ACIDE ALENDRONIQUE - L'alendronate est un amino-bisphosphonate.
Le médicament ACIDE ALENDRONIQUE appartient au groupe appelés Bisphosphonates
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - M05BA04
ACTAVIS GROUP PTC (ISLANDE) - Acide alendronique comprimé 70 mg , 2010-11-12
ARROW GENERIQUES (FRANCE) - Acide alendronique comprimé 10 mg , 2006-02-08
ARROW GENERIQUES (FRANCE) - Acide alendronique comprimé 70 mg , 2006-02-08
Acide alendronique ACTAVIS 70 mg
comprimé 70 mg
ACTAVIS GROUP PTC (ISLANDE)
Acide alendronique ALMUS 10 mg
comprimé 70 mg
ARROW GENERIQUES (FRANCE)
Acide alendronique ALMUS 70 mg
comprimé 70 mg
ARROW GENERIQUES (FRANCE)
Acide alendronique ALTER 70 mg
comprimé pelliculé 70 mg
LABORATOIRES ALTER (FRANCE)
Acide alendronique ARROW 10 mg
comprimé 70 mg
ARROW GENERIQUES (FRANCE)
Acide alendronique ARROW 70 mg
comprimé 70 mg
ARROW GENERIQUES (FRANCE)
Acide alendronique ARROW LAB 70 mg
comprimé 70 mg
ARROW GENERIQUES (FRANCE)
Acide alendronique BIOGALENIQUE 70 mg
comprimé 70 mg
RANBAXY PHARMACIE GENERIQUES (FRANCE)
Acide alendronique BIOGARAN 10 mg
comprimé 70 mg
BIOGARAN (FRANCE)
Acide alendronique BIOGARAN 70 mg
comprimé 70 mg
BIOGARAN (FRANCE)
Acide alendronique CRISTERS 70 mg
comprimé 70 mg
CRISTERS (FRANCE)
Acide alendronique EG 10 mg
comprimé 70 mg
EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS (FRANCE)
Acide alendronique EG 70 mg
comprimé 70 mg
EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS (FRANCE)
Acide alendronique EVOLUGEN 70 mg
comprimé 70 mg
EVOLUPHARM (FRANCE)
Acide alendronique MYLAN, 70 mg
comprimé 70 mg
MYLAN SAS (FRANCE)
Acide alendronique PFIZER 70 mg
comprimé 70 mg
PFIZER HOLDING FRANCE (FRANCE)
Acide alendronique PHR LAB 70 mg
comprimé 70 mg
TEVA SANTE (FRANCE)
Acide alendronique QUALIHEALTH 70 mg
comprimé 70 mg
KROMME RIJN APOTHEEK B.V. (PAYS-BAS)
Acide alendronique QUALIMED 70 mg
comprimé 70 mg
Laboratoire QUALIMED (FRANCE)
Acide alendronique RANBAXY 70 mg
comprimé 70 mg
RANBAXY PHARMACIE GENERIQUES (FRANCE)
Acide alendronique RATIOPHARM 10 mg
comprimé 70 mg
Ratiopharm GmbH (ALLEMAGNE)
Acide alendronique RATIOPHARM 70 mg
comprimé 70 mg
Ratiopharm GmbH (ALLEMAGNE)
Acide alendronique RPG 70 mg
comprimé 70 mg
RANBAXY PHARMACIE GENERIQUES (FRANCE)
Acide alendronique SANDOZ 70 mg
comprimé 70 mg
SANDOZ (FRANCE)
Acide alendronique TEVA 70 mg
comprimé 70 mg
TEVA SANTE (FRANCE)
Acide alendronique TEVA SANTE 70 mg
comprimé 70 mg
TEVA SANTE (FRANCE)
Acide alendronique WINTHROP 10 mg
comprimé 70 mg
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Acide alendronique WINTHROP 70 mg
comprimé 70 mg
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Acide alendronique ZYDUS 70 mg
comprimé 70 mg
ZYDUS FRANCE (FRANCE)
ACIDE ALENDRONIQUE TEVA SANTE est indiqué chez l'adulte dans le traitement de l'ostéoporose post-ménopausique. ACIDE ALENDRONIQUE TEVA SANTE réduit le risque de fractures vertébrales et de la hanche.
L'alendronate est un amino-bisphosphonate. Dans les études réalisées chez l'animal, l'alendronate se localise préférentiellement dans les sites de résorption osseuse, à proximité des ostéoclastes. L'alendronate n'interfère pas avec le recrutement des ostéoclastes ni avec leur fixation mais inhibe leur activité. Sous alendronate, un os normal est formé incorporant l'alendronate dans sa matrice où il est pharmacologiquement inactif. C'est pour cette raison qu'un schéma d'administration en continu a été choisi. L'alendronate réduit la résorption de l'os sans effet direct sur la formation et diminue ainsi l'accélération du remodelage osseux. La formation osseuse subit une réduction (car la formation et la résorption osseuses sont liées) de moindre importance, entraînant ainsi un gain progressif de masse osseuse.
Chez des rats en période de croissance, la dose seuil à partir de laquelle l'alendronate altère la minéralisation (entraînant une ostéomalacie) est 6 000 fois la dose qui inhibe la résorption. Ces résultats indiquent qu'il est très improbable que l'alendronate administré à dose thérapeutique provoque une ostéomalacie.
L'administration d'alendronate chez des femmes ménopausées a entraîné des modifications des marqueurs biochimiques du remaniement cellulaire osseux (diminution des marqueurs de la résorption et de la formation osseuse) se maintenant pendant toute la durée d'administration du produit, avec une réascension ou un retour aux valeurs initiales après l'arrêt du traitement.
Traitement de l'ostéoporose post-ménopausique
L'ostéoporose est définie par une densité minérale osseuse (DMO) au rachis ou au col du fémur à 2,5 écarts types en dessous de la valeur moyenne d'une population normale jeune ou par un antécédent de fracture de fragilité osseuse, indépendamment de la DMO.
L'alendronate, à la dose de 10 mg par jour pendant 3 ans, a entraîné des augmentations moyennes de la densité minérale osseuse (DMO) des vertèbres lombaires, du col du fémur, et du trochanter de 8,8 %, 5,9 %, et 7,8 % respectivement par rapport au placebo. Ces études suggèrent que les augmentations de la masse osseuse des vertèbres lombaires et des hanches ne se sont pas faites aux dépens des autres parties du squelette.
L'essai FIT (Fracture Intervention Trial) comprenait 2 études contrôlées versus placebo avec l'alendronate en utilisation quotidienne (5 mg par jour pendant 2 ans et 10 mg par jour pendant un à deux ans supplémentaires):
FIT 1: une étude de 3 ans chez 2 027 patientes ayant au moins une fracture (tassement) vertébrale. Dans cette étude, l'administration quotidienne d'alendronate a réduit l'incidence d'au moins une nouvelle fracture vertébrale de 47 % (alendronate 7,9 % et placebo 15,0 %). De plus, une réduction statistiquement significative a été observée sur l'incidence des fractures de la hanche (1,1 % et 2,2 %, soit une réduction de 51 %).
FIT 2: une étude de 4 ans chez 4 432 patientes ayant une masse osseuse basse mais sans fracture vertébrale préexistante. Dans cette étude, dans l'analyse du sous-groupe des femmes ostéoporotiques (37 % de la population globale qui correspond à la définition de l'ostéoporose ci-dessus), a été observée une différence significative de l'incidence des fractures de la hanche (alendronate 1,0 % et placebo 2,2 %, soit une réduction de 56 %) et de l'incidence d'au moins une fracture vertébrale (2,9 % et 5,8 %, soit une réduction de 50 %).
Les effets de l'arrêt du traitement ont été évalués 1 an après cet arrêt dans une étude chez des patientes traitées pendant un an ou deux ans; le niveau de remodelage osseux est retourné progressivement aux valeurs avant traitement. A l'arrêt du traitement, il n'a pas été observé d'augmentation supplémentaire de la masse osseuse, ni de perte accélérée de celle-ci.
Chez des patientes ménopausées ayant une ostéoporose, traitées par alendronate à des doses allant jusqu'à 20 mg/jour pendant 1, 2 ou 3 ans, les examens histologiques osseux ont montré une minéralisation et une structure osseuse normales ainsi que la diminution attendue du remodelage osseux. Ces données, ainsi que l'histologie osseuse normale et la résistance osseuse accrue observées chez des rates et des babouins femelles ovariectomisées exposées à un traitement à long terme avec l'alendronate, sont en faveur d'une qualité normale de l'os formé pendant le traitement.
