NALOREX - La naltrexone est un antagoniste des opiacés.
Le médicament NALOREX appartient au groupe appelés Médicaments pour le traitement de l'alcoolisme
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - N07BB04
SANOFI PHARMA BRISTOL-MYERS SQUIBB (FRANCE) - Nalorex comprimé pelliculé 50 mg , 1985-06-18
Nalorex 50 mg
comprimé pelliculé 50 mg
SANOFI PHARMA BRISTOL-MYERS SQUIBB (FRANCE)
Dans le cadre de la toxicomanie aux opiacés, traitement de soutien:
après la cure de sevrage, en consolidation,
dans la prévention tertiaire pour éviter les rechutes.
La naltrexone est un antagoniste des opiacés. Elle agit par compétition stéréospécifique avec la morphine et les opiacés sur les récepteurs localisés principalement dans le système nerveux central et périphérique.
Administré seul, le produit a des actions pharmacologiques minimes: élévation modérée transitoire de la pression diastolique, baisse de la température, diminution de la fréquence respiratoire.
La naltrexone est susceptible de prévenir ou de supprimer les effets habituels des opiacés:
dépendance, euphorie, myosis.
Lorsqu'il est administré par voie orale, le produit est rapidement et presque complètement absorbé.
Il subit un effet de premier passage hépatique et la concentration plasmatique maximum est atteinte en une heure environ.
Il présente un large volume de distribution apparent, et 21 % environ de la dose absorbée est liée aux protéines plasmatiques.
Le produit est hydroxylé dans le foie essentiellement en 6 bêta-naltrexol, et de façon minoritaire en 2-hydroxy-3-méthoxy-6 bêta-naltrexol. Le 6 bêta-naltrexol présente une activité pharmacologique proche de celle de la naltrexone.
La naltrexone est éliminée principalement dans les urines sous forme conjuguée.
La demi-vie plasmatique est de 4 heures environ pour la naltrexone, et de 12 heures pour le 6 bêta-naltrexol.
Chez les toxicomanes, un certain nombre de troubles sont d'observation courante, pour lesquels il n'est pas facile d'apprécier la responsabilité exacte du traitement.
Les réactions suivantes ont été signalées, soit en début, soit en cours de traitement:
avec une incidence, supérieure à 10 %: Insomnie, anxiété, nervosité, crampes et douleurs abdominales, nausées et/ou vomissements, manque d'énergie, douleurs articulaires et musculaires, céphalées.
avec une incidence, inférieure à 10 %: Inappétence, diarrhée, constipation, sensation de soif, irritabilité, tristesse, étourdissement, rash cutané, éjaculation retardée, baisse de la libido, écoulement nasal, douleur thoracique, hypersudation.
Une surveillance périodique des fonctions hépatiques est nécessaire car elles sont souvent altérées chez les toxicomanes et certaines modifications des tests hépatiques ont été rapportées.
Un cas de purpura idiopathique thrombopénique réversible a été rapporté.
Ce médicament NE DOIT JAMAIS être utilisé dans les cas suivants:
hypersensibilité à la naltrexone,
insuffisance hépato-cellulaire sévère ou hépatite aiguë,
sujets en état de dépendance aux opiacés en raison du risque d'apparition d'un syndrome de sevrage aigu ,
présence de symptômes de sevrage aux opiacés, de réaction de sevrage à l'injection de naloxone et/ou d'opiacés dans les urines,
en association avec la méthadone ,
sujet âgé en l'absence d'étude spécifique.
Grossesse
Les données animales sont rassurantes et les données cliniques sont encore insuffisantes. Cependant, le maintien de l'abstinence en cours de grossesse étant primordial, l'utilisation de la naltrexone est envisageable quel que soit le terme de la grossesse.
L'utilisation de la naltrexone chez les patientes alcooliques et traitées par ailleurs au long cours par des opiacés ou en traitement de substitution aux opiacés ou dépendantes aux opiacés, expose à un risque de syndrome de sevrage aigu qui peut avoir des conséquences graves pour la mère et le ftus .
En cas de prescription d'antalgiques opiacés, le traitement par naltrexone devra être interrompu .
