LEVIDCEN - Le principe actif, le lévétiracétam, est un dérivé de la pyrrolidone (le S-énantiomère de l’acétamide a-éthyl-2-oxo-1-pyrrolidine), chimiquement non apparenté aux substances actives anticomitiales existantes.
Le médicament LEVIDCEN appartient au groupe appelés Antiépileptiques
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - N03AX14
ADVICENNE (FRANCE) - Levidcen granulés enrobés 1000 mg , 2014-10-20
ADVICENNE (FRANCE) - Levidcen granulés enrobés 250 mg , 2014-10-20
ADVICENNE (FRANCE) - Levidcen granulés enrobés 500 mg , 2014-10-20
Levidcen 1000 mg
granulés enrobés 750 mg
ADVICENNE (FRANCE)
Levidcen 250 mg
granulés enrobés 750 mg
ADVICENNE (FRANCE)
Levidcen 500 mg
granulés enrobés 750 mg
ADVICENNE (FRANCE)
Levidcen 750 mg
granulés enrobés 750 mg
ADVICENNE (FRANCE)
Posologie
Groupe | Clairance de la créatinine | Posologie et fréquence d’administration |
(ml/min/1,73 m2) | ||
Fonction rénale normale | > 80 | 500 à 1 500 mg 2 fois par jour |
Insuffisance rénale légère | 50-79 | 500 à 1 000 mg 2 fois par jour |
Insuffisance rénale modérée | 30-49 | 250 à 750 mg 2 fois par jour |
Insuffisance rénale sévère | < 30 | 250 à 500 mg 2 fois par jour |
Insuffisance rénale terminale sous dialyse (1) | - | 500 à 1 000 mg une fois par jour (2) |
Groupe | Clairance de la créatinine (ml/min/1,73 m2) | Posologie et fréquence de prise (1) | |
Nourrissons de 1 mois à moins de 6 mois | Nourrissons de 6 mois à 23 mois, enfants et adolescents pesant moins de 50 kg | ||
Fonction rénale normale | > 80 | 7 à 21 mg/kg (0,07 à 0,21 ml/kg) 2 fois par jour | 10 à 30 mg/kg (0,10 à 0,30 ml/kg) 2 fois par jour |
Insuffisance rénale légère | 50-79 | 7 à 14 mg/kg (0,07 à 0,14 ml/kg) 2 fois par jour | 10 à 20 mg/kg (0,10 à 0,20 ml/kg) 2 fois par jour |
Insuffisance rénale modérée | 30-49 | 3,5 à 10,5 mg/kg (0,035 à 0,105 ml/kg) 2 fois par jour | 5 à 15 mg/kg (0,05 à 0,15 ml/kg) 2 fois par jour |
Insuffisance rénale sévère | < 30 | 3,5 à 7 mg/kg (0,035 à 0,07 ml/kg) 2 fois par jour | 5 à 10 mg/kg (0,05 à 0,10 ml/kg) 2 fois par jour |
Insuffisance rénale terminale sous dialyse | - | 7 à 14 mg/kg (0,07 à 0,14 ml/kg) une fois par jour (2) (4) | 10 à 20 mg/kg (0,10 à 0,20 ml/kg) une fois par jour (3) (5) |
LEVIDCEN est indiqué en monothérapie dans le traitement des crises partielles avec ou sans généralisation secondaire chez l’adulte et l’adolescent à partir de 16 ans présentant une épilepsie nouvellement diagnostiquée.
LEVIDCEN est indiqué en association
dans le traitement des crises partielles avec ou sans généralisation secondaire chez l’adulte, l’adolescent, l’enfant et le nourrisson à partir de 1 mois présentant une épilepsie
dans le traitement des crises myocloniques de l’adulte et de l’adolescent à partir de 12 ans présentant une épilepsie myoclonique juvénile
dans le traitement des crises généralisées tonico-cloniques primaires de l’adulte et de l’adolescent à partir de 12 ans présentant une épilepsie généralisée idiopathique.
Le principe actif, le lévétiracétam, est un dérivé de la pyrrolidone (le S-énantiomère de l’acétamide a-éthyl-2-oxo-1-pyrrolidine), chimiquement non apparenté aux substances actives anticomitiales existantes.
Mécanisme d’actionLe mécanisme d’action du lévétiracétam n’est pas complètement élucidé. Des essais in vitro et in vivo suggèrent que le lévétiracétam ne modifie pas les caractéristiques cellulaires de base ni la neurotransmission normale.
