ALENDRONATE - L' est un amino-bisphosphonate.
Le médicament ALENDRONATE appartient au groupe appelés Bisphosphonates
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - M05BA04
TEVA SANTE (FRANCE) - Alendronate comprimé 10 mg , 2004-11-02
Alendronate TEVA 10 mg
comprimé 10 mg
TEVA SANTE (FRANCE)
ALENDRONATE TEVA est indiqué dans le traitement de l'ostéoporose post-ménopausique.
L'alendronate réduit le risque de fractures vertébrales et de la hanche.
L'alendronate est un amino-bisphosphonate. Dans les études chez l'animal, l'alendronate se fixe préférentiellement au niveau des sites de résorption osseuse à proximité des ostéoclastes. Il inhibe la résorption osseuse sans exercer d'incidence directe sur la formation osseuse. La résorption et la formation osseuse étant couplées, le traitement induit également une inhibition de la formation osseuse mais celle-ci est inférieure à l'inhibition de la résorption de sorte qu'il permet d'obtenir une majoration progressive de la masse osseuse qui se caractérise par une structure normale. L'alendronate est séquestré dans la matrice osseuse où il est pharmacologiquement inerte.
Chez le rat, la dose la plus faible exerçant une incidence sur la minéralisation osseuse (entraînant une ostéomalacie) a été 6 000 fois plus importante que la dose permettant d'obtenir une inhibition de la résorption osseuse. Cette observation indique que les doses thérapeutiques d'alendronate ne sont pas susceptibles d'induire une ostéomalacie.
Ostéoporose postménopausique
Chez les femmes ménopausées, le traitement par alendronate entraîne des modifications biochimiques en faveur d'une inhibition dose dépendante de la résorption osseuse.
Dans les études sur 5 ans, l'administration d'alendronate à raison de 10 mg/jour pendant 3-6 mois a entraîné une diminution de 50 à 70 % des taux des marqueurs biochimiques de la résorption osseuse pour atteindre des niveaux comparables à ceux observés chez des femmes non ménopausées en bonne santé. Parallèlement, les marqueurs de la formation osseuse ont diminué de 25-50 % au bout de 6-12 mois. Le nouveau plateau du remodelage osseux s'est maintenu pendant le reste de la période d'administration d'alendronate.
Effet sur la densité minérale osseuse
Dans le cadre des études cliniques, l'administration d'alendronate à raison de 10 mg en une prise quotidienne pendant 3 ans a permis d'obtenir une majoration de la densité minérale osseuse (DMO) chez les femmes ménopausées présentant une ostéoporose. Par rapport au groupe sous placebo, après trois ans de traitement par alendronate à 10 mg en une prise quotidienne, la DMO a augmenté de 8,8 % au niveau du rachis lombaire, de 5,9 % au niveau du col fémoral, de 7,8 % au niveau du trochanter, de 2,2 % au niveau de l'avant-bras et de 2,5 % sur l'ensemble du squelette. Au cours des phases d'extension de 2 ans de ces études, le traitement par l'alendronate à raison de 10 mg/jour en une prise quotidienne a entraîné une poursuite de la majoration de la DMO au niveau du rachis et du trochanter (variation absolue de l'augmentation de la DMO entre les années 3 et 5 : 0,94 % au niveau du rachis et 0,88 % au niveau du trochanter). La DMO du col fémoral, de l'avant-bras et de l'ensemble du squelette est restée stable pendant cette phase d'extension.
L'activité pharmacologique de l'alendronate a été indépendante de l'âge, de la race, de la valeur initiale des taux de remodelage osseux, de la fonction rénale et de l'association avec un large spectre d'autres médicaments.
Après l'arrêt du traitement par alendronate au bout de 1-2 ans, aucune augmentation de la masse osseuse ni d'accélération de la résorption osseuse n'a été observée. Les données indiquent que le traitement quotidien par alendronate doit être poursuivi afin d'obtenir une majoration progressive de la masse osseuse.
Effet du traitement sur le taux d'incidence des fractures
Le traitement par alendronate a permis d'obtenir la même réduction des taux d'incidence des fractures vertébrales et non vertébrales indépendamment des antécédents de fracture vertébrale ou non vertébrale.