Traitement de l'ostéoporose masculine:
Le traitement par ACIDE ALENDRONIQUE, comprimé concerne exclusivement des hommes répondant soit à la définition de l'O.M.S. de l'ostéoporose (Densité Minérale Osseuse inférieure à - 2,5 DS) soit à un antécédent de fracture(s) ostéoporotique(s).
Dans tous les cas, ils devront avoir bénéficié au préalable d'un bilan endocrinien à la recherche d'une ostéoporose due à un hypogonadisme ou à un trouble du métabolisme phosphocalcique.
L'alendronate à la dose de 10 mg par jour pendant 2 ans a entraîné des augmentations moyennes de la DMO des vertèbres lombaires, du col du fémur et du trochanter de 5,3 %, 2,6 % et 3,1 % respectivement par rapport au placebo. Cette étude a été effectuée chez 241 hommes (dont 146 sous alendronate) ayant une ostéoporose idiopathique ou hypogonadique (36 % des patients). Ces hommes avaient une DMO diminuée caractérisée par T-score fémoral < -2 et T-score rachidien < -1 ou bien T-score fémoral < -1 avec une fracture ostéoporotique.
L'efficacité anti-fracturaire de l'alendronate chez l'homme n'a pas été démontrée.
Le principe actif d'ACIDE ALENDRONIQUE, comprimé, l'alendronate monosodique trihydraté, est un bisphosphonate qui inhibe la résorption osseuse des ostéoclastes sans effet direct sur la formation de l'os. Les études pré cliniques ont montré une localisation préférentielle de l'alendronate aux sites actifs de résorption. L'activité des ostéoclastes est inhibée, mais ni leur recrutement ni leur fixation ne sont affectés. Pendant le traitement par l'alendronate, la qualité de l'os formé est normale.
Traitement de l'ostéoporose post-ménopausique
L'ostéoporose est définie par une densité minérale osseuse (DMO) au rachis ou au col du fémur à 2,5 écart-type en dessous de la valeur moyenne d'une population normale jeune ou par un antécédent de fracture de fragilité osseuse, indépendamment de la DMO.
Les effets de l'alendronate sur la DMO et sur l'incidence des fractures chez la femme post ménopausée ont été analysés au cours de deux études d'efficacité initiales selon un protocole identique (n=994) ainsi que dans l'étude Fracture Intervention Trial (FIT ; n=6459).
Dans les études d'efficacité initiales, l'alendronate à la dose de 10 mg par jour pendant 3 ans, a entraîné des augmentations de la DMO au niveau du rachis lombaire, du col du fémur, et du trochanter respectivement de 8,8 %, 5,9 %, et 7,8 %, par rapport au placebo. La DMO du corps entier a également augmenté de façon significative. Il y a eu une réduction de 48 % du taux de patientes présentant une ou plusieurs fractures vertébrales dans le groupe traité par l'alendronate par rapport au groupe placebo (alendronate 3,2 % et placebo 6,2 %). Dans l'extension à 2 ans de ces études, la DMO au niveau du rachis et du trochanter a continué d'augmenter. De plus, la DMO du col du fémur et du corps entier s'est maintenue.
L'essai FIT comprenait deux études contrôlées versus placebo : une étude de 3 ans chez 2027 patientes ayant eu au moins une fracture (tassement) vertébrale et une étude de 4 ans chez 4432 patientes ayant une masse osseuse basse mais sans fracture vertébrale préexistante, parmi lesquelles 37 % avait une ostéoporose définie par une DMO de base du col du fémur au moins 2,5 déviations standards sous la moyenne des femmes adultes jeunes. Chez toutes les patientes avec une ostéoporose dans les 2 études, les comprimés d'acide alendronique ont réduit l'incidence de ≥ 1 fracture vertébrale de 48%, fracture vertébrales multiples de 87%, ≥1 fracture vertébrale douloureuse de 45%, fracture vertébrale douloureuse multiple de 31% et fracture de la hanche de 54%.
Globalement, ces résultats démontrent l'effet constant de l'acide alendronique pour réduire l'incidence des fractures, y compris celles de la colonne vertébrale et de la hanche, qui sont les localisations des fractures dues à l'ostéoporose associées à la morbidité le plus élevée.
Prévention de l'ostéoporose post-ménopausique
Les effets de l'acide alendronique pour prévenir la perte osseuse ont été étudiés dans 2 études sur femmes post-ménopausées âgées de moins de 60 ans. Dans l'étude la plus large avec 1609 femmes (≥ 6 mois post-ménopausées) celles recevant des comprimés d'acide alendronique à 5 mg par jour pendant 2 ans ont eu une augmentation de la DMO de 3,5%, 1,3%, 3,0% et 0,7% à la colonne vertébrale, le col du fémur, le trochanter et le corps entier, respectivement. Dans l'étude la moins large (n=447), des résultats similaires ont été observés chez les femmes (6 à 36 mois post-ménopausées) traitées avec de l'acide alendronique à 5 mg par jour pour 3 ans. En contraste, dans les 2 études, les femmes recevant du placébo ont perdu de la masse osseuse à un taux d'environ 1% par an.
Les effets à plus long terme de l'acide alendronique dans une population en prévention de l'ostéoporose ne sont pas connus mais des extensions des essais cliniques allant jusqu'à 10 ans de traitement continu sont actuellement en cours.
Usage en association avec les traitements de substitution hormonale (TSH)
Les effets sur la DMO d'un traitement avec acide alendronique 10 mg une fois par jour et un strogène conjugué (0,625 mg/jour) soit seul ou en association ont été évalués dans une étude à 2 ans chez des femmes hystérectomisées, post-ménopausées et ostéoporosées. Au bout de 2 ans, les augmentations de la DMO lombaire par rapport à la ligne de base ont été significativement plus élevées avec l'association (8,3%) qu'avec soit l'strogène, soit l'acide alendronique seul (6,0 % tous les deux).
Les effets sur la DMO lorsque l'acide alendronique est ajouté à des doses stables (pour au moins 1 an) de TSH (strogène ± progestagène de synthèse) ont été évalués au cours d'une étude d'un an chez la femme ostéoporosée post-ménopausée. L'ajout d'acide alendronique 10 mg une fois par jour au TSH a conduit, après un an, à des augmentations significativement plus importantes de la DMO lombaire (3,7%) qu'avec la TSH seule (1,1%).
Dans ces études, des augmentations significatives ou des tendances favorables pour le traitement combiné comparé à la TSH seule ont été observées à la hanche, le col du fémur et le trochanter. Aucun effet significatif n'a été observé pour la DMO corporelle totale.
Population pédiatrique
L'alendronate de sodium a été étudié chez un petit nombre de patients âgés de moins de 18 ans, souffrant d'une ostéogenèse imparfaite. Les résultats sont insuffisants pour permettre l'utilisation de l'alendronate de sodium pour la population pédiatrique souffrant d'ostéogenèse imparfaite.
Le principe actif de l'ACIDE ALENDRONIQUE, l'alendronate monosodique trihydraté, est un bisphosphonate qui inhibe la résorption osseuse des ostéoclastes sans effet direct sur la formation de l'os. Les études précliniques ont montré une localisation préférentielle de l'acide alendronique aux sites actifs de résorption. L'activité des ostéoclastes est inhibée, mais ni leur recrutement ni leur fixation ne sont affectés. Pendant le traitement par l'acide alendronique, la qualité de l'os formé est normale.
Traitement de l'ostéoporose post-ménopausique
L'ostéoporose est définie par une densité minérale osseuse (DMO) au rachis ou au col du fémur à 2,5 écart-type en dessous de la valeur moyenne d'une population normale jeune ou par un antécédent de fracture de fragilité osseuse, indépendamment de la DMO.
L'équivalence thérapeutique de comprimés d'acide alendronique 70 mg une fois par semaine (n= 519) et de l'acide alendronique 10 mg/jour (n=370) a été démontrée dans une étude multicentrique d'une durée de 1 an chez des femmes ménopausées ayant une ostéoporose. Les augmentations moyennes de la DMO au niveau du rachis à 1 an, par rapport aux valeurs initiales, ont été de 5,1 % (IC 95 %: 4,8 %-5,4 %) dans le groupe acide alendronique 70 mg une fois par semaine et de 5,4 % (IC 95 %: 5,0 %-5,8 %) dans le groupe acide alendronique 10 mg/jour. Les augmentations moyennes de la DMO dans le groupe traité par 70 mg une fois par semaine et dans le groupe traité par 10 mg une fois par jour, ont été respectivement de 2,3 % et de 2,9 % au niveau du col du fémur et de 2,9 % et 3,1 % au niveau de la hanche (col du fémur et trochanter). Les deux groupes de traitement étaient également similaires quant à l'augmentation de la DMO aux autres sites du squelette.
