VINORELBINE - La vinorelbine est une substance active antinéoplasique de la famille des vinca-alcaloïdes, mais à la différence des autres vinca-alcaloïdes, la partie catharantine de la vinorelbine a subi une modification structurelle.
Le médicament VINORELBINE appartient au groupe appelés Alcaloïdes végétaux et autre produits naturel
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - L01CA04
ACCORD HEALTHCARE FRANCE (FRANCE) - Vinorelbine solution à diluer pour perfusion 10 mg , 2018-02-22
MEDIPHA SANTE (FRANCE) - Vinorelbine solution injectable 10 mg , 2008-08-07
ARROW GENERIQUES (FRANCE) - Vinorelbine solution à diluer pour perfusion 10 mg , 2008-10-09
Vinorelbine ACCORD 10 mg/mL
solution à diluer pour perfusion 10,00 mg
ACCORD HEALTHCARE FRANCE (FRANCE)
Vinorelbine ALTISO 10 mg/ml
solution injectable 10,00 mg
MEDIPHA SANTE (FRANCE)
Vinorelbine ARROW 10 mg/ml
solution à diluer pour perfusion 10,00 mg
ARROW GENERIQUES (FRANCE)
Vinorelbine AUTHOU 10 mg/ml
solution injectable 10,00 mg
MEDIPHA SANTE (FRANCE)
Vinorelbine CLEXNI 10 mg/ml
solution injectable 10,00 mg
MEDIPHA SANTE (FRANCE)
Vinorelbine EBEWE 10 mg/ml
solution injectable 10,00 mg
SANDOZ (FRANCE)
Vinorelbine FAULDING 10 mg/ml
solution injectable 10,00 mg
HOSPIRA FRANCE (FRANCE)
Vinorelbine HOSPIRA 10 mg/ml
solution à diluer pour perfusion 10,00 mg
HOSPIRA FRANCE (FRANCE)
Vinorelbine MARTINDALE PHARMA 10 mg/ml
solution à diluer pour perfusion 10,00 mg
CARDINAL HEALTH UK (ROYAUME-UNI)
Vinorelbine MYLAN 10 mg/ml
solution à diluer pour perfusion 10,00 mg
MYLAN SAS (FRANCE)
Vinorelbine MYLAN 10 mg/ml
solution à diluer pour perfusion 10,00 mg
MYLAN SAS (FRANCE)
Vinorelbine NORDIC PHARMA 10 mg/ml
solution injectable 10,00 mg
NORDIC PHARMA (FRANCE)
Vinorelbine SANDOZ 10 mg/ml
solution à diluer pour perfusion 10,00 mg
SANDOZ (FRANCE)
Vinorelbine TEVA 10 mg/ml
solution injectable 10,00 mg
TEVA SANTE (FRANCE)
Vinorelbine WINTHROP 10 mg/ml
solution injectable 10,00 mg
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Attention: il est extrêmement important de s'assurer que l'aiguille est correctement introduite dans la voie d'abord avant de commencer l'injection. En cas d'extravasation, il peut survenir une cellulite voire une nécrose. Il convient alors d'interrompre immédiatement l'injection et d'aspirer le maximum de produit extravasé, la quantité restante doivent être administrée par une autre veine. L'application de chaleur modérée facilite la diffusion du produit et semble réduire le risque de cellulite. |
La préparation des solutions injectables de cytotoxiques doit être obligatoirement réalisée par un personnel spécialisé et entraîné ayant une connaissance des médicaments utilisés, dans des conditions assurant la protection de l'environnement et surtout la protection du personnel qui manipule. Elle nécessite un local de préparation réservé à cet usage. Il est interdit de fumer, de manger, de boire dans ce local. Les manipulateurs doivent disposer d'un ensemble de matériel approprié à la manipulation notamment blouses à manches longues, masques de protection, calot, lunettes de protection, gants à usage unique stériles, champs de protection du plan de travail, conteneurs et sacs de collecte des déchets. Les excréta et les vomissures doivent être manipulés avec précaution. Les femmes enceintes doivent être averties et éviter la manipulation des cytotoxiques. Tout contenant cassé doit être traité avec les mêmes précautions et considéré comme un déchet contaminé. L'élimination des déchets contaminés se fait par incinération dans des conteneurs rigides étiquetés à cet effet. |
VINORELBINE HOSPIRA est indiquée dans le traitement du:
Cancer du poumon non à petites cellules (stade 3 ou 4).