Des études in vitro montrent que le lévétiracétam agit sur les concentrations calciques intra-neuronales en inhibant partiellement les canaux calciques de type-N et en réduisant la libération du calcium des réserves intra-neuronales. De plus, le lévétiracétam inverse partiellement l’effet inhibiteur du zinc et des béta-carbolines sur les canaux GABAergiques et GLYCINergiques.
Par ailleurs, des études in vitro ont montré que le lévétiracétam se lie à un site spécifique du tissu cérébral des rongeurs. Ce site de liaison est la protéine 2A de la vésicule synaptique qui semble être impliquée dans la fusion vésiculaire et l’excrétion cellulaire des neurotransmetteurs.
Le lévétiracétam et ses analogues montrent un degré d’affinité pour la protéine 2A de la vésicule synaptique en corrélation avec la puissance de protection contre les crises dans le modèle d’épilepsie des souris audiogènes. Cette découverte suggère que l’interaction entre le lévétiracétam et la protéine 2A de la vésicule synaptique semble contribuer au mécanisme d’action antiépileptique du médicament.
Effets pharmacodynamiquesLe lévétiracétam induit une protection contre les crises sur un grand nombre de modèles animaux de convulsions de type partielles et primaires généralisées sans avoir un effet proconvulsivant. Le métabolite principal est inactif. Chez l’homme, une activité dans les épilepsies partielles et généralisées (décharge épileptiforme/réponse photoparoxystique) a confirmé le large spectre du profil pharmacologique du lévétiracétam.
Efficacité et sécurité cliniqueEn association dans le traitement des crises partielles avec ou sans généralisation secondaire chez l’adulte, l’adolescent, l’enfant et le nourrisson de plus de 1 mois épileptique.
Chez l’adulte, l’efficacité du lévétiracétam a été démontrée dans trois études en double aveugle contrôlées versus placebo, aux doses de 1000 mg, 2000 mg ou 3000 mg par jour, réparties en deux prises sur une durée de traitement allant jusqu’à 18 semaines. Dans une analyse poolée, le pourcentage de patients atteignant une réduction de 50 % ou plus de la fréquence des crises partielles par semaine par rapport à la valeur de base à dose stable (12/14 semaines) était de 27,7 %, 31,6 % et 41,3 % pour les patients traités respectivement par 1000, 2000 ou 3000 mg de lévétiracétam et de 12,6 % pour les patients sous placebo.
Population pédiatriqueChez les enfants (de 4 à 16 ans), l’efficacité du lévétiracétam a été établie lors d’une étude en double aveugle contrôlée versus placebo incluant 198 patients sur 14 semaines de traitement. Dans cette étude, les patients recevaient du lévétiracétam à dose fixe soit 60 mg/kg/jour (répartie en 2 prises).
44,6 % des patients traités par lévétiracétam et 19,6 % des patients sous placebo ont présenté une réduction de 50 % ou plus par rapport à la valeur de base de la fréquence des crises partielles par semaine. Avec un traitement maintenu à long terme, 11,4 % des patients étaient libres de crise depuis au moins 6 mois et 7,2 % des patients depuis au moins un an.
Chez les jeunes enfants (de 1 mois à moins de 4 ans), l’efficacité du lévétiracétam a été établie au cours d’une étude en double aveugle contrôlée versus placebo, incluant 116 patients, avec une durée de traitement de 5 jours. Au cours de cette étude, les patients ont reçu une dose quotidienne de 20 mg/kg, 25 mg/kg, 40 mg/kg ou 50 mg/kg de solution buvable, en suivant le plan de titration indiqué pour leur âge. Dans cette étude, une dose de 20 mg/kg/jour allant jusqu’à 40 mg/kg/jour a été utilisée pour les nourrissons d’un mois à moins de 6 mois et une dose de 25 mg/kg/jour allant jusqu’à 50 mg/kg/jour a été utilisée pour les nourrissons et les enfants de 6 mois à moins de 4 ans. La dose quotidienne totale a été administrée en deux prises par jour.