Les effets de l'acide alendronique sur la masse osseuse et sur l'incidence des fractures chez la femme ménopausée ont été analysés au cours de deux études d'efficacité initiales selon un protocole identique (n=994) ainsi que dans l'étude FIT (Fracture Intervention Trial) (n=6459).
Dans les études d'efficacité initiales, l'acide alendronique à la dose de 10 mg par jour pendant 3 ans, a entraîné des augmentations moyennes de la DMO au niveau du rachis lombaire, du col du fémur, et du trochanter respectivement de 8,8 %, 5,9 %, et 7,8 %, par rapport au placebo. La DMO du corps entier a également augmenté de façon significative. Il y a eu une réduction de 48 % du taux de patientes présentant une ou plusieurs fractures vertébrales dans le groupe traité par l'acide alendronique par rapport au groupe placebo (acide alendronique 3,2 % et placebo 6,2 %). Dans l'extension à 2 ans de ces études, la DMO au niveau du rachis et du trochanter a continué d'augmenter et la DMO du col du fémur et du corps entier s'est maintenue.
L'essai FIT comprenait deux études contrôlées versus placebo avec l'acide alendronique en utilisation quotidienne (5 mg par jour pendant 2 ans et 10 mg par jour pendant un à deux ans supplémentaires):
FIT 1 : Une étude de 3 ans chez 2027 patientes ayant au moins une fracture (tassement) vertébrale. Dans cette étude, l'administration quotidienne d'acide alendronique a réduit l'incidence d'au moins une nouvelle fracture vertébrale de 47 % (acide alendronique 7,9 % et placebo 15,0 %). De plus, une réduction statistiquement significative a été observée sur l'incidence des fractures de la hanche (1,1 % et 2,2 %, soit une réduction de 51 %).
FIT 2 : Une étude de 4 ans chez 4432 patientes ayant une masse osseuse basse mais sans fracture vertébrale préexistante. Dans cette étude, dans l'analyse du sous-groupe des femmes ostéoporotiques (37 % de la population globale qui correspond à la définition de l'ostéoporose ci-dessus), a été observé une différence significative de l'incidence des fractures de la hanche (acide alendronique 1,0 % et placebo 2,2 %, soit une réduction de 56 %) et de l'incidence d'au moins une fracture vertébrale (2,9 % et 5,8 %, soit une réduction de 50 %).
Effets biologiques
Au cours d'études cliniques, des diminutions asymptomatiques, légères et transitoires de la calcémie et de la phosphorémie ont été respectivement observées chez environ 18 et 10 % des patientes prenant de l'alendronate 10 mg/jour par rapport à environ 12 et 3 % des patientes prenant le placebo.
Cependant, les incidences des diminutions de la calcémie à un taux <8,0 mg/dl (2,0 mmol/l) et de la phosphorémie à un taux ≤ à 2,0 mg/dl (0,65 mmol/l) ont été similaires dans les deux groupes de traitement.
Population pédiatrique
L'alendronate a été étudié chez un petit nombre de patients de moins de 18 ans souffrant d'ostéogenèse imparfaite. Les résultats sont insuffisants pour cautionner l'utilisation d'alendronate chez des patients pédiatriques atteints d'ostéogenèse imparfaite.
Le principe actif, l'alendronate monosodique trihydraté, est un bisphosphonate qui inhibe la résorption osseuse des ostéoclastes sans effet direct sur la formation de l'os. Les études pré cliniques ont montré une localisation préférentielle de l'alendronate aux sites actifs de résorption. L'activité des ostéoclastes est inhibée, mais ni leur recrutement ni leur fixation ne sont affectés. Pendant le traitement par l'alendronate, la qualité de l'os formé est normale.
Traitement de l'ostéoporose post-ménopausique
L'ostéoporose est définie par une densité minérale osseuse (DMO) au rachis ou au col du fémur à 2,5 écart-type en dessous de la valeur moyenne d'une population normale jeune ou par un antécédent de fracture de fragilité osseuse, indépendamment de la DMO.
L'équivalence thérapeutique de l'alendronate 70 mg (n= 519) et de l'alendronate 10 mg/jour (n=370) a été démontrée dans une étude multicentrique d'une durée de 1 an chez des femmes ménopausées ayant une ostéoporose. Les augmentations moyennes de la DMO au niveau du rachis à 1 an, par rapport aux valeurs initiales, ont été de 5,1 % (IC 95 %: 4,8 %-5,4 %) dans le groupe alendronate 70 mg et de 5,4 % (IC 95 %: 5,0 %-5,8 %) dans le groupe alendronate 10mg/jour. Les augmentations moyennes de la DMO dans le groupe traité par 70 mg une fois par semaine et dans le groupe traité par 10 mg une fois par jour, ont été respectivement de 2,3 % et de 2,9 % au niveau du col du fémur et de 2,9 % et 3,1 % au niveau de la hanche (col du fémur et trochanter). Les deux groupes de traitement étaient également similaires quant à l'augmentation de la DMO aux autres sites du squelette.
Les effets de l'alendronate sur la masse osseuse et sur l'incidence des fractures chez la femme ménopausée ont été analysés au cours de deux études d'efficacité initiales selon un protocole identique (n=994) ainsi que dans l'étude FIT (Fracture Intervention Trial) (n=6 459).
Dans les études d'efficacité initiales, l'alendronate à la dose de 10 mg par jour pendant 3 ans, a entraîné des augmentations moyennes de la DMO au niveau du rachis lombaire, du col du fémur, et du trochanter respectivement de 8,8 %, 5,9 %, et 7,8 %, par rapport au placebo. La DMO du corps entier a également augmenté de façon significative. Il y a eu une réduction de 48 % du taux de patientes présentant une ou plusieurs fractures vertébrales dans le groupe traité par l'alendronate par rapport au groupe placebo (alendronate 3,2 % et placebo 6,2 %). Dans l'extension à 2 ans de ces études, la DMO au niveau du rachis et du trochanter a continué d'augmenter et la DMO du col du fémur et du corps entier s'est maintenue.
L'essai FIT comprenait deux études contrôlées versus placebo avec l'alendronate en utilisation quotidienne (5 mg par jour pendant 2 ans et 10 mg par jour pendant un à deux ans supplémentaires):
FIT 1: Une étude de 3 ans chez 2027 patientes ayant au moins une fracture (tassement) vertébrale. Dans cette étude, l'administration quotidienne d'alendronate a réduit l'incidence d'au moins une nouvelle fracture vertébrale de 47 % (alendronate 7,9 % et placebo 15,0 %). De plus, une réduction statistiquement significative a été observée sur l'incidence des fractures de la hanche (1,1 % et 2,2 %, soit une réduction de 51 %).
FIT 2: Une étude de 4 ans chez 4432 patientes ayant une masse osseuse basse mais sans fracture vertébrale préexistante. Dans cette étude, dans l'analyse du sous-groupe des femmes ostéoporotiques (37 % de la population globale qui correspond à la définition de l'ostéoporose ci-dessus), a été observée une différence significative de l'incidence des fractures de la hanche (alendronate 1,0 % et placebo 2,2 %, soit une réduction de 56 %) et de l'incidence d'au moins une fracture vertébrale (2,9 % et 5,8 %, soit une réduction de 50 %).
Effets biologiques
Au cours des études cliniques, des diminutions asymptomatiques, légères et transitoires de la calcémie et de la phosphorémie ont été respectivement observées chez environ 18 et 10 % des patientes prenant de l'alendronate 10 mg/jour par rapport à environ 12 et 3 % des patientes prenant du placebo. Cependant, les incidences des diminutions de la calcémie à un taux < 8,0 mg/dl (2,0 mmol/l) et de la phosphorémie à un taux ≤ à 2,0 mg/dl (0,65 mmol/l) ont été similaires dans les deux groupes de traitement.
Le principe actif de ce médicament, l'alendronate monosodique trihydraté, est un bisphosphonate qui inhibe la résorption osseuse des ostéoclastes sans effet direct sur la formation de l'os. Les études pré cliniques ont montré une localisation préférentielle de l'alendronate aux sites actifs de résorption. L'activité des ostéoclastes est inhibée, mais ni leur recrutement ni leur fixation ne sont affectés. Pendant le traitement par l'alendronate, la qualité de l'os formé est normale.