En monothérapie chez les patients présentant un cancer du sein métastasique (stade 4), lorsqu'un traitement par anthracycline et une chimiothérapie contenant un taxane a échoué ou n'est pas approprié.
La vinorelbine est une substance active antinéoplasique de la famille des vinca-alcaloïdes, mais à la différence des autres vinca-alcaloïdes, la partie catharantine de la vinorelbine a subi une modification structurelle. Au niveau moléculaire, elle agit sur l'équilibre dynamique de la tubuline au sein du système microtubulaire de la cellule.
La vinorelbine inhibe la polymérisation de la tubuline et se lie préférentiellement aux microtubules mitotiques, et n'affecte les microtubules axonaux qu'à forte concentration. La spiralisation de la tubuline est induite dans une moindre mesure qu'avec la vincristine. La vinorelbine bloque la mitose en phase G2-M, ce qui entraîne la mort cellulaire pendant l'interphase ou lors de la mitose suivante.
La sécurité d'emploi et l'efficacité de la vinorelbine dans la population pédiatrique n'ont pas été entièrement établies. Les données cliniques tirées de deux études de phase II utilisant la vinorelbine administrée par voie intraveineuse chez 33 et 46 patients pédiatriques atteints de tumeurs solides récurrentes, notamment des rhabdomyosarcomes, d'autres sarcomes des tissus mous, des fibrosarcomes, des cancers du système nerveux central, des ostéosarcomes et des neuroblastomes, à des doses de 30 à 30,75 mg/m2 administrées aux jours J1 et J8 toutes les 8 semaines, n'ont pas mis en évidence d'activité clinique significative. Le profil de toxicité était semblable à celui rapporté chez les patients adultes .
Antinéoplasique cytostatique de la famille des Vinca-Alcaloïdes.
La cible moléculaire de l'activité de vinorelbine est l'équilibre dynamique tubuline/microtubule. Vinorelbine inhibe la polymérisation de la tubuline. Elle agit préférentiellement sur les microtubules mitotiques, et n'affecte les microtubules axonaux qu'à forte concentration. Son pouvoir spiralisant de la tubuline est inférieur à celui de la vincristine.
Vinorelbine bloque la mitose en phase G2+M et provoque la mort cellulaire en interphase ou à la mitose suivante.
Le vinorelbine est un médicament cytostatique appartenant à la famille des vinca-alcaloïdes.
II inhibe la polymérisation de la tubuline et se lie de préférence aux microtubules mitotiques, affectant les microtubules des axones à de fortes concentrations uniquement. L'induction de la spiralisation de la tubuline est moindre que celle produite par la vincristine. Le vinorelbine bloque la mitose G2-M, entraînant l'apoptose de cellules à l'interphase ou à la mitose suivante.
La vinorelbine est un médicament cytostatique de la famille des Vinca-Alcaloïdes.
La vinorelbine inhibe la polymérisation de la tubuline et se lie préférentiellement sur les microtubules mitotiques, n'affectant les microtubules axonaux qu'à forte concentration. Son pouvoir spiralisant de la tubuline est inférieur à celui de la vincristine.
Vinorelbine bloque la mitose en phase G2+M et provoque la mort cellulaire en interphase ou à la mitose suivante.
Les paramètres pharmacocinétiques de la vinorelbine ont été évalués dans le sang.
Distribution
Le volume de distribution à l'état d'équilibre est important, et a une valeur moyenne de 21,2 l.kg-1 (intervalle : 7,5-39,7 l.kg-1), ce qui est caractéristique d'une importante distribution tissulaire.
Le taux de liaison aux protéines plasmatiques est faible (13,5 %). Par contre le taux de liaison aux cellules sanguines est élevé, 78 % de la quantité totale de vinorelbine liée aux cellules sanguines étant liée aux plaquettes et 4,8 %, aux lymphocytes.
Une évaluation utilisant des biopsies chirurgicales pulmonaires montre une rétention importante de la vinorelbine dans les poumons, à une concentration 300 fois supérieure à la concentration plasmatique. La vinorelbine n'a pas été détectée dans le système nerveux central.
