NYOGEL - Le maléate de timolol est un bêta-bloquant non-sélectif qui n'exerce aucune activité cardiaque stimulante significative, dépressive directe ou anesthésique locale (stabilisant de membrane).
Le médicament NYOGEL appartient au groupe appelés Antiglaucomateux et myotiques
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - S01ED01
NOVARTIS PHARMA (FRANCE) - Nyogel gel ophtalmique 1 mg , 2000-11-02
Nyogel LP 0,1 %
gel ophtalmique 1 mg
NOVARTIS PHARMA (FRANCE)
Le gel oculaire de timolol est utilisé afin de diminuer la pression intra-oculaire élevée dans les conditions suivantes:
hypertension oculaire,
glaucome chronique à angle ouvert.
Le maléate de timolol est un bêta-bloquant non-sélectif qui n'exerce aucune activité cardiaque stimulante significative, dépressive directe ou anesthésique locale (stabilisant de membrane). Instillé dans l'il, il réduit la pression intra-oculaire élevée et normale. Bien que l'on ne connaisse pas encore tous les mécanismes d'action du maléate de timolol, on pense, qu'il diminue principalement la production d'humeur aqueuse. Il aurait aussi un effet sur l'écoulement de l'humeur aqueuse, à un degré moindre.
Contrairement aux myotiques, le maléate de timolol abaisse la pression intra-oculaire tout en n'exerçant que peu d'effet sur la pupille ou l'acuité visuelle. Ainsi, on n'observe pas de troubles de la vision ou de cécité nocturne, comme c'est le cas avec les myotiques. Chez les patients atteints de cataracte, la détérioration de la vision, due à l'opacité cristallinienne lorsque la pupille est contractée, est évitée.
L'activité du maléate de timolol en gel ophtalmique sur la pression intra-oculaire se manifeste environ 30 minutes après l'instillation des gouttes, atteint son maximum en 2 heures et est encore présente au bout de 24 heures.
Le gel ophtalmique de timolol 0,1 % est un collyre sous forme de gel qui, en raison de ses caractéristiques chimiques particulières, optimise l'absorption du médicament dans l'il et diminue son absorption dans la circulation systémique.
Il a été montré que le passage systémique après administration topique du gel ophtalmique de timolol à 0,1 % est réduit de 90 % par rapport à un collyre à base de timolol à 0,5 %. Ceci provient du fait que la dose journalière administrée est 10 fois moins importante. Le gel ophtalmique de timolol à 0,1 % a significativement moins d'effet sur le pic de fréquence cardiaque lors de l'épreuve d'effort, comparé à un collyre à base de timolol à 0,5 %.
Les données pharmacocinétiques issues des études réalisées chez des volontaires sains ont montré que la valeur moyenne de la concentration plasmatique maximale est de 0,18 ng/ml lorsque le gel ophtalmique de timolol à 1 mg/g est administré une fois/jour, ce qui correspond à peu près à un taux 10 fois moindre que celui atteint après deux administrations quotidiennes de collyre à base de timolol à 5 mg/ml.
Comme c'est le cas de tout médicament ophtalmique topique, le maléate de timolol peut passer dans la circulation systémique. Cela peut provoquer des effets indésirables similaires à ceux observés avec les bêtabloquants par voie générale. L'incidence des effets indésirables systémiques après l'administration ophtalmique topique est inférieure à celle observée après l'administration par voie générale. Les effets indésirables listés incluent les effets observés avec la classe des bêta-bloquants ophtalmiques.
Affections du système immunitaire :
Lupus érythémateux disséminé, signes et symptômes de réactions allergiques systémiques dont dème de Quincke, urticaire, éruptions localisées et généralisées, prurit, réaction anaphylactique.
Troubles du métabolisme et de la nutrition :
Hypoglycémie.
Affections psychiatriques :
Insomnie, dépression, cauchemars, perte de mémoire.
Affections du système nerveux :
Syncope, accident vasculaire cérébral, ischémie cérébrale, troubles vasculaires cérébraux, augmentation des signes et symptômes de myasthénie, étourdissements, paresthésie et céphalées.
Affections oculaires :
Signes et symptômes d'irritation oculaire (comme par ex. brûlures, picotements, démangeaisons, larmoiement, rougeur), blépharite, kératite, vision brouillée et décollement de la choroïde après une chirurgie filtrante , diminution de la sensibilité cornéenne, sécheresses oculaires, érosion cornéenne, ptosis, diplopie, conjonctivite.
Affections cardiaques :
Bradycardie, douleurs thoraciques, palpitations, dème, arythmie, insuffisance cardiaque congestive, bloc auriculo-ventriculaire, arrêt cardiaque, bloc cardiaque.
Affections vasculaires :
Hypotension, phénomène de Raynaud, froideur des pieds et des mains, claudication.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales :
Bronchospasme (surtout chez les patients ayant une maladie bronchospastique préexistante), insuffisance respiratoire, dyspnée et toux.
Affections gastro-intestinales :
Dysgueusie, nausées, dyspepsie, diarrhée, sécheresse buccale, douleurs abdominales, vomissements.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané :
Alopécie, réactions d'hypersensibilité, érythème localisé ou généralisé, éruptions psoriasiformes ou aggravation d'un psoriasis préexistant, éruptions cutanées.
