NIMODIPINE - La nimodipine est une dihydropyridine possédant, comme tous les médicaments appartenant à cette classe thérapeutique, une activité «antagoniste du calcium ».
Le médicament NIMODIPINE appartient au groupe appelés Dérivés de la dihydropyridine (sélectifs à effets vasculaires)
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - C08CA06
NORDIC PHARMA (FRANCE) - Nimodipine solution à diluer pour perfusion 0,2 mg , 2007-10-15
Nimodipine NORDIC PHARMA 0,2 mg/ml
solution à diluer pour perfusion 0,2 mg
NORDIC PHARMA (FRANCE)
Traitement des déficits neurologiques ischémiques consécutifs à une hémorragie sous-arachnoïdienne d'origine anévrismale.
La nimodipine est une dihydropyridine possédant, comme tous les médicaments appartenant à cette classe thérapeutique, une activité «antagoniste du calcium ». Elle inhibe l'entrée du flux calcique au niveau des cellules musculaires lisses des vaisseaux. Cette activité s'exerce préférentiellement au niveau du lit artériel cérébral.
La nimodipine exerce une action spasmolytique et vasodilatatrice au niveau des petites artères cérébrales, qui provoque une augmentation des flux sanguins cérébraux et une plus grande résistance à l'hypoxie. Ceci est particulièrement net lors des spasmes des vaisseaux cérébraux consécutifs à une hémorragie méningée.
La perfusion continue de 0,03 mg/kg/h de solution de nimodipine permet d'atteindre une concentration plasmatique à l'équilibre de 17,6 à 26,6 ng/ml.
Le volume de distribution est de 0,9 à 1,6 l/kg de poids corporel.
Le taux de liaison de la nimodipine aux protéines plasmatiques est de 97-99%.
La nimodipine est fortement métabolisée essentiellement au niveau hépatique, aboutissant à la formation de produits dénués d'activité pharmacologique.
Les métabolites sont excrétés à 50% environ par voie rénale et 30% par voie biliaire.
La clairance totale de la nimodipine est de 0,6 à 1,9 l/h/kg.
La demi-vie d'élimination de la nimodipine est comprise entre 1,1 et 1,7 h.
Après administrations répétées, on n'observe pas d'accumulation significative de la nimodipine.
Il existe une variabilité interindividuelle importante de la cinétique.
Sujets âgés
La biodisponibilité peut être multipliée par deux chez les sujets âgés.
Insuffisant hépatique
Le métabolisme de la nimodipine est ralenti. La clairance a été observée réduite de moitié en cas de cirrhose hépatique.
Réactions locales: veinite au point d'injection (en cas de perfusion de nimodipine non diluée dans les veines périphériques).
Effets sur le tractus gastro-intestinal: nausées, douleurs gastro-intestinales, très rarement iléus.
Effets sur le système nerveux: vertiges, céphalées.
Effets sur le système cardio-vasculaire: diminution de la pression artérielle (en particulier quand les valeurs initiales sont élevées), flush, sudation, bouffées de chaleur, bradycardie ou plus rarement tachycardie.
Effets hématologiques: exceptionnellement, thrombocytopénie.
Augmentation transitoire des transaminases, des phosphatases alcalines et des gamma G.T.
Hypersensibilité à l'un des composants du médicament.
Ce médicament ne doit généralement pas être utilisé à partir du 2ème trimestre de la grossesse.
Grossesse
Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.
Une augmentation de la mortalité périnatale et postnatale et un retard de développement ont été mis en évidence dans une seule étude, chez le rat. (Cf. Données de sécurité précliniques).
En clinique, il n'existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou ftotoxique de la nimodipine lorsqu'elle est administrée pendant la grossesse.
En conséquence, l'utilisation de la nimodipine est déconseillée à partir du deuxième trimestre de la grossesse.
AllaitementLa nimodipine passant dans le lait maternel, l'allaitement est déconseillé pendant le traitement par la nimodipine.
Signes et symptômes
baisse de la pression artérielle,
tachycardie ou bradycardie.
Conduite à tenir
Interrompre immédiatement le traitement par la nimodipine. En l'absence d'antidote connu, entreprendre un traitement symptomatique. En cas de baisse importante de la pression artérielle, une injection IV de dopamine ou de noradrénaline est recommandée.
Liées à l'alcool (9,25 g pour 50 ml), l'association de ce médicament est à prendre en compte avec:
+ Les médicaments provoquant une réaction antabuse avec l'alcool (chaleur, rougeur, vomissement, tachycardie):
Disulfirame, céfamandole, céfopérazone, latamoxef (antibactériens-céphalosporines), chloramphénicol (antibactérien-phénicolé), chlorpropamide, glibenclamide, glipizide, tolbutamide (antidiabétiques-sulfamides hypoglycémiants), griséofulvine (antifongique), nitro-5-imidazolés (métronidazole, ornidazole, secnidazole, trinidazole), kétoconazole, procarbazine (cytostatique).
Associations déconseillées+ Dantrolène (perfusion)
Chez l'animal, des cas de fibrillations ventriculaires mortelles sont constamment observés lors de l'administration de vérapamil et de dantrolène par voie IV.
L'association d'un antagoniste du calcium et de dantrolène est donc potentiellement dangereuse. Cependant, quelques patients ont reçu l'association nifédipine et dantrolène sans inconvénient.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi+ Alpha-1-bloquants (alfuzosine, prazosine)
Majoration de l'effet hypotenseur.
Risque d'hypotension orthostatique sévère.
Surveillance clinique. Recherche d'hypotension orthostatique dans les heures qui suivent la prise du médicament alpha-1-bloquant (en particulier en début de traitement par celui-ci).
+ Anticonvulsivants inducteurs enzymatiques
Diminution des concentrations plasmatiques de la dihydropyridine par augmentation de son métabolisme hépatique.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de la dihydropyridine pendant le traitement par l'inducteur et après son arrêt.
+ Itraconazole
Par extrapolation à partir de la nifédipine, de la félodipine et de l'isradipine.
Risque majoré d'dèmes par diminution du métabolisme hépatique de la dihydropyridine.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de la dihydropyridine pendant le traitement par l'itraconazole et après son arrêt.
+ Rifampicine
Décrit pour vérapamil, diltiazem et nifédipine.
Diminution des concentrations plasmatiques de l'antagoniste du calcium par augmentation de son métabolisme hépatique.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de l'antagoniste du calcium pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt.
Associations à prendre en compte+ Acide valproïque, valproate de sodium (et par extrapolation, valpromide)
Risque de majoration de l'effet hypotenseur de la nimodipine par augmentation de ses concentrations (inhibition du métabolisme de la nimodipine par le valproate)
+ Bêta-bloquants
Hypotension, défaillance cardiaque chez les malades en insuffisance cardiaque latente ou non contrôlée (effet inotrope négatif in vitro des dihydropyridines, plus ou moins marqué en fonction des produits, et susceptible de s'additionner aux effets inotropes négatifs des bêta-bloquants). La présence d'un traitement bêta-bloquant peut par ailleurs minimiser la réaction sympathique réflexe mise en jeu en cas de répercussion hémodynamique excessive.
Analogues en Russie
р-р д/инфузий:
0.2 мг/мл
таб., покр. плен. обол.:
30 мг
р-р д/инфузий:
0.2 мг/мл
таб., покр. плен. обол.:
30 мг
р-р д/инфузий:
0.2 мг/мл
Analogues en France
comprimé pelliculé:
30 mg
solution pour perfusion:
0,010 g
solution à diluer pour perfusion:
0,2 mg
comprimé pelliculé:
30 mg
solution pour perfusion:
0,010 g