Le critère principal d’efficacité a été le taux de patients répondeurs (pourcentage de patients présentant une réduction de la fréquence quotidienne moyenne des crises partielles supérieure ou égale à 50% par rapport à la période de référence) évalué par une lecture centralisée en aveugle sur une vidéo-EEG de 48 heures. L’analyse d’efficacité a porté sur 109 patients ayant eu au moins une vidéo-EEG de 24 heures pendant la période de référence et pendant la période d’évaluation. 43,6 % des patients traités par le lévétiracétam et 19,6 % des patients sous placebo ont été considérés comme répondeurs. Les résultats sont concordants dans tous les groupes d’âge. Lors de la poursuite du traitement à long terme, 8,6% des patients n’avaient pas présenté de crises pendant au moins 6 mois et 7,8 % pendant au moins 1 an.
Trente-cinq nourrissons âgés de moins de 1 an présentant des crises partielles ont été exposés dans les études cliniques contrôlés versus placebo, dont seulement 13 étaient âgés de moins de 6 mois.
Monothérapie dans le traitement des crises partielles avec ou sans généralisation secondaire chez les patients à partir de 16 ans présentant une épilepsie nouvellement diagnostiquée.
L’efficacité du lévétiracétam en monothérapie a été établie au cours d’un essai comparatif de non infériorité en double aveugle, groupes parallèles, versus carbamazépine à libération prolongée (LP) chez 576 patients de 16 ans et plus présentant une épilepsie nouvellement ou récemment diagnostiquée. Les patients devaient avoir des crises partielles non provoquées ou seulement des crises généralisées tonico-cloniques. Les patients étaient randomisés pour recevoir carbamazépine LP 400-1200 mg/jour ou lévétiracétam 1000-3000 mg/jour. La durée du traitement pouvait aller jusqu’à 121 semaines en fonction de la réponse thérapeutique.
73,0 % des patients sous lévétiracétam et 72,8 % des patients traités par carbamazépine LP ont été libres de crise pendant 6 mois ; la différence absolue ajustée entre les traitements était de 0,2 % (IC 95 % : -7,8 8,2). Plus de la moitié des sujets sont restés libres de crise pendant 12 mois (56,6 % et 58,5 % des patients sous lévétiracétam et sous carbamazépine LP respectivement).
Le lévétiracétam est une substance très soluble et perméable. Le lévétiracétam est rapidement absorbé après administration par voie orale et présente une biodisponibilité pratiquement complète.
LEVIDCEN 1000 mg granulés enrobés en sachet était bioéquivalent aux comprimés pelliculés de référence, au regard de la concentration maximale (Cmax) et de l’aire sous courbe totale (ASC) du Lévétiracétam : les intervalles de confiance à 90 % des ratios pour les essais de référence étaient de 90 à 113 % et de 97 à 106 % respectivement. LEVIDCEN 1500 mg granulés enrobés en sachet étaient bioéquivalent aux comprimés pelliculés de référence, au regard de la concentration maximale (Cmax) et de l’aire sous courbe totale (ASC) du Lévétiracétam : les intervalles de confiance à 90 % des ratios pour les essais de référence étaient de 89 à 103 % et de 97 à 104 % respectivement. Il n’y avait pas de différences significatives au regard du temps pour atteindre la Cmax (tmax) et la demi-vie (t½).
Le profil pharmacocinétique est linéaire, avec une faible variabilité intra- et inter- individuelle. Il n’y a pas de modification de la clairance après administration répétée. Il n’existe aucune preuve de variabilité significative liée au sexe, à l’origine ethnique ou au rythme circadien. Le profil pharmacocinétique est comparable chez le volontaire sain et le patient épileptique.
Du fait de l’absorption complète et linéaire du lévétiracétam, les taux plasmatiques du produit peuvent être prédits à partir de la dose orale de lévétiracétam exprimée en mg/kg de poids corporel. Il n’est donc pas nécessaire de surveiller les taux plasmatiques de lévétiracétam.
Une corrélation significative entre les concentrations salivaire et plasmatique a été montrée chez l’adulte et l’enfant (rapport des concentrations salivaire/plasmatique de 1 à 1,7 pour la forme comprimé et 4 heures après l’administration pour la solution buvable).
Adultes et adolescents
Absorption
Le lévétiracétam est rapidement absorbé après administration orale. La biodisponibilité orale absolue est proche de 100%. Les concentrations plasmatiques maximales (Cmax) sont atteintes 1,3 heure après la prise. L’état d’équilibre est obtenu après 2 jours d’un schéma d’administration biquotidienne.
Les concentrations maximales (Cmax) sont généralement égales à 31 et 43 μg/ml après respectivement une dose unique de 1000 mg et une dose répétée de 1000 mg 2 fois par jour. L’ampleur de l’absorption est indépendante de la dose et n’est pas modifiée par les aliments.