L'incidence des symptômes rapportés est faible et, dans la plupart des cas, ils disparaissent à l'arrêt du traitement. Si ces réactions n'ont pas pour origine une cause connue, l'usage du médicament doit être interrompu. Le chlorure de benzalkonium peut provoquer des allergies.
Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif:
Arthropathie, Myalgie.
Affections des organes de reproduction et du sein :
Troubles sexuels (tels qu'impuissance), baisse de la libido, maladie de La Peyronie.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration :
Asthénie, fatigue.
Au plan biologique
On a pu observer dans de rares cas l'apparition d'anticorps antinucléaires, ne s'accompagnant qu'exceptionnellement de manifestations cliniques de type syndrome lupique, et cédant à l'arrêt du traitement.
Comme tous les produits contenant des bêta-bloquants, le gel ophtalmique de timolol est contre-indiqué chez les patients atteints de :
Pathologies associées à une hyperréactivité bronchique notamment asthme ou antécédents d'asthme et bronchopneumopathie chronique obstructive sévère.
Bradycardie sinusale, syndrome sinusal, blocs sino-auriculaires, blocs auriculo-ventriculaires du second ou troisième degré non appareillés (BAV).
Insuffisance cardiaque non contrôlée, choc cardiogénique.
Phéochromocytome non traité.
Hypersensibilité au maléate de timolol ou à l'un des excipients.
Rhinite allergique sévère et hyper-réactivité bronchique.
Grossesse
Aspect tératogène
Chez l'animal, aucune action tératogène n'a été mise en évidence. Dans l'espèce humaine, aucun effet tératogène n'a été rapporté à ce jour et les résultats d'études prospectives contrôlées avec quelques bêta-bloquants n'ont pas fait état de malformations à la naissance.
Aspect néonatal
Chez le nouveau-né de mère traitée, l'action bêta-bloquante persiste plusieurs jours après la naissance : si cette rémanence peut être sans conséquence clinique, il est néanmoins possible que survienne une défaillance cardiaque nécessitant une hospitalisation en soins intensifs , en évitant les solutés de remplissage (risque d'OAP); par ailleurs bradycardie, détresse respiratoire, hypoglycémie ont été signalées. C'est pourquoi une surveillance attentive du nouveau-né (fréquence cardiaque et glycémie pendant les 3 à 5 premiers jours de vie) est recommandée en milieu spécialisé.
Allaitement
Le timolol est excrété dans le lait.
Le risque de survenue d'hypoglycémie et de bradycardie n'a pas été évalué : en conséquence et par précaution, l'allaitement est déconseillé pendant la durée du traitement.
On ne dispose d'aucune donnée spécifique à cette forme. Les effets indésirables les plus fréquents dus à un surdosage en bêta-bloquants sont une bradycardie symptomatique, une hypotension, un bronchospasme et une insuffisance cardiovasculaire aiguë.
En cas de surdosage, il convient d'instaurer les mesures suivantes :
1. Administration de charbon actif, en cas de prise orale. Les études ont montré que le maléate de timolol ne peut être hémodyalisé.
2. Bradycardie symptomatique : une dose de 0,25 à 2 mg de sulfate d'atropine, par voie intraveineuse, doit être utilisée afin de provoquer un blocage vagal. Si la bradycardie persiste, administrer avec précaution de l'isoprénaline par voie intraveineuse. Dans les cas réfractaires, l'utilisation d'un pacemaker cardiaque doit être envisagée.
3. Hypotension : administrer un agent sympathomimétique tel que la dopamine, la dobutamine ou la noradrénaline. Dans les cas réfractaires, l'administration de glucagon s'est avérée efficace.
4. Bronchospasme : administrer de l'isoprénaline. Un traitement concomitant par aminophylline peut être envisagé.
5. Insuffisance cardiaque aiguë : un traitement conventionnel par digitalique, diurétique et oxygène doit être instauré immédiatement. Dans les cas réfractaires, le recours à l'aminophylline par voie intraveineuse est recommandé.
Ce traitement peut être complété, si nécessaire, par du glucagon, qui s'est avéré efficace.
6. Blocs cardiaques : utiliser de l'isoprénaline ou un pacemaker.
Aucune étude d'interaction médicamenteuse spécifique n'a été réalisée avec le maléate de timolol.
1. Autres collyres
En cas de traitement concomitant par un autre collyre, l'administration des deux produits doit être séparée d'au moins 5 minutes et le gel ophtalmique doit être administré en dernier.
Des mydriases résultant de l'utilisation concomitante de bêta-bloquants ophtalmiques et d'adrénaline a ont été occasionnellement rapportées.
2. Autres médicaments
Bien que l'exposition systémique soit plus faible après l'instillation oculaire de Nyogel L.P 0,1%, gel ophtalmique une fois par jour qu'après l'instillation oculaire de timolol 0,5 %, collyre deux fois par jour, le maléate de timolol passe dans la circulation systémique et des interactions avec les bêta-bloquants administrés par voie orale peuvent se produire.
