NICOTINE - La nicotine, alcaloïde principal des produits dérivés du tabac, substance naturelle agissant sur le système nerveux autonome, est un agoniste des récepteurs nicotiniques des systèmes nerveux central et périphérique qui présente des effets prononcés sur le système nerveux central et sur le système cardiovasculaire.
Le médicament NICOTINE appartient au groupe appelés Agonistes des récepteurs cholinergiques (nicotiniques)
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - N07BA01
PIERRE FABRE MEDICAMENT (FRANCE) - Nicotine gomme à mâcher médicamenteuse 2 mg , 2002-04-26
EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS (FRANCE) - Nicotine gomme à mâcher médicamenteuse 2 mg , 2013-05-02
EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS (FRANCE) - Nicotine gomme à mâcher médicamenteuse 4 mg , 2013-05-02
Nicotine ATP 2 mg
gomme à mâcher médicamenteuse 1,5 mg
PIERRE FABRE MEDICAMENT (FRANCE)
Nicotine EG FRUIT 2 mg SANS SUCRE
gomme à mâcher médicamenteuse 1,5 mg
EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS (FRANCE)
Nicotine EG FRUIT 4 mg SANS SUCRE
gomme à mâcher médicamenteuse 1,5 mg
EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS (FRANCE)
Nicotine EG MENTHE 2 mg SANS SUCRE
gomme à mâcher médicamenteuse 1,5 mg
EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS (FRANCE)
Nicotine EG MENTHE 4 mg SANS SUCRE
gomme à mâcher médicamenteuse 1,5 mg
EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS (FRANCE)
Nicotine MONAL FRUIT 2 mg SANS SUCRE
gomme à mâcher médicamenteuse 1,5 mg
NOVARTIS SANTE FAMILIALE (FRANCE)
Nicotine MONAL FRUIT 4 mg SANS SUCRE
gomme à mâcher médicamenteuse 1,5 mg
NOVARTIS SANTE FAMILIALE (FRANCE)
Nicotine MONAL MENTHE 2 mg SANS SUCRE
gomme à mâcher médicamenteuse 1,5 mg
NOVARTIS SANTE FAMILIALE (FRANCE)
Nicotine MONAL MENTHE 4 mg SANS SUCRE
gomme à mâcher médicamenteuse 1,5 mg
NOVARTIS SANTE FAMILIALE (FRANCE)
Nicotine OMEGA PHARMA FRANCE 4 mg SANS SUCRE
comprimé à sucer 1,5 mg
LABORATOIRES OMEGA PHARMA FRANCE (FRANCE)
Nicotine PIERRE FABRE MEDICAMENT 1,5 mg SANS SUCRE MENTHE FRAICHEUR
pastille 1,5 mg
PIERRE FABRE MEDICAMENT (FRANCE)
Nicotine PIERRE FABRE MEDICAMENT 1,5 mg SANS SUCRE REGLISE MENTHE
pastille 1,5 mg
PIERRE FABRE MEDICAMENT (FRANCE)
Nicotine PIERRE FABRE MEDICAMENT 14 mg/24 h
dispositif transdermique 1,5 mg
PIERRE FABRE MEDICAMENT (FRANCE)
Nicotine PIERRE FABRE MEDICAMENT 21 mg/24h
dispositif transdermique 1,5 mg
PIERRE FABRE MEDICAMENT (FRANCE)
Nicotine PIERRE FABRE MEDICAMENT 7 mg/24 h
dispositif transdermique 1,5 mg
PIERRE FABRE MEDICAMENT (FRANCE)
Nicotine PIERRE FABRE MEDICAMENT MENTHE FRAICHEUR 2,5 mg SANS SUCRE
pastille 1,5 mg
PIERRE FABRE MEDICAMENT (FRANCE)
Nicotine PIERRE FABRE MEDICAMENT MENTHE SANS SUCRE 2 mg
gomme à mâcher médicamenteuse 1,5 mg
PIERRE FABRE MEDICAMENT (FRANCE)
Nicotine PIERRE FABRE MEDICAMENT REGLISSE MENTHE 2,5 mg SANS SUCRE
pastille 1,5 mg
PIERRE FABRE MEDICAMENT (FRANCE)
Nicotine PIERRE FABRE MEDICAMENT REGLISSE MENTHE SANS SUCRE 2 mg
1,5 mg
PIERRE FABRE MEDICAMENT (FRANCE)
Nicotine PIERRE FABRE MEDICAMENT SANS SUCRE 2 mg
gomme à mâcher médicamenteuse 1,5 mg
PIERRE FABRE MEDICAMENT (FRANCE)
Nicotine PIERRE FABRE SANTE 1,5 mg SANS SUCRE REGLISSE MENTHE
pastille 1,5 mg
PIERRE FABRE MEDICAMENT (FRANCE)
Ce médicament est indiqué dans le traitement de la dépendance tabagique afin de soulager les symptômes du sevrage nicotinique chez les sujets désireux d'arrêter leur consommation de tabac.