Le principe actif d'ACIDE ALENDRONIQUE, l'acide alendronique (sous forme d'alendronate monosodique trihydraté), est un bisphosphonate qui inhibe la résorption osseuse des ostéoclastes sans effet direct sur la formation de l'os. Les études pré cliniques ont montré une localisation préférentielle de l'alendronate aux sites actifs de résorption. L'activité des ostéoclastes est inhibée, mais ni leur recrutement ni leur fixation ne sont affectés. Pendant le traitement par l'alendronate, la qualité de l'os formé est normale.
Traitement de l'ostéoporose post-ménopausique
L'ostéoporose est définie par une densité minérale osseuse (DMO) au rachis ou au col du fémur à 2,5 écart-type en dessous de la valeur moyenne d'une population normale jeune ou par un antécédent de fracture de fragilité osseuse, indépendamment de la DMO.
L'équivalence thérapeutique de l'alendronate, 70 mg, en comprimés pour prise hebdomadaire (n = 519) et de l'alendronate 10 mg/jour (n = 370) a été démontrée dans une étude multicentrique d'une durée de 1 an chez des femmes ménopausées ayant une ostéoporose. Les augmentations moyennes de la DMO au niveau du rachis à 1 an, par rapport aux valeurs initiales, ont été de 5,1 % (IC 95 % : 4,8 - 5,4 %) dans le groupe recevant 70 mg une fois par semaine et de 5,4 % (IC 95 % : 5,0 - 5,8 %) dans le groupe recevant 10 mg une fois par jour. Les augmentations moyennes de la DMO dans le groupe traité par 70 mg une fois par semaine et dans le groupe traité par 10 mg une fois par jour, ont été respectivement de 2,3 % et de 2,9 % au niveau du col du fémur et de 2,9% et 3,1% au niveau de la hanche (col du fémur et trochanter). Les deux groupes de traitement étaient également similaires quant à l'augmentation de la DMO aux autres sites de squelette.
Les effets de l'alendronate sur la masse osseuse et sur l'incidence des fractures chez les femmes ménopausées ont été analysés au cours de deux études d'efficacité initiales selon un protocole identique (n = 994) ainsi que dans l'étude FIT (Fracture Intervention Trial) (n = 6,459).
Dans les études d'efficacité initiales, l'alendronate à la dose de 10 mg par jour pendant 3 ans, a entraîné des augmentations moyennes de la DMO au niveau du rachis lombaire, du col du fémur, et du trochanter respectivement de 8,8 %, 5,9 % et 7,8 %, par rapport au placebo. La DMO du corps entier a également augmenté de façon significative. Il y a eu une réduction de 48 % du taux de patientes présentant une ou plusieurs fractures vertébrales dans le groupe traité par l'alendronate par rapport au groupe placebo (alendronate 3,2 % et placebo 6,2 %). Dans l'extension à 2 ans de ces études, la DMO au niveau du rachis et du trochanter a continué d'augmenter et la DMO du col du fémur et du corps entier se sont maintenues.
L'essai FIT comprenait deux études contrôlées versus placebo avec l'alendronate en utilisation quotidienne (5 mg par jour pendant 2 ans et 10 mg par jour pendant un à deux ans supplémentaires) :
FIT 1 : une étude de 3 ans chez 2027 patientes ayant au moins une fracture (tassement) vertébrale. Dans cette étude, l'administration quotidienne d'alendronate a réduit l'incidence d'au moins une nouvelle fracture vertébrale de 47 % (alendronate 7,9 % et placebo 15,0 %). De plus, une réduction statistiquement significative a été observée sur l'incidence des fractures de la hanche (1,1 % et 2,2 %, soit une réduction de 51 %).
FIT 2 : une étude de 4 ans chez 4432 patientes ayant une masse osseuse basse mais sans fracture vertébrale préexistante. Dans cette étude, dans l'analyse du sous-groupe des femmes ostéoporotiques (37 % de la population globale qui correspond à la définition de l'ostéoporose ci-dessus), a été observée une différence significative de l'incidence des fractures de la hanche (alendronate 1,0 % et placebo 2,2 %, soit une réduction de 56 %) et de l'incidence d'au moins une fracture vertébrale (2,9 % et 5,8 %, soit une réduction de 50 %).
Utilisation chez l'enfant (moins de 18 ans) : l'alendronate a été étudié chez un petit nombre de patients âgés de moins de 18 ans, souffrant d'ostéogénèse imparfaite. Les résultats sont insuffisants pour permettre son utilisation chez l'enfant atteint d'ostéogénèse imparfaite.
La substance active, l'alendronate, est un bisphosphonate qui inhibe la résorption osseuse ostéoclastique sans effet direct sur l'ostéogenèse. Les études précliniques ont mis en évidence une localisation préférentielle de l'alendronate sur les sites où une résorption active intervient. L'activité des ostéoclastes est inhibée, mais le recrutement ou l'ancrage des ostéoclastes ne sont pas affectés. L'os formé pendant le traitement par l'alendronate est de qualité normale.
Traitement de l'ostéoporose post-ménopausique
L'ostéoporose correspond à une DMO du rachis ou de la hanche de 2,5 ET plus faible que la valeur moyenne d'une population jeune normale ou correspond à un antécédent de fracture de fragilité indépendamment de la DMO.
L'équivalence thérapeutique d'alendronate 70 mg une fois par semaine (n=519) et de I'alendronate 10 mg par jour (n=370) a été démontrée dans le cadre d'une étude multicentrique d'un an chez des femmes ménopausées atteintes d'ostéoporose. Les augmentations moyennes de la DMO du rachis lombaire comparativement a la DMO initiale ont été de 5,1 % au bout d'un an (IC à 95 % : 4,8, 5,4 %) dans le groupe 70 mg une fois par semaine et de 5,4 % (IC à 95 % : 5,0, 5,8 %) dans le groupe 10 mg par jour. Les augmentations moyennes de la DMO ont été de 2,3 % et 2,9 % au niveau du col du fémur et de 2,9 % et 3,1 % au niveau de la hanche totale dans les groupes 70 mg une fois par semaine et 10 mg par jour respectivement. Les deux groupes de traitement ont aussi présenté des augmentations similaires de la DMO au niveau d'autres sites du squelette.
Les effets de l'alendronate sur la masse osseuse et l'incidence de fractures chez les femmes ménopausées ont été examinés au cours de deux études d'efficacité initiales de conception identique (n=994) ainsi que dans l'essai FIT (Fracture Intervention Trial : n=6 459).
Dans les études initiales d'efficacité, les augmentations moyennes de la densité minérale osseuse (DMO) avec l'alendronate 10 mg/jour, comparativement au placebo, à trois ans, ont été de 8,8 %, 5,9 % et 7,8 % au niveau du rachis, du col du fémur et du trochanter, respectivement. La DMO corporelle totale a aussi significativement augmenté. II y a eu une diminution de 48 % (alendronate : 3,2 % versus placebo : 6,2 %) de la proportion de patients traités par l'alendronate présentant une ou plusieurs fractures vertébrales comparativement aux patients sous placebo. Pendant l'extension de deux ans de ces études, la DMO au niveau du rachis et du trochanter a continué à augmenter et la DMO au niveau du col du fémur ainsi que la DMO corporelle totale se sont maintenues.
L'étude FIT consistait en deux études contrôlées contre placebo utilisant de I'alendronate quotidiennement (5 mg par jour pendant deux ans et 10 mg par jour pendant un ou deux ans supplémentaires) :
FIT 1 : étude de trois ans, portant sur 2 027 patients ayant au moins une fracture vertébrale (tassement) avant traitement. Au cours de cette étude, l'administration quotidienne d'alendronate a réduit l'incidence de 1 nouvelle fracture vertébrale de 47 % (alendronate : 7,9 % versus placebo: 15,0 %). De plus, une diminution statistiquement significative a été détectée dans l'incidence des fractures de la hanche (1,1 % versus 2,2 %, soit une réduction de 51 %).
FIT 2 : étude de quatre ans, portant sur 4 432 patients ayant une perte de masse osseuse mais sans fracture vertébrale initiale. Dans cette étude, une différence significative a été observée dans l'analyse du sous-groupe de femmes atteintes d'ostéoporose (37 % de la population globale qui correspond à la définition ci-dessus de l'ostéoporose) pour l'incidence de fractures de la hanche (alendronate 1,0 % versus placebo 2,2 %, soit une diminution de 56 %) et pour l'incidence, de 1 fracture vertébrale (2,9 % versus 5,8 %, soit une diminution de 50 %).
Population pédiatrique
L'alendronate de sodium a été testé sur un petit nombre de malades, de moins de 18 ans, souffrant de fragilité osseuse congénitale. Les résultats sont insuffisants pour autoriser l'emploi de l'alendronate de sodium chez les enfants souffrant de fragilité osseuse congénitale.
