisétron est importante, avec un volume de distribution moyen d'environ 3l/kg. La liaison aux protéines plasmatiques est d'environ 65 %.
Biotransformation
Le granisétron est essentiellement métabolisé dans le foie par oxydation suivie d'une conjugaison. Les composés principaux sont le 7-OH-granisétron et ses conjugués sulfates et glucuronides. Bien que des propriétés anti-émétiques aient été observées pour le 7-OH-granisétron et le granisétron N-dimethyl indazoline, il est peu probable qu'ils contribuent de manière significative à l'activité pharmacologique du granisétron chez l'adulte. Des études in vitro sur microsomes hépatiques ont montré que la principale voie métabolique du granisétron était inhibée par le kétoconazole, suggérant ainsi que son métabolisme est médié par la sous-famille 3A du cytochrome P450 .
Élimination
Le granisétron est essentiellement éliminé par métabolisation hépatique. En moyenne 12 % d'une dose administrée se retrouvent sous forme de granisétron inchangé dans les urines, tandis que la proportion de ses métabolites atteint 47 % de la dose. Le reste est excrété dans les fèces sous forme de métabolites. La demi-vie plasmatique moyenne, par voies orale et intraveineuse, est d'environ 9 heures, avec une large variabilité inter-sujets.
Pharmacocinétique dans des populations particulières
Insuffisance rénale
Chez les patients atteints d'insuffisance rénale sévère, les données montrent que les paramètres pharmacocinétiques enregistrés après une dose intraveineuse unique sont généralement comparables à ceux observés chez les sujets sains.
Insuffisance hépatique
Chez les patients atteints d'insuffisance hépatique secondaire à un envahissement tumoral, la clairance plasmatique totale d'une dose intraveineuse a été quasiment 50% inférieure à celle de patients ne présentant pas d'atteinte hépatique. Néanmoins, aucun ajustement posologique n'est nécessaire .
Population pédiatrique
Ces comprimés ne sont pas recommandés chez l'enfant.
Patients âgés
Chez les patients âgés ayant reçu une dose intraveineuse unique, les paramètres pharmacocinétiques se sont situés dans les limites de ceux observés chez des patients plus jeunes.
Résumé du profil de tolérance
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés avec KYTRIL sont les céphalées et la constipation pouvant être transitoires. Des modifications de l'ECG, dont l'allongement du QT, ont été rapportées avec KYTRIL .
Tableau récapitulatif des effets indésirables
Le tableau des effets indésirables suivants a été établi à partir des essais cliniques et des données post-commercialisation concernant KYTRIL et d'autres antagonistes des récepteurs 5-HT3.
Conventions MedDRA en matière de fréquence :
Très fréquent : ≥ 1/10
Fréquent : ≥ 1/100 à < 1/10
Peu fréquent : ≥ 1 /1000 à < 1 /100
Rare : ≥ 1 /10 000 à < 1 /1000
Très rare : < 1/10 000
Affections du système immunitaire | |
Peu fréquent | Réactions d'hypersensibilité (anaphylaxie, urticaire, par exemple) |
Affections psychiatriques | |
Fréquent | Insomnie |
Affections du système nerveux | |
Très fréquent | Céphalées |
Peu fréquent | Réactions extrapyramidales |
Peu fréquent | |
Affections cardiaques | |
Peu fréquent | Allongement du QT |
Affections gastro-intestinales | |
Très fréquent | Constipation |
Fréquent | Diarrhée |
Affections hépatobiliaires | |
Fréquent | Augmentation des transaminases hépatiques* |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | |
Peu fréquent | Eruption cutanée |
* fréquence similaire chez les patients recevant le traitement comparateur
Description de certains effets indésirables
Comme avec d'autres antagonistes des récepteurs 5-HT3, des modifications de l'ECG, dont l'allongement du QT ont été rapportées avec le granisétron .
Comme avec d'autres antagonistes des récepteurs 5-HT3, des cas de syndrome sérotoninergique (avec troubles de la conscience, dysautonomie et troubles neuromusculaires) ont été rapportés suite à l'utilisation concomitante de KYTRIL et d'autres médicaments sérotoninergiques .
Hypersensibilité au granisétron, aux substances apparentées ou à l'un des composants .