Après le regroupement des données recueillies sur 3 ans, l'analyse des résultats dans les deux effectifs les plus importants de patientes traitées qui ont reçu différentes doses d'alendronate après la ménopause a permis d'aboutir aux constatations suivantes : une réduction de 48 % du nombre de patientes qui ont présenté une ou plusieurs fractures vertébrales (3,2 % sous alendronate contre 6,2 % sous placebo). Chez les patientes qui ont présenté une fracture vertébrale, la diminution de la taille a été moins importante chez les patientes sous alendronate (5,9 mm vs 23,3 mm). Après le regroupement des données de cinq études de 2-3 ans, celles-ci ont permis de conclure à une réduction de 29 % du nombre de fractures non vertébrales (9,0 % sous alendronate contre 12,6 % sous placebo).
Le traitement par alendronate pendant 3 ans (5 mg/jour pendant les 2 premières années et 10 mg/jour pendant la 3ème année) chez des femmes ménopausées ostéoporotiques (qui présentaient au moins un tassement vertébral) a permis d'obtenir une réduction du taux d'incidence des fractures se répartissant de la manière suivante : pourcentages de patientes qui ont présenté au moins une nouvelle fracture vertébrale (8,0 % sous alendronate contre 15,0 % sous placebo, soit une réduction de 47 %) ; pourcentages de patientes qui ont présenté au moins deux nouvelles fractures vertébrales (0,5 % vs 4,9 % ; réduction de 90 %) ; toute fracture clinique (douloureuse) (13,7 % vs 18,3 % ; réduction de 28 %) ; fracture de hanche (1,1 % vs 2,2 % ; réduction de 51 %) ; et fracture du poignet (avant-bras) (2,2 % vs 4,1 % ; réduction de 48 %).
Histologie osseuse
Les données de l'histologie osseuse chez 270 femmes ménopausées présentant une ostéoporose et traitées par alendronate à raison de 1-20 mg/jour pendant 1-3 ans ont montré une minéralisation et une structure osseuses normales ainsi qu'un ralentissement prévisible du remodelage osseux par rapport au groupe sous placebo.
Population pédiatrique
L'alendronate sodique a été étudié chez un nombre restreint de patients âgés de moins de 18 ans atteints d'ostéogenèse imparfaite. Les résultats sont insuffisants pour soutenir son utilisation chez les patients pédiatriques atteints d'ostéogenèse imparfaite.
Absorption
La biodisponibilité par voie orale de l'alendronate chez la femme est de 0,7 % sous des doses allant de 5 à 40 mg lorsque le traitement est administré après une période de jeûne d'une nuit et 2 heures avant un petit-déjeuner standard. La biodisponibilité par voie orale chez l'homme (0,6 %) est proche de celle observée chez la femme. La biodisponibilité diminue de 40 % environ lorsque l'alendronate est administré une demi-heure à une heure avant un petit-déjeuner standard. La biodisponibilité atteint des taux négligeables lorsque l'alendronate est pris au cours d'un petit-déjeuner standard ou deux heures après celui-ci. Le café et le jus d'orange entraînent une diminution de 60 % environ de la biodisponibilité .
Chez les sujets en bonne santé, l'administration de prednisolone par voie orale (20 mg 3 fois par jour pendant 5 jours) n'a pas entraîné de modification significative de la biodisponibilité par voie orale de l'alendronate (augmentation moyenne de 20 à 44 %).
Distribution
Le taux de liaison aux protéines plasmatiques est de 78 % environ. Les résultats des études précliniques montrent que l'alendronate se distribue initialement dans les parties molles avant de se lier rapidement au tissu osseux ou faire l'objet d'une élimination urinaire. Le volume de distribution à l'état d'équilibre dans les parties molles est au moins de 28 litres (22-35 litres). Les taux plasmatiques du principe actif après l'administration d'une dose thérapeutique par voie orale sont inférieurs à la limite de détection (< 5 ng/mL).
Biotransformation
Il n'existe pas de métabolite connu de l'alendronate.
Elimination
Après administration d'alendronate marqué au 14C, environ 50 % de la dose sont éliminés dans les urines dans un délai de 72 heures. Le taux de radioactivité retrouvée dans les selles est très faible ou nul. Le reste du produit radiomarqué est retrouvé dans les tissus osseux au sein duquel il est pharmacologiquement inerte. La clairance rénale est de 71 mL/min après administration unique d'une dose de 10 mg par voie intraveineuse. En administration intraveineuse, le taux plasmatique d'alendronate diminue de plus de 95 % dans un délai de 6 heures. Cette phase est suivie d'une libération lente de l'alendronate à partir du tissu osseux. Il a été estimé que la demi-vie est supérieure à 10 ans.
