MIFFEE - La mifépristone est un stéroïde synthétique à action anti-progestative par compétition avec la progestérone au niveau de ses récepteurs.
Le médicament MIFFEE appartient au groupe appelés Antagonistes des récepteurs à la progestérone
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - G03XB01
LINEPHARMA INTERNATIONAL (ROYAUME-UNI) - Miffee comprimé 200 mg , 2013-03-29
Miffee 200 mg
comprimé 200 mg
LINEPHARMA INTERNATIONAL (ROYAUME-UNI)
Interruption médicamenteuse de grossesse intra-utérine évolutive en association séquentielle avec un analogue des prostaglandines, au plus tard au 63ième jour d'aménorrhée.
La mifépristone est un stéroïde synthétique à action anti-progestative par compétition avec la progestérone au niveau de ses récepteurs.
A des doses de 3 à 10 mg/kg par voie orale, elle inhibe l'action de la progestérone endogène ou exogène chez différentes espèces animales (rat, souris, lapin et singe). Cette action se manifeste par une interruption de la gestation chez le rongeur.
Chez la femme, à des doses supérieures ou égales à 1 mg/kg, la mifépristone antagonise les effets endométriaux et myométriaux de la progestérone. Pendant la grossesse, elle sensibilise le myomètre aux contractions induites par les prostaglandines. Au cours du premier trimestre, elle permet la dilatation et l'ouverture du col utérin. Des données cliniques ont démontré que la mifépristone facilite la dilatation cervicale mais on ne dispose pas de résultats à long terme indiquant que cet effet permet de réduire le taux de complications observées précocement ou tardivement dans le cadre du processus de dilatation.
Dans l'interruption de grossesse du premier trimestre, l'utilisation séquentielle de la mifépristone et d'un analogue de prostaglandine permet d'augmenter le taux de succès et d'accélérer l'expulsion ovulaire.
Dans les essais cliniques, les résultats varient légèrement en fonction de la prostaglandine utilisée et de la date de l'administration.
Lorsque l'on administre en combinaison 200 mg de mifépristone suivis de 1 mg de géméprost par voie vaginale, le taux d'efficacité du traitement pour des grossesses âgées de 57 à 63 jours d'aménorrhée est de 92.4% (intervalle de confiance 95% : 89.6 à 94.7).
Les échecs sont dus soit à un avortement incomplet, soit à une grossesse évolutive : en pratique et quelle que soit leur nature, les échecs nécessitent une intervention chirurgicale (aspiration ou dilatation et curetage).
La mifépristone se lie au récepteur des glucocorticoïdes. Chez l'animal, à des doses de 10 à 25 mg/kg, elle inhibe l'action de la dexaméthasone. Chez l'être humain, l'action anti-glucocorticoïde se manifeste à une dose supérieure ou égale à 4,5 mg/kg par une élévation compensatoire de l'ACTH et du cortisol. L'action des glucocorticoïdes peut être diminuée pendant plusieurs jours après une administration unique de 200 mg de mifépristone dans le cadre de l'interruption de grossesse. Les implications cliniques de cet effet ne sont pas claires, toutefois, vomissements et nausées peuvent être accrus chez les femmes sensibles à cet effet.
La mifépristone a une faible action anti-androgène qui n'apparaît chez l'animal que lors d'administration prolongée de doses très élevées.
Après l'administration orale d'une dose unique de 200 mg, la mifépristone est rapidement absorbée. La concentration maximale de 2.7 mg/l est atteinte après environ 0.75 heures (moyenne de 49 sujets). La demi-vie de mifépristone est de 38.3 heures.
La cinétique de mifépristone n'est pas linéaire. Après une phase de distribution, l'élimination est d'abord lente, la concentration diminuant de moitié entre 12 et 72 heures environ, puis plus rapide, pour aboutir à une demi-vie d'élimination de 18 heures. La technique de mesure par radiorécepteur a permis d'évaluer la demi-vie terminale à 90 heures, incluant tous les métabolites de la mifépristone se liant aux récepteurs de la progestérone.
Après administration de faibles doses de mifépristone (20 mg par voie orale ou intraveineuse), la biodisponibilité absolue est de 69 %.
Dans le plasma, la mifépristone est liée à 98 % aux protéines plasmatiques: albumine et essentiellement, alpha-1-glycoprotéine acide (AAG), la fixation étant saturable. En raison de cette fixation particulière, le volume de distribution et la clairance plasmatique de la mifépristone sont inversement proportionnels à la concentration plasmatique d'AAG.
La N-déméthylation et l'hydroxylation terminale de la chaîne 17-propynyle sont les voies métaboliques principales du métabolisme hépatique oxydatif.
Les métabolites sont détectables dans le plasma 1 heure après ingestion de mifépristone. L'affinité des métabolites pour les récepteurs de la progestérone est d'environ 10 à 20% de celle de mifépristone et leur contribution à l'activité pharmacologique de la mifépristone n'est pas connue.