Biotransformation
Tous les métabolites de la vinorelbine proviennent de l'action de l'isoforme CYP3A4 du cytochrome P450, à l'exception de la 4-O-diacétylvinorelbine, qui est probablement obtenue par l'action des carboxylestérases. La 4-O-diacétylvinorelbine est le seul métabolite actif et le principal métabolite détecté dans le sang.
Aucun conjugué sulfoné ou glucuroné n'a été décelé.
Élimination
La demi-vie terminale moyenne de la vinorelbine est d'environ 40 heures. La clairance sanguine est élevée et se rapproche du débit sanguin hépatique. Sa valeur moyenne est de 0,72 l.h-1.kg-1 (intervalle : 0,32-1,26 l.h-1.kg-1).
La clairance rénale est faible (< 20 % de la dose administrée par voie intraveineuse) et se fait essentiellement sous forme inchangée.
L'excrétion biliaire est la voie d'élimination principale, aussi bien pour les métabolites que pour la vinorelbine inchangée qui est le composé majoritairement récupéré.
Populations particulières
Insuffisants rénaux ou hépatiques
Les effets de l'insuffisance rénale sur la disponibilité de la vinorelbine n'ont pas été évalués.
Cependant, étant donné le faible degré de clairance rénale, il n'est pas nécessaire de réduire la dose en cas d'insuffisance rénale.
Une première étude a rapporté les effets de l'insuffisance hépatique sur la pharmacocinétique de la vinorelbine. Cette étude a été menée chez des patientes atteintes d'un cancer du sein qui présentaient des métastases hépatiques, et a conclu que les modifications de la clairance moyenne de la vinorelbine n'étaient détectées que lorsque l'atteinte hépatique était supérieure à 75 %.
Une étude pharmacocinétique de phase I portant sur la modification de la posologie a été menée chez des patients cancéreux présentant une insuffisance hépatique : 6 patients présentant une insuffisance modérée (taux de bilirubine < 2 x LSN et taux de transaminases < 5 x LSN) traités à la dose maximale de 25 mg/m2 et 8 patients présentant une insuffisance sévère (taux de bilirubine > 2 x LSN et/ou taux de transaminases > 5 x LSN) traités à la dose maximale de 20 mg/m2. La clairance moyenne totale dans ces deux sous-groupes de patients était similaire à celle de patients dont la fonction hépatique était normale. Par conséquent, la pharmacocinétique de la vinorelbine n'est pas modifiée chez les patients souffrant d'insuffisance hépatique modérée ou sévère.
Néanmoins, par mesure de précaution, l'administration d'une dose réduite de 20 mg/m2 et une surveillance étroite des paramètres hématologiques sont recommandées chez les patients atteints d'une insuffisance hépatique sévère .
Patients âgés
Une étude effectuée avec la vinorelbine chez des patients âgés (70 ans ou plus) atteints d'un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) a montré que la pharmacocinétique de la vinorelbine n'est pas modifiée avec l'âge. Cependant, sachant que les personnes âgées sont fragiles, la prudence s'impose en cas d'augmentation de la dose de VINORELBINE ACCORD .
Relations pharmacocinétique/pharmacodynamique
Une forte corrélation a été démontrée entre l'exposition sanguine et la neutropénie ou la leucopénie.
Après injection intraveineuse en bolus ou en perfusion, les concentrations sanguines de la vinorelbine décroissent de façon tri-exponentielle avec une phase terminale d'élimination lente.
Les paramètres pharmacocinétiques moyen de la vinorelbine sont évalués dans le sang total. La demi-vie d'élimination est d'environ 38 h. La clairance totale est élevée: 0.72 l/h/kg (extrêmes: 0.32-1.26 l/h/kg) et proche du débit sanguin hépatique. Le volume de distribution à l'état d'équilibre est grand: 21.2 l/kg (extrêmes: 7.5-39.7 l/kg) caractérisant une large distribution tissulaire. En particulier, la pénétration de la vinorelbine dans les tissus pulmonaires semble importante, comme en témoigne le rapport moyen des concentrations tissu/plasma, détecté par biopsie chirurgicale pulmonaire, qui est supérieur à 300. La vinorelbine n'a pas été détectée au niveau du système nerveux central.
L'exposition sanguine augmente proportionnellement à la dose. La linéarité de la pharmacocinétique de la vinorelbine a été démontrée jusqu'au niveau de dose 45 mg/m2.