Groupes à risque
Les données précliniques indiquent que le principe actif qui ne se dépose pas au niveau du tissu osseux est rapidement éliminé dans les urines. A la suite de l'administration réitérée d'alendronate par voie intraveineuse jusqu'à concurrence de 35 mg/kg chez l'animal, aucune saturation de la captation osseuse n'a été observée. Dans les études chez l'animal, l'élimination rénale de l'alendronate a diminué en cas d'insuffisance rénale. On ne dispose pas de données en faveur de cette constatation chez l'homme mais il est permis d'avancer que la séquestration osseuse d'alendronate est plus élevée en cas d'insuffisance rénale .
Résumé du profil de sécurité
Dans une étude clinique d'une durée d'un an chez des femmes ménopausées ayant une ostéoporose, les profils globaux de sécurité d'emploi avec les comprimés d'acide alendronique 70 mg une fois par semaine (n=519) et l'acide alendronique 10 mg/jour (n=370) ont été similaires.
Dans deux études cliniques d'une durée de trois ans chez des femmes ménopausées (acide alendronique 10 mg : n=196, placebo : n=397) avec un protocole pratiquement identique, les profils globaux de sécurité d'emploi avec l'acide alendronique 10 mg/jour et un placebo ont été similaires.
Les évènements indésirables rapportés par les investigateurs comme possiblement, probablement ou définitivement liés au médicament sont présentés ci-dessous s'ils sont survenus chez ≥ 1 % soit chez des patientes traitées dans l'un ou l'autre des groupes thérapeutiques de l'étude d'1 an, soit chez ≥ 1 % des patientes traitées par l'acide alendronique 10 mg/jour et à une incidence supérieure à celle des patientes sous placebo dans les études de 3 ans.
Etude sur 1 an (%) | Etude sur 3 ans (%) | |||
acide alendronique Une fois par semaine 70 mg | acide alendronique 10 mg/jour | acide alendronique 10 mg/jour | Placebo | |
(n = 519) | (n = 370) | (n = 196) | (n = 397) | |
Gastro-intestinaux | ||||
douleurs abdominales | 3,7 | 3,0 | 6,6 | 4,8 |
dyspepsie | 2,7 | 2,2 | 3,6 | 3,5 |
régurgitation acide | 1,9 | 2,4 | 2,0 | 4,3 |
nausées | 1,9 | 2,4 | 3,6 | 4,0 |
ballonnement abdominal | 1,0 | 1,4 | 1,0 | 0,8 |
constipation | 0,8 | 1,6 | 3,1 | 1,8 |
diarrhée | 0,6 | 0,5 | 3,1 | 1,8 |
dysphagie | 0,4 | 0,5 | 1,0 | 0,0 |
flatulence | 0,4 | 1,6 | 2,6 | 0,5 |
gastrite | 0,2 | 1,1 | 0,5 | 1,3 |
ulcère gastrique | 0,0 | 1,1 | 0,0 | 0,0 |
ulcère sophagien | 0,0 | 0,0 | 1,5 | 0,0 |
Musculo-squelettiques | ||||
douleurs ostéoarticulaires ou musculaires | 2,9 | 3,2 | 4,1 | 2,5 |
crampes musculaires | 0,2 | 1,1 | 0,0 | 1,0 |
Neurologiques | ||||
céphalées | 0,4 | 0,3 | 2,6 | 1,5 |
Les évènements indésirables suivants ont également été rapportés au cours des études cliniques et/ou depuis la commercialisation :
Définition des fréquences : Très fréquents (≥ 1/10), Fréquents (≥ 1/100 à < 1/10), Peu fréquents (≥ 1/1 000 à < 1/100), Rares (≥ 1/10 000 à < 1/1 000), Très rares (<1/10 000 y compris les cas isolés).
Affections du système immunitaire
Rare : réactions d'hypersensibilité dont urticaire et angio-dème.
Affections métaboliques et nutritionnels
Rare : hypocalcémie symptomatique, souvent associée à des facteurs de risques§.
Affections du système nerveux
Fréquent : céphalées, étourdissement.
Inconnu : dysgueusie.
Affections oculaires
Peu fréquent : inflammation de l'il (uvéite, sclérite, épisclérite).
Affections de l'oreille et du labyrinthe
Fréquent : vertiges.
Très rare : ostéonécrose du conduit auditif externe (effet indésirable de la classe des bisphosphonates).