L'ingrédient actif, l'acide alendronique, est un bisphosphonate qui inhibe la résorption osseuse par les ostéoclastes, sans effet direct sur la formation de l'os. Les études précliniques ont montré une localisation préférentielle de l'acide alendronique sur les sites de résorption active. L'activité des ostéoclastes est inhibée, mais ni leur recrutement ni leur fixation ne sont affectés. L'os formé pendant le traitement par l'acide alendronique est de qualité normale.
Traitement de l'ostéoporose post-ménopausique
L'ostéoporose correspond à une DMO du rachis ou de la hanche de 2,5 ET plus faible que la valeur moyenne d'une population jeune normale ou correspond à un antécédent de fracture de fragilité indépendamment de la DMO.
L'équivalence thérapeutique de l'acide alendronique 70 mg une fois par semaine (n=519) et de l'acide alendronique 10 mg par jour (n=370) a été démontrée au cours d'une étude multicentrique d'un an incluant des femmes ménopausées atteintes d'ostéoporose. Les augmentations moyennes de la DMO du rachis lombaire comparativement à la DMO initiale ont été de 5,1% au bout d'un an (IC à 95 %: 4,8-5,4 %) dans le groupe 70 mg une fois par semaine et de 5,4 % (IC à 95 %: 5,0-5,8 %) dans le groupe 10 mg une fois par jour. Les augmentations moyennes de la DMO ont été de 2,3 % et 2,9 % au niveau du col du fémur et de 2,9 % et 3,1 % au niveau de la hanche dans le groupe 70 mg une fois par semaine et 10 mg par jour, respectivement. Les deux groupes de traitement ont aussi présenté des augmentations similaires de la DMO au niveau d'autres sites du squelette.
Les effets de l'acide alendronique sur la masse osseuse et l'incidence de fractures chez les femmes ménopausées ont été examinés au cours de deux études d'efficacité initiales de conception identique (n=994) ainsi que dans l'essai FIT (Fracture Intervention Trial: n=6 459).
Dans les études initiales d'efficacité, les augmentations moyennes de la densité minérale osseuse (DMO) avec l'acide alendronique 10 mg/jour, comparativement au placebo, à trois ans, ont été de 8,8 %, 5,9 % et 7,8 % au niveau du rachis, du col du fémur et du trochanter, respectivement. La DMO corporelle totale a aussi significativement augmenté. Il y a eu une diminution de 48 % (acide alendronique: 3,2 % versus placebo: 6,2 %) de la proportion de patients traités par l'acide alendronique présentant une ou plusieurs fractures vertébrales comparativement aux patients sous placebo. Pendant l'extension de deux ans de ces études, la DMO au niveau du rachis et du trochanter a continué à augmenter et la DMO au niveau du col du fémur ainsi que la DMO corporelle totale se sont maintenues.
L'étude FIT consistait en deux études contrôlées contre placebo utilisant de l'acide alendronique quotidiennement (5 mg par jour pendant deux ans et 10 mg par jour pendant un ou deux ans supplémentaires).
FIT 1: étude de trois ans, portant sur 2 027 patients ayant au moins une fracture vertébrale (tassement) avant traitement. Au cours de cette étude, l'administration quotidienne d'acide alendronique a réduit l'incidence de ≥ 1 fracture vertébrale de 47 % (acide alendronique: 7,9 % versus placebo: 15,0 %). De plus, une diminution statistiquement significative a été détectée dans l'incidence des fractures de la hanche (1,1 % versus 2,2 %, soit une réduction de 51 %).
FIT 2: étude de trois ans, portant sur 4432 patients ayant une perte de masse osseuse mais sans fracture vertébrale initiale. Dans cette étude, une différence significative a été observée dans l'analyse du sous-groupe de femmes atteintes d'ostéoporose (37 % de la population globale qui correspond à la définition ci-dessus de l'ostéoporose) pour l'incidence de fractures de la hanche (acide alendronique 1,0 % versus placebo 2,2 %, soit une diminution de 56 %) et pour l'incidence d'au moins une fracture vertébrale (2,9 % versus 5,8 %, soit une diminution de 50 %).
Le principe actif est un bisphosphonate qui inhibe la résorption osseuse des ostéoclastes sans effet direct sur la formation de l'os. Les études précliniques ont montré une localisation préférentielle de l'acide alendronique aux sites de résorption active. L'activité des ostéoclastes est inhibée, mais ni leur recrutement ni leur fixation n'est affecté. L'os formé pendant le traitement par l'acide alendronique est de qualité normale.
Traitement de l'ostéoporose post-ménopausique
L'ostéoporose est définie par une densité minérale osseuse (DMO) au rachis ou à la hanche inférieure de 2,5 écart-type en dessous de la valeur moyenne d'une population normale jeune ou par un antécédent de fracture de fragilité, indépendamment de la DMO.
L'équivalence thérapeutique de l'acide alendronique 70 mg (n = 519) et de l'acide alendronique 10 mg/jour (n = 370) a été démontrée dans une étude multicentrique d'un an menée sur des femmes ménopausées atteintes d'ostéoporose. A un an, les augmentations moyennes de la DMO au rachis lombaire par rapport aux valeurs initiales ont été de 5,1 % (IC à 95 %: 4,8 %-5,4 %) dans le groupe 70 mg une fois par semaine et de 5,4 % (IC à 95 %: 5,0 %-5,8 %) dans le groupe 10 mg par jour. Les augmentations moyennes de la DMO ont été respectivement de 2,3 % et 2,9 % pour le col du fémur et de 2,9 % et 3,1 % pour la hanche totale dans les groupes 70 mg une fois par semaine et 10 mg par jour. Les augmentations de la DMO aux autres sites du squelette ont également été similaires dans les deux groupes.
Les effets de l'acide alendronique sur la masse osseuse et sur l'incidence de fractures chez les femmes ménopausées ont été analysés au cours de deux études d'efficacité initiales à la méthodologie identique (n = 994) ainsi que dans l'étude FIT (Fracture Intervention Trial) (n = 6 459).
Dans les études d'efficacité initiales, les augmentations moyennes de la DMO ont été respectivement de 8,8 %, 5,9 % et 7,8 % au rachis, au col du fémur et au trochanter avec l'acide alendronique 10 mg par jour pendant 3 ans comparativement au placebo. Il a également été observé une augmentation significative de la DMO du corps entier. Il y a eu une réduction de 48 % du nombre de patientes présentant une ou plusieurs fractures vertébrales dans le groupe traité par l'acide alendronique comparativement au groupe placebo (acide alendronique 3,2 % versus placebo 6,2 %). Dans l'extension à deux ans de ces études, l'augmentation de la DMO au rachis et au trochanter s'est poursuivie et la DMO du col fémoral et du corps entier est restée stable.
L'essai FIT a consisté en deux études contrôlées contre placebo de l'acide alendronique en administration quotidienne (5 mg par jour pendant deux ans et 10 mg par jour pendant un à deux ans supplémentaires):
FIT 1: Etude de 3 ans menée sur 2 027 patientes ayant au moins une fracture vertébrale (tassement) au début de l'étude. Dans cette étude, l'administration quotidienne d'acide alendronique a réduit l'incidence d'au moins une nouvelle fracture vertébrale de 47 % (acide alendronique 7,9 % versus placebo 15 %). Il a de plus été observé une réduction statistiquement significative de l'incidence de fractures de la hanche (1,1 % versus 2,2 %, soit une réduction de 51 %).
FIT 2: Etude de 4 ans menée sur 4 432 patientes ayant une masse osseuse basse mais sans fracture vertébrale préexistante. Dans cette étude, l'analyse du sous-groupe de femmes ostéoporotiques (37 % de la population globale correspondant à la définition ci-dessus de l'ostéoporose) a montré une différence significative de l'incidence de fractures de la hanche (acide alendronique 1,0 % versus placebo 2,2 %, soit une réduction de 56 %) et de l'incidence d'au moins une fracture vertébrale (2,9 % versus 5,8 %, soit une réduction de 50 %).
Absorption
La biodisponibilité orale moyenne de l'alendronate chez la femme est d'environ 0,64 % pour des doses allant de 5 à 70 mg lorsqu'on l'administre à jeun après une nuit, et deux heures avant un petit déjeuner normal. Lorsque l'alendronate est administré une heure ou une demi-heure avant un petit déjeuner normal, la biodisponibilité est diminuée de façon identique (valeur estimée à 0,46 % et 0,39 %). Dans les études réalisées dans l'ostéoporose, l'alendronate a été efficace lorsqu'on l'a administré 30 minutes au moins avant les premiers aliments ou boissons de la journée.