Le taux de liaison aux protéines plasmatiques est faible (13,5 %). La vinorelbine est fortement liée aux cellules sanguines, en particulier aux plaquettes (78 %).
La vinorelbine est métabolisée essentiellement par l'isoforme CYP3A4 des cytochromes P450. Tous les métabolites ont été identifiés et aucun n'est actif, à l'exception de la 4-O-déacétyl-vinorelbine, qui est le principal métabolite détecté dans le sang.
Le métabolisme de la vinorelbine ne fait intervenir ni glucuroconjugaison ni sulfoconjugaison.
L'excrétion biliaire est la voie d'élimination prédominante, sous forme de vinorelbine et de métabolites. La vinorelbine inchangée est le composé majoritaire.
L'élimination rénale est faible (< 20% de la dose) et se fait essentiellement sous forme inchangée.
Bien que l'impact des dysfonctions rénales sur l'élimination de la vinorelbine n'ait pas été évalué, il n'y a pas lieu de réduire la posologie chez les patients insuffisants rénaux car l'élimination rénale de vinorelbine est faible.
L'effet de l'insuffisance hépatique sur la pharmacocinétique de la vinorelbine a tout d'abord été étudié chez des patients atteints de métastases hépatiques consécutives à un cancer du sein. L'étude concluait qu'une modification de la clairance était observée uniquement lorsque le taux d'envahissement hépatique était supérieur à 75%. Par ailleurs, une étude de phase I a été menée chez des patients à fonction hépatique altérée: 6 patients en insuffisance modérée (bilirubinémie > 2 fois la LSN et taux de transaminases ≤ 5 fois la LSN) traités à la dose maximale de 25 mg/m2 et 8 patients en insuffisance sévère (bilirubinémie > 2 fois la LSN et/ou taux de transaminases > 5 fois la LSN) traités à la dose maximale de 20 mg/m2. La clairance totale chez ces patients était similaire à celle de patients à fonction hépatique normale et démontrait que la pharmacocinétique de la vinorelbine n'est pas modifiée en cas d'insuffisance hépatique, quel qu'en soit le degré.
Une forte corrélation a été établie entre l'exposition sanguine à la vinorelbine et la leucopénie ainsi que la neutropénie
Après injection intraveineuse, les concentrations sanguines de la vinorelbine décroissent de façon tri-exponentielle.
La demi-vie d'élimination est d'environ 40 h. La clairance totale est élevée: 0,72 l/h/kg (extrêmes: 0,32-1,26 l/h/kg) et proche du débit sanguin hépatique. Le volume de distribution à l'état d'équilibre est grand: 21,2 l/kg en moyenne, caractérisant une large distribution tissulaire.
Le taux de liaison aux protéines plasmatiques est faible (13,5 %). La vinorelbine est fortement liée aux cellules sanguines, en particulier aux plaquettes (78 %).
La linéarité de la pharmacocinétique de la vinorelbine après administration intraveineuse a été démontrée jusqu'au niveau de dose 45 mg/m2.
La vinorelbine est métabolisée essentiellement par l'isoforme CYP3A4 des cytochromes P450. La 4-O-déacétyl-vinorelbine est le principal métabolite détecté dans le sang.
L'élimination rénale est faible (< 20% de la dose) et se fait essentiellement sous forme inchangée. L'excrétion biliaire est la voie d'élimination prédominante, à la fois pour la vinorelbine et ses métabolites.
Bien que l'impact des dysfonctions rénales sur l'élimination de la vinorelbine n'ait pas été évalué, il n'y a pas lieu de réduire la posologie chez les patients insuffisants rénaux car l'élimination rénale de vinorelbine est faible.
Chez des patients atteints de métastases hépatiques, une modification de la clairance moyenne de la vinorelbine a été observée uniquement lorsque le taux d'envahissement hépatique était supérieur à 75%. Chez 6 patients cancéreux en insuffisance hépatique modérée (bilirubinémie ≥ 2 fois la LSN et taux de transaminases ≥ 5 fois la LSN) traités à la dose maximale de 25 mg/m2 et chez 8 patients cancéreux en insuffisance hépatique sévère (bilirubinémie > 2 fois la LSN et/ou taux de transaminases > 5 fois la LSN) traités à la dose maximale de 20 mg/m2, la clairance totale moyenne chez ces patients était similaire à celle de patients à fonction hépatique normale. Ces données n'étant cependant pas représentatives des patients ayant une capacité d'élimination hépatique réduite, la prudence est donc recommandée chez les patients ayant une insuffisance hépatique sévère et un contrôle minutieux des paramètres hématologiques est requis .