Bien que l'arrêt définitif de la consommation de tabac soit préférable, ce médicament peut être utilisé dans :
les cas où un fumeur s'abstient temporairement de fumer,
une stratégie de réduction du tabagisme comme une étape vers l'arrêt définitif.
La nicotine, alcaloïde principal des produits dérivés du tabac, substance naturelle agissant sur le système nerveux autonome, est un agoniste des récepteurs nicotiniques des systèmes nerveux central et périphérique qui présente des effets prononcés sur le système nerveux central et sur le système cardiovasculaire.
L'arrêt brutal de la consommation de tabac après un usage journalier et prolongé entraîne un syndrome de sevrage comprenant au moins quatre des symptômes suivants: dysphorie ou humeur dépressive, insomnie, irritabilité, sentiments de frustration ou de colère, anxiété, difficulté de concentration, agitation ou impatience, ralentissement du rythme cardiaque, augmentation de l'appétit, augmentation du poids. La sensation du besoin impérieux de nicotine est considérée comme un symptôme clinique à part entière du syndrome de sevrage.
Les études cliniques ont montré que les produits de substitution nicotinique peuvent aider les fumeurs à s'abstenir de fumer ou à réduire leur consommation de tabac en diminuant les symptômes de sevrage.
L'arrêt brutal de la consommation de tabac après un usage journalier et prolongé entraîne un syndrome de sevrage comprenant au moins quatre des symptômes suivants: dysphorie ou humeur dépressive, insomnie, irritabilité, sentiments de frustration ou de colère, anxiété, difficulté de concentration, agitation ou impatience, ralentissement du rythme cardiaque, augmentation de l'appétit, augmentation du poids. La sensation du besoin impérieux de nicotine est considérée comme un symptôme clinique à part entière du syndrome de sevrage.
Les études cliniques ont montré que les produits de substitutions nicotiniques peuvent aider les fumeurs à s'abstenir de fumer ou à réduire leur consommation de tabac en diminuant les symptômes de sevrage.
Les effets néfastes de la poursuite de l'intoxication tabagique chez les patients coronariens et/ou des patients ayant des antécédents d'accident vasculaire cérébral ont été clairement démontrés. Des études réalisées chez ces patients ont démontré l'absence d'effet délétère des substituts nicotiniques.
La nicotine, principal alcaloïde des produits dérivés du tabac et substance naturelle, est un agoniste des récepteurs nicotiniques des systèmes nerveux central et périphérique. Par le tabagisme, la nicotine crée une dépendance.
L'arrêt brutal de la consommation de tabac après un usage journalier et prolongé entraîne un syndrome de sevrage comprenant au moins quatre des symptômes suivants: dysphorie ou humeur dépressive, insomnie, irritabilité, sentiments de frustration ou de colère, anxiété, difficulté de concentration, agitation ou impatience, ralentissement du rythme cardiaque, augmentation de l'appétit, augmentation du poids. La sensation du besoin impérieux de nicotine est considérée comme un symptôme clinique à part entière du syndrome de sevrage.
Les études cliniques ont montré que les produits de substitution nicotinique peuvent aider les fumeurs à s'abstenir de fumer ou à réduire leur consommation de tabac en diminuant les symptômes de sevrage.
La nicotine, alcaloïde principal des produits dérivés du tabac, est un agoniste des récepteurs nicotiniques des systèmes nerveux central et périphérique qui présente des effets prononcés sur le système nerveux central et sur le système cardiovasculaire.
L'arrêt brutal de la consommation de tabac après un usage journalier et prolongé entraîne un syndrome de sevrage comprenant au moins quatre des symptômes suivants : dysphorie ou humeur dépressive, insomnie, irritabilité, frustration ou colère, anxiété, difficultés de concentration, agitation ou impatience, ralentissement du rythme cardiaque, augmentation de l'appétit, prise de poids. La sensation du besoin impérieux de nicotine est considérée comme un symptôme clinique à part entière du syndrome de sevrage tabagique.
