Dynatrope - Le traitement d'un déficit en hormone de croissance entraîne une normalisation de la composition corporelle avec une augmentation de la masse maigre et une diminution de la masse grasse.
Le médicament Dynatrope appartient au groupe appelés Hormones de l'anté-hypophyse et analogues
Dynamic Development Laboratories Co., Ltd (ROYAUME-UNI) - Dynatrope lyophilisat pour solution injectable (SC) 20 МЕ , ЛП-000517 - 01.03.2011
Dynatrope
lyophilisat pour solution injectable (SC) 20 МЕ, 4 МЕ, 10 МЕ, 16 МЕ
Dynamic Development Laboratories Co., Ltd (ROYAUME-UNI)
Enfants :
Retard de croissance lié à un déficit somatotrope.
Retard de croissance chez les filles présentant une dysgénésie gonadique (Syndrome de Turner).
Retard de croissance chez les enfants prépubères dû à une insuffisance rénale chronique.
Retard de croissance (taille actuelle < -2,5 DS et taille parentale ajustée < -1 DS) chez les enfants nés petits pour l'âge gestationnel (PTAG) avec un poids et/ou une taille de naissance inférieure à -2 DS, n'ayant pas rattrapé leur retard de croissance (vitesse de croissance < 0 DS au cours de la dernière année) à l'âge de 4 ans ou plus.
Adultes :
Déficit somatotrope acquis dans l'enfance :
Une fois leur croissance achevée, la capacité sécrétoire en hormone de croissance devra être réévaluée chez les patients ayant un déficit somatotrope acquis dans l'enfance. Aucun test n'est requis chez les patients ayant plus de trois déficits hormonaux hypophysaires, chez les patients ayant un déficit somatotrope sévère dû à une cause génétique définie, dû à des anomalies structurales hypothalamo-hypophysaires, dû à des tumeurs du système nerveux central ou dû à une irradiation intra-crânienne à forte dose, ou chez les patients ayant un déficit somatotrope secondaire à une pathologie ou une atteinte hypothalamo-hypophysaire, si le dosage d'IGF-I (Insulin-like Growth Factor I) est < -2 DS au moins quatre semaines après l'arrêt du traitement par hormone de croissance.
Chez tous les autres patients, un dosage d'IGF-I et un test dynamique de stimulation à l'hormone de croissance sont exigés.
Déficit somatotrope acquis à l'âge adulte :
Déficit somatotrope important dans le cadre d'une pathologie hypothalamo-hypophysaire connue, d'une irradiation intra-crânienne ou d'une lésion cérébrale traumatique. Le déficit somatotrope devra être associé à un autre axe déficitaire, autre que la prolactine. Le déficit somatotrope devra être mis en évidence lors d'une épreuve dynamique après instauration d'une substitution hormonale adéquate de tout autre déficit hormonal.
Chez l'adulte, l'hypoglycémie insulinique est l'épreuve dynamique de choix. Lorsque l'hypoglycémie insulinique est contre-indiquée, des tests dynamiques alternatifs doivent être utilisés. La combinaison arginine-GHRH est recommandée. Le test à l'arginine ou au glucagon peut aussi être envisagé ; cependant, la valeur diagnostique de ces tests est moins bien établie que celle du test de l'hypoglycémie insulinique.
Le traitement d'un déficit en hormone de croissance entraîne une normalisation de la composition corporelle avec une augmentation de la masse maigre et une diminution de la masse grasse.
Les actions de la somatropine s'exercent en majorité par le biais de l'IGF-I (Insulin-like Growth Factor I) qui est produit dans tous les tissus de l'organisme, mais essentiellement par le foie. L'IGF-I se fixe à plus de 90% aux protéines liantes (IGFBP), la principale d'entre elles étant l'IGFBP-3.
Cette hormone a un effet lipolytique et évite une déperdition protéique, en particulier lors d'un stress.