Distribution
Aucune donnée concernant la distribution tissulaire n’est disponible chez l’homme.
Ni le lévétiracétam, ni son métabolite principal ne se lient de façon significative aux protéines plasmatiques (< 10 %). Le volume de distribution du lévétiracétam est d’environ 0,5 à 0,7 l/kg, valeur proche du volume total de l’eau corporelle.
Biotransformation
Le lévétiracétam n’est pas métabolisé de façon importante chez l’homme. La voie métabolique principale (24 % de la dose) consiste en une hydrolyse enzymatique du groupe acétamide. La production du métabolite principal, ucb L057, est indépendante des isoformes du cytochrome P450 hépatique. L’hydrolyse du groupe acétamide a pu être mesurée au niveau d’un grand nombre de tissus, y compris les cellules sanguines. Le métabolite ucb L057 est pharmacologiquement inactif.
Deux métabolites mineurs ont également été identifiés. L’un obtenu par hydroxylation du cycle pyrrolidone (1,6 % de la dose), et l’autre par l’ouverture du cycle pyrrolidone (0,9 % de la dose). Les autres composés, non identifiés, n’ont représenté que 0,6 % de la dose.
In vivo, aucune interconversion énantiomérique n’a été mise en évidence pour le lévétiracétam ou pour son métabolite principal.
In vitro, le lévétiracétam et son métabolite principal n’ont pas montré d’inhibition des activités des isoformes du cytochrome P450 hépatique (CYP3A4, 2A6, 2C9, 2C19, 2D6, 2E1 et 1A2) de l’enzyme glucuronyl transférase (UGT1A1 et UGT1A6) et de l’hydroxylase époxyde. En outre, in vitro le lévétiracétam n’affecte pas la glucuronidation de l’acide valproïque.
Sur les hépatocytes humains en culture, le lévétiracétam a peu ou pas d’effet sur le CYP1A2, SULT1E1 ou UGT1A1. Le lévétiracétam a causé une légère induction du CYP2B6 et du CYP3A4. Les données in vitro et les données d’interaction in vivo sur les contraceptifs oraux, la digoxine et la warfarine montrent qu’aucune induction enzymatique significative n’est attendue in vivo. En conséquence, une éventuelle interaction du lévétiracétam avec d’autres molécules ou vice versa est peu probable.
Elimination
La demi-vie plasmatique chez l’adulte est de 7±1 heures et ne varie pas avec la dose, la voie d’administration ou la répétition des doses. La clairance corporelle totale moyenne est de 0,96 ml/min/kg.
La principale voie d’élimination est urinaire, représentant environ 95 % de la dose (avec environ 93 % de la dose éliminée en 48 heures). L’élimination par voie fécale ne représente que 0,3 % de la dose.
L’élimination urinaire cumulative du lévétiracétam et de son métabolite principal représente respectivement 66 % et 24 % de la dose au cours des 48 premières heures.
La clairance rénale du lévétiracétam et de l’ucb L057 est respectivement de 0,6 et 4,2 ml/min/kg, ce qui indique que le lévétiracétam est éliminé par filtration glomérulaire suivie d’une réabsorption tubulaire, et que le métabolite principal est également éliminé par sécrétion tubulaire active en sus d’une filtration glomérulaire. L’élimination du lévétiracétam est corrélée à la clairance de la créatinine.
Sujet âgé
Chez le sujet âgé, la demi-vie est augmentée d’environ 40 % (10 à 11 heures), ce qui s'explique par la diminution de la fonction rénale dans cette population .
Insuffisance rénale
La clairance corporelle apparente du lévétiracétam et de son métabolite principal est corrélée à la clairance de la créatinine. Il est donc recommandé d’ajuster la dose quotidienne d’entretien de LEVIDCEN en fonction de la clairance de la créatinine chez les patients atteints d'insuffisance rénale modérée à sévère .
Chez les sujets adultes anuriques ayant une insuffisance rénale au stade terminal, la demi-vie a été d’environ 25 heures entre les séances de dialyse et de 3,1 heures lors des séances de dialyse.
L’élimination fractionnelle du lévétiracétam a été de 51 % au cours d’une séance classique de dialyse de 4 heures.
Insuffisance hépatique
Chez le sujet atteint d'insuffisance hépatique légère à modérée, il n’y a eu aucune modification significative de la clairance du lévétiracétam. Chez la plupart des sujets atteints d'insuffisance hépatique sévère, la clairance du lévétiracétam a été réduite de plus de 50 % en raison d’une insuffisance rénale associée .