Les études cliniques ont montré que les produits de substitution nicotinique peuvent aider les fumeurs à s'abstenir de fumer.
Absorption
La quantité de nicotine absorbée dépend de la quantité libérée et absorbée à travers la muqueuse buccale et par la déglutition de la salive. La majeure partie de la nicotine de NICOTINE EG MENTHE 2 mg SANS SUCRE est absorbée à travers la muqueuse buccale. En raison de l'effet de premier passage hépatique, la biodisponibilité systémique de la nicotine est faible. Par conséquent, une concentration systémique élevée et rapide telle qu'elle est obtenue par le tabagisme, est rarement obtenue lors du traitement par la gomme à mâcher médicamenteuse.
En règle générale, la quantité de nicotine qui se libère d'une gomme à mâcher médicamenteuse dosée à 2 mg est d'environ 1,4 mg, et d'environ 3,4 mg pour une gomme dosée à 4 mg. La concentration plasmatique maximale s'obtient après 30 minutes de mastication d'une gomme, soit l'équivalent de la concentration observée 20 à 30 minutes après avoir fumé une cigarette moyennement forte.
Distribution
Le volume de distribution après administration intraveineuse de nicotine est approximativement de (2-) 3 l/kg. La liaison aux protéines plasmatiques de la nicotine est inférieure à 5 %. La modification de ce taux de liaison par des traitements médicamenteux ou des pathologies simultanés n'a probablement pas d'effet significatif sur la cinétique de la nicotine.
Biotransformation
La nicotine est métabolisée principalement dans le foie et la clairance plasmatique est d'environ 70 l/h ; la nicotine est aussi métabolisée dans les reins et les poumons. Plus de 20 métabolites ont été identifiés, tous probablement moins actifs que la nicotine. Le principal métabolite est la cotinine qui a une demi-vie de 15-20 heures et une concentration plasmatique environ 10 fois supérieure à celle de la nicotine.
Elimination
Les principaux métabolites urinaires sont la cotinine (15 % de la dose) et la trans-3-hydroxy-cotinine (45 % de la dose). 10 % environ de la nicotine sont excrétés sous forme inchangée. L'excrétion urinaire peut atteindre 30 % en cas d'augmentation de la diurèse ou de pH inférieur à 5. La demi-vie plasmatique de la nicotine est d'environ deux heures.
Populations particulières
Les atteintes sévères de la fonction rénale influent probablement sur la clairance totale de la nicotine. La pharmacocinétique de la nicotine n'est pas modifiée chez les patients atteints de cirrhose et d'insuffisance hépatique légère (Score de Child-Pugh 5), et elle est réduite chez les patients atteints de cirrhose hépatique avec insuffisance hépatique modérée (Score de Child-Pugh 7). Une augmentation de la concentration de nicotine a été observée chez les patients fumeurs hémodialysés.
Une réduction minime de la clairance totale de la nicotine a été observée chez des utilisateurs âgés en bonne santé, qui ne justifie pas un ajustement de la dose.
Aucune différence de cinétique de la nicotine n'a été observée entre hommes et femmes.
Absorption
La dissolution complète du comprimé à sucer dans la cavité buccale est généralement atteinte en environ 10 minutes.
Toute la nicotine contenue dans le comprimé à sucer devient disponible pour une absorption buccale ou une ingestion (après déglutition).
Une concentration plasmatique maximale d'environ 9,1 ng/ml est atteinte après une seule prise d'un comprimé à sucer de 4 mg.
Si le mode d'administration du comprimé à sucer décrit ci-dessus n'est pas respecté (c'est-à-dire si le comprimé à sucer est mastiqué, maintenu dans la bouche et dégluti ou bien s'il est mastiqué et immédiatement dégluti), l'absorption est moins rapide et moins élevée, mais une quantité substantielle de nicotine (80 à 93 %) est encore absorbée.
Distribution
Le volume de distribution après administration I.V. de nicotine est de 2 - 3l/kg et la demi-vie est approximativement de 2 heures.
La fixation aux protéines plasmatiques est inférieure à 5 %. Par conséquent, la modification de la fixation de la nicotine aux protéines plasmatiques par interaction médicamenteuse ou par altération des protéines plasmatiques, n'a à priori pas de retentissement sur les paramètres cinétiques de la nicotine.
Métabolisme
Le métabolisme est principalement hépatique.
Plus de vingt métabolites de la nicotine ont été identifiés, ils sont tous considérés comme moins actifs que la nicotine. Le principal métabolite plasmatique de la nicotine, la cotinine, a une demi-vie de 15 à 20 heures et sa concentration atteint des taux 10 fois supérieures à ceux de la nicotine.