La somatropine favorise également le renouvellement osseux objectivé par une augmentation des taux plasmatiques des marqueurs biochimiques osseux. Chez l'adulte la masse osseuse diminue légèrement pendant les premiers mois de traitement à cause d'une résorption osseuse plus importante, cependant la masse osseuse augmente au cours d'un traitement au long cours.
Après perfusion intraveineuse de Dynatrope (33 ng/kg/min pendant 3 heures) chez neuf patients présentant un déficit en hormone de croissance, les résultats ont été les suivants : demi-vie sérique de 21,1 ± 1,7 min, clairance métabolique de 2,33 ± 0,58 ml/kg/min et volume de distribution de 67,6 ± 14,6 ml/kg.
L'injection sous-cutanée de 2,5 mg/m² de Dynatrope à 31 sujets sains (la somatropine endogène étant inhibée par perfusion continue de somatostatine) a donné les résultats suivants : concentration maximale d'hormone de croissance (42 à 46 ng/ml) après environ 4 heures. Puis le taux d'hormone de croissance a diminué avec une demi-vie d'environ 2,6 heures.
Jusqu'à 10 % des patients peuvent voir apparaître rougeurs et démangeaisons au site d'injection, particulièrement en cas d'administration par voie sous-cutanée.
Une rétention hydrique est un effet attendu chez les patients adultes recevant un traitement substitutif par hormone de croissance. dème, gonflement articulaire, arthralgie, myalgie et paresthésie peuvent être des manifestations cliniques de rétention hydrique. Cependant, ces symptômes ou signes cliniques sont généralement transitoires et dose-dépendants.
Les patients adultes atteints d'un déficit en hormone de croissance, diagnostiqué dès l'enfance, ont rapporté des effets indésirables moins fréquemment que ceux présentant un déficit en hormone de croissance acquis à l'âge adulte.
Certains patients développent des anticorps anti-somatropine; l'importance clinique de ces anticorps est inconnue, bien qu'à ce jour ces anticorps aient une capacité de liaison réduite et n'aient pas été associés à une diminution de la croissance, excepté chez les patients atteints de délétion génétique. Dans de très rares cas, lorsque la petite taille est due à une délétion du gène de l'hormone de croissance, le traitement par hormone de croissance peut induire le développement d'anticorps limitant la croissance.
Des cas de leucémie ont été rapportés chez un petit nombre de patients atteints de déficit en hormone de croissance, parmi lesquels certains avaient été traités par de la somatropine. Toutefois, une incidence accrue de la leucémie chez les personnes traitées par hormone de croissance sans facteurs prédisposants n'a pas été démontrée.
Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont classés suivant un ordre décroissant de gravité.
Classification par appareil/système | Fréquent (≥1/100, <1/10) | Peu fréquent (≥1/1000, <1/100) | Très rare (<1/10 000) | Fréquence indéterminée | |
Affections du système nerveux | Hypertension intracrânienne idiopathique (hypertension intracrânienne bénigne). | ||||
Syndrome du canal Carpien. | Maux de tête (isolés). | ||||
Affections musculo-squelettiques et systémiques | Epiphysiolyse de la tête fémorale (epiphysiolysis capitis femoris), ou nécrose de la tête fémorale. | ||||
Affections endocriniennes | Hypothyroïdie. | ||||
Troubles du métabolisme et de la nutrition | Chez l'adulte:rétention hydrique: dème périphérique, raideur, arthralgie, myalgie, paresthésie. | Chez l'enfant: rétention hydrique: dème périphérique, raideur, arthralgie, myalgie, paresthésie. | Résistance à l'insuline pouvant conduire à un hyperinsulinisme et, dans de rares cas, à une hyperglycémie. | ||
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | Réactions au site d'injection: lipoatrophie localisée, qui peut être évitée en variant les sites d'injection. |
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients.
La somatropine ne doit pas être utilisée pour stimuler la croissance chez les enfants dont les épiphyses sont soudées.