Population pédiatrique
Enfant (4 à 12 ans)
Après administration d’une dose orale unique (20 mg/kg) à des enfants épileptiques (de 6 à 12 ans), la demi-vie du lévétiracétam a été de 6,0 heures. La clairance corporelle apparente, ajustée sur le poids, a été supérieure d’environ 30 % à celle des adultes épileptiques.
Après administration répétée d’une dose par voie orale (20 à 60 mg/kg/jour) à des enfants épileptiques (âgés de 4 à 12 ans), le lévétiracétam a été rapidement absorbé. Le pic de concentration plasmatique était obtenu 0,5 à 1 heure après administration. Des augmentations linéaires et proportionnelles à la dose étaient observées pour le pic de concentration plasmatique et l’aire sous la courbe. La demi-vie d’élimination était approximativement de 5 heures. La clairance corporelle apparente était de 1,1 ml/min/kg.
Nourrisson et enfant (de 1 mois à 4 ans)
Après administration unique d’une dose (20 mg/kg) de solution buvable à 100 mg/ml à des enfants épileptiques (âgés de 1 mois à 4 ans), le lévétiracétam était rapidement absorbé et le pic de concentration plasmatique était observé approximativement une heure après l’administration. Les résultats pharmacocinétiques indiquaient que la demi-vie était plus courte (5,3 heures) que chez l’adulte (7,2 heures) et la clairance apparente plus rapide (1,5 ml/min/kg) que chez l’adulte (0,96 ml/min/kg).
Dans l’analyse pharmacocinétique de population réalisée chez des patients de 1 mois à 16 ans, le poids corporel s’est révélé significativement corrélé à la clairance apparente (augmentation de la clairance parallèle à l’augmentation du poids corporel) et au volume apparent de distribution. L’âge aussi a eu une influence sur ces deux paramètres. Cet effet était prononcé pour les enfants les plus jeunes, a diminué avec l’avancée en âge, pour devenir négligeable vers 4 ans.
Dans les deux analyses pharmacocinétiques de population, il a été observé une augmentation d’environ 20 % de la clairance apparente du lévétiracétam lorsqu’il a été co-administré à un antiépileptique inducteur enzymatique.
Résumé du profil de tolérance
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés ont été : rhinopharyngite, somnolence, céphalée, fatigue et sensation vertigineuse. Le profil des événements indésirables présenté ci-dessous est basé sur l’analyse de l’ensemble des essais cliniques contrôlés versus placebo réalisés dans toutes les indications, soit un total de 3416 patients traités par lévétiracétam. Ces données sont complétées par celles de l’utilisation du lévétiracétam dans les études correspondantes de suivi en ouvert, ainsi que par celles issues de la surveillance après commercialisation. Le profil de tolérance du lévétiracétam est généralement similaire au sein des différentes classes d’âge (adultes et patients pédiatriques) et pour toutes les indications approuvées dans l’épilepsie.
Liste tabulée des effets indésirablesLes effets indésirables rapportés au cours des études cliniques (adulte, adolescent, enfant et nourrisson de plus de 1 mois) et depuis la commercialisation sont présentés par classe-organe et par fréquence, dans le tableau ci-dessous. Les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité et leur fréquence est définie de la façon suivante : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100 à < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1000 à < 1/100) ; rare (≥ 1/10000 à < 1/1000) et très rare (< 1/10000).