Affections gastro-intestinales
Fréquent : douleurs abdominales, dyspepsie, constipation, diarrhée, flatulence, ulcération sophagienne*, dysphagie, ballonnement abdominal, régurgitation acide.
Peu fréquent : nausée, vomissements, gastrite, sophagite*, érosions sophagiennes*, méloéna.
Rare : sténose sophagienne*, ulcérations oropharyngées*, PUS (perforation, ulcères, saignement) de la partie haute du tractus gastro-intestinal§.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquent : alopécie, prurit.
Peu fréquent : Rash, érythème.
Rare : rash avec photosensibilité, réactions cutanées sévères, y compris Syndrome de Stevens-Johnson et nécrolyse épidermique toxique.
Troubles musculo-squelettiques du tissu conjonctif et des os
Très fréquent : douleurs musculo-squelettiques (os, muscle, articulation) qui peut parfois être sévères§.
Fréquent : gonflement des articulations.
Rare : ostéonécrose de la mâchoire§. Fractures fémorales atypiques sous trochantériennes et diaphysaires (effets indésirables de classe des bisphosphonates) #.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Fréquent : asthénie, dème périphérique.
Peu fréquent : symptômes transitoires de type réactions aiguës (myalgie, malaise et, rarement, fièvre), généralement observés en début de traitement.
§ .
Fréquence dans les essais cliniques était similaire dans le groupe médicament et le placebo.
* .
Cet effet indésirable a été identifié grâce à la surveillance post-commercialisation. La fréquence des « rare » a été estimée sur la base des essais cliniques pertinents
# Identifié depuis la commercialisation.
Maladies de l'sophage et autres facteurs qui retardent le transit sophagien comme une sténose ou une achalasie.
Incapacité de se tenir debout ou en position assise pendant au moins 30 minutes.
Hypocalcémie.
Grossesse
L'alendronate ne doit pas être utilisé pendant la grossesse. Les informations relatives à l'utilisation de l'alendronate chez la femme enceinte sont insuffisantes. Les études sur l'animal n'ont fait ressortir aucun effet néfaste direct sur la gestation ou le développement embryonnaire, ftal ou postnatal. Administré au cours de la gestation chez les rats, l'alendronate a provoqué une dystocie en relation avec l'hypocalcémie .
Allaitement
On ne sait pas si l'alendronate est excrété dans le lait maternel humain. L'alendronate ne doit pas être utilisé par les femmes qui allaitent.
Une hypocalcémie, une hypophosphatémie et des événements indésirables au niveau de la sphère gastro-intestinale haute tels que des troubles gastriques, un pyrosis, une sophagite, une gastrite ou un ulcère peuvent être entrainés par un surdosage par voie orale.
Aucune information spécifique n'est disponible sur la conduite à tenir pour le traitement d'un surdosage par alendronate. Dans ces situations, il convient d'administrer du lait ou des antiacides afin de fixer l'alendronate. En raison du risque d'irritation sophagienne, il faut éviter d'induire des vomissements et le patient doit rester en position verticale.
La prise simultanée d'alendronate et de nourriture ou de boisson (y compris d'eau minérale), de suppléments calciques, d'antiacides et de certains médicaments par voie orale peut interférer avec l'absorption de l'alendronate. Les patientes doivent donc attendre au moins 30 minutes entre la prise d'alendronate et la prise d'autres médicaments par voie orale .
Aucune autre interaction avec d'autres médicaments ne devrait apparaître. Lors des études cliniques, de nombreuses patientes ont reçu des strogènes (par voie vaginale, cutanée ou orale) pendant la prise d'alendronate. Aucun effet indésirable lié à leur utilisation concomitante n'a été observé.
La prise d'AINS étant associée à des irritations gastro-intestinales, il convient de prendre les précautions nécessaires en cas d'utilisation concomitante d'alendronate.
Les études d'interactions spécifiques n'ont pas été réalisées. Cependant, lors des études cliniques, l'alendronate a été utilisé de manière concomitante avec une large gamme de médicaments fréquemment prescrits. Aucun effet indésirable clinique n'a été mis en évidence.