La nicotine est également métabolisée au niveau des reins et des poumons.
Elimination
La clairance plasmatique moyenne est d'environ 70 litres par heure.
Les principaux métabolites excrétés dans les urines sont la cotinine (15 % de la dose) et la trans-3-hydroxycotinine (45 % de la dose). Environ 10 % de la nicotine sont excrétés sous forme inchangée dans les urines. Ce taux peut augmenter jusqu'à 30 % en cas de filtration glomérulaire importante ou d'acidification des urines (pH < 5).
La nicotine est directement absorbée à travers la peau vers la circulation systémique.
L'application unique de NICOTINE PIERRE FABRE MEDICAMENT chez le fumeur sain, ayant arrêté de fumer, montre que l'absorption s'effectue progressivement et que les premiers taux détectables de nicotine sont retrouvés 1 à 2 heures après l'application. Puis, une élévation progressive des concentrations plasmatiques aboutit à un plateau atteint entre 8 à 10 heures après l'application.
Après retrait du système, les concentrations plasmatiques de nicotine sont plus lentes à décroître que ne le laisserait prévoir la demi-vie plasmatique d'élimination de la nicotine (après administration intraveineuse: 2 heures).
L'existence probable d'un dépôt cutané explique qu'environ 10 % de la nicotine atteignant la circulation sanguine proviennent de la peau après retrait du système. La biodisponibilité absolue du système, comparée à la perfusion intraveineuse de nicotine, est d'environ 77 %.
Les aires sous la courbe (0-24 h) augmentent proportionnellement à la dose de nicotine délivrée par les systèmes NICOTINE PIERRE FABRE MEDICAMENT 7 mg, 14 mg et 21 mg par 24 h. Après application répétée des systèmes de 14 mg / 24 h et 21 mg / 24 h, les concentrations plasmatiques moyennes à l'état d'équilibre varient respectivement de 7,1 à 12,0 ng/ml et de 10,3 à 17,7 ng/ml.
Le volume de distribution de la nicotine est important, se situant entre 1 et 3 l/kg.
La nicotine traverse la barrière hémato-encéphalique, le placenta et se retrouve dans le lait maternel. La liaison de la nicotine aux protéines plasmatiques est négligeable (< 5 %). Son élimination s'effectue essentiellement par voie hépatique et les principaux métabolites sont la cotinine et la nicotine 1-N-oxyde. L'élimination rénale de la nicotine inchangée est pH dépendante et minimale en cas de pH urinaire alcalin.
La dissolution complète de la pastille dans la cavité buccale est généralement atteinte en 30 minutes.
La nicotine de ce médicament présenté sous forme de pastille est liée à une résine échangeuse d'ions.
La nicotine est absorbée au niveau de la muqueuse buccale.
Une concentration maximale d'environ 4,20 ng/ml est atteinte après une seule prise en 50 minutes environ.
Distribution
Le volume de distribution après administration intraveineuse de nicotine est de 2 - 3 l/kg et la demi-vie est approximativement de 2 heures.
La fixation aux protéines plasmatiques est inférieure à 5 %. Par conséquent, la modification de la fixation de la nicotine aux protéines plasmatiques par interaction médicamenteuse ou par altération des protéines plasmatiques, n'a a priori pas de retentissement sur les paramètres cinétiques de la nicotine.
Métabolisme
Le métabolisme est principalement hépatique.
Plus de vingt métabolites de la nicotine ont été identifiés, ils sont tous considérés comme moins actifs que la nicotine. Le principal métabolite plasmatique de la nicotine, la cotinine, a une demi-vie de 15 à 20 heures et sa concentration atteint des taux 10 fois supérieurs à ceux de la nicotine.
La nicotine est également métabolisée au niveau des reins et des poumons.
Elimination
La clairance plasmatique moyenne est d'environ 70 litres par heure.
Les principaux métabolites excrétés dans les urines sont la cotinine (15 % de la dose) et la trans-3-hydroxycotinine (45 % de la dose). Environ 10 % de la nicotine sont excrétés sous forme inchangée dans les urines. Ce taux peut augmenter jusqu'à 30 % en cas de filtration glomérulaire importante ou d'acidification des urines (pH < 5).
La dissolution complète des pastilles à sucer dans la cavité buccale est généralement atteinte en 30 minutes.
La nicotine de ce médicament présenté sous forme de pastille est liée à une résine échangeuse d'ions.