Une forte corrélation a été établie entre l'exposition sanguine à la vinorelbine et la leucopénie ainsi que la neutropénie.
Les effets indésirables rapportés comme plus que cas isolés sont listés ci-dessous par classes de systèmes d'organes et par fréquence. Les fréquences sont défi nies comme suit : très fréquent (≥1/10), fréquent (≥1/100, <1/10), peu fréquent (≥1/1 000, <1/100), rare (≥1/10 000, <1/1 000), très rare (<1/10 000), selon les conventions de fréquence MedDRA et les classes de système d'organe.
Les effets indésirables dus au médicament les plus fréquemment rapportés sont dépression médullaire avec neutropénie, anémie, troubles neurologiques, toxicité gastro-intestinale avec nausées, vomissements, stomatite et constipation, élévation transitoire des valeurs des tests de la fonction hépatique, alopécie et phlébite locale.
D'autres effets indésirables rapportés après commercialisation ont été ajoutés en fonction de la classification MedDRA avec fréquence indéterminée.
Informations détaillées sur les effets indésirables :
Les réactions sont décrites selon la classification de l'OMS (grade 1=G1 ; grade 2=G2 ; grade 3=G3 ; grade 4=G4 ; grade 1-4=G1-4) ; grade 1-2=G1-2 ; grade 3-4=G3-4).
Infections et infestations | Fréquent : infection bactérienne, virale ou fongique à différents sites (respiratoire, urinaire, du tractus gastro-intestinal), légère à modérée et généralement réversible avec un traitement approprié. Peu fréquent : sepsis sévère avec autre atteinte viscérale Très rare : septicémie compliquée et parfois fatale Fréquence indéterminée : neutropénie septique. |
Affections hématologiques et du système lymphatique | Très fréquent dépression médullaire entraînant surtout des neutropénies (G3 : 24,3 % ; G4 : 27,8 %), réversible en 5 à 7 jours et non cumulative dans le temps. Anémie (G3-4 : 7.4%) Fréquent Une thrombocytopénie (G3-4 : 2,5 %), rarement sévère, peut survenir. Fréquence indéterminée : neutropénie fébrile. |
Affections du système immunitaire | Fréquence indéterminée : réactions allergiques systémiques telles que anaphylaxie, choc anaphylactique ou réaction de type anaphylactoïde. |
Affections endocriniennes | Fréquence indéterminée : sécrétion inappropriée d'hormone antidiurétique (SIADH). |
Troubles du métabolisme et de la nutrition | Rare : hyponatrémie sévère Fréquence indéterminée : Anorexie. |
Affections du système nerveux | Très fréquent : troubles neurologiques (G3-4 : 2,7 %) incluant perte des réflexes tendineux profonds ; une faiblesse au niveau des membres inférieurs a été rapportée après une chimiothérapie prolongée Peu fréquent : les paresthésies sévères accompagnées de symptômes sensoriels et moteurs sont peu fréquentes. Très rares : syndrome de Guillain-Barré. Ces effets sont généralement réversibles. |
Affections cardiaques | Rare : cardiopathies ischémiques (angor, infarctus du myocarde) Très rares : tachycardie, palpitation et troubles du rythme cardiaque. |
Affections vasculaires | Peu fréquent : hypotension, hypertension, bouffées vasomotrices et refroidissement des extrémités. Rare : hypotension sévère, collapsus. |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | Peu fréquent : dyspnée et bronchospasme peuvent survenir en association avec le traitement par Vinorelbine MYLAN comme avec d'autres vinca-alcaloïdes Rare : une pneumopathie interstitielle a été rapportée en particulier chez les patients traités par Vinorelbine MYLAN en association avec la mitomycine. |
Affections gastro-intestinales | Très fréquent : stomatite (G1-4 : 15 % avec Vinorelbine MYLAN en monothérapie) ; nausées et vomissements (G1-2 : 30,4 % et G3-4 : 2,2 %) ; un traitement antiémétique peut réduire ces effets. La constipation est le principal symptome (G3-4 : 2,7 %) qui progresse rarement vers l'iléus paralytique avec Vinorelbine MYLAN en monothérapie et (G3-4 : 4,1 %) lors de l'association de Vinorelbine MYLAN avec d'autres agents de chimiothérapie. Diarrhée et sophagite. Rare : iléus paralytique, le traitement peut être repris après récupération de la motilité intestinale normale ; des pancréatites ont été rapportées. |
