Ceruglan - Le métoclopramide est un neuroleptique antagoniste de la dopamine.
Le médicament Ceruglan appartient au groupe appelés Antagonistes de la dopamine
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - A03FA01
ЗАО "Брынцалов-А" (Fédération de Russie) - Ceruglan comprimé 10 мг , Р N001576/02-2003 - 29.10.2008
ЗАО "Брынцалов-А" (Fédération de Russie) - Ceruglan solution injectable 0.5% , Р N001576/01 - 14.08.2008
Ceruglan
comprimé 0.5%
ЗАО "Брынцалов-А" (Fédération de Russie)
Ceruglan
solution injectable 0.5%
ЗАО "Брынцалов-А" (Fédération de Russie)
Population adulte
Ceruglan est indiqué chez l'adulte dans :
la prévention des nausées et vomissements retardés induits par les antimitotiques
la prévention des nausées et vomissements induits par une radiothérapie.
Le métoclopramide est un neuroleptique antagoniste de la dopamine. Il prévient les vomissements par blocage des sites dopaminergiques.
Absorption
Le métoclopramide est rapidement absorbé du tractus digestif. La biodisponibilité est généralement de 80 %, toutefois il existe une variabilité inter-individuelle liée à un effet de premier passage hépatique.
Distribution
Le métoclopramide est largement distribué dans les tissus. Le volume de distribution est de 2,2 à 3,4 l/kg. Il se fixe peu aux protéines plasmatiques. Il passe à travers le placenta et dans le lait.
Biotransformation
Le métoclopramide est peu métabolisé.
Élimination
Le métoclopramide est principalement éliminé dans les urines sous forme libre ou sulfoconjuguée. La demi-vie d'élimination est de 5 à 6 heures. Elle augmente en cas d'insuffisance rénale ou hépatique.
Insuffisance rénale
La clairance du métoclopramide est diminuée jusqu'à 70 % chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère, alors que la demi-vie d'élimination plasmatique est augmentée (environ 10 heures pour une clairance de la créatinine de 10-50 ml/minute et de 15 heures pour une clairance de la créatinine < 10 ml/minute).
Insuffisance hépatique
Une accumulation du métoclopramide a été observée chez les patients présentant une cirrhose hépatique, associée à une diminution de 50 % de la clairance plasmatique.
Système nerveux central et manifestations psychiatriques
Symptômes extrapyramidaux précoces: risque de survenue majoré chez l'adulte jeune et/ou lorsque la dose conseillée est dépassée, y compris après administration d'une dose unique: il s'agit de dystonies et de dyskinésies aiguës pouvant se manifester par des mouvements anormaux de la tête et du cou (spasmes faciaux, trismus, crises oculogyres, révulsion oculaire, protrusion de la langue, difficultés de déglutition, dysarthrie, torticolis), une hypertonie généralisée, voire un opisthotonos .
Syndrome parkinsonien, tremblements, akathisie.
Dyskinésies tardives: au cours du traitement prolongé, en particulier chez le sujet âgé; il s'agit le plus souvent de dyskinésies bucco-faciales. Les extrémités et le tronc semblent être intéressés dans une moindre mesure. Les mouvements peuvent être de type choréo-athétosique .
Somnolence, lassitude, hallucinations, confusion, vertiges, plus rarement céphalées, insomnies.
Cas isolés de dépression.
Convulsions en particulier chez les patients épileptiques ou présentant d'autres facteurs favorisants et/ou lors de surdosage.
Exceptionnellement, syndrome malin des neuroleptiques .
Troubles gastro-intestinaux
Diarrhées et gaz intestinaux.
Troubles hématologiques
De très rares cas de méthémoglobinémies, pouvant être dus à un déficit de la NADH cytochrome-B5 réductase, ont été rapportés, en particulier chez le nouveau-né .
De très rares cas de sulfhémoglobinémie ont été rapportés, essentiellement lors de l'administration concomitante de fortes doses de médicaments libérateurs de sulfate.
Troubles endocriniens
Hyperprolactinémie parfois symptomatique (aménorrhée, galactorrhée, gynécomastie) lors de traitements prolongés.
Sudation modérée.
Troubles généraux
Réactions allergiques dont réactions d'hypersensibilité immédiate: urticaire, dème de Quincke, choc anaphylactique.
Troubles cardiovasculaires
Hypotension, en particulier avec les formes injectables.
Des cas de bradycardie, de bloc sino-auriculaire et de bloc auriculo-ventriculaire ont été rapportés, en particulier avec la forme injectable.
Cas d'arrêts cardiaques en particulier avec la forme injectable.
Lorsque la stimulation de la motricité gastro-intestinale présente un danger : hémorragie gastro-intestinale, obstruction mécanique ou perforation digestive.
Chez les porteurs, connus ou suspectés, de phéochromocytome, en raison du risque d'épisodes d'hypertension sévère.