In vitro CYP3A4 apparait comme étant l'isoenzyme primitivement responsable de la déméthylation de la mifépristone et de son hydroxylation dans les microsomes du foie.
Les substrats de CYP3A4, progestérone et midazolam, inhibent jusqu'à 77% la formation des métabolites. Les autres isoenzymes (CYP1A2, CYP2C9, CYP2C19, CYP2E1) n'ont apparemment aucune action sur le métabolisme de la mifépristone.
Après administration d'une dose radiomarquée de 600 mg, 10 % de la radioactivité totale sont éliminés dans l'urine et 90 % dans les fèces.
Les effets indésirables rapportés avec mifepristone, classifiés selon leur fréquence et la classe de systèmes d'organes, sont résumés dans le tableau suivant :
MedDRA | Effets indésirables (fréquence) | |||
Classe de systèmes d'organes | Très fréquents > 1/10 | Fréquents > 1/100 à < 1/10 | Peu fréquents > 1/1000 à < 1/100 | Rares > 1/10000 à < 1/1000 et très rares (< 1/10000)* |
Infections | - | - | Infections | Syndrôme du choc toxique |
Tumeurs bénignes, malignes et non précisées | - | - | - | Augmentation de l'alpha foetoprotéine Augmentation de l'antigène carcino-embryonnaire |
Affections hématologiques et du système lymphatique | - | - | - | Purpura thrombotique thrombocytopénique Thrombocytopénie Lupus érythémateux induit |
Affections psychiatriques | - | - | - | Délire |
Affection du système nerveux central | Céphalées | - | - | Epilepsie Acouphènes |
Affections oculaires | - | - | - | Ophtalmoplégie |
Affections cardiaques | - | - | - | Infarctus du myocarde Syndrome d'Adam-Stokes induit |
Affections vasculaires | - | - | Bouffées de chaleur Hypotension (0.25%) | Thrombophlébites superficielles |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | - | - | - | Bronchospasmes Asthme bronchique induit |
Affection gastro-intestinales | Nausées Vomissements Diarrhées Troubles gastriques Douleurs abdominales | Crampes, légères ou modérées | - | Saignements gastriques |
Affections hépatobiliaires | - | - | - | Anomalies des tests de fonction hépatique Insuffisance hépatique Insuffisance hépato rénale |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | - | - | Urticaire/Prurit | Réaction urticaire Nécrose cutanée toxique Erythème noueux Angio-dème* (dème de Quincke) |
Affections musculo squelettiques et systémiques | - | - | - | Spasmes lombaires |
Affections des reins et des voies urinaires | - | - | - | Insuffisance rénale |
Affections gravidiques, puerpérales et périnatales | Contractions utérines ou crampes (10% à 45%) dans les heures qui suivent la prise de prostaglandines | Des saignements abondants surviennent dans 5% des cas. Ils peuvent nécessiter un curetage hémostatique dans 1.4% des cas | - | Môle hydatiforme Grossesse extra-utérine Syndrome des bandes amniotiques Tumeur trophoblastique gestationnelle Apoplexie utéroplacentaire |
Affections du système de reproduction | Métrorragies Contractions utérines | Métrorragies prolongées post expulsion Hémorragies sévères Endométriose Tension mammaire Métrorragies abondantes | Chocs hémorragiques Salpingites | Masse annexielle bilatérale Adhérence intra-utérine Ruptures de kystes ovariens Abcès mammaire Hématosalpinx Rupture utérine |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | Fatigue Frissons / fièvre Vertiges | Evanouissement | Anaphylaxie dème périorbital Symptômes de malaise vagal (vertiges, frissons, fièvre) |
* Incluant des cas isolés.
Quels que soient la prostaglandine utilisée ou le terme de la grossesse, les saignements sont un phénomène constant dans la procédure, bien qu'ils soient généralement plus abondants lorsque l'âge de la grossesse augmente. Ils peuvent intervenir après administration de mifépristone seule. Lorsqu'ils sont très abondants, ils sont souvent le reflet d'une interruption de grossesse incomplète conduisant à une intervention chirurgicale dans environ 5 % des cas. Ils peuvent également nécessiter une transfusion sanguine dans 0.5 à 1 % des cas.
Ce médicament ne doit jamais être prescrit dans les cas suivants:
Insuffisance surrénale chronique,
Asthme sévère non contrôlé par le traitement,
Porphyrie héréditaire,
Grossesse non confirmée par échographie ou biologiquement,
Grossesse au-delà de 63 jours d'aménorrhée,
Suspicion de grossesse extra-utérine,
Contre-indication à l'analogue de prostaglandine utilisé.