Affections hépatobiliaires | Très fréquent : élévation transitoire des valeurs des tests de la fonction hépatique (G1-2) sans que des symptômes cliniques aient été rapportés (SGOT chez 27,6 % et SGPT chez 29,3 %). |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Très fréquent : une alopécie, généralement légère, peut survenir (G3-4 : 4,1 % avec Vinorelbine MYLAN en monothérapie comme agent chimiothérapeutique). Rare : des réactions cutanées généralisées ont été rapportées avec Vinorelbine MYLAN Fréquence indéterminée : érythème des mains et pieds. |
Affections musculo-squelettiques et systémiques | Fréquent : arthralgie incluant douleur de la mâchoire et myalgie. |
Affections du rein et des voies urinaires | Fréquent : créatinine augmentée. |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | Très fréquent : les réactions au site d'injection peuvent inclure érythème, douleurs de brûlure, décoloration de la veine et phlébite locale (G3-4 : 3,7 % avec Vinorelbine MYLAN en monothérapie comme agent chimiothérapeutique. Fréquent : asthénie, fatigue, fièvre, douleurs en différents endroits incluant douleur thoracique et douleur au niveau de la tumeur ont été rapportées chez des patients sous thérapie avec Vinorelbine MYLAN. Rare : une nécrose locale a été observée. Un positionnement correct de l'aiguille ou du cathéter dans la veine ainsi qu'une injection en bolus suivie d'un rinçage de la veine peuvent limiter ces effets. |
VINORELBINE MARTINDALE PHARMA est contre-indiquée dans les cas suivants:
Administration par voie intrathécale.
Hypersensibilité connue à la vinorelbine ou à d'autres vinca-alcaloïdes ou à l'un des excipients .
Granulocytes neutrophiles < 1 500/mm3 ou infection sévère actuelle ou récente (dans les 2 semaines).
Numération plaquettaire inférieure à 75 000/mm3.
Allaitement (l'allaitement doit être interrompu pendant la durée du traitement avec vinorelbine ).
Insuffisance hépatique grave non liée au processus tumoral.
Femmes en âge de procréer n'utilisant aucune contraception efficace .
En association au vaccin antiamarile .
Grossesse
On dispose de données insuffisantes sur l'utilisation de la vinorelbine chez la femme enceinte. Les études réalisées chez l'animal ont montré une embryotoxicité et une tératogénicité . Les résultats des études réalisées chez l'animal et l'action pharmacologique du médicament suggèrent que celui-ci est susceptible de provoquer des anomalies congénitales graves lorsqu''il est administré pendant la grossesse.
La vinorelbine est contre-indiquée pendant la grossesse . Les femmes doivent éviter de tomber enceintes pendant leur traitement par la vinorelbine.
Si l'administration de vinorelbine constitue une indication vitale, une consultation médicale concernant le risque d'effets nocifs chez l'enfant doit être effectuée lorsque le traitement est envisagé chez une patiente enceinte.
Si une grossesse survient en cours de traitement, une consultation génétique doit être proposée.
Femmes en âge de procréer
Il convient d'indiquer aux femmes en âge de procréer d'utiliser un moyen de contraception efficace pendant le traitement et pendant trois mois après celui-ci.
Allaitement
On ne sait pas si le produit est excrété dans le lait maternel. L'excrétion de la vinorelbine dans le lait n'a pas été étudiée chez l'animal. Un risque pour le nourrisson ne pouvant pas être exclu, l'allaitement doit être interrompu avant de commencer le traitement par vinorelbine .
Fertilité
La vinorelbine peut avoir des effets génotoxiques. Par conséquent, les hommes traités par la vinorelbine doivent se voir conseiller de ne pas concevoir un enfant pendant le traitement et jusqu'à 6 mois (3 mois minimum) après l'arrêt du traitement. Les femmes en âge de procréer doivent utiliser un moyen de contraception pendant le traitement et jusqu'à 3 mois après celui-ci. Avant tout traitement, il est conseillé d'envisager une conservation du sperme à cause du risque d'infertilité irréversible consécutif au traitement par la vinorelbine.