La nicotine est absorbée au niveau de la muqueuse buccale.
Une concentration maximale d'environ 4,20 ng/ml est atteinte après une seule prise en 50 minutes environ.
Distribution
Le volume de distribution après administration I.V. de nicotine est de 2 - 3 l/kg et la demi-vie est approximativement de 2 heures.
La fixation aux protéines plasmatiques est inférieure à 5 %. Par conséquent, la modification de la fixation de la nicotine aux protéines plasmatiques par interaction médicamenteuse ou par altération des protéines plasmatiques, n'a a priori pas de retentissement sur les paramètres cinétiques de la nicotine.
Métabolisme
Le métabolisme est principalement hépatique.
Plus de vingt métabolites de la nicotine ont été identifiés, ils sont tous considérés comme moins actifs que la nicotine. Le principal métabolite plasmatique de la nicotine, la cotinine, a une demi-vie de 15 à 20 heures et sa concentration atteint des taux 10 fois supérieurs à ceux de la nicotine.
La nicotine est également métabolisée au niveau des reins et des poumons.
Elimination
La clairance plasmatique moyenne est d'environ 70 litres par heure.
Les principaux métabolites excrétés dans les urines sont la cotinine (15 % de la dose) et la trans-3-hydroxycotinine (45 % de la dose). Environ 10 % de la nicotine sont excrétés sous forme inchangée dans les urines. Ce taux peut augmenter jusqu'à 30 % en cas de filtration glomérulaire importante ou d'acidification des urines (pH < 5).
La nicotine de ce médicament, présentée sous forme de gomme à mâcher, est liée à une résine échangeuse d'ions. Les concentrations sanguines de nicotine dépendent de l'intensité et de la durée de la mastication.
La nicotine est absorbée au niveau de la muqueuse buccale.
Distribution
Le volume de distribution après administration I.V. de nicotine est de 2-3 l/kg et la demi-vie est approximativement de 2 heures.
La fixation aux protéines plasmatiques est inférieure à 5%. Par conséquent, la modification de la fixation de la nicotine aux protéines plasmatiques par interaction médicamenteuse ou par altération des protéines plasmatiques, n'a a priori pas de retentissement sur les paramètres cinétiques de la nicotine.
Métabolisme
Le métabolisme est principalement hépatique.
Plus de vingt métabolites de la nicotine ont été identifiés, ils sont tous considérés comme moins actifs que la nicotine. Le principal métabolite plasmatique de la nicotine, la cotinine, a une demi-vie de 15 à 20 heures et sa concentration atteint des taux 10 fois supérieurs à ceux de la nicotine.
La nicotine est également métabolisée au niveau des reins et des poumons.
Elimination
La clairance plasmatique moyenne est d'environ 70 litres par heure.
Les principaux métabolites excrétés dans les urines sont la cotinine (15% de la dose) et la trans-3-hydroxycotinine (45% de la dose). Environ 10% de la nicotine sont excrétés sous forme inchangée dans les urines. Ce taux peut augmenter jusqu'à 30% en cas de filtration glomérulaire importante ou d'acidification des urines (pH < 5).
Quand la gomme est mâchée, la nicotine est régulièrement libérée dans la bouche et est rapidement absorbée au niveau de la muqueuse buccale. Du fait de la déglutition de la salive contenant de la nicotine, une certaine quantité de nicotine parvient à l'estomac et à l'intestin où elle est inactivée.
La concentration plasmatique maximale après administration unique d'une gomme 2 mg est approximativement de 4,8 ng/ml et après administration répétée, à l'état d'équilibre, cette concentration est approximativement de 14 ng/ml (la nicotinémie moyenne après une cigarette est de 15 à 30 ng/ml).
L'élimination de la nicotine s'effectue essentiellement par métabolisme hépatique; de petites quantités de nicotine sont éliminées sous forme inchangée par voie urinaire. La demi-vie plasmatique est d'environ 3 heures.
La nicotine traverse la barrière hémato-encéphalique, le placenta et est détectable dans le lait maternel.
A la dose recommandée, aucun effet indésirable sérieux n'a été noté pour NICOTINE PIERRE FABRE MEDICAMENT. La plupart des effets indésirables reportés par les patients apparaissent généralement au cours des 3-4 premières semaines après le début du traitement.
Au début du traitement, la pastille à la nicotine peut parfois provoquer une légère irritation de la gorge et également augmenter la salivation. Le fait d'avaler de façon excessive de la nicotine peut, dans un premier temps, provoquer le hoquet.