AllaitementEn l'absence de données, l'utilisation de la naltrexone est déconseillée pendant l'allaitement.
Aucun cas d'intoxication par surdosage du produit n'a été rapporté. Si un tel cas se produisait, le patient devra être traité de façon symptomatique en milieu hospitalier.
L'administration massive de 800 mg de naltrexone par jour pendant 7 jours n'a pas entraîné d'effets indésirables.
Médicaments sédatifs
Il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substances peuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central et contribuer à diminuer la vigilance. Il s'agit des dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), des neuroleptiques, des barbituriques, des benzodiazépines, des anxiolytiques autres que les benzodiazépines (par exemple, le méprobamate), des hypnotiques, des antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, des antihypertenseurs centraux, du baclofène et du thalidomide.
Associations contre-indiquées+ La méthadone en traitement de substitution
Risque d'apparition d'un syndrome de sevrage.
Associations déconseillées+ Analgésiques morphiniques agonistes
Risque de diminution de l'effet antalgique.
Si nécessaire, augmenter les doses du dérivé morphinique.
+ Consommation d'alcool
Majoration par l'alcool de l'effet sédatif de ces substances. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
+ Morphiniques agonistes-antagonistes
Risque de diminution de l'effet antalgique et/ou d'apparition d'un syndrome de sevrage.
Si nécessaire, augmenter les doses du dérivé morphinique.
+ Morphiniques en traitement de substitution (hors méthadone voir associations contre-indiquées)
Risque d'apparition d'un syndrome de sevrage.
Associations à prendre en compte+ Barbituriques
Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.
+ Benzodiazépines et apparentés
Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.
Mises en garde spéciales
Chez les sujets en état de dépendance aux opiacés, l'administration de naltrexone peut provoquer un syndrome de sevrage grave, d'installation rapide (5 min) et durable (48 h).
Aussi, la mise en route d'un traitement par la naltrexone ne doit être effectuée:
qu'après une période d'arrêt suffisante du morphinique (de l'ordre de 5 à 7 jours pour l'héroïne et d'au moins 10 jours pour la méthadone),
et après vérification de l'absence d'élimination de substances morphiniques dans les urines du malade. Dans ces conditions, la confirmation de la non-dépendance aux opiacés peut éventuellement être réalisée en utilisant la naloxone, antagoniste morphinique de courte durée d'action .
L'administration simultanée de naltrexone avec un produit contenant un opiacé devra être évitée.
En cas de nécessité d'un traitement antalgique opiacé, une dose plus forte pourra être nécessaire pour soulager la douleur. La dépression respiratoire et les autres symptômes en résultant peuvent donc être d'intensité accrue et de durée prolongée. Et d'autres effets peuvent apparaître: gonflement de la face, démangeaisons, érythème généralisé dû à une libération d'histamine.
Dans ce cas, le patient doit être gardé sous surveillance.
Le patient sera prévenu qu'une prise massive d'opiacés dans le but de surmonter l'effet de la naltrexone peut entraîner une intoxication aiguë qui engage le pronostic vital.
Des états dépressifs et des tentatives de suicide ont été rapportés chez quelques sujets recevant la naltrexone ou le placebo dans les études contrôlées menées dans le cadre du traitement de l'alcoolo-dépendance. Bien qu'aucune relation de cause à effet avec la naltrexone n'ait été établie, il apparaît que l'administration de naltrexone ne réduit pas le risque de suicide chez ces patients.
Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).
Précautions d'emploi
Chez l'insuffisant rénal et l'insuffisant hépatique, une surveillance particulière doit être exercée.
En cas d'insuffisance hépato-cellulaire grave la naltrexone est contre-indiquée .
Analogues en Russie
капсулы:
50 мг
порошок д/пригот. суспенз. д/в/м введ. пролонгир. действ.:
380 мг
таб.:
50 мг
таб., покр. обол.:
50 мг
капсулы:
50 мг
Analogues en France
comprimé pelliculé:
50 mg
comprimé pelliculé:
50 mg
comprimé pelliculé:
50,0 mg