Symptômes
Le surdosage peut provoquer une dépression médullaire grave, avec fièvre et infection; des cas d'iléus paralytique ont aussi été rapportés. Un traitement symptomatique avec transfusion sanguine et traitement antibiotique à large spectre est recommandé. On ne connaît pas d'antidote spécifique.
Procédure d'urgence
Comme il n'y a pas d'antidote spécifique en cas de surdosage de vinorelbine administrée par voie intraveineuse, des mesures symptomatiques sont nécessaires en cas de surdosage, par exemple :
contrôle continu des signes vitaux et surveillance attentive du patient,
contrôle quotidien de la numération formule sanguine pour évaluer le besoin en transfusion et en facteurs de croissance, détecter le besoin en soins intensifs et pour réduire le risque d'infection,
mesures de prévention ou de traitement de l'iléus paralytique,
contrôle du système circulatoire et de la fonction hépatique,
traitement antibiotique à large spectre pouvant être nécessaire en cas de complications dues à des infections.
Antidote
Il n'existe aucun antidote connu en cas de surdosage avec la vinorelbine.
Interactions communes à tous les cytotoxiques
En raison de l'augmentation du risque thrombotique dans les pathologies tumorales, l'utilisation d'un traitement anticoagulant est fréquente. La grande variabilité intra-individuelle de la coagulabilité au cours de ces affections et l'éventualité d'une interaction entre les anticoagulants oraux et la chimiothérapie anticancéreuse imposent, s'il est décidé de traiter le patient par des anticoagulants oraux, d'augmenter la fréquence du contrôle de l'INR (International Normalised Ratio).
Administration concomitante contre-indiquée
+ Vaccin contre la fièvre jaune : risque de maladie vaccinale généralisée mortelle .
Administration concomitante déconseillée
+ Vaccins vivants atténués (pour la fièvre jaune, voir administration concomitante contre-indiquée) : risque de maladie vaccinale généralisée éventuellement mortelle. Ce risque est augmenté chez les sujets déjà immunodéprimés par leur maladie sous-jacente. Il est recommandé d'utiliser un vaccin inactivé quand il existe (poliomyélite) .
+ Phénytoïne (et, par extrapolation la fosphénytoïne) : Risque d'exacerbation des convulsions résultant de la diminution de l'absorption digestive de la phénytoïne par le cytotoxique ou de perte d'efficacité du cytotoxique en raison de l'augmentation du métabolisme hépatique par la phénytoïne.
Administration concomitante à prendre en considération
+ Ciclosporine, tacrolimus : immunosuppression excessive avec risque de lymphoprolifération.
Interactions spécifiques aux vinca-alcaloïdes :
Administration concomitante déconseillée :
+ Itraconazole : la neurotoxicité des vinca-alcaloïdes est augmentée en raison de la diminution de leur métabolisme hépatique.
Administration concomitante à prendre en considération :
+ Mitomycine C : le risque de bronchospasme et de dyspnée est augmenté, dans de rares cas une pneumopathie interstitielle a été observée.
Les vinca-alcaloïdes sont des substrats de la glycoprotéine-P et en l'absence d'étude spécifique, une prudence particulière est recommandée quand VINORELBINE ARROW est associé à des puissants modulateurs de cette membrane de transport.
Interactions spécifiques à la vinorelbine
L'association de la vinorelbine avec d'autres médicaments ayant une toxicité connue sur la moelle augmente la probabilité d'effets indésirables myélosuppresseurs.
Le CYP3A4 est l'enzyme principale entrant dans le métabolisme de la vinorelbine. L'association avec un médicament qui induit (comme la phénytoïne, le phénobarbital, la rifampicine, la carbamazépine, Hypericum perforatum) ou qui inhibe (comme l'itraconazole, le kétoconazole, les inhibiteurs des protéases du VIH, l'érythromycine, la clarithromycine, la télithomycine, la néfazodone) cette iso-enzyme peut affecter la concentration en vinorelbine .
L'association vinorelbine-cisplatine (une association très courante) ne montre aucune interaction en ce qui concerne les paramètres pharmacologiques de la vinorelbine. Cependant, une incidence plus élevée de granulocytopénie a été rapportée chez des patients ayant reçu un traitement combinant la vinorelbine et le cisplatine par rapport à ceux n'ayant reçu que la vinorelbine seule.