Les patients sensibles peuvent présenter au début du traitement des signes de dyspepsie ou des brûlures d'estomac.
Les pastilles de nicotine peuvent entraîner des effets indésirables similaires à la nicotine administrée par d'autres modes.
SYSTEME DE CLASSES ORGANES (Classification MedDRA) | FREQUENTS (≥1/100, <1/10) | PEU FREQUENTS (≥1/1000, <1/100) | RARES (≥1/10 000, <1/1000) |
Troubles du système immunitaire | - | - | Réactions d'hypersensibilité telles qu'angio-dème et réaction anaphylactique. |
Troubles du système nerveux | Etourdissements Maux de tête | - | - |
Troubles du système cardiaque | - | Palpitations | Fibrillation auriculaire réversible |
Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux | Douleurs oropharyngées Hoquet | - | - |
Troubles gastro-intestinaux | Maux de gorge Irritation de la bouche (brûlures et sensation de chatouillement) Bouche sèche Nausées Vomissements Gêne abdominale sophagite Stomatite Flatulence | - | - |
Troubles de la peau et des tissus sous-cutanés | - | Erythème Urticaire | - |
Comme avec d'autres substituts nicotiniques, des gastrites peuvent survenir.
La consommation excessive de pastilles à la nicotine par les patients n'ayant pas l'habitude d'inhaler la fumée de tabac pourrait conduire à des nausées, des malaises, ou des maux de tête (comme pourrait l'expérimenter un patient de ce type s'il fumait).
Certains symptômes tels qu'étourdissements, maux de tête et troubles du sommeil peuvent être liés au sevrage tabagique. Une augmentation de la fréquence d'aphtes buccaux peut survenir après l'arrêt du tabac.
Hypersensibilité à l'un des constituants.
Sujets non fumeurs ou sujets de moins de 18 ans.
L'utilisation est contre-indiquée en cas d'infarctus récent du myocarde, d'angor instable ou s'aggravant (y compris angor de Prinzmetal), de trouble sévère du rythme cardiaque, ou d'accident vasculaire cérébral récent.
Grossesse
1/ Les études expérimentales effectuées dans plusieurs espèces n'ont pas montré d'effet tératogène ou ftotoxique de la nicotine administrée à débit continu, et cela à doses maternotoxiques. Dans les mêmes conditions d'administration, une hypotrophie ftale s'observe à doses encore plus élevées dans une seule espèce, la souris, mais pas chez le rat ou le lapin.
En clinique, des observations en nombre encore limité ne montrent pas de retentissement délétère, maternel ou ftal, de la nicotine utilisée dans l'indication du sevrage tabagique.
2/ Le tabagisme chez la femme enceinte peut être à l'origine d'un retard de croissance intra-utérin, de mort ftale in utero, d'une prématurité, d'une hypotrophie néonatale, qui semblent corrélés à l'importance de l'imprégnation tabagique ainsi qu'à la période de la grossesse car ces effets s'observent lorsque l'imprégnation tabagique se poursuit pendant le 3ème trimestre.
La nicotine apportée par les traitements de substitution n'est pas dépourvue d'effets délétères sur le ftus, comme en témoigne le retentissement hémodynamique observé. On ne dispose cependant d'aucune étude épidémiologique précisant l'impact réel de la nicotine apportée par les traitements de substitution sur le ftus ou le nouveau-né.
Par conséquent,
chez la femme enceinte, il convient de toujours recommander un arrêt complet de la consommation de tabac, sans traitement de substitution à la nicotine,
en cas d'échec face à une patiente fortement dépendante, le sevrage tabagique par ce médicament est possible. En effet, le risque encouru pour le ftus, en cas de poursuite du tabagisme durant la grossesse, est vraisemblablement supérieur à celui attendu lors d'un traitement de substitution nicotinique, puisque se surajoute avec le tabac l'exposition aux hydrocarbures polycycliques et à l'oxyde de carbone, et puisque l'exposition à la nicotine apportée par le traitement de substitution est inférieure ou n'est pas supérieure à celle liée à la consommation tabagique.
L'objectif est de parvenir à l'arrêt complet du tabac, voire des traitements de substitution, avant le troisième trimestre de la grossesse. L'arrêt du tabac, avec ou sans traitements de substitution, ne doit pas s'envisager de façon isolée mais s'inscrire dans le cadre d'une prise en charge globale, prenant en compte le contexte psychosocial et les autres dépendances éventuellement associées. Il peut être souhaitable de faire appel à une consultation spécialisée dans le sevrage tabagique.