La biodisponibilité a été quasi nulle lorsque l'alendronate a été administré au cours d'un petit déjeuner normal ou dans les deux heures qui ont suivi. L'administration concomitante d'alendronate avec du café ou du jus d'orange a réduit sa biodisponibilité d'environ 60 %.
Chez le sujet sain, l'administration de 20 mg de prednisone par voie orale (3 fois par jour pendant 5 jours) n'a pas produit de changement cliniquement significatif de la biodisponibilité orale de l'alendronate (augmentation moyenne comprise entre 20 % et 44 %).
Distribution
Les études chez le rat à la dose de 1 mg/kg par voie intraveineuse montrent que l'alendronate, initialement réparti dans les tissus mous, est ensuite rapidement redistribué au niveau de l'os ou excrété dans les urines.
Le volume moyen de distribution à l'équilibre est au moins de 28 l chez l'homme.
Après administration d'alendronate per os à doses thérapeutiques, les concentrations plasmatiques sont trop faibles pour permettre une détection analytique (< 5 ng/ml). La liaison aux protéines plasmatiques est d'environ 78 %.
Métabolisme
Aucun métabolisme de l'alendronate n'a été mis en évidence, ni chez l'homme, ni chez l'animal.
Excrétion
Après administration par voie intraveineuse d'une dose unique d'alendronate marqué au C14, environ 50 % de la radioactivité sont excrétés dans les urines dans les 72 heures. Peu ou pas de radioactivité est retrouvée dans les fèces. A la suite d'une dose intraveineuse de 10 mg, la clairance rénale de l'alendronate est de 71 ml/min et la clairance systémique ne dépasse pas 200 ml/min. Les concentrations plasmatiques diminuent de plus de 95 % dans les 6 heures qui suivent l'administration par voie intraveineuse.
On estime que la demi-vie terminale chez l'homme est supérieure à 10 ans, reflétant ainsi la libération de l'alendronate à partir du squelette.
Chez le rat, l'alendronate n'est pas excrété par les systèmes rénaux de transport acides ou basiques. L'alendronate n'est donc pas susceptible d'interférer avec d'autres substances sur ce système d'excrétion chez l'homme.
Caractéristiques des patients:
Les études précliniques montrent que la fraction du médicament qui ne se dépose pas dans l'os est rapidement excrétée dans les urines. Chez l'animal, aucune preuve d'une saturation de la captation osseuse n'a été mise en évidence dans une étude à long terme après administration intraveineuse de doses répétées allant jusqu'à une dose totale de 35 mg/kg. Bien qu'aucune donnée ne soit disponible, il est vraisemblable que, comme chez l'animal, l'élimination d'alendronate par le rein soit diminuée chez les patientes ayant une insuffisance rénale.
En conséquence, on pourrait s'attendre à une accumulation quelque peu supérieure d'alendronate dans l'os chez les patientes ayant une insuffisance rénale .
La biodisponibilité orale de l'alendronate chez la femme est d'environ 0,7 % pour des doses allant de 5 à 40 mg lorsqu'on l'administre à jeun après une nuit, et deux heures avant un petit déjeuner normal. La biodisponibilité orale de l'alendronate chez l'homme (0.6%) est similaire à celle chez la femme.
Absorption
Par rapport à une dose de référence administrée par voie intraveineuse, la biodisponibilité absolue de l'alendronate chez la femme par voie orale est d'environ 0,64 % pour des doses allant de 5 à 70 mg lorsqu'on l'administre à jeun après une nuit et deux heures avant un petit déjeuner normal. Lorsque l'alendronate est administré une heure ou une demi-heure avant un petit déjeuner normal, la biodisponibilité est diminuée de façon identique (valeur estimée à 0,46 % et 0,39 %). Dans les études réalisées dans l'ostéoporose, l'alendronate a été efficace lorsqu'on l'a administré 30 minutes au moins avant les premiers aliments ou boissons de la journée.
La biodisponibilité a été quasi-nulle lorsque l'alendronate a été administré au cours d'un petit déjeuner normal ou dans les deux heures qui ont suivi. L'administration concomitante d'alendronate avec du café ou du jus d'orange a réduit sa biodisponibilité d'environ 60 %.
Chez le sujet sain, l'administration de prednisolone par voie orale (20 mg 3 fois par jour pendant 5 jours) n'a pas produit de changement cliniquement significatif de la biodisponibilité orale de l'alendronate (augmentation moyenne comprise entre 20 % et 44 %).
Distribution
Les études chez le rat à la dose d'1 mg/kg par voie intraveineuse montrent que l'alendronate initialement réparti dans les tissus mous, est ensuite rapidement redistribué au niveau de l'os ou excrété dans les urines. Le volume moyen de distribution à l'équilibre est au moins de 28 litres chez l'homme. Après administration d'alendronate per os à doses thérapeutiques, les concentrations plasmatiques sont trop faibles pour permettre une détection analytique (< 5 ng/ml). La liaison aux protéines plasmatiques est d'environ 78 %.
Métabolisme
Aucun métabolisme de l'alendronate n'a été mis en évidence, ni chez l'homme ni chez l'animal.
Excrétion
Après administration par voie intraveineuse d'une dose unique d'alendronate marqué au C14, environ 50 % de la radioactivité est excrétée dans les urines dans les 72 heures. Peu ou pas de radioactivité n'est retrouvée dans les fèces. A la suite d'une dose intraveineuse de 10 mg, la clairance rénale de l'alendronate est de 71 ml/mn, et la clairance systémique ne dépasse pas 200 ml/mn. Les concentrations plasmatiques diminuent de plus de 95 % dans les 6 heures qui suivent l'administration par voie intraveineuse.
On estime que la demi-vie terminale chez l'homme est supérieure à 10 ans, reflétant ainsi la libération de l'alendronate à partir du squelette.
Chez le rat, l'alendronate n'est pas excrété par les systèmes rénaux de transport acides ou basiques. L'alendronate n'est donc pas susceptible d'interférer avec d'autres substances sur ce système d'excrétion chez l'homme.
Caractéristiques des patients
Les études précliniques montrent que la fraction du médicament qui ne se dépose pas dans l'os est rapidement excrétée dans les urines. Chez l'animal, aucune preuve d'une saturation de la captation osseuse n'a été mise en évidence dans une étude à long terme après administration intraveineuse de doses répétées allant jusqu'à une dose totale de 35 mg/kg. Bien qu'aucune donnée ne soit disponible, il est vraisemblable que, comme chez l'animal, l'élimination d'alendronate par le rein soit diminuée chez les patientes ayant une insuffisance rénale. En conséquence, on pourrait s'attendre à une accumulation quelque peu supérieure d'alendronate dans l'os chez les patientes ayant une insuffisance rénale .
Dans une étude clinique d'une durée d'1 an chez des femmes ménopausées ayant une ostéoporose, les profils globaux de sécurité d'emploi avec l'alendronate 70 mg (n=519) et l'alendronate 10 mg/jour (n=370) ont été similaires.
Dans deux études cliniques d'une durée de 3 ans chez des femmes ménopausées (alendronate 10 mg: n=196, placebo: n=397) avec un protocole pratiquement identique, les profils globaux de sécurité d'emploi avec l'alendronate 10 mg/jour et un placebo ont été similaires.
Les évènements indésirables rapportés par les investigateurs comme possiblement, probablement ou définitivement liés au médicament sont présentés ci-dessous s'ils sont survenus chez ≥ 1 % des patientes traitées dans l'un ou l'autre des groupes thérapeutiques de l'étude d'1 an, ou chez ≥ 1 % des patientes traitées par l'alendronate 10 mg/jour avec une incidence supérieure à celle des patientes sous placebo dans les études de 3 ans:
Etude sur 1 an | Etude sur 3 ans | |||
alendronate 70 mg | alendronate 10 mg/jour | alendronate 10 mg/jour | Placebo | |
(n = 519) | (n = 370) | (n = 196) | (n = 397) | |
% | % | % | % | |
Gastro-intestinaux: | ||||
Douleurs abdominales | 3,7 | 3,0 | 6,6 | 4,8 |
dyspepsie | 2,7 | 2,2 | 3,6 | 3,5 |
régurgitation acide | 1,9 | 2,4 | 2,0 | 4,3 |
nausées | 1,9 | 2,4 | 3,6 | 4,0 |
ballonnement abdominal | 1,0 | 1,4 | 1,0 | 0,8 |
constipation | 0,8 | 1,6 | 3,1 | 1,8 |
diarrhée | 0,6 | 0,5 | 3,1 | 1,8 |
dysphagie | 0,4 | 0,5 | 1,0 | 0,0 |
flatulence | 0,4 | 1,6 | 2,6 | 0,5 |
gastrite | 0,2 | 1,1 | 0,5 | 1,3 |
ulcère gastrique | 0,0 | 1,1 | 0,0 | 0,0 |
ulcère sophagien | 0,0 | 0,0 | 1,5 | 0,0 |
Musculosquelettiques | ||||
Douleurs ostéoarticulaires ou musculaires | 2,9 | 3,2 | 4,1 | 2,5 |
crampes musculaires | 0,2 | 1,1 | 0,0 | 1,0 |
Neurologiques | ||||
céphalées | 0,4 | 0,3 | 2,6 | 1,5 |
Les évènements indésirables suivants ont également été rapportés au cours des études cliniques et/ou depuis la commercialisation:
Fréquents (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquents (≥ 1/1 000, < 1/100), rares (≥ 1/10 000, < 1/1 000), très rares (≤ 1/10 000) incluant les cas isolés.