MedDRA SOC | Catégories de fréquence | |||
Très fréquent | Fréquent | Peu fréquent | Rare | |
Infections et infestations | Rhinopharyngite | Infection | ||
Affections hématologiques et du système lymphatique | Thrombocytopénie, leucopénie | Pancytopénie, neutropénie, agranulocytose | ||
Affections du système immunitaire | Syndrome d’hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS), hypersensibilité (y compris angioedème et anaphylaxie) | |||
Troubles du métabolisme et de la nutrition | Anorexie | Perte de poids, prise de poids | Hyponatrémie | |
Affections psychiatriques | Dépression, hostilité/agressivité, anxiété, insomnie, nervosité/irritabilité | Tentative de suicide, idée suicidaire, trouble psychotique, trouble du comportement, hallucination, colère, état confusionnel, attaque de panique, labilité émotionnelle/sautes d’humeur, agitation | Suicide, trouble de la personnalité, trouble de la pensée | |
Affections du système nerveux | Somnolence, céphalée | Convulsion, trouble de l’équilibre, sensation vertigineuse, léthargie, tremblement | Amnésie, trouble de la mémoire, trouble de la coordination /ataxie, paresthésie, trouble de l’attention | Choréoathétose, dyskinésie, hyperkinésie |
Affections oculaires | Diplopie, vision trouble | |||
Affections de l’oreille et du labyrinthe | Vertige | |||
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | Toux | |||
Affections gastro-intestinales | Douleur abdominale, diarrhée, dyspepsie, vomissement, nausée | Pancréatite | ||
Affections hépatobiliaires | Anomalies des tests de la fonction hépatique | Insuffisance hépatique, hépatite | ||
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Eruption cutanée | Alopécie, eczéma, prurit, | Nécrolyse épidermique toxique, syndrome de Stevens-Johnson, érythème polymorphe | |
Affections musculo-squelettiques et systémiques | Faiblesse musculaire, myalgie | |||
Troubles généraux et anomalies au site d’administration | Asthénie/fatigue | |||
Lésions, intoxications et complications liées aux procédures | Blessure |
Le risque d’anorexie est plus important lorsque le lévétiracétam est co-administré avec du topiramate.
Dans plusieurs cas d’alopécie, une régression a été observée à l’arrêt du lévétiracétam.
Une aplasie médullaire a été identifiée dans quelques cas de pancytopénie.
Population pédiatriqueChez les patients âgés de 1 mois à moins de 4 ans, un total de 190 patients a été traité par le lévétiracétam au cours d’études contrôlées versus placebo et d’études de suivi en ouvert. Soixante (60) de ces patients ont été traités par le lévétiracétam au cours d’études contrôlées versus placebo.
Chez les patients âgés de 4 à 16 ans, un total de 645 patients a été traité par le lévétiracétam au cours d’études contrôlées versus placebo et d’études de suivi en ouvert. 233 de ces patients ont été traités par le lévétiracétam au cours des études contrôlées versus placebo. Les données au sein de ces deux tranches d’âges pédiatriques sont complétées par la surveillance de l’utilisation du lévétiracétam après commercialisation.
De plus, 101 nourrissons de moins de 12 mois ont été exposés dans une étude de sécurité post-autorisation. Aucun nouveau signal de sécurité n’a été identifié pour les nourrissons épileptiques âgés de moins de 12 mois traités par lévétiracétam.
Le profil de tolérance du lévétiracétam est généralement similaire au sein des différentes tranches d’âge et dans toutes les indications approuvées dans l’épilepsie. Les résultats de tolérance des patients pédiatriques suivis dans les études cliniques contrôlées versus placebo sont comparables au profil de tolérance du lévétiracétam chez les adultes, à l’exception des effets indésirables comportementaux et psychiatriques qui sont plus fréquents chez les enfants que chez les adultes. Chez les enfants et les adolescents âgés de 4 à 16 ans, les vomissements (très fréquents, 11,2 %), l’agitation (fréquent, 3,4 %), les sautes d’humeur (fréquent, 2,1 %), la labilité émotionnelle (fréquent, 1,7 %), l’agressivité (fréquent, 8,2 %), le comportement anormal (fréquent, 5,6 %) et la léthargie (fréquent, 3,9 %) ont été rapportés plus fréquemment que dans les autres classes d’âge ou que dans le profil de tolérance général. Chez les nourrissons et les enfants âgés de 1 mois à moins de 4 ans, l’irritabilité (très fréquent, 11,7 %) et les troubles de la coordination (fréquent, 3,3 %) ont été rapportés plus fréquemment que dans les autres classes d’âge ou que dans le profil de tolérance général.
Une étude de tolérance dans la population pédiatrique, étude de non infériorité, en double aveugle, contrôlée versus placebo, a permis d’évaluer les effets cognitifs et neuropsychologiques de lévétiracétam chez les enfants de 4 à 16 ans ayant des crises partielles. Il a été conclu que lévétiracétam n’était pas différent (non inférieur) du placebo pour la modification du score Leiter-R Attention and Memory, Memory Screen Composite dans la population per protocole par rapport au score à l’inclusion. Les résultats concernant les fonctions comportementale et émotionnelle ont indiqué une aggravation du comportement agressif chez les patients traités par lévétiracétam, selon une mesure standardisée et systématique utilisant un instrument validé, la Child Behavior CheckList d’Achenbach (CBCL).