L'alendronate peut entraîner une irritation locale de la muqueuse au niveau de la sphère digestive haute. Dans la mesure où il existe un risque d'aggravation de la maladie sous-jacente, la prudence est de rigueur lorsque l'alendronate est donné chez des patientes présentant une maladie gastro-intestinale haute évolutive telle qu'une dysphagie, une maladie sophagienne, une gastrite, une duodénite, un ulcère, ou des antécédents récents (survenus au cours de l'année précédente) d'une maladie gastro-intestinale majeure telle qu'un ulcère gastro-duodénal, une hémorragie gastro-intestinale active ou une intervention chirurgicale sur la partie haute du tractus gastro-intestinal autre qu'une pyloroplastie . Pour les patientes atteintes d'un sophage de Barrett, les prescripteurs doivent tenir compte des bénéfices et des risques potentiels de l'administration d'alendronate au cas par cas.
Des réactions sophagiennes (présentant parfois un caractère de gravité imposant l'hospitalisation) telles que des sophagites, des ulcérations et des érosions sophagiennes, rarement suivies d'une sténose de l'sophage, ont été signalées chez des patientes recevant de l'alendronate. Par conséquent, les praticiens doivent être particulièrement attentifs à tout signe ou symptôme indiquant une possible réaction sophagienne, et l'on prescrira à la patiente d'arrêter l'alendronate et de consulter si elle présente des symptômes d'une irritation sophagienne tels qu'une dysphagie, une douleur en avalant, des douleurs rétrosternales ou l'apparition ou l'aggravation d'un pyrosis.
Le risque de survenue de réactions sophagiennes sévères semble être plus élevé chez les patientes qui ne prennent pas l'alendronate correctement et/ou qui continuent à prendre leur traitement par alendronate après avoir développé des symptômes suggérant une irritation sophagienne. Il est très important de fournir toutes les informations concernant l'administration du traitement à la patiente et de s'assurer qu'elle les assimile . Il convient d'informer les patientes que la non observance de ces instructions est susceptible d'augmenter leur risque de présenter des troubles sophagiens.
En dépit de l'absence d'augmentation du risque dans les études cliniques à grande échelle, de rares cas (après la mise sur le marché) d'ulcérations gastrique et duodénale ont été observés, dont certains ont présenté un caractère de gravité s'accompagnant de complications.
Une ostéonécrose de la mâchoire, généralement associée à l'extraction d'une dent et/ou à une infection locale (y compris l'ostéomyélite) a été rapportée chez des patientes atteintes d'un cancer recevant des traitements incluant des bisphosphonates principalement par voie intraveineuse. Un grand nombre de ces patientes recevaient également une chimiothérapie et des corticoïdes. L'ostéonécrose de la mâchoire a également été rapportée chez des patientes présentant une ostéoporose et recevant des bisphosphonates par voie orale.
Les facteurs de risque suivants doivent être pris en compte lors de l'évaluation individuelle du risque de développement d'une ostéonécrose de la mâchoire :
puissance du bisphosphonate (le plus puissant est l'acide zolédronique), voie d'administration (voir plus haut) et dose cumulée ;
cancer, chimiothérapie, radiothérapie, corticoïdes, patients qui fument ;
antécédents de pathologie dentaire, mauvaise hygiène buccodentaire, maladie parodontale, procédures dentaires invasives et prothèses dentaires mal ajustées.
Il convient d'envisager de pratiquer un examen dentaire et de prendre les mesures préventives qui s'imposent avant un traitement par bisphosphonates chez les patientes dont l'état buccodentaire est mauvais.
Si possible, ces patientes doivent éviter toute intervention dentaire invasive pendant le traitement. Une intervention de chirurgie dentaire risque d'exacerber l'ostéonécrose de la mâchoire développée chez les patientes sous traitement par bisphosphonates. Pour les patientes nécessitant des interventions dentaires, on ne dispose d'aucune donnée suggérant que l'arrêt du traitement par bisphosphonates réduit le risque d'ostéonécrose de la mâchoire. Le médecin traitant se fondera sur son jugement clinique pour orienter la prise en charge de chaque patiente en fonction de l'évaluation individuelle du rapport risque/bénéfice.
L'ostéonécrose du conduit auditif externe a été rapportée avec les bisphosphonates, surtout en association avec une thérapie à long terme. Les facteurs de risque éventuels d'ostéonécrose du conduit auditif externe comprennent l'utilisation de stéroïdes et la chimiothérapie et/ou les facteurs de risque locaux tels qu'une infection ou un traumatisme. La possibilité d'ostéonécrose du conduit auditif externe doit être envisagée chez les patients recevant des bisphosphonates qui présentent des symptômes auditifs, notamment des infections chroniques de l'oreille.
Au cours du traitement par bisphosphonates, les patientes doivent être encouragées à entretenir une bonne hygiène buccodentaire, à passer des examens dentaires de routine, et à rapporter tout symptôme buccodentaire tel qu'une mobilité dentaire, une douleur ou un gonflement.