Affections du système immunitaire: | |
Rare: | réactions d'hypersensibilité dont urticaire et angio-dème. |
Troubles du métabolisme et de la nutrition: | |
Rare: | hypocalcémie symptomatique, en général sur un terrain prédisposé . |
Affections du système nerveux: | |
Fréquent: | céphalées. |
Affections oculaires: | |
Rare: | uvéite, sclérite, épisclérite. |
Affections gastro-intestinales: | |
Fréquent: | douleurs abdominales, dyspepsie, constipation, diarrhée, flatulence, ulcère sophagien*, dysphagie*, ballonnement abdominal, régurgitation acide. |
Peu fréquent: | nausée, vomissements, gastrite, sophagite*, érosions sophagiennes*, méléna. |
Rare: | sténose sophagienne*, ulcérations oropharyngées*, PUS (perforation, ulcères, saignement) de la partie haute du tractus gastro-intestinal . |
* | |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané: | |
Peu fréquent: | rash, prurit, érythème. |
Rare: | rash avec photosensibilité. |
Très rare et cas isolés: | cas isolés de réactions cutanées sévères, y compris Syndrome de Stevens-Johnson et nécrolyse épidermique toxique. |
Affections musculo-squelettiques, systémiques et des os: | |
Fréquent: | douleurs ostéoarticulaires ou musculaires. |
Rare: | Des cas d'ostéonécroses de la mâchoire ont été rapportés chez des patients traités par bisphosphonates. La majorité de ces cas concerne des patients cancéreux, mais certains d'entre eux ont également été rapportés chez des patients traités pour ostéoporose. L'ostéonécrose de la mâchoire est généralement associée à une extraction dentaire et/ou une infection locale (y compris une ostéomyélite). Un cancer, une chimiothérapie, une radiothérapie, des corticoïdes et une mauvaise hygiène buccodentaire sont aussi considérés comme des facteurs de risque. Douleurs ostéoarticulaires ou musculaires sévères . |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration: | |
Rare: | symptômes transitoires de type réaction aiguë (myalgies, malaise et rarement fièvre), généralement observés en début de traitement. |
Depuis la commercialisation, les effets indésirables suivants ont été rapportés (fréquence inconnue): | |
Affections du système nerveux: | |
Etourdissements | |
Affections de l'oreille et du labyrinthe: | |
Vertiges | |
Affections musculo-squelettiques, systémiques et des os: | |
Gonflement des articulations | |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration: | |
Asthénie, dème périphérique |
Effets biologiques
Au cours des études cliniques, des diminutions asymptomatiques, légères et transitoires de la calcémie et de la phosphorémie ont été respectivement observées chez environ 18 et 10 %, des patientes prenant de l'alendronate 10 mg/jour par rapport à environ 12 et 3 % des patientes prenant du placebo. Cependant, les incidences des diminutions de la calcémie à un taux <8,0 mg/dl (2,0 mmol/l) et de la phosphorémie à un taux ≤ à 2,0 mg/dl (0,65 mmol/l) ont été similaires dans les deux groupes de traitement.
Maladies de l'sophage qui retardent le transit sophagien telles que sténose et achalasie.
Hypersensibilité à l'un des constituants de ce médicament.
Insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 35 ml/min).
Hypocalcémie .
Incapacité de se mettre en position verticale ou de se tenir assis en position verticale pendant au moins 30 minutes.
En cas de traitement par ce médicament, l'allaitement est contre-indiqué.
Grossesse
Il n'existe pas de données ou il existe des données limitées sur l'utilisation de l'alendronate chez la femme enceinte.
L'alendronate ne doit pas être utilisé pendant la grossesse. L'alendronate administré au cours de la grossesse chez le rat a provoqué une dystocie liée à une hypocalcémie .
Allaitement
Il n'y a pas de données sur le passage de l'alendronate/les métabolites dans le lait maternel. Un risque pour les nouveaux nés/nourrissons ne peut être exclu. L'emploi de l'alendronate ne doit pas être envisagé chez la femme qui allaite.
Fertilité
Les bisphosphonates s'intègrent dans la matrice osseuse, d'où ils sont libérés progressivement pendant plusieurs années. La quantité de bisphosphonates incorporée dans l'os adulte et, par conséquent, la quantité pouvant être libérée par la suite dans la circulation générale est directement liée à la dose et la durée de l'utilisation des bisphophonates . Il n'y a pas de données sur le risque ftal chez l'Homme. Cependant il existe un risque théorique d'effet nocif pour le ftus, en particulier squelettique, lorsqu'une femme devient enceinte après la fin d'un cycle de traitement par bisphosphonates. L'impact de variables, telles que la durée entre la fin du traitement par bisphosphonates et la conception, le bisphosphonate utilisé et la voie d'administration (intraveineuse versus voie orale), sur le risque n'a pas été étudié.
Après l'administration à doses orales uniques, la mortalité observée a été significative chez les rats et les souris femelles à des doses d'environ 2 800 et 4 800 fois* respectivement la dose recommandée dans le traitement de l'ostéoporose chez la femme ménopausée. Chez les mâles, ces valeurs étaient légèrement plus élevées.
Une hypocalcémie, une hypophosphorémie, des troubles gastro-intestinaux hauts, tels que mauvaise digestion ou brûlures d'estomac, sophagite, gastrite ou ulcère, peuvent se produire en cas de surdosage par voie orale.
On ne dispose pas de données spécifiques sur la conduite à tenir en cas de surdosage par l'alendronate.
Du lait ou des antiacides devraient être administrés. Il faut éviter d'induire des vomissements et le patient doit rester en position verticale.
*Pour un poids de 50 kg chez la femme.
En cas de prise concomitante, il est probable que les aliments et les boissons (y compris l'eau minérale), les suppléments de calcium, les antiacides et certains médicaments pris par voie orale interférent avec l'absorption d'alendronate. Par conséquent, les patientes doivent attendre au moins 30 minutes après la prise d'alendronate avant de prendre tout autre médicament par voie orale .
Aucune autre interaction avec des médicaments, significative sur le plan clinique, n'est attendue. Un certain nombre de patientes dans les essais cliniques ont reçu des strogènes (par voie intravaginale, transdermique ou orale) durant la prise d'alendronate. Aucun effet indésirable pouvant être attribué à leur usage concomitant n'a été identifié.
Comme l'utilisation d'AINS est associée à une irritation gastro-intestinale, la prudence est de mise lors d'une utilisation concomitante avec l'alendronate.
Aucune étude d'interaction n'a été réalisée. Toutefois dans le cadre d'études cliniques, l'alendronate a été utilisé de manière concomitante à une gamme étendue de médicaments couramment prescrits, sans aucune indication d'interactions cliniques indésirables.
Effets indésirables gastro-intestinaux supérieurs
L'acide alendronique peut provoquer localement des effets irritants sur la muqueuse gastro-intestinale supérieure. En raison de la possibilité d'une aggravation d'une maladie sous-jacente, l'acide alendronique doit être prescrit avec prudence chez les patientes ayant une affection gastro-intestinale haute évolutive, telle que dysphagie, maladie sophagienne, gastrite, duodénite, ulcères ou ayant des antécédents récents (dans l'année écoulée) d'affection gastro-intestinale majeure, tels que ulcère gastro-duodénal ou saignement gastro-intestinal en évolution ou une intervention chirurgicale du tube digestif supérieur autre qu'une pyloroplastie .
Pour les patientes chez lesquelles un sophage de Barrett a été diagnostiqué, les prescripteurs doivent évaluer les bénéfices et les risques potentiels de l'alendronate au cas par cas.