Grossesse
Chez l'animal , le pouvoir abortif de la mifépristone ne permet pas d'évaluer convenablement un éventuel effet tératogène de la molécule.
Aux doses subabortives, des malformations ont été observées chez le lapin mais non chez le rat, la souris ou le singe. En clinique, de rares cas de malformations des extrémités des membres inférieurs (notamment, pied-bot) ont été rapportés suite à l'administration de mifépristone seule ou associée à des prostaglandines. L'un des mécanismes possibles pourrait-être le syndrome des brides amniotiques. Cependant, les données sont insuffisantes pour apprécier un éventuel effet malformatif de cette substance active.
En conséquence :
La patiente devra être informée du fait que, compte tenu du risque d'échec de la méthode médicamenteuse d'interruption de grossesse et des risques pour le ftus, la visite de suivi est obligatoire .
Si lors d'une visite de suivi, on constate l'échec de la méthode (grossesse évolutive viable), une autre méthode d'interruption de la grossesse doit être proposée à la patiente si elle souhaite toujours l'interrompre.
Si la patiente envisage de poursuivre sa grossesse, une surveillance échographique prénatale soigneuse, avec une attention particulière portée aux extrémités, sera mise en uvre dans un centre spécialisé.
Allaitement
La mifépristone est éliminée dans le lait maternel en petites quantités. En conséquence, il est recommandé d'éviter la prise de mifépristone pendant l'allaitement.
Fertilité
La mifépristone n'a pas d'effet sur la fécondité. Il est possible que la femme débute une nouvelle grossesse immédiatement après l'interruption de la grossesse. Il est donc important d'informer la patiente de la nécessité d'initier une méthode de contraception dès que l'interruption de grossesse a été confirmée.
Aucun cas de surdosage n'a été rapporté.
En cas d'absorption massive accidentelle, des signes d'insuffisance surrénalienne pourraient apparaître. Toute notion d'intoxication aiguë impose donc un traitement approprié avec notamment l'administration de dexaméthasone.
Aucune étude d'interaction n'a été réalisée.
Sur la base du métabolisme de ce médicament par le CYP3A4, il est possible que le kétoconazole, l'itraconazole, l'érythromycine et le jus de pamplemousse inhibent son métabolisme (en augmentant les taux sériques de mifépristone). En outre, la rifampicine, la dexaméthasone, le millepertuis et certains anti-convulsivants (phénytoïne, phénobarbital, carbamazépine) peuvent induire le métabolisme de la mifépristone (diminution des taux sériques de la mifépristone).
Sur la base des données d'inhibition in vitro, l'administration concomitante de mifépristone peut entraîner une augmentation des taux sériques des médicaments substrats de CYP3A4. Compte tenu de la lente élimination de la mifépristone de l'organisme, cette interaction peut être observée pendant une durée prolongée après son administration. Par conséquent, la prudence est de rigueur lorsque la mifépristone est administrée avec des médicaments qui sont des substrats de CYP3A4 et ont un intervalle thérapeutique étroit, comprenant certains agents utilisés au cours d'une anesthésie générale.
Mises en garde
En l'absence d'études spécifiques, MIFFEE est généralement déconseillé chez les patientes souffrant :
d'insuffisance rénale,
d'insuffisance hépatique,
de malnutrition ;
Interruption médicamenteuse de grossesse intra-utérine évolutive
L'interruption médicamenteuse de grossesse intra-utérine évolutive requiert la participation active de la femme qui doit être informée des contraintes de la méthode :
nécessité de la prise associée d'une prostaglandine lors d'une seconde consultation,
nécessité d'une consultation de suivi impérative (3ème consultation) dans un délai de 14 à 21 jours après la prise de MIFFEE afin de vérifier que l'expulsion a été complète,
risque non négligeable d'échec de la méthode qui impliquerait une interruption de grossesse par une autre méthode.
Si la grossesse est survenue malgré la présence d'un dispositif intra-utérin en place, ce dispositif doit être retiré avant l'administration de MIFFEE.
Il est possible que l'expulsion ait lieu avant l'administration de prostaglandine (environ 3 % des cas). Cela ne dispense pas la patiente d'une visite de contrôle destinée à vérifier que l'expulsion a été complète et que la cavité utérine est vide.
Les risques liés à la méthode doivent être pris en compte et expliqués à la femme.
Echecs
Le risque non négligeable d'échecs de la méthode, de l'ordre de 7.6 % des cas, rend obligatoire la visite de contrôle destinée à vérifier si l'expulsion a été complète.
Dans les rares cas d'expulsion non complète, le recours à la chirurgie sera nécessaire.
L'efficacité de la méthode diminue avec la parité et par conséquent avec l'âge avancé de la patiente.
