PROSTINE E2 - La dinoprostone gel, administrée par voie intravaginale, induit une maturation cervicale chez des patientes présentant des conditions cervicales défavorables à une induction du travail par méthode standard.
Le médicament PROSTINE E2 appartient au groupe appelés Prostaglandines
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - G02AD02
PFIZER HOLDING FRANCE (FRANCE) - Prostine e2 gel vaginal 1 mg , 1992-09-08
PFIZER HOLDING FRANCE (FRANCE) - Prostine e2 solution à diluer pour perfusion 1 mg , 1984-02-23
PFIZER HOLDING FRANCE (FRANCE) - Prostine e2 solution à diluer pour perfusion 10 mg , 1984-02-23
Prostine e2 1 mg/3 g
gel vaginal 2 mg
PFIZER HOLDING FRANCE (FRANCE)
Prostine e2 1 mg/ml
solution à diluer pour perfusion 2 mg
PFIZER HOLDING FRANCE (FRANCE)
Prostine e2 10 mg/ml
solution à diluer pour perfusion 2 mg
PFIZER HOLDING FRANCE (FRANCE)
Prostine e2 2 mg/3 g
gel vaginal 2 mg
PFIZER HOLDING FRANCE (FRANCE)
Déclenchement du travail à terme, en l'absence de contre-indication ftale ou maternelle et en présence d'une bonne confrontation céphalo-pelvienne.
Déclenchement du travail pour raison médicale:
dans l'intérêt maternel: notamment certaines cardiopathies, cancers du sein, hémopathies.
dans l'intérêt ftal, notamment en cas de:
§ rupture prématurée des membranes, § grossesse prolongée, § maladie hémolytique néonatale par immunisation rhésus, § diabète, § grossesse à risque.dans l'intérêt ftal et maternel, notamment au cours des syndromes vasculo-rénaux avec hypertension artérielle ou pré-éclampsie.
Mort ftale in-utero.
La dinoprostone gel, administrée par voie intravaginale, induit une maturation cervicale chez des patientes présentant des conditions cervicales défavorables à une induction du travail par méthode standard.
Son mode d'action n'est pas totalement élucidé. Toutefois, les études cliniques montrent que la dinoprostone entraîne des modifications hémodynamiques du tissu cervical, conduisant à sa maturation. Une réduction du délai induction-délivrance a été montrée.
La dinoprostone, de par l'action pharmacologique de la PGE2 sur le muscle lisse, peut induire des contractions utérines.
Enfin, l'action pharmacologique de la dinoprostone peut également induire des vomissements et de la diarrhée (stimulation des muscles lisses gastro-intestinaux).
Dans certaines conditions expérimentales animales, et à haute dose en clinique humaine, la dinoprostone peut entraîner :
une chute de la pression artérielle, probablement en raison de son effet sur les muscles lisses des vaisseaux. A la dose de dinoprostone recommandée pour la maturation cervicale, cet effet n'est pas observé ;
une hyperthermie.
La prostaglandine E2 est liée aux protéines plasmatiques, principalement à l'albumine.
La concentration sérique de la PGE2 peut être suivie par le dosage de son métabolite principal la PGEM (13-14-dihydro 15 keto PGE2), sa demi-vie est de 5 à 10 minutes.
Chez l'homme, la PGE2 subit un captage tissulaire hépatique important au premier passage. Le coefficient d'extraction hépatique est de 80 %.
Le métabolisme s'effectue exclusivement par biotransformation avec oxydation du groupement en 15 alpha, réduction de la double liaison en 13-14 bêta ou oméga oxydation.
Dans les urines, le métabolite principal est l'acide 7 alpha hydroxy-5, 11 dioxo-tétranor, prosta 1-16 dioïque.
Enfin, la demi-vie de la prostaglandine E2, de par la rapidité de sa biotransformation, ne dépasse pas une minute.
Les effets indésirables maternels suivants ont été rapportés :
Affections du système immunitaire :
Réactions d'hypersensibilité (par exemple réaction anaphylactique, choc anaphylactique, réaction anaphylactoïde).
Affections gastro-intestinales :
Diarrhée, nausées, vomissements.
Affections musculo-squelettiques :
Douleur dorsale.
Affections gravidiques, puerpérales et périnatales :
Anomalies de la contractilité utérine (augmentation de la fréquence, de l'amplitude et de la durée)
Rupture de la paroi utérine.
Affections des organes de reproduction et du sein :
Sensation de brûlure vulvo-vaginale.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration :
Fièvre.
Les effets indésirables suivants ont été rapportés chez le ftus et/ou le nouveau-né :
Affections gravidiques, puerpérales et périnatales :
Enfants mort nés.
Investigations :
Détresse ftale.
Modifications du rythme cardiaque ftal.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales :
Dépression respiratoire du nouveau-né avec score d'Apgar inférieur à 7 à 5 minutes.
Lors du suivi après commercialisation, des cas de coagulation intra-vasculaire disséminée ont été rapportés .
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients ,
antécédent connu d'hypersensibilité aux prostaglandines
contre-indications de l'accouchement par voie basse, notamment:
antécédent de césarienne ou de chirurgie utérine importante,
souffrance ftale aiguë,
disproportion fto-maternelle,
présentation autre que céphalique,
grande prématurité (moins de 36 semaines),
grossesse multiple.
fragilité utérine liée à un utérus cicatriciel, une grande multiparité, des antécédents de grossesse gémellaire
saignements vaginaux durant la grossesse faisant suspecter un placenta praevia ou tout autre anomalie du placenta
antécédent récent de pathologie inflammatoire pelvienne
antécédents d'hypertonie utérine
antécédents vasculaires (en particulier coronariens)
insuffisance cardiaque décompensée, hypertension artérielle permanente sévère
En l'absence d'étude clinique, l'administration de PROSTINE E2 est DECONSEILLEE dans les glaucomes inflammatoires, traumatiques et néovasculaires.