Cependant, les sujets traités par le lévétiracétam dans l’étude de suivi à long terme en ouvert n’ont pas présenté, en moyenne, d’altération des fonctions comportementale et émotionnelle, en particulier, les mesures du comportement agressif n’ont pas montré d’aggravation par rapport aux valeurs à l’inclusion.
Hypersensibilité au principe actif ou aux autres dérivés de la pyrrolidone, ou à l'un des excipients.
Grossesse
Les données post-commercialisation de différents registres grossesses prospectifs ont documenté le déroulement et l’issue de grossesse de plus de 1000 femmes exposées au lévétiracétam en monothérapie durant le premier trimestre de grossesse. Dans l’ensemble, ces données n’ont pas suggéré d’augmentation substantielle du risque de malformation congénitale majeure, bien qu’un risque tératogène ne puisse être complétement exclu. Les thérapies comprenant plusieurs antiépileptiques sont associées à un risque plus élevé de malformations congénitales que les monothérapies, c’est pourquoi une monothérapie doit être envisagée. Les études chez l’animal ont montré une toxicité sur la reproduction .
Sauf en cas de nécessité clinique, LEVIDCEN n’est pas recommandé pendant la grossesse ni chez les femmes en âge de procréer n’utilisant pas de contraception.
Des changements physiologiques pendant la grossesse peuvent affecter la concentration en lévétiracétam. Une diminution des concentrations plasmatiques en lévétiracétam a été observée pendant la grossesse. Cette diminution est plus prononcée pendant le troisième trimestre (jusqu’à 60 % de la concentration de base avant grossesse).
Une prise en charge clinique appropriée des femmes enceintes traitées par le lévétiracétam devra être assurée. L’arrêt des traitements anticomitiaux peut entraîner une aggravation de la maladie, qui peut être préjudiciable à la mère et au fœtus.
AllaitementLe lévétiracétam est excrété dans le lait maternel. Par conséquent, l’allaitement n’est pas recommandé. Toutefois, si un traitement par le lévétiracétam est nécessaire pendant l’allaitement, le rapport bénéfice/risque du traitement devra être évalué en considérant l’importance de l’allaitement.
FertilitéAucun impact sur la fertilité n’a été détecté lors des études sur l’animal . Aucune donnée clinique n’est disponible, le risque potentiel pour l’homme est inconnu.
Symptômes
Somnolence, agitation, agressivité, diminution du niveau de conscience, dépression respiratoire et coma ont été observés lors de surdosage avec du lévétiracetam.
Conduite à tenir en cas de surdosageAprès un surdosage important, des vomissements peuvent être provoqués ou un lavage gastrique réalisé. Il n’existe aucun antidote spécifique du lévétiracétam. Le traitement du surdosage sera symptomatique et pourra comporter une hémodialyse. Le taux d’élimination par dialyse est de 60% pour le lévétiracétam et de 74 % pour le métabolite principal.
Médicaments antiépileptiques
Les études cliniques menées chez l’adulte montrent que le lévétiracétam ne modifie pas les concentrations plasmatiques des autres médicaments antiépileptiques (phénytoïne, carbamazépine, acide valproïque, phénobarbital, lamotrigine, gabapentine et primidone) et que ceux-ci n’ont pas d’influence sur la pharmacocinétique de lévétiracétam.
Comme chez l’adulte, il n’a pas été mis en évidence d’interaction médicamenteuse cliniquement significative chez des enfants recevant jusqu’à 60 mg/kg/jour de lévétiracétam.
Une évaluation rétrospective des interactions pharmacocinétiques chez des enfants et adolescents épileptiques (de 4 à 17 ans) a confirmé que le traitement en association par le lévétiracétam administré par voie orale n’influence pas les concentrations sériques à l’état d’équilibre de la carbamazépine et du valproate administrés de façon concomitante. Toutefois, des données suggèrent une augmentation de la clairance du lévétiracétam de 20 % chez les enfants prenant des médicaments antiépileptiques inducteurs enzymatiques. Aucun ajustement posologique n’est nécessaire.
ProbénécideLe probénécide (500 mg quatre fois par jour), inhibiteur de la sécrétion tubulaire rénale, s’est avéré inhiber la clairance rénale du métabolite principal mais pas celle du lévétiracétam. Néanmoins, la concentration de ce métabolite reste faible.