Il existe un risque potentiel d'effets additifs se traduisant par une hypotension artérielle et/ou une bradycardie marquée en cas d'administration concomitante de bêta-bloquants ophtalmiques avec des antagonistes du calcium oraux, des bêta-bloquants, des antiarythmiques (y compris l'amiodarone), des digitaliques, des parasympathomimétiques, la guanéthidine.
+ AmisulprideMajoration du risque d'arythmies ventriculaires, notamment torsades de pointes.
+ AmiodaroneSuppression des mécanismes sympathiques compensateurs pouvant entraîner des troubles de la conduction et de la contractilité myocardique.
+ Antagonistes du calciumBradyarythmies (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troubles de la conduction sino-auriculaire ou auriculo-ventriculaire et défaillance cardiaque par effet synergique.
La nature des effets indésirables cardio-vasculaires dépend du type d'antagoniste du calcium utilisé. Les dérivés des dihydropyridines tels que la nifédipine peuvent entraîner une hypotension, tandis que le vérapamil ou le diltiazem peuvent provoquer des troubles de la conduction AV ou une insuffisance ventriculaire gauche lorsqu'ils sont associés à un bêta-bloquant.
+ Autres bêta-bloquantsUne surveillance particulière doit être exercée chez des patients traités par un bêta-bloquant oral et par un gel ophtalmique de timolol, afin d'éviter une potentialisation au niveau de la pression intra-oculaire et des effets bêta-bloquants systémiques.
+ Médicaments adrénolytiques (comme par ex. la réserpine)Une surveillance étroite du patient est également recommandée lorsque l'on administre un bêta-bloquant à un patient recevant un médicament adrénolytique comme la réserpine, en raison des éventuels effets additifs et du développement d'une hypotension et/ou d'une bradycardie marquée, susceptible d'entraîner vertiges, syncope ou hypotension orthostatique.
+ DigitaliquesL'utilisation concomitante de digitaliques avec des bêta-bloquants peut ralentir la conduction auriculo-ventriculaire.
+ Antiarythmiques de classe ILes antiarythmiques de classe I (comme par ex. le disopyramide, la propafénone, la quinidine, la lidocaïne i.v.) ainsi que l'amiodarone peuvent exercer un effet de potentialisation sur la conduction auriculaire et donc induire un effet inotrope négatif.
+ Inhibiteurs du CYP2D6 (comme par ex. la quinidine, les ISRS)Une potentialisation des effets bêta-bloquants systémiques (comme par ex. diminution de la fréquence cardiaque, dépression) a été rapportée au cours du traitement associant des inhibiteurs du CYP2D6 (comme par ex. quinidine, fluoxétine, paroxétine) et le timolol.
+ ParasympathomimétiquesMajoration du risque de bradycardie.
+ Anesthésiques volatiles halogénésRéduction des mécanismes cardiovasculaires compensatoires par les bêta-bloquants (l'inhibition bêta-adrénergique peut être levée par les bêta-stimulants durant l'intervention). En règle générale, ne pas arrêter le traitement bêta-bloquant et, dans tous les cas, éviter l'arrêt brutal. L'anesthésiste doit être informé du fait que le patient est traité par un gel ophtalmique de timolol .
+ Une potentialisation des effets bêta-bloquants systémiques des collyres et une augmentation des taux plasmatiques du bêta-bloquant ont été rapportées en cas d'administration concomitante d'un collyre bêta-bloquant et de quinidine, probablement en raison de l'inhibition du métabolisme du bêta-bloquant par la quinidine (décrite pour le timolol). Par ailleurs, la cimétidine et l'hydralazine peuvent augmenter la concentration de maléate de timolol plasmatique.
+ MéfloquineUn allongement de l'intervalle QT peut se produire.
+ Clonidine et autres antihypertenseurs d'action centrale (méthyldopa, guanfacine, moxonidine, rilmenidine)Il est recommandé de surveiller étroitement le patient. Pour éviter une hypertension rebond, éviter l'arrêt brutal des médicaments.
+ Insuline, antidiabétiques orauxTous les bêta-bloquants peuvent masquer certains symptômes de l'hypoglycémie tels que les palpitations et la tachycardie. La plupart des bêta-bloquants non cardiosélectifs augmentent la fréquence et la sévérité de l'hypoglycémie. Les patients diabétiques doivent être informés de renforcer leur auto-contrôle de la glycémie, en particulier en début de traitement.
+ Produits de contrasteProduits de contraste iodés.
Analogues en Russie
капли глазные:
2.5 мг/мл, 5 мг/мл
капли глазные:
2.5 мг/мл, 5 мг/мл
капли глазные:
0.25%, 0.5%
капли глазные:
0.25%, 0.5%
капли глазные:
0.25%, 0.5%
капли глазные:
2.5 мг/мл, 5 мг/мл
Analogues en France
collyre:
1,000 mg, 15 mg, 2,000 mg, 7,5 mg
collyre:
0,250 g, 0,5 g, 1 mg, 2 mg
gel ophtalmique:
1 mg
gel ophtalmique:
1 mg
collyre:
0,25 g, 0,5 g
collyre:
0,625 mg