Grossesse
Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence un effet tératogène . En clinique, il n'existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou ftotoxique de la dinoprostone lorsqu'elle est administrée pendant la grossesse (hormis l'accouchement).
Allaitement
Du fait de la demi-vie très brève de la dinoprostone, l'allaitement maternel peut être démarré immédiatement après l'accouchement.
En cas de surdosage, on peut craindre principalement une exagération de la réponse utérine conduisant à des accidents d'hypercinésie ou hypertonie, avec retentissement ftal éventuel.
Il est conseillé dans ce cas d'évacuer le gel du cul sac vaginal postérieur et de mettre la patiente en position latérale semi-assise. Le traitement sera purement symptomatique.
Les données disponibles à ce jour ne laissent pas supposer l'existence d'interactions cliniquement significatives.
Mises en garde spéciales :
Des accidents cardiovasculaires graves, potentiellement mortels, (infarctus du myocarde et/ou fibrillation ventriculaire) ont été rapportés avec des prostaglandines et analogues de prostaglandines injectables. Certaines de ces complications ont été considérées comme liées à des spasmes des artères coronaires. Le risque d'accidents est majoré par l'âge, le tabagisme chronique et la consommation récente de tabac.
Ces accidents n'ont jusqu'à présent jamais été rapportés avec la PGE2 administrée par voie vaginale.
Cependant, par mesure de prudence il sera demandé aux patientes de s'abstenir de fumer pendant les jours précédant l'administration de dinoprostone.
Outre le tabagisme et l'âge des patientes, prendre en compte les autres facteurs de risque cardiovasculaires (hyperlipidémie, diabète, hérédité, antécédents cardio-vasculaires, HTA sévère).
Les prostaglandines potentialisent les effets de l'ocytocine. Par conséquent, PROSTINE E2 ne doit pas être utilisé en même temps que l'ocytocine. L'administration séquentielle doit être effectuée avec prudence. Il est recommandé d'utiliser de l'ocytocine au plus tôt 6 heures après l'administration de prostaglandines.
Il a été décrit des accidents de prolifération osseuse lors du traitement prolongé d'enfants nouveau-nés avec une autre prostaglandine : la PGE1. Il n'a pas été démontré que l'administration de courte durée de PGE2 (dinoprostone) puisse occasionner de semblables effets.
L'induction pharmacologique du travail par dinoprostone ou ocytocine augmente le risque de coagulation intra-vasculaire disséminée (CIVD) en post-partum, dans de très rares circonstances. Ce risque est augmenté d'autant plus que la femme est âgée de 35 ans ou plus, qu'il y a eu des complications pendant la grossesse et que l'âge gestationnel est supérieur à 40 semaines. Chez ces femmes, PROSTINE E2 gel vaginal doit être utilisé avec prudence et le praticien doit être alerté par des signes de CIVD (fibrinolyse).
Précautions d'emploi:
Lors de l'utilisation de dinoprostone, on surveillera de façon stricte et continue avant et au décours de l'administration de dinoprostone :
le rythme cardiaque ftal,
l'activité utérine par tocométrie externe,
l'état du col,
les fonctions cardiaques, respiratoires et circulatoires maternelles,
la température maternelle.
Ce monitorage fto-maternel permet de déceler toute anomalie de la contractilité utérine et toute anomalie du rythme cardiaque ftal, surtout quand il existe des antécédents d'anomalie de la contractilité (hypertonie).
Ce médicament doit être utilisé avec prudence chez les patientes dans les situations suivantes :
Dans les cas d'antécédents cardio-vasculaires, de glaucome, ou de pression intra-oculaire élevée, d'asthme ou d'antécédents d'asthme, de troubles rénaux et/ou hépatiques graves.
Chez les patientes présentant une fragilité utérine due à un utérus cicatriciel, une grande multiparité, des antécédents de travail difficile et/ou d'accouchement traumatique.
Il faut garder à l'esprit le risque d'hypertonie utérine durable, pouvant aller jusqu'à la rupture .
Le médecin doit savoir que l'application intracervicale du gel de dinoprostone peut entrainer une rupture et une embolisation du tissu antigénique pouvant provoquer, dans de rares cas, un syndrome anaphylactique de grossesse (embolie de liquide amniotique). En cas de rupture prématurée des membranes : le gel intravaginal PROSTINE E2 1 mg peut être utilisé lorsque les caractéristiques du col utérin sont défavorables. Dans ce cas, en raison de l'ouverture de l'uf, il convient de s'abstenir de toute introduction du gel dans l'orifice cervical qui pourrait provoquer une hypertonie utérine (en cas de passage intra-amniotique des prostaglandines) et surtout qui pourrait favoriser l'ascension de germes à l'intérieur de la cavité amniotique avec un risque d'infection amniotique ftale et maternelle.Analogues en Russie
гель интрацервикальный:
0.5 мг
гель интрацервикальный:
1 мг/доза
Analogues en France
gel stérile intracervical:
0,5 mg
système de diffusion vaginal:
10 mg
gel vaginal:
1 mg, 2 mg
solution à diluer pour perfusion:
1 mg, 10 mg