Grossesse
Les données sur l'utilisation du granisétron chez la femme enceinte sont limitées. Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effets délétères directs ou indirects sur la reproduction . Par mesure de précaution, il est préférable d'éviter d'utiliser le granisétron pendant la grossesse.
Allaitement
L'excrétion du granisétron ou de ses métabolites dans le lait maternel n'est pas connue à ce jour. Par mesure de précaution, l'allaitement n'est pas conseillé au cours du traitement avec KYTRIL.
Fertilité
Chez le rat, le granisétron n'a pas eu d'effet délétère sur la reproduction ou sur la fertilité.
Il n'existe pas d'antidote spécifique au KYTRIL. En cas de surdosage avec l'injection, un traitement symptomatique doit être administré. Des doses allant jusqu'à 38,5 mg de KYTRIL en une injection unique ont été rapportées, provoquant qu'une légère céphalée sans autres séquelles.
Comme avec d'autres antagonistes des récepteurs 5-HT3, des modifications de l'ECG, dont l'allongement du QT, ont été rapportées avec le granisétron. Cela peut avoir des conséquences cliniques chez les patients recevant de manière concomitante des médicaments connus pour allonger le QT et/ou arythmogènes .
Les études réalisées sur sujets sains n'ont pas mis en évidence d'interaction entre le granisétron et les benzodiazépines (lorazépam), les neuroleptiques (halopéridol) ou les anti-ulcéreux (cimétidine). De plus, il n'a pas été mis en évidence d'interaction entre le granisétron et les chimiothérapies anticancéreuses émétisantes.
Aucune étude d'interaction spécifique n'a été réalisée chez des patients sous anesthésie.
Médicaments sérotoninergiques (par exemple ISRS et IRSNa) : des cas de syndrome sérotoninergique ont été rapportés suite à l'utilisation concomitante d'antagonistes des récepteurs 5-HT3 et d'autres médicaments sérotoninergiques (y compris les ISRS et les IRSNa) .
Le granisétron pouvant diminuer la motricité intestinale, les patients présentant des signes d'occlusion intestinale subaiguë doivent être surveillés après son administration.
Comme avec d'autres antagonistes des récepteurs 5-HT3, des modifications de l'ECG, dont l'allongement du QT, ont été rapportées avec le granisétron. Ces modifications peuvent avoir des conséquences cliniques chez les patients souffrant de troubles du rythme ou de la conduction cardiaque préexistants. Il convient donc d'être prudent chez les patients atteints de comorbidités cardiaques, recevant une chimiothérapie cardiotoxique et/ou présentant des troubles électrolytiques concomitants .
Des cas de sensibilité croisée entre antagonistes des récepteurs 5-HT3 (par exemple, dolasétron, ondansétron) ont été rapportés.
Des cas de syndrome sérotoninergique ont été rapportés lors de l'utilisation d'antagonistes des récepteurs 5-HT3 utilisés seuls mais plus particulièrement en association à des médicaments sérotoninergiques (y compris les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) et les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSNa)). Une surveillance appropriée des patients est recommandée afin de détecter les symptômes de type syndrome sérotoninergique.
Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) du par comprimé, c.-à-d. qu'il est essentiellement « sans sodium ».
Population pédiatrique
Les données cliniques sont insuffisantes pour recommander l'administration de ces comprimés chez l'enfant.
Analogues en Russie
концентрат д/пригот. р-ра д/инфузий:
1 мг/мл
таб., покр. плен. обол.:
1 мг
концентрат д/пригот. р-ра д/инфузий:
1 мг/мл
концентрат д/пригот. р-ра д/инфузий:
1 мг|1 мл, 3 мг/3 мл
таб., покр. плен. обол.:
1 мг, 2 мг
Analogues en France
comprimé pelliculé:
1,0 mg, 2,0 mg
comprimé pelliculé:
1 mg, 1,0 mg, 2 mg, 2,0 mg, 2,00 mg
solution à diluer pour perfusion:
1 mg
solution à diluer pour perfusion/solution injectable:
1 mg, 3 mg
comprimé pelliculé:
1,0 mg, 2,0 mg
comprimé pelliculé:
1 mg, 2,00 mg
solution injectable:
3,00 mg
dispositif transdermique:
34,3 mg