Des douleurs osseuses, articulaires et/ou musculaires ont été rapportées chez les patients traités par bisphosphonates. Dans les études post-commercialisation, ces symptômes ont rarement été sévères et/ou incapacitants . Le temps entre le début du traitement et l'apparition des symptômes oscillait entre un jour et plusieurs mois. La plupart des patients ont connu une amélioration des symptômes après arrêt du traitement. Un sous-groupe a présenté une récurrence des symptômes après traitement avec le même médicament ou un autre bisphosphonate.
Des fractures du fémur sub-trochantériennes et diaphysaires atypiques ont été rapportées sous thérapie par bisphosphonate, surtout chez les patients sous traitement au long cours pour l'ostéoporose. Ces fractures transversales ou petites fractures obliques peuvent se produire n'importe où sur le fémur depuis juste en dessous du petit trochanter jusqu'à juste au-dessus de la tubérosité supracondylienne. Les fractures sont survenues après un traumatisme minime ou nul et certains patients ont des douleurs aux cuisses, souvent associées à des caractéristiques d'imagerie des fractures de stress, des semaines ou des mois avant de présenter une fracture du fémur. Les fractures ont été souvent bilatérales ; donc le fémur controlatéral doit être examiné chez des patients traités par les bisphosphonates - qui ont subi une fracture de la diaphyse fémorale. La mauvaise cicatrisation de ces fractures a également été signalée. L'arrêt du traitement par des bisphosphonates chez les patients suspectés de fracture atypique du fémur est recommandé en attendant l'évaluation du patient, basée sur une évaluation du rapport bénéfices/risques individuel.
Pendant le traitement par bisphosphonate les patients doivent être informés qu'ils doivent rapporter toute douleur dans la cuisse ou l'aine et tous les patients présentant ces symptômes doivent être évalués pour une fracture incomplète du fémur.
Au cours des études post-marketing, de rares cas de réactions cutanées sévères ont été rapportés, dont des syndromes de Stevens-Johnson et des nécrolyses épidermiques toxiques.
Il faut indiquer aux patientes qu'en cas d'oubli de prise d'alendronate, elles doivent prendre un comprimé dans la matinée après s'en être souvenu. Elles ne doivent pas prendre deux comprimés dans la même journée, mais doivent continuer à prendre un comprimé par jour comme prévu initialement.
L'alendronate n'est pas recommandé chez les patientes présentant une insuffisance rénale dans laquelle le débit de filtration glomérulaire (DFG) est inférieur à 35 mL/min .
Il convient d'envisager d'autres origines à l'ostéoporose que la carence strogénique et le vieillissement.
Toute hypocalcémie doit être corrigée avant la mise en route du traitement par alendronate . Les autres troubles touchant le métabolisme minéral (tels qu'une carence en vitamine D et une hypoparathyroïdie) doivent également être corrigés de façon adéquate. Chez les patientes atteintes de ces affections, une surveillance de la calcémie et des symptômes suggérant une hypocalcémie doit être mise en uvre au cours du traitement par alendronate.
En raison de l'incidence favorable de l'alendronate sur l'augmentation de la densité minérale osseuse, des diminutions de la calcémie et de la phosphatémie peuvent s'observer, en particulier chez les patients sous glucocorticoïdes qui peuvent présenter une diminution de l'absorption du calcium. Ces diminutions sont généralement de faible ampleur et asymptomatiques. Cependant, on a signalé de rares cas d'hypocalcémie symptomatique, en certaines occasions sévères et apparaissant souvent chez les patientes présentant des conditions prédisposantes (par exemple, hypoparathyroïdie, carence en vitamine D et malabsorption du calcium).
Chez les patientes sous corticoïdes, il est particulièrement important de s'assurer d'un apport adéquat en calcium et en vitamine D.
Analogues en Russie
таб.:
70 мг
таб.:
10 мг, 70 мг
таб. д/пригот. шипуч. напитка:
70 мг
таб., покр. плен. обол.:
70 мг
таб.:
70 мг
таб.:
10 мг, 70 мг
Analogues en France
comprimé pelliculé:
70,000 mg
comprimé:
10 mg, 70, 70 mg, 70,000 mg
comprimé:
10 mg
comprimé:
70 mg
solution buvable:
70 mg
comprimé:
10,00 mg, 5,00 mg, 70 mg
comprimé:
70 mg