Lors d'une étude clinique de phase I associant la vinorelbine sous forme intraveineuse et le lapatinib, une augmentation de l'incidence des neutropénies de grade 3/4 a été suggérée. Dans cette étude, la dose recommandée de vinorelbine intraveineuse était de 22.5 mg/m2 jour 1 et 8 toutes les 3 semaines en association avec 1000 mg de Lapatinib administré quotidiennement. Ce type d'association doit donc être administré avec prudence.
Voie intraveineuse stricte.
VINORELBINE HOSPIRA doit être administrée sous la responsabilité d'un médecin expérimenté dans l'utilisation de la chimiothérapie.
La conduite du traitement doit être effectuée sous contrôle hématologique rigoureux (mesure du taux d'hémoglobine, du nombre de leucocytes, de granulocytes neutrophiles et de plaquettes avant toute nouvelle perfusion), l'inhibition du système hématopoïétique étant le plus grand risque associé au traitement par la vinorelbine.
La neutropénie, non-cumulative et rapidement réversible en 5 à 7 jours avec un nadir entre le 7ème et le 14ème jour après administration, constitue la toxicité limitante. Si le nombre de neutrophiles est inférieur à 1 500/mm3 et/ou si le nombre de plaquettes est inférieur à 100 000/mm3, le traitement doit être retardé jusqu'à normalisation de ces paramètres.
Si le patient présente des signes ou des symptômes évocateurs d'une infection, il faut procéder sans tarder à des examens complémentaires.
Une prudence particulière est recommandée chez les patients présentant une pathologie cardiaque ischémique .
La pertinence clinique d'une atteinte de la fonction d'élimination hépatique n'a pas été étudiée par conséquent aucune recommandation de dose de peut être donnée. Cependant dans une étude pharmacocinétique, la dose maximale administrée à des patients présentant une insuffisance hépatique sévère était de 20 mg/m2 . En cas d'insuffisance hépatique sévère, la prudence est recommandée et un contrôle minutieux des paramètres hématologiques est impératif.
VINORELBINE HOSPIRA ne doit pas être administrée en même temps qu'une radiothérapie dont les champs incluent le foie.
VINORELBINE HOSPIRA ne doit pas entrer en contact avec l'il: risque d'irritation sévère, voire ulcération de la cornée si le produit est projeté sous pression. En cas de survenue, faire immédiatement un rinçage de l'il avec du sérum physiologique, et contacter un ophtalmologiste.
Des inducteurs ou inhibiteurs puissants du CYP3A4 peuvent affecter la concentration de la vinorelbine, et la prudence est recommandée . Il n'est pas recommandé d'associer la vinorelbine avec la phénytoïne (comme tout cytotoxique) ni avec l'itraconazole (comme tout vinca-alcaloïde).
Ce produit est spécifiquement contre-indiqué avec le vaccin contre la fièvre jaune et son utilisation concomitante avec les vaccins vivants atténués n'est pas recommandée.
Afin d'éviter le risque de bronchospasme - particulièrement en cas d'association avec la mitomycine C -une prophylaxie appropriée doit être envisagée. Les patients en consultation externe doivent être informés qu'en cas de dyspnée ils doivent consulter un médecin.
Etant donné que la vinorelbine n'est éliminée qu'en faible partie par voie rénale, une réduction de dose ne se justifie pas sur le plan pharmacocinétique chez les patients atteints d'insuffisance rénale.
Analogues en Russie
концентрат д/пригот. р-ра д/инфузий:
10 мг/мл
концентрат д/пригот. р-ра д/инфузий:
10 мг/мл
концентрат д/пригот. р-ра д/инфузий:
10 мг/мл
концентрат д/пригот. р-ра д/инфузий:
10 мг/мл
концентрат д/пригот. р-ра д/инфузий:
10 мг/мл
капсулы:
20 мг, 30 мг
Analogues en France
capsule molle:
20 mg, 30 mg, 40 mg, 80 mg
solution injectable:
10 mg, 30 mg, 40 mg, 50 mg
solution injectable:
10 mg, 10,00 mg
solution à diluer pour perfusion:
10 mg, 10,00 mg