MéthotrexateIl a été rapporté que l'administration concomitante de lévétiracétam et de méthotrexate diminuait la clairance du méthotrexate, entraînant une augmentation/prolongation de la concentration sanguine en méthotrexate jusqu’à des niveaux potentiellement toxiques. Les taux plasmatiques de méthotrexate et lévétiracétam doivent être surveillés attentivement chez les patients traités de façon concomitante par les deux médicaments.
Contraceptifs oraux et autres interactions pharmacocinétiquesLe lévétiracétam à la dose de 1000 mg par jour n’a pas modifié la pharmacocinétique des contraceptifs oraux (éthinylestradiol et lévonorgestrel) ; les paramètres endocriniens (hormone lutéinisante et progestérone) n’ont pas été modifiés. Le lévétiracétam à la dose de 2000 mg par jour n’a pas modifié la pharmacocinétique de la digoxine et de la warfarine ; les temps de prothrombine n’ont pas été modifiés. L’administration concomitante avec la digoxine, les contraceptifs oraux et la warfarine n’a pas modifié la pharmacocinétique du lévétiracétam.
LaxatifsDes cas isolés de diminution de l’efficacité du lévétiracétam ont été rapportés lorsque le laxatif osmotique macrogol a été administré de façon concomitante à la prise orale de lévétiracétam. C’est pourquoi le macrogol ne doit pas être pris par voie orale 1 heure avant et 1 heure après la prise de lévétiracétam.
Nourriture et alcoolL’importance de l’absorption du lévétiracétam n’a pas été modifiée par la consommation d’aliments, mais le taux d’absorption a été légèrement réduit.
Aucune donnée n’est disponible quant à l’interaction du lévétiracétam et de l’alcool.
Insuffisance rénale
L’administration de lévétiracétam à l’insuffisant rénal peut nécessiter une adaptation de la dose. Chez le patient atteint d’une insuffisance hépatique sévère, l’évaluation de la fonction rénale est recommandée avant de déterminer la dose à administrer .
SuicideDes cas de suicide, tentative de suicide, idées et comportement suicidaires ont été rapportés chez des patients traités par des antiépileptiques (y compris le lévétiracétam). Une méta-analyse des essais randomisés, contrôlés versus placebo portant sur des médicaments antiépileptiques a montré une légère augmentation du risque de pensées et comportements suicidaires. Le mécanisme de ce risque n'est pas connu.
Par conséquent, les patients présentant des signes de dépression et/ou des idées et comportements suicidaires devront être surveillés et un traitement approprié devra être envisagé. Il devra être recommandé aux patients (et à leur personnel soignant) de demander un avis médical si des signes de dépression et/ou des idées et comportements suicidaires surviennent.
Population pédiatriqueLa forme granulée enrobé n’est pas adaptée aux nourrissons et aux enfants de moins de 6 ans.
Les données disponibles chez l’enfant ne suggèrent pas d’effet sur la croissance et la puberté. Toutefois, des effets à long terme chez l’enfant sur l’apprentissage, le développement intellectuel, la croissance, les fonctions endocrines, la puberté et la capacité à avoir des enfants demeurent inconnus.
Analogues en Russie
таб., покр. плен. обол.:
250 мг, 500 мг, 750 мг, 1000 мг
таб., покр. плен. обол.:
250 мг, 500 мг, 1000 мг
р-р д/приема внутрь:
100 мг/мл
концентрат д/пригот. р-ра д/инфузий:
100 мг/мл
таб., покр. плен. обол.:
250 мг, 500 мг, 1000 мг
таб., покр. плен. обол.:
250 мг, 500 мг, 1000 мг
р-р д/приема внутрь:
100 мг/мл
таб., покр. плен. обол.:
250 мг, 500 мг, 1000 мг, 750 мг
таб., покр. плен. обол.:
250 мг, 500 мг, 750 мг, 1000 мг
Analogues en France
comprimé pelliculé:
1000 mg, 250 mg, 500 mg, 750 mg
solution buvable:
100 mg
solution à diluer pour perfusion:
500 mg
comprimé pelliculé:
1000 mg, 250 mg, 500 mg, 750 mg
comprimé pelliculé:
1 000 mg, 1000 mg, 250 mg, 500 mg, 750 mg
solution buvable:
100 mg
solution pour perfusion:
10 mg, 15 mg, 5 mg
solution à diluer pour perfusion:
100 mg, 500 mg
granulés enrobés:
1000 mg, 250 mg, 500 mg, 750 mg
solution à diluer pour perfusion:
100 mg
comprimé pelliculé:
750 mg