En cas d'échec partiel ou complet du sevrage, la poursuite du traitement par un substitut nicotinique après le 6ème mois de grossesse ne peut s'envisager qu'au cas par cas. Il convient de garder présent à l'esprit les effets propres de la nicotine, qui pourraient retentir sur le ftus, notamment lorsqu'il est proche du terme.
AllaitementEn cas de dépendance tabagique sévère, le recours à l'allaitement artificiel doit être envisagé chaque fois que possible. En cas d'utilisation de ce médicament, prendre la ou les gommes juste après la tétée et ne pas en prendre pendant les deux heures qui précèdent la tétée suivante.
Les symptômes de surdosage sont ceux d'une forte consommation de tabac.
La dose létale aiguë par voie orale est d'environ 0,5 à 0,75 mg de nicotine par kg de poids ce qui correspond à 40 à 60 mg chez un adulte.
Des doses même faibles de nicotine sont toxiques chez l'enfant et peuvent entraîner des symptômes d'intoxication pouvant être fatals. En cas de suspicion d'intoxication chez l'enfant, consulter immédiatement un médecin.
Un surdosage avec les gommes à base de nicotine ne peut se produire que si plusieurs gommes sont mâchées en même temps. Le risque de surdosage est faible, des nausées et vomissements survenants généralement à un stade précoce. Le risque d'intoxication en avalant la gomme est faible. La libération de la nicotine à partir de la gomme étant lente, la quantité de nicotine absorbée par l'estomac et l'intestin est très faible et s'il y en avait, elle serait inactivée au niveau hépatique.
Les symptômes de l'intoxication par la nicotine comportent: faiblesse générale, sueurs, hypersalivation, maux de gorge, nausées, vomissements, diarrhées, douleurs abdominales, troubles auditifs et visuels, céphalées, tachycardie et arythmie cardiaque, dyspnée, prostration, collapsus cardiovasculaire, coma et convulsions.
Traitement du surdosage:
Après un surdosage les symptômes peuvent apparaître rapidement en particulier chez l'enfant. Les vomissements sont habituellement spontanés. L'administration d'une suspension de charbon actif par voie orale et un lavage gastrique devra être réalisée dès que possible et dans l'heure qui suit l'ingestion. Suivre les signes vitaux et entreprendre un traitement symptomatique si nécessaire.
Interactions médicamenteuses: il n'y a pas de données sur d'éventuelles interactions entre les gommes à mâcher contenant de la nicotine et d'autres médicaments.
Sevrage tabagique: le tabac peut interagir avec d'autres médicaments en raison des nombreuses substances contenues dans la fumée.
Probablement en raison de la présence des hydrocarbures aromatiques de la fumée, le métabolisme de différentes substances peut être augmenté par induction enzymatique: caféine, théophylline, paracétamol, phénazone, phénylbutazone, pentazocine, lidocaïne, benzodiazépines, imipramine, warfarine, strogènes et vitamine B12.
L'arrêt du tabac peut entraîner une augmentation des concentrations de ces principes actifs liée à la réversibilité de l'effet d'induction enzymatique.
Par conséquent, lors de l'utilisation de ce médicament, un ajustement des doses des médicaments cités doit être envisagé.
Les autres effets rapportés du tabac sont une réduction de l'effet analgésique du propoxyphène, la diminution de l'effet diurétique du furosémide, une modification de l'effet pharmacologique du propranolol ou de l'effet anti-ulcéreux des anti-H2.
Le tabac et la nicotine peuvent entraîner une augmentation des concentrations sanguines du cortisol et des catécholamines. Un ajustement posologique de la nifédipine, des agonistes et antagonistes adrénergiques peut être nécessaire.
L'augmentation de l'absorption sous-cutanée de l'insuline qui se produit à l'arrêt du tabac peut nécessiter une diminution de la dose d'insuline.
La gomme à mâcher médicamenteuse peut coller aux prothèses dentaires et, dans de rares cas, les endommager.
En cas d'infarctus récent du myocarde, d'angor instable ou s'aggravant (y compris angor de Prinzmetal), de trouble sévère du rythme cardiaque, d'hypertension artérielle instable ou d'accident vasculaire cérébral récent, il convient de toujours recommander d'abord un arrêt complet de la consommation de tabac sans traitement de substitution à la nicotine (par exemple par un accompagnement personnalisé). En cas d'échec chez ces fumeurs, l'utilisation de NICOTINE EG FRUIT 2 mg SANS SUCRE, gomme à mâcher médicamenteuse doit être envisagée ; cependant, les données de sécurité clinique chez ces patients étant limitées, l'initiation du traitement ne devra se faire que sous surveillance médicale.