Métrorragies
La patiente doit être informée de la survenue de métrorragies prolongées (en moyenne 10 à 16 jours après la prise de MIFFEE) parfois abondantes.On recommandera à la patiente de ne pas s'éloigner du centre médical prescripteur tant que l'expulsion complète n'aura pas été constatée. Il lui sera indiqué précisément qui contacter et où se rendre en cas de phénomène anormal, notamment en cas de métrorragies très abondantes.
Une consultation de contrôle doit avoir lieu impérativement dans un délai de 14 à 21 jours suivant la prise de MIFFEE pour vérifier par des moyens appropriés (examen clinique, échographie, dosage des bêta-hCG) que l'expulsion a été complète et que les métrorragies ont disparu. En cas de saignement (même minime) persistant au-delà de cette consultation, on en vérifiera la disparition au bout de quelques jours.
En cas de doute sur la persistance de la grossesse, une échographie peut s'avérer nécessaire pour juger de son évolutivité.
La persistance de métrorragies lors de cette consultation de contrôle peut signifier un avortement incomplet ou une grossesse extra-utérine passée inaperçue, et doit conduire à un traitement approprié.
Au cas où une grossesse évolutive serait diagnostiquée après la visite de contrôle, une interruption de la grossesse par une autre technique sera proposée à la patiente.
En raison de métrorragies sévères nécessitant un curetage hémostatique dans 5% des cas lors de l'interruption médicamenteuse de grossesse, la prudence s'impose chez les patientes souffrant de troubles hémostatiques associés à une hypocoagulabilité ou une anémie. La décision de recourir à une interruption de grossesse médicamenteuse ou chirurgicale sera prise en accord avec des spécialistes en fonction du type de trouble de l'hémostase et du degré de l'anémie.
Infection
De très rares cas de choc toxique fatal dû à une endométrite à Clostridium sordellii, sans fièvre ni autres symptômes évocateurs ont été rapportés après la prise de 200 mg de mifépristone suivie par l'administration vaginale hors indication de comprimés de misoprostol destinés à l'utilisation orale. Les cliniciens doivent être avertis du risque de survenue de cette complication fatale.
Dans tous les cas
L'emploi de MIFFEE impose la détermination du groupe sanguin et la prévention éventuelle de l'allo-immunisation et, d'une façon générale, la mise en uvre des mesures prises habituellement lors d'une interruption de grossesse.
Au cours des essais cliniques, des grossesses se sont produites entre l'expulsion ovulaire et le retour des règles.
Pour éviter l'exposition d'une grossesse ultérieure à la mifépristone, il est recommandé d'éviter une conception au cours du cycle menstruel suivant. Une méthode contraceptive efficace doit donc être instaurée dès que possible après la prise de mifépristone.
En cas de suspicion d'insuffisance surrénale aiguë, l'administration de dexaméthasone est recommandée. 1 mg de dexaméthasone peut neutraliser l'action d'une dose de 400 mg de mifépristone.
En raison de l'activité anti-glucocorticoïde de la mifépristone, l'efficacité d'un traitement chronique par les corticostéroïdes y compris corticostéroïdes inhalés dans l'asthme, peut être diminuée pendant 3 à 4 jours après la prise de MIFFEE. Un ajustement thérapeutique est recommandé.
Il existe un risque de diminution de l'efficacité de l'interruption médicale de grossesse du fait des propriétés inhibitrices des prostaglandines des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) y compris l'aspirine (acide acétylsalicylique). Des preuves limitées suggèrent toutefois que l'administration concomitante d'AINS le jour de l'administration de la prostaglandine n'affecte pas les effets de la mifépristone ou des prostaglandines sur la maturation du col ou la contractilité utérine et ne diminue pas l'efficacité de la méthode d'interruption médicamenteuse de grossesse.
Les précautions d'emploi relatives aux prostaglandines utilisées doivent être respectées :
Des accidents cardiovasculaires rares mais sérieux ont été rapportés après l'injection intramusculaire d'un analogue de prostaglandines. Pour cette raison, les femmes présentant des facteurs de risques de maladies cardiovasculaires ou des affections cardiovasculaires établies doivent être traitées avec précaution.
Conditions d'administration des prostaglandines
Pendant la prise du médicament et pendant les trois heures qui suivent l'administration, la patiente doit être sous surveillance au centre prescripteur afin de déceler les effets potentiels aigus de l'administration de prostaglandines. Le centre de traitement doit être équipé d'installations médicales appropriées.
Lorsqu'elles quittent le centre de traitement, toutes les femmes doivent disposer de médicaments appropriés nécessaires, et recevoir une information complète sur les signes et symptômes éventuels qu'elles sont susceptibles de présenter. Aussi, elles doivent avoir un accès direct au centre de traitement que ce soit par téléphone ou par accès local.
Les précautions d'emploi relatives aux prostaglandines utilisées doivent être respectées.
Analogues en Russie
таб.:
10 мг
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10 мг
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50 мг
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Analogues en France