Des réactions sophagiennes (parfois sévères et nécessitant l'hospitalisation), telles que des sophagites, des ulcères sophagiens et des érosions sophagiennes, rarement suivies de sténoses sophagiennes ou des perforations, ont été rapportées chez des patientes traitées avec l'acide alendronique. Les médecins doivent par conséquent être vigilants quant à l'existence de tout signe ou symptôme indiquant une possible réaction sophagienne et donner des instructions aux patientes d'arrêter l'acide alendronique et de consulter si elles présentent des symptômes d'irritation sophagienne tels qu'une dysphagie, une odynophagie, une douleur rétrosternale, l'apparition ou l'aggravation de brûlures rétrosternales.
Le risque d'effets indésirables sévères sophagiens semble être plus important chez les patientes qui ne suivent pas correctement les instructions sur le mode d'administration de l'acide alendronique et/ou qui continuent à prendre l'acide alendronique après avoir eu des symptômes évocateurs d'une irritation sophagienne. Il est très important que toutes les instructions concernant l'administration d'acide alendronique soient données à la patiente et comprises par elle . Les patientes doivent être informées du risque plus élevé d'apparition d'effets indésirables au niveau de l'sophage, si elles ne suivent pas strictement les instructions d'administration.
Bien qu'aucune augmentation du risque n'ait été observée au cours des larges études cliniques, de rares cas d'ulcères gastriques ou duodénaux ont été rapportés depuis la commercialisation dont certains cas sévères s'accompagnant de complications. Une relation de cause à effet ne peut être exclue .
Oubli d'une prise
Les patientes doivent être averties que si elles oublient une dose d'ACIDE ALENDRONIQUE SANDOZ, elles doivent la prendre le lendemain matin du jour où elles s'en aperçoivent. Elles ne doivent pas prendre deux comprimés le même jour, mais doivent revenir à la prise hebdomadaire du comprimé en se basant sur le jour choisi initialement.
Insuffisance rénale
L'acide alendronique ne doit pas être administré chez les patientes qui présentent une insuffisance rénale lorsque le taux de filtration glomérulaire est < 35 ml/min .
Métabolisme osseux et minéral
Les causes de l'ostéoporose autres qu'un déficit en estrogènes et l'âge doivent être prises en considération.
L'hypocalcémie doit être corrigée avant de commencer le traitement avec l'acide alendronique . De même les autres troubles affectant le métabolisme osseux (tels que les déficits en vitamine D et l'hypoparathyroïdisme) doivent être efficacement corrigés. Chez les patientes présentant ces troubles, la calcémie et les symptômes d'hypocalcémie doivent être surveillés lors du traitement par acide alendronique.
En raison des effets positifs de l'acide alendronique sur la masse osseuse, une diminution de la calcémie et de la phosphorémie peut survenir particulièrement chez les patientes traitées avec des glucocorticoïdes ; chez ces patientes, l'absorption du calcium peut être diminuée. Ceci est habituellement faible et asymptomatique. Cependant, il y a eu de rares cas d'hypocalcémie symptomatique, parfois sévères et souvent survenus chez des patientes ayant un terrain prédisposé (par exemple hypoparathyroïdisme, déficit en vitamine D et malabsorption du calcium).
Le fait d'assurer un apport adéquat en calcium et en vitamine D est particulièrement important chez les patientes recevant des glucocorticoïdes.
Fractures atypiques du fémur
Des fractures fémorales atypiques sous-trochantériennes et diaphysaires ont été rapportées sous bisphosphonates, principalement chez des patientes traitées au long cours pour ostéoporose. Ces fractures transverses ou obliques courtes peuvent survenir sur n'importe quelle partie du fémur du dessous du petit trochanter jusqu'au-dessus de la zone supracondylienne. Ces fractures surviennent après un traumatisme minime ou sans traumatisme, et certaines patientes présentent une douleur dans la cuisse ou l'aine, souvent associée à des signes radiologiques de fractures de stress, des semaines ou des mois avant la fracture fémorale. Les fractures sont souvent bilatérales ; par conséquent, le fémur controlatéral doit être examiné chez les patientes traités par bisphosphonates ayant eu une fracture fémorale diaphysaire. Une mauvaise consolidation de ces fractures a été également rapportée. L'arrêt du traitement par bisphosphonates chez les patientes chez lesquelles une fracture fémorale atypique est suspectée, doit être envisagé en fonction de l'évaluation du bénéfice/risque pour la patiente.
Durant le traitement par bisphosphonates, les patientes doivent être informées que toute douleur au niveau de la cuisse, de la hanche ou de l'aine doit être rapportée et toutes les patientes présentant de tels symptômes devront être examinés pour rechercher une fracture fémorale atypique.
Ostéonécrose de la mâchoire
Une ostéonécrose de la mâchoire, généralement associée à une extraction dentaire et/ou une infection locale (y compris une ostéomyélite), a été rapportée chez des patientes cancéreuses recevant un traitement par des bisphosphonates principalement administrés par voie intraveineuse. Un grand nombre de ces patientes recevait aussi une chimiothérapie et des corticoïdes. Une ostéonécrose de la mâchoire a également été rapportée chez des patientes traitées pour ostéoporose recevant des bisphosphonates par voie orale.
Les facteurs de risque suivants doivent être pris en considération lors de l'évaluation du risque individuel de développer une ostéonécrose de la mâchoire :
puissance d'activité du bisphosphonate (plus élevée pour l'acide zolédronique), voie d'administration (voir ci-dessus) et dose cumulée,
cancer, chimiothérapie, radiothérapie, prise de corticoïdes et tabagisme,
antécédent d'affection dentaire, mauvaise hygiène bucco-dentaire, maladie parodontale, interventions dentaires invasives et prothèses dentaires mal ajustées.
Un examen dentaire, accompagné des actes appropriés de dentisterie préventive, doit être envisagé avant tout traitement par les bisphosphonates chez les patientes présentant un mauvais état dentaire.
Pendant le traitement, ces patientes doivent éviter, si possible, les interventions dentaires invasives. La chirurgie dentaire peut aggraver l'état des patientes développant une ostéonécrose de la mâchoire pendant un traitement par bisphosphonates. Pour les patientes nécessitant une intervention dentaire, il n'y a pas de données disponibles suggérant qu'une interruption du traitement par bisphosphonates réduise le risque d'ostéonécrose de la mâchoire.
Le jugement clinique du médecin traitant doit guider la conduite à tenir pour chaque patiente, basée sur l'évaluation du rapport bénéfice/risque individuel.
Au cours du traitement par bisphosphonates, toutes les patientes doivent être encouragées à conserver une bonne hygiène bucco-dentaire, à faire vérifier régulièrement leurs dents et à signaler tout symptôme buccal tel que mobilité dentaire, douleur ou gonflement.
Ostéonécrose du conduit auditif externe
L'ostéonécrose du conduit auditif externe a été rapportée avec les bisphosphonates, surtout en association pendant une thérapie à long terme. Les facteurs de risques éventuels d'ostéonécrose du conduit auditif externe comprennent l'utilisation de stéroïdes et la chimiothérapie et/ou les facteurs de risques locaux tels qu'une infection ou un traumatisme. La possibilité d'ostéonécrose du conduit auditif externe doit être envisagée chez les patientes recevant des bisphosphonates qui présentent des symptômes auditifs incluant des infections chroniques de l'oreille.
Douleurs musculo-squelettiques
Chez les patientes traitées par des bisphosphonates, des douleurs osseuses, articulaires et/ou musculaires ont été rapportées. Depuis la mise sur le marché, ces symptômes ont rarement été graves et/ou handicapants . Le délai d'apparition des symptômes se situait entre un jour et plusieurs mois après le début du traitement. Les symptômes de la plupart des patientes ont disparu après l'arrêt du traitement. Chez certaines d'entre elles, une réapparition de ces symptômes a été observée à la reprise du traitement par ACIDE ALENDRONIQUE SANDOZ ou par un autre bisphosphonate.
Réactions cutanées
Dans le cadre de la surveillance post-commercialisation, de rares cas de réactions cutanées sévères, y compris Syndrome de Stevens-Johnson et de nécrose épidermique toxique, ont été rapportés.
Excipients
Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patientes présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).
Analogues en Russie
таб.:
70 мг
таб.:
10 мг, 70 мг
таб. д/пригот. шипуч. напитка:
70 мг
таб., покр. плен. обол.:
70 мг
таб.:
70 мг
таб.:
10 мг, 70 мг
Analogues en France
comprimé pelliculé:
70,000 mg
comprimé:
10 mg, 70, 70 mg, 70,000 mg
comprimé:
10 mg
comprimé:
70 mg
solution buvable:
70 mg
comprimé:
10,00 mg, 5,00 mg, 70 mg
comprimé:
70 mg