Patients diabétiques
Il est recommandé aux patients diabétiques de surveiller leur glycémie plus attentivement que d'habitude en cas d'arrêt du tabac et de démarrage d'un traitement de substitution à la nicotine. En effet, la baisse de la libération de catécholamines induite par la nicotine peut perturber le métabolisme glucidique.
Réactions allergiques
Personnes susceptible aux dèmes de Quincke et à l'urticaire.
Chez les patients atteints des affections suivantes, le rapport risque/bénéfice doit être évalué par un professionnel de santé compétent :
Insuffisance rénale et hépatique
Utiliser avec prudence chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée à sévère et/ou une insuffisance rénale sévère car la clairance de la nicotine et de ses métabolites peut être réduite, et le risque d'effets indésirables accru.
Phéochromocytome et hyperthyroïdie non contrôlée
Utiliser avec prudence chez les patients présentant une hyperthyroïdie non contrôlée ou un phéochromocytome car la nicotine provoque une libération des catécholamines.
Maladies digestives
La nicotine déglutie peut exacerber les symptômes chez les sujets souffrant d'sophagite, d'ulcère gastrique ou peptique, c'est pourquoi il convient utiliser les substituts nicotiniques par voie orale avec prudence chez ces patients.
Mise en garde spécifique aux jeunes enfants
Les doses de nicotine tolérées chez des adultes et adolescents fumeurs peuvent provoquer une intoxication grave voire mortelle chez le jeune enfant. Ne pas laisser les substituts nicotiniques à la portée des enfants, qui risqueraient de les manipuler ou de les ingérer .
Transfert de dépendance
Un transfert de dépendance est possible mais l'habitude de mâcher des gommes à la nicotine d'une part est moins nocive pour le patient et d'autre part est plus facile à abandonner que la dépendance au tabagisme.
Sevrage tabagique
Les hydrocarbures aromatiques polycycliques présents dans la fumée de tabac jouent un rôle majeur dans le métabolisme des médicaments par l'enzyme CYP1A2 (et éventuellement CYP1A1). L'arrêt du tabagisme peut entraîner un ralentissement du métabolisme et l'augmentation consécutive des taux plasmatiques de ces médicaments, avec des conséquences cliniques notables pour les molécules à faible marge thérapeutique telles que théophylline, tacrine, clozapine et ropinirole.
La concentration plasmatique d'autres principes actifs métabolisés en partie par la CYP1A2 tels qu'imipramine, olanzapine, clomipramine et fluvoxamine peut être augmentée à l'arrêt du tabac. Cependant, les conséquences cliniques de l'augmentation des concentrations de ces principes actifs ne sont pas documentées. Certaines données limitées indiquent que le tabagisme peut aussi influer sur le métabolisme de la flécaïnide et de la pentazocine.
Excipients
Ce médicament contient du maltitol et du sorbitol. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au fructose (maladie héréditaire rare).
Ce médicament contient du butylhydroxytoluène (E321) et peut provoquer des réactions cutanées locales (par exemple : eczéma) ou une irritation des yeux et des muqueuses.
Analogues en Russie
таб. д/рассасыв.:
1.5 мг, 4 мг
трансдермальная терапевтическая система (ТТС):
21 мг/сут, 14 мг/сут, 7 мг/сут
таб. сублингвальн.:
2 мг
р-р д/ингал.:
10 мг
трансдермальная терапевтическая система (ТТС):
5 мг/16 ч, 10 мг/16 ч, 15 мг/16 ч
пластырь:
10 мг/16 ч, 15 мг/16 ч, 25 мг/16 ч
жевательная резинка:
2 мг, 4 мг
спрей д/местн. прим. в стоматологии:
1 мг/доза
таб. д/рассасыв.:
1 мг, 2 мг
трансдермальная терапевтическая система (ТТС):
14 мг/24 ч
Analogues en France
gomme à mâcher médicamenteuse:
2 mg, 2,00 mg
pastille:
1,5 mg, 1,50 mg, 2,5 mg
gomme à mâcher médicamenteuse:
2 mg, 4 mg
dispositif transdermique:
17,5 mg, 35 mg, 52,5 mg
dispositif transdermique:
15 mg, 30 mg, 45 mg
dispositif transdermique:
15 mg, 30 mg, 45 mg
comprimé:
4 mg