Antécédent connu de dyskinésie tardive aux neuroleptiques ou au métoclopramide.
Epilepsie (augmentation de la fréquence et de l'intensité des crises).
Maladie de Parkinson.
En association avec la lévodopa ou les agonistes dopaminergiques .
Antécédent connu de méthémoglobinémie avec le métoclopramide ou de déficit en NADH cytochrome-b5 réductase.
Antécédents récents de rectite ou de rectorragie.
Chez l'enfant de moins de 18 ans.
Grossesse
Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.
En clinique, l'utilisation de métoclopramide au cours de la grossesse n'a apparemment révélé aucun effet malformatif ou ftotoxique particulier à ce jour. Toutefois, des études complémentaires sont nécessaires pour évaluer les conséquences d'une exposition en cours de grossesse.
En conséquence, l'utilisation du métoclopramide ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire.
Chez les nouveau-nés de mères traitées au long cours par de fortes posologies de métoclopramide, et par analogie avec d'autres neuroleptiques, un syndrome extrapyramidal potentiel ne peut être exclu.
En conséquence, il semble raisonnable d'essayer de limiter les doses et les durées de prescription de produits pharmacologiquement similaires pendant la grossesse.
En cas de traitement prolongé et/ou à doses élevées et/ou proche du terme, il semble justifié d'observer une période de surveillance des fonctions neurologiques du nouveau-né.
AllaitementL'allaitement est possible si la prise de ce médicament reste ponctuelle, en cas de vomissements post-césarienne, par exemple, et que le nouveau-né est à terme et en bonne santé. En cas de prématurité ou d'utilisation de doses élevées ou prolongées, l'allaitement est déconseillé.
En cas de surdosage, des cas d'arrêt cardiorespiratoire et/ou de décès ont été observés, notamment chez les nourrissons et les enfants. Des symptômes extrapyramidaux, somnolence, troubles de conscience, confusion, hallucinations, convulsions peuvent survenir.
Conduite d'urgence:
En cas de symptômes extra-pyramidaux liés ou non à un surdosage, la thérapeutique est uniquement symptomatique (benzodiazépines chez l'enfant, benzodiazépines et/ou antiparkinsoniens anticholinergiques chez l'adulte). On pourra renouveler leur administration afin de prévenir la récurrence des symptômes.
Un traitement symptomatique et une surveillance continue des fonctions cardiovasculaire et respiratoire doivent être mis en uvre selon l'état clinique.
En cas de méthémoglobinémie, le bleu de méthylène à la dose de 1 mg/kg a été efficace en perfusion lente.
Associations contre-indiquées
+ Dopaminergiques (lévodopa, amantadine, apomorphine, bromocriptine, cabergoline, entacapone, lisuride, pergolide, piribédil, pramiprexole, quinagolide, ropinirole)
Antagonisme réciproque de la lévodopa, des agonistes dopaminergiques et des neuroleptiques.
Utiliser un antiémétique dénué d'effets extra-pyramidaux.
+ IMAO B (sélégiline)
Antagonisme réciproque de la sélégiline (dopaminergique) avec le métoclopramide (neuroleptique anti-émétique).
Utiliser un antiémétique dénué d'effets extra-pyramidaux.
Associations déconseillées+ Alcool
Majoration par l'alcool de l'effet sédatif des neuroleptiques. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
Associations à prendre en compte+ Antihypertenseurs (tous)
Effet antihypertenseur et risque d'hypotension orthostatique majoré (effet additif).
+ Autres dépresseurs du SNC: dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), barbituriques, benzodiazépines, anxiolytiques autres que benzodiazépines, neuroleptiques, antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine), antihistaminiques H1 sédatifs, antihypertenseurs centraux, baclofène, thalidomide, pizotifène.
Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
+ Bêta-bloquants dans l'insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvédilol, métoprolol)
Effet vasodilatateur et risque d'hypotension, notamment orthostatique (effet additif).
Analogues en Russie
таб.:
10 мг
р-р д/в/в и в/м введ.:
5 мг/мл
р-р д/приема внутрь:
1 мг/мл
таб.:
10 мг
р-р д/в/в и в/м введ.:
5 мг/мл
р-р д/инъекц.:
0.5%
таб.:
10 мг
таб.:
10 мг
р-р д/в/в и в/м введ.:
5 мг/мл
Analogues en France
comprimé à libération prolongée:
13,37 mg
solution injectable:
10 mg, 20 mg
solution buvable:
1 mg
solution injectable:
100 mg
comprimé:
10 mg
solution injectable:
10,00 mg, 100 mg
solution buvable:
0,100 g
comprimé:
10,00 mg
solution buvable en gouttes:
0,24 g, 2,60 mg, 260 mg
suppositoire pour l'administration rectale:
0,01 g, 0,02 g
gélule à libération prolongée:
15 mg