Tout signe témoin de tumeurs malignes actives. En présence d'une néoplasie intracrânienne, son inactivité doit être avérée et tout traitement anti-tumoral doit être terminé avant d'instaurer le traitement. Les patients présentant un état critique aigu, souffrant de complications secondaires à une intervention chirurgicale à cur ouvert, une intervention chirurgicale abdominale, un polytraumatisme accidentel, une insuffisance respiratoire aiguë ou à des situations similaires ne doivent pas être traités par somatropine.
Chez les enfants souffrant d'insuffisance rénale chronique, le traitement par somatropine devra être interrompu pendant la transplantation rénale.
Grossesse
Les études animales sont insuffisantes et/ou il n'y a pas de données disponibles chez l'animal concernant les effets sur la gestation, le développement embryonnaire/ftal, la parturition ou le développement post-natal . Il n'y a pas de données cliniques disponibles concernant l'exposition chez les femmes enceintes. Par conséquent, les médicaments à base de somatropine ne sont pas recommandés, ni au cours de la grossesse, ni chez la femme en âge de procréer et qui n'utilise pas de moyen de contraception.
AllaitementAucune étude clinique concernant la somatropine n'a été réalisée chez des femmes durant l'allaitement. Il n'existe aucune donnée concernant le passage de la somatropine dans le lait maternel. C'est pourquoi la somatropine doit être administrée avec prudence chez la femme qui allaite.
Aucun cas de surdosage aigu n'a été rapporté. Cependant, dépasser les doses recommandées peut entraîner des effets indésirables. Un surdosage peut provoquer une hypoglycémie, suivie d'une hyperglycémie. De plus, un surdosage de somatropine pourrait déclencher des manifestations de rétention hydrique.
L'administration concomitante de glucocorticoïdes inhibe les effets de la somatropine sur la croissance.
Chez les patients atteints d'un déficit en hormone corticotrope (ACTH), la posologie du traitement substitutif par glucocorticoïdes doit être soigneusement adaptée afin d'éviter tout effet inhibiteur sur l'hormone de croissance.
Des données issues d'une étude d'interaction réalisée chez des adultes atteints de déficit en hormone de croissance suggèrent que l'administration de somatropine peut augmenter la clairance de substances connues pour être métabolisées par les isoenzymes du cytochrome P450. La clairance des substances métabolisées par le cytochrome P450 3A4 (ex.: stéroïdes sexuels, corticostéroïdes, anticonvulsivants et cyclosporine) peut être particulièrement augmentée, ce qui se traduit par une diminution des niveaux de concentration plasmatique de ces substances. Les conséquences cliniques de cet effet ne sont pas connues.
Analogues en Russie
лиофилизат д/пригот. р-ра д/п/к введ.:
5.3 мг, 12 мг
лиофилизат д/пригот. р-ра д/п/к введ.:
4 МЕ, 10 МЕ
лиофилизат д/пригот. р-ра д/п/к введ.:
20 МЕ, 4 МЕ, 10 МЕ, 16 МЕ
р-р д/п/к введ.:
10 мг/1.5 мл
р-р д/п/к введ.:
3.3 мг/мл, 6.7 мг/мл
р-р д/п/к введ.:
5 мг/мл
Analogues en France
poudre et solvant pour solution injectable (IV):
5 mg
poudre et solvant pour solution injectable (SC):
12 mg, 5,3 mg
poudre et solvant pour solution injectable (IV):
0,20 mg, 0,40 mg
poudre et solvant pour solution injectable (SC):
0,60 mg, 0,80 mg, 1 mg, 1,20 mg, 1,4 mg, 1,6 mg, 1,8 mg, 2 mg
poudre et solvant pour solution injectable (IV):
1,3 mg
solution injectable:
10 mg, 3,3 mg, 6,7 mg
solution injectable:
10 mg, 3,3 mg, 6,7 mg